1.
Aujourd'hui c'est le grand jour, je compte avouer mes sentiments à mon meilleur ami. Je ne supporte plus d'être en sa compagnie sans pouvoir librement l'embrasser, le prendre amoureusement dans mes bras et lui dire « je t'aime » quand j'en ai envie.
A la base, c'était pas prévue du tout.
Je le connaissait de vue, sans plus, il était mignon certes. On s'est rencontré quand on était tout les deux en première année universitaire, un simple « bonjour » pour ma part, et un marmonnement en retour, et c'est tout. Puis, au fur et à mesure, sa nature d'asocial, de snob et de mec désagréable avait fait son apparition. De loin, je remerciais toujours intérieurement le ciel de ne pas être en groupe de projet avec lui.
Puis j'ai redoublé mon année, lui aussi d'ailleurs. A la rentrée, il est venue me voir tout souriant et timide, me demandant poliment si il pouvait s'asseoir à côté de moi. Son sourire ne m'a jamais parut aussi mignon, et son corps si attirant.
Je lui avais avoué d'emblée que j'étais gay, histoire de voir si il allait se comporter comme l'année dernière. Il m'a simplement répondu en souriant.
« — Ah ? Moi aussi ! Tombe pas trop amoureux de moi quand même hein ? »
Mon cœur a raté un battement à ce moment là, je l'avoue.
Il semblerai qu'après les deux mois d'été, il était devenue adorable et incroyablement gentil, doux, gardant en même temps son caractère bien trempé -qui teste toujours mon self contrôle-, son humour de merde et son regard mystérieux.
Il était devenue sociable et sortait faire la fête avec moi.
Nous sommes en fin d'année, nous avons finit et réussi haut la main nos examens la semaine dernière, et je ne peux tout simplement plus freiner les sentiments que je ressens pour lui.
Ça serait con qu'après deux mois il change encore et redevient comme la première année.
En réalité, je pense qu'il m'a toujours attiré. Depuis qu'il est venue me voir, ce jour de rentrée. Quand je pense qu'il blaguait sur ça la première fois qu'on s'est parlé.
Après avoir ouvert la porte d'entrée -qu'il ne verrouille jamais-, je longe le couloir qui mène à sa chambre.
Arrivé devant la porte de sa chambre, j'inspire fébrilement et me gifle mentalement pour me donner un peu de courage. Il sera surpris de me voir, je l'appel toujours avant de passer d'habitude.
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Salut,euh...salut. Je sais pas ce que vous en pensez mais n'hésitez pas à le dire, ;-; même si y'a rien a dire pour l'instant lol
(( je tente de reposter parce que wattpad me hais en ce moment lol))
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