Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

84













Point de vu Aslan :











HOPITAL














*00h32























Elle rentre dans ma chambre et me lance un regard déboussolé pendant que je l'observe. Ses vêtements sont toujours tachés par le sang et la terre.

Je me suis assis de nouveau sur le lit. En me battant avec ce fils de pute dont le cadavre se trouve au sol, j'ai mobiliser trop de force.

Mais, je ne veux pas qu'elle s'inquiète encore pour moi. Elle en a bien assez fait. Elle m'a sauvé la vie deux fois en l'espace de 24 heures.

Elle s'assoit à mes cotés sur le lit. Elle semble chercher ses mots. Elle finit par soupirer et me raconter ce qui vient de se produire en commençant par sa discussion téléphonique avec l'invisibilé et en finissant par la venue de Terzo ici.

Ma mâchoire se contracte instinctivement et mes pupilles se dilatent en sachant que ce fils de pute a son numéro et qu'il l'a contacté pour discuter avec elle. Je ne veux pas qu'il s'intéresse à elle et encore moins qu'il tente de lui parler.

Elle : Ne te mets pas en colère.

Elle pose délicatement ses mains sur mes mains. Je tente de ne pas m'énerver mais ça devient de plus en plus difficile. Cette journée n'est vraiment que de la merde.

Elle : Il voulait uniquement me narguer, ne t'inquiète pas. Il veut rentrer dans nos têtes et nous mettre la pression pour qu'on commette des erreurs. Mais, nous n'en ferons pas.

Elle parvient toujours à avoir le recul nécessaire sur la situation. Mais, elle ne se rend pas compte qu'elle est une cible de choix pour ce batard et qu'il se fera un plaisir de tenter de me la prendre.

Non seulement, elle doit lui plaire physiquement mais en plus il sait qu'il me détruirait en la touchant. Je ne veux pas risquer de la perdre.

Elle : Sa voix... Je sais que j'ai déjà entendu sa voix quelque part, Aslan. Et puis, il a reconnu sa participation au meurtre de ma mère mais pas à celui de mon père. Il n'en a même pas parlé.

J'hausse les sourcils. Il n'a aucun intérêt à reconnaitre un meurtre et pas le deuxième, tout ça n'a aucun sens.

À quel petit jeu est-il en train de jouer ?

Elle est remplie de doute. Je ne comprends pas ce monstre. J'aimerais lui apporter des réponses mais elles me sont encore inaccessible.

Je soupire et serre sa main dans la mienne en lui adressant un sourire qui se veut rassurant même si je suis en train de bouillir de l'intérieur.

Je veux tellement abattre cet homme que ça en devient vitale. Lui et moi nous ne pouvons pas partager le même air.

Moi : Ne te tracasse pas. Il veut juste te faire cogiter. Nous trouverons des réponses. Pour l'instant, il faut que tu te reposes. La journée a été éprouvante.

Elle soupire et passe sa main dans ses cheveux. Je m'en veux de la mettre dans cet état. C'est à cause de moi si elle est toujours en état d'alerte et qu'elle craint autant pour sa vie.

J'aurais tellement voulu mieux pour elle.

Elle : Qu'est-ce qu'on fait de Terzo ?

Je contracte la mâchoire.

Moi : Nous verrons ça le moment venu.

Elle hoche la tête en comprenant que je ne veux pas m'étaler sur le cas de Terzo. Je n'ai rien à dire.

L'attitude de Vito était énigmatique mais celle de son frère l'est encore plus. Je vois pas ce qu'il pouvait bien foutre ici surtout qu'elle a dit qu'il semblait pas vouloir me faire de mal.

J'étais dans un état pitoyable quand Vito m'a drogué mais je pouvais entendre son rythme cardiaque augmenter à la mention de son frère. Il est vraiment inquiet pour lui. Il ne faisait pas semblant.

Je tourne la tête et me rend compte qu'elle s'est endormie juste à coté de moi. Ça ne m'étonne pas qu'elle dorme aussi facilement, elle a usé de toutes ses forces aujourd'hui et elle ne s'est pas reposé à un seul instant parce qu'elle craignait pour moi.

Je la recouvre de la couverture et caresse sa joue avec mon pouce. Sa peau est si douce. Elle a l'air apaisée. Elle est vraiment incroyable, si pure et si forte.

La porte de ma chambre s'ouvre sur Jallal qui me lance un regard inquiet. Je cesse de caresser sa joue. Il souffle de soulagement en voyant qu'on va tous les deux bien.

Je lui fais signe de s'approcher et de regarder derrière le lit. Il s'avance et il fronce les sourcils en apercevant le cadavre du faux médecin.

Jallal : J'ai dis à Yuri et Angelo de partir rendre visite au mari de la victime de l'invisibilé que vous deviez visiter avant votre accident. Je vais m'occuper de ce corps.

Je soupire et lui raconte tout ce qui s'est produit. Il affiche une mine contrariée et inquiète.

Jallal : Tu ne dois pas forcer sur tes membres. L'anesthésie ne va pas disparaitre en une heure.

Je lève les yeux au ciel face à son conseil. Je sais qu'il cherche à me protéger. Mais, je ne veux pas être source d'inquiétude pour lui. Je ne suis plus un gamin.

Moi : Je vais bien. J'étais obliger de me lever pour me défendre.

Il regarde brièvement la civilé qui dort toujours.

Jallal : L'invisibilé s'intéresse à elle, elle doit faire attention.

Je me crispe et avale difficilement ma salive.

Toutes les femmes à qui il s'est intéressé ont finis dans un état dramatique. Mais, je ne le laisserais pas faire ça à ma civilé. Je ne le tolérerais pas. Je réduirais l'Italie en cendre si il le faut pour ne pas qu'il puisse la toucher.

Moi : Tu peux compter sur moi pour faire attention à elle.

Il hoche la tête. Je sais qu'il m'aidera au péril de sa propre vie pour la préserver de la folie destructrice de ce monstre. Il n'a pas besoin de le dire. Nous nous savons.

Jallal : Et Terzo ?

Je fronce les sourcils. Je ne veux pas parler de ce sujet car il me dépasse. Je ne parviens pas à cerner cet homme et c'est ce qui m'inquiète le plus. Il est encore plus imprévisible que les autres.

Son intérêt pour moi me met mal à l'aise. Son frère l'a remarqué et il est tellement inquiet qu'il craint même que Terzo me choisisse à lui. Mais, il n'a aucune raison de faire ça. Je ne suis personne. Je ne veux être personne pour ce mec.

Moi : Je trouverais une solution le concernant.

Jallal soupire.

Il a comprit que je préférais ne pas m'attarder sur son cas.

Je ne suis pas stupide. J'ai entendu les battements du coeur de Terzo s'emballer à chaque fois que j'étais dans la même pièce que lui. J'ai aussi pu percevoir son angoisse et son trouble. Tout ceci n'a pas à exister mais c'est bien réel. Quelque chose ne tourne pas rond.

Mon frère allait parler quand mon téléphone se met à sonner. Il s'agit d'un numéro inconnu. Je me demande qui peut m'appeler à une heure pareille. Je décroche et j'entends un ricanement.

Lui : Bonsoir, Aslan.

À l'entente de cette voix ayant subies des modifications et de ce rire cynique, je sais immédiatement de qui il s'agit.

Je me tends et fronce les sourcils tout en serrant fortement le téléphone. Ma main tremble de colère. J'ai envie de l'exploser.

Moi : Ne t'avise plus jamais de ta vie de téléphoner à ma femme pour lui parler. Elle n'a aucun rapport avec toi.

Ma voix est froide et menaçante.

Lui : Tu n'aimes vraiment pas qu'on touche à tes affaires, c'est hallucinant cette possessivité que tu détiens.

Je sens que mes pupilles se dilatent et que ma respiration devient de plus en plus forte.

Moi : Il ne s'agit pas d'une affaire mais de ma putain de femme alors cesse immédiatement ton petit jeu avec elle. Je te mettrais bientôt la main dessus. Profite de ta liberté car elle est éphémère.

Je sais qu'il pense que je fais des menaces en l'air, que je ne le retrouverais pas et qu'il gagnera le jeu comme il n'a jamais connu la défaite. Mais, ça ne sera pas le cas.

Je dois venger ma famille. Je ne me laisse aucune autre issue que la mort de ce batard même si cela m'entraine avec lui. Ce monstre ne peut pas vivre.

Moi : J'ai tellement hâte qu'on puisse se voir et de te voir à genoux devant moi en train de me supplier pour ta misérable vie. Tu n'as toujours pas compris à qui tu te mesurais. Tout ceci n'est qu'un jeu pour toi, pas pour moi.

Mes parents ont le droit de reposer en paix après toutes ces années de souffrance. Nous avons le droit de retrouver le cadavre de ma mère pour pouvoir lui offrir les obsèques qu'elle mérite. Il paiera, peu importe ce que ça me coûte.

Lui : Nous nous verrons bientôt mais tu risques d'être déçu quant à l'issue de cette histoire. Je n'ai jamais perdu. Je ne perdrais pas face à un gamin.

Il rigole.

Lui : J'ai apprécié entendre la voix de ta femme. Elle est comme toi, aussi sauvage et caractérielle. Elle est tellement magnifique. Elle le serait encore plus avec une grosse cicatrice à la joue.

Il rigole à nouveau.

Lui : Je comprends comment elle a fait pour que tu tombes amoureux d'elle. J'aimerais tellement ajouter son nom à ma liste de victime. Ça te permettra de ne jamais oublier que je suis plus fort que toi.

Mes pupilles se dilatent de plus en plus. Je me mets à respirer fort. Je ne veux même pas la regarder car ma colère risquerait d'augmenter dans la seconde.

Jallal reste impassible face à mon énervement croissant puisqu'il sait que rien ne pourra me contenir.

Moi : Je ne te laisserais jamais la toucher. Ma femme restera avec moi pour toujours et à jamais. Tu ne me l'enlèveras pas, tu peux en être sûr.

Lui : Ayhan est une personne remarquable et impressionnante. Elle est digne du sang qui coule dans ses veines, elle est le portrait crachée de sa mère. Il s'agit vraiment d'une beauté unique.

Pourquoi est-ce qu'il parle d'elle comme si il la connaissait ? Comme si il avait un quelconque lien avec elle et sa mère ? Qui est ce fils de pute pour ma civilé ?

Une nouvelle fois, il ne mentionne pas son père, comme s'il n'existait pas ou plutôt comme s'il n'était pas assez important pour qu'il s'attarde sur son cas.

Lui : Tu n'es encore qu'un gamin insouciant. Tu ne te rends pas compte que tu n'es qu'un pion que je déplace à ma guise. Si je l'avais voulu, toi et ta famille vous seriez mort depuis bien longtemps. Vous me devez la vie.

Il raccroche sur ses mots.

Ma main ne cesse pas de trembler. Je me retiens de jeter mon téléphone et le balance sur le lit. Ce fils de pute croit que je lui dois une quelconque forme de reconnaissance après tout le mal qu'il a fait aux miens.

Jallal s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule pour m'intimer de me calmer. Il me lance un regard qui se veut rassurant et confiant.

Jallal : Peu importe ce qu'il dit, on affrontera cet homme ensemble comme on l'a toujours fais. Tu n'as pas peur de lui ni ce qu'il peut faire. C'est lui qui craint les Dell'Era et pas l'inverse. Personne ne te prendra Ayhan, je ne tolérerais jamais qu'on lui fasse du mal ni qu'on t'en fasse.

Il m'offre un petit sourire. Il est si confiant.

Je ne remercierais jamais assez Jallal d'avoir toujours les bons mots, d'être aussi présent pour moi et de toujours contrôler cette noirceur qui m'oppresse le coeur. Il ne se rend pas compte de cette place qu'il occupe dans ma vie.

Il allait parler quand son téléphone sonne. Il décroche et affiche une mine contrarié mais il ne parle pas. J'hausse les sourcils. Il contracte la mâchoire et finit par raccrocher. Il ancre son regard dans le mien.

Jallal : Yuri et Angelo ont retrouvé le mari de la victime de l'invisibilé et ses enfants abattus. Ils ont été tués avec une balle dans la tête.

Je serre violemment les poings et contracte la mâchoire. Ce fils de pute sème la mort partout autour de lui. Je me retiens de tout détruire sur mon chemin même si ce n'est pas l'envie qui manque. Il a une nouvelle fois eu un coup d'avance sur nous.

Putain de merde.

Des enfants innocents.

Je ne devrais pas être choqué. Ce monstre n'a jamais eu aucun scrupule. Il tue pour le plaisir.

Jallal soupire et pose sa main sur mon épaule. Il est conscient que mon état d'énervement est tel que je serais capable de faire une grosse connerie alors que ce n'est pas le moment.

Jallal : Repose toi et reprend des forces. La priorité c'est que toute trace d'anesthésie disparaisse de ton corps et que tu te remettes de ta blessure à la tête. Nous nous chargerons de nos ennemis quand tu iras mieux et nous leurs ferons comprendre que les Dell'Era n'ont jamais été les putes de personne et qu'ils ne le deviendront pas.








Quelques jours plus tard....























SICILE























*13h45





























J'ai guéris depuis les derniers incidents. Je n'ai plus aucune trace ni de ma blessure à la tête, ni de l'anesthésiant. La civilé et mes frères étaient aux petits soins pour éviter que je sois contrariée et que je force trop sur mes membres.

La civilé n'a pas cessé de prendre soin de moi, comme elle le fait à son habitude. Je dois admettre que c'est toujours plaisant de la voir s'occuper de moi et rester à mes côtés.

Elle : Tu es sûr que c'est une bonne idée ?

Elle me lance un regard rempli d'appréhension. Elle n'ose pas toquer. Elle ne souhaitait même pas venir mais j'ai insisté pour qu'elle m'accompagne.

Je voulais qu'elle puisse voir Matteo pour qu'elle puisse comprendre qu'il ne lui en veut pas du viol qu'elle a subit. Je ne veux pas qu'elle conserve cette culpabilité que je lui ai moi même imposé dans le passé.

Elle craint qu'il soit en colère contre elle mais Matteo est trop pur pour ressentir ce type d'émotion. Il ne connait pas la haine, la noirceur ou la rancoeur. Son coeur est celui d'un enfant. Il est le plus pur de nous tous.

Moi : Il sera heureux de te voir, ça lui fera du bien.

Elle hésite mais elle sonne.

Après quelques minutes d'attente, Matteo vient nous ouvrir. Il affiche un grand sourire en nous voyant. Il prend immédiatement la civilé dans ses bras. Elle est surprise mais elle ne le repousse pas, elle le serre fort contre lui et sourit.

Matteo : Ayhan.... Ça faisait tellement longtemps...

Sa voix laisse percevoir son émotion. Il continue de la serrer contre elle. Il finit par se reculer. Il se tourne vers moi et me prend dans ses bras. Je le serre contre moi en souriant. Il finit par nous inviter à entrer.

Matteo : Vous m'avez beaucoup manqués !

Nous lui adressons un sourire sincère puis nous entrons dans son appartement. Il était en train de dessiner sur une feuille au salon.

Toute la composition de son appartement a changé depuis son viol, il avait besoin de renouveau pour ne plus se rappeler de ce drame.

On s'assoit sur le canapé pendant qu'il est parti dans la cuisine. Il nous ramène à boire en souriant puis il s'assoit en face de nous et il continue son dessin en s'appliquant. La civilé semble rassuré de voir qu'il semble aller bien.

Moi : Ça va ? Tu continues de prendre ton traitement ?

Il relève la tête et il hoche la tête.

Matteo : Ça va beaucoup mieux. Je fais moins de cauchemar.

Il affiche un sourire sincère qui me gonfle le coeur. Je sais que ça restera difficile pour lui et qu'il aura du mal à se reconstruire. Il aura des moments ou ça ira mieux et des moments de rechute, c'est normal après ce qu'il a vécu. Mais, je serais là pour lui.

Je lui viendrais en aide autant que possible. Je ne veux pas qu'il affronte tout ça seul. Matteo est ma famille. Mon sang. Il est plus fragile que nous, il a encore plus besoin de protection.

Je ne me pardonnerais jamais de ne pas avoir été présent au moment où il avait besoin de moi. Je sais qu'il ne m'en tiendra jamais rigueur mais je m'en veux.

Matteo : Je suis tellement content que vous soyez venus. Je pensais fort à vous. Mais, je voulais pas appeler pour ne pas vous déranger. Je me suis dis que vous deviez avoir beaucoup de travail.

J'affiche un grand sourire.

Moi : Je ne suis jamais occupé quand ça te concerne, Matteo. Tu sais que tu peux m'appeler quand tu veux et que je me rendrais toujours disponible.

Il hoche la tête et il sourit. La civilé fait que de l'observer en souriant.

Elle lève les yeux au ciel. Elle semble ému face à lui. Je la comprends. Il continue de sourire et d'être si gentil même après les atrocités qu'on lui a fait vivre. Personne ne mérite ce qu'ils lui ont fait.

Je pose ma main sur la sienne. Elle affiche un petit sourire triste pendant que je lui offre un sourire réconfortant. Elle doit savoir que je suis là en cas de besoin. Je serais toujours là pour elle.

Matteo : Renato est venu me rendre visite...

Il a perdu son sourire et il baisse la tête. À l'entente de cette phrase, je fronce les sourcils et lâche la main de la civilé pour éviter de lui faire mal. Elle regarde Matteo avec incompréhenision.

Elle : Qu'est-ce qu'il est venu faire ici ?

Il sait qu'il ne doit pas s'approcher de Matteo.

Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai massacré et où je l'ai menacé de l'abattre si il s'approchait encore de lui. Mais, ce trou du cul est incapable de suivre mes putains d'ordres parce qu'il sait que je ne peux pas le tuer par respect pour Emilio. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque.

Matteo se met à se toucher les mains et à se mordre la lèvre, signe d'anxiété chez lui. Il retire ses lunettes de vue qu'il dépose sur la table basse et gratte son oeil valide.

Matteo : Il s'est moqué de moi. Il a dit que ce qui s'est produit était de ma faute et que je l'avais chercher. Il m'a dit que j'avais fais des bêtises et que c'est ce qui arrivait aux vilains garçons comme moi.

Il se mord la lèvre.

Matteo : Je lui ai promis que j'avais été sage, que j'avais rien fait de mal. Mais, il m'a dit que c'était faux.

Sa voix tremble et ses lèvres aussi. Sa gorge est nouée. Il se retient de fondre en larme.

Je serre violemment les poings. Mes pupilles se dilatent pendant que ma tension est en train de grimper en flèche. Même dans un moment comme celui-ci, ce connard ne peut pas faire preuve de compassion.

Comment est-ce qu'il a pu faire ça alors qu'il connait la fragilité de Matteo ? C'est comme si il disait à un gamin de 8 ans qu'il s'était fait violé parce qu'il avait été méchant.

Il le sait très bien mais il l'a fait exprès parce qu'il prend un malin plaisir à le victimiser. Il ne sait que s'en prendre aux plus faible.

Je me relève subitement du canapé. J'allais me diriger vers Matteo pour lui expliquer qu'il n'était pas responsable des événements et que je compte m'occuper de Renato.

Mais, la porte de la cuisine claque brusquement à cause du vent.

Il sursaute et se cogne la jambe à la table basse. Ses lunettes tombent brusquement au sol. Je me stoppe immédiatement en le voyant s'assoir au sol en tremblant. Son coeur bat anormalement vite.

Matteo : Ne me faites pas de mal ! Je suis sage !

Il met ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre et il grince des dents. Il se recroqueville complètement sur son corps.

Matteo : Je suis désolé.... Je ne veux pas....

Je le regarde choqué pendant qu'il est au bord des larmes. Je comprends qu'il souffre de stress post traumatiques après son viol et ça me retourne. Je reste tétanisé face à son état qui me bouleverse. Je ne sais pas comment réagir.

J'allais m'approcher de lui quand la civilé se relève et s'avance doucement vers lui. Elle se baisse pour être à sa hauteur. Elle le prend dans ses bras pendant qu'il a les yeux larmoyants et qu'il continue de trembler.

Elle : Ne t'inquiète pas, plus personne ne te fera du mal. Cette histoire est derrière toi. Je sais que ça sera difficile de ne plus avoir peur à chaque bruit suspect mais tu vas y arriver parce que tu es très fort. Tu dois savoir que rien n'était de ta faute, tu es un gentil. Le problème ne vient pas de toi mais de ceux qui t'ont fait autant de mal.

Elle lui offre un sourire rassurant et caresse tendrement ses cheveux. Elle est si douce, si lumineuse qu'elle m'aveugle. Je ne peux pas détacher mon regard d'elle. Matteo se mord violemment la lèvre.

Matteo : Je... Je ne suis pas fort, tout le monde dit que je suis faible....

Sa voix est faible. Il lève les yeux au ciel pour éviter de fondre en larme. Il s'agrippe à elle tout en reniflant. Elle ancre son regard dans le sien.

Elle : Tout ceux qui t'ont dit ça ont tords. Peu importe ce que les gens pensent de toi, l'important c'est que tu sois capable de croire en toi. Je sais que c'est difficile mais tu verras qu'avec le temps ça ira beaucoup mieux.

Matteo hoche difficilement la tête et la serre à nouveau dans ses bras. Il reste dans cette position pendant quelques secondes.

Quand Matteo va mieux, il se relève du sol. Elle fait de même en ramassant ses lunettes qu'elle lui tend. Il affiche un sourire triste et prend ses lunettes.

Je m'approche de lui et pose ma main sur son épaule dans un geste sécurisant et réconfortant.

Moi : Renato ne dit que de la merde. Tu n'es pas responsable de ce qui s'est produit. Tu n'étais qu'une victime et tu ne dois pas t'en vouloir. La honte va à ceux qui t'ont fait du mal. Tu peux être fier d'être un survivant.

Il affiche un sourire ému. Il se mord la lèvre pour éviter de fondre en larme. Je m'approche de lui et le prend dans mes bras.

Matteo : Je.... J'ai peur de tout, Aslan. J'ai peur du noir, du bruit et.... Je veux plus être malade, Aslan.

Il fond en larme, il se met à suffoquer. Il ne parvient plus à réprimer ses pleurs, il pleure comme un gosse. Il s'accroche à moi comme si il craignait que je le laisse. J'aimerais tellement avoir le pouvoir de faire disparaitre ses traumatismes qui risquent de le tuer à petit feu.

Matteo : C'est.... C'est tellement dur, Aslan.

Ses mots se mêlent à ses larmes et traduisent toute sa souffrance. Je ne souhaite à personne de ressentir cette douleur qu'il éprouve et qui le consume. Les battements de son coeur sont irréguliers et ne cesse pas d'augmenter à cause du stress.

Moi : Je sais que ça ira. Je suis là pour toi, ne l'oublie pas.


Point de vu Ayhan :





Quelques minutes plus tard....





Après avoir quitté le domicile de Matteo, nous sommes repartis en voiture en direction de l'appartement de Renato. Aslan s'est contenu devant Matteo pour ne pas l'effrayer mais sa colère était fortement perceptible.

J'ai préféré ne pas parler. De toute façon, quand il est dans cet état, personne ne peut le stopper. Et puis, Renato mérite une bonne leçon.

Je ne comprends pas comment il peut être mauvais au point de se moquer de la situation de Matteo alors qu'il a subi un viol et qu'il est porteur d'un handicap. Faire preuve d'un minimum de compassion ne devrait pas le tuer.

Aslan donne un gros coup de pied dans la porte d'entrée de l'appartement de Renato qui n'était même pas verrouillé. Cet imbécile pense que comme il est le fils du parrain personne n'osera pénétrer chez lui.

L'homme aux yeux vairons monte rapidement les escaliers jusqu'à arrivé à l'étage. Je le suis. Nous entendons des gémissements provenants de l'intérieur de l'une des pièces. Mais, Aslan n'en a rien à faire.

Il ouvre brutalement la porte. Renato est accompagné de deux femmes qui sont en train de s'occuper de lui. Aslan met immédiatement ses mains devant mes yeux pour m'empêcher de voir. Je préfère éviter de donner des détails sur cette vue d'horreur. J'ai envie de vomir.

Aslan : Rhabille toi et dégage les.

Sa voix est sèche et froide. Après quelques secondes, Aslan ôte ses mains de mes yeux.

Les femmes quittent précipitamment la pièce en prenant leurs affaires alors qu'elles sont à moitiés nues. Aslan assassine du regard son oncle qui tente de reprendre une certaine contenance et qui vient de remettre son pantalon.

Il me dégoute.

Il se relève pour s'avancer vers nous. Je reste en retrait pour éviter d'interférer dans leurs affrontements.

Avant même qu'il puisse parler, Aslan lui balance un énorme coup de poing qui arrache un gémissement de douleur à Renato et qui fait partir sa tête en arrière.

Aslan : Pour qui est-ce que tu te prends pour te permettre de manquer de respect à Matteo ?! Il s'est fait violer et tu oses lui en tenir rigueur ! Ce n'était pas de sa faute ! Il n'a pas besoin que tu viennes lui faire du mal après tout ce qu'il a vécu !

Aslan attrape brusquement son oncle par la gorge et le soulève. Il le tient si fermement qu'il ne peut plus bouger et que ses pieds ne touchent plus le sol.

Aslan : À quoi est-ce que t'es en train de jouer ?! Combien de fois je vais devoir te dire de le laisser en paix ?! Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que tu t'en prennes à lui ?!

D'ordinaire, Renato ferme uniquement sa gueule et supplie Aslan de ne pas le massacrer. Mais, dans ses yeux une lueur bien différente brille, celle de la révolte. Il est terrifié, ça se ressent mais ce n'est pas cette émotion qui guide son attitude.

Renato : C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question ! Pourquoi est-ce que tu ne peux pas être un mafieux comme les autres ?! Arrête d'avoir des valeurs et des principes, tu nous mets tous en danger !

Sa voix est remplie de reproche. J'hausse les sourcils pendant que Aslan contracte la mâchoire et fronce les sourcils.

Renato : Tu agis toujours comme un faible ! Qu'est-ce que tu viens foutre chez moi à défendre ce minable ?! Tu devrais être en train de veiller aux intérêts des Dell'Era et pas perdre ton temps à faire le justicier !

Les pupilles de Aslan se dilatent. Il respire de plus en plus fort. Renato avale difficilement sa salive mais il continue de le déifier ouvertement. Je me demande ce qui s'est produit pour qu'il prenne un pic de confiance comme celui-ci.

Aslan : Je n'ai rien à prouver à personne et encore moins à toi ! Je fais ce que je veux de mon pouvoir et de mon argent ! Matteo n'est pas un minable, il fait partie de ma famille alors respecte le ! Je t'interdis de parler comme ça de lui !

Renato se mord violemment la lèvre et fusille du regard son neveu. Il respire la cruauté et la noirceur.

Renato : Toi et tes frères vous n'êtes que des imbéciles comme votre père.

Aslan le cogne violemment contre le mur. Son oncle hurle de douleur pendant que Aslan le jette au sol. Il lui donne un coup de pied en pleine face qui lui arrache un nouveau gémissement de douleur et il se met à saigner.

Aslan : Ne parle pas de mon père ! Je t'interdis de le faire ! Tu n'es pas digne de le faire !

Il hurle tellement fort qu'il aurait pu me faire sursauter. Ses muscles sont tendus, son aura destructrice est terrifiante. Renato devrait fermer sa gueule mais il ne le fera pas. Il essuie avec sa main sa bouche qui saigne et son nez.

Renato : Avant d'être ton père, c'était mon frère ! Emilio l'a toujours préféré alors que j'ai toujours été le seul a privilégié la mafia au reste ! Je suis celui qui méritait de devenir l'héritier de cette putain de mafia ! J'ai consacré toute ma vie à ça mais personne n'a jamais reconnu tout mon travail !

Son ressentiment et sa colère sont perceptibles. Il me ferait presque de la peine si il n'était pas aussi exécrable.

Il ne se rend pas compte que ce n'est pas ça la vraie vie. Il n'a pas de femme, pas d'enfant, personne qui l'attend quand il rentre alors qu'il a dépassé la quarantaine mais ça ne semble pas le déranger.

Aslan était en colère. Mais, il semble s'être calmé. Il regarde juste son oncle avec indifférence et mépris comme si il ne représentait rien. Il doit le trouver tellement ridicule.

Aslan : Tu ne mérites même pas que je me salisse les mains pour un pauvre type comme toi. Tu n'as rien fais pour cette mafia comme tu n'as rien fais pour ma famille. Si tu es encore en vie, c'est uniquement grâce à Emilio. Le vieux préférait mon père parce qu'il n'était pas un pauvre merde comme toi qui lui faisait constamment honte.

Il marque une pause.

Aslan : Tu es tellement pathétique, Renato. Tu n'as jamais faire preuve de reconaissance envers le vieux après tout ce qu'il a fait pour toi. Il t'a donné de l'argent, du pouvoir et de l'amour mais tu as toujours voulu plus. Tu ne mérites pas de faire partie de cette famille. Tu continues d'agir comme un gamin capricieux alors que tu n'as plus l'âge pour ça depuis bien longtemps.

Renato se mord violemment la lèvre. Sa mâchoire est crispée pendant que ses dents sont serrées. Il serre les poings. Il est vexé.

Renato : Je ne suis pas une honte. C'est vous qui faites honte à notre position. On aurait pu être encore plus riche et puissant si vous n'étiez pas si faible. Mon père est un faible comme vous tous. Vous me donnez envie de vomir. C'est ça les Dell'Era ? Vous ne ressemblez en rien à des mafieux.

Il marque une pause.

Renato : Ton père a détruit l'image de cette famille en se mariant avec une étrangère et en ayant des fils avec elle. Si il avait vraiment pensé aux Dell'Era, il se serait marié à une famille allié italienne et non à une japonaise qui se faisait cogner par son père. Visiblement c'est de famille de se marier à la mauvaise personne.

Je sais qu'il fait référence à moi mais ça ne me blesse pas. Son discours est similaire à celui d'Akhin. Mais, ça ne m'étonne pas.

Ils sont tous les deux aussi fermés d'esprits l'un que l'autre. Ils ne pensent qu'aux apparences et pas aux sentiments des gens. Ils vivent uniquement pour le pouvoir. Ils sont affligeants.

Aslan le regarde toujours avec cette même froideur et cette impassibilité pendant que Renato bouillonne de rage. Il semble en colère qu'Aslan le regarde avec mépris et ne le prenne pas au sérieux.

Aslan : Il s'est marié à la femme qu'il aimait et il n'a pas à avoir honte d'avoir fait ça. Tu ne peux pas comprendre. Tu es incapable d'aimer et d'être aimé. Regarde toi dans un miroir. T'es la définition d'un échec. La honte de cette famille c'est toi, pas mon père et encore moins mes frères et moi.

Renato laisse échapper un sourire en coin narquois et moqueur. Dans ses yeux, une lueur brille, une lueur indescriptible et inexplicable que je n'avais jamais vu auparavant. Il ne ressemble en rien au Renato que j'ai l'habitude de voir, on dirait une autre personne.

Une personne bien plus dangereuse.

Sa présence m'oppresse. Elle me met terriblement mal à l'aise. Elle me donne envie de fuir. Il ne reflète que le mal à l'état pur.

Renato : Il est mort à cause de son amour pour cette japonaise, sa faiblesse la conduit à sa perte. Si il avait pas été aveuglé par ses sentiments, il serait encore parmi nous.

Aslan fronce les sourcils et serre violemment les poings. Il ne bouge plus. Il regarde uniquement son oncle qui ne cesse pas de sourire. Il ressemble à un détraqué.

Aslan : Qu'est-ce que tu connais sur les circonstances de la mort mon père ?

Sa voix est sèche et froide. Il n'hurle pas mais il est terrifiant. Il se dégage de lui une aura oppressante et destructrice.

Renato perd immédiatement son sourire. Il déglutit. J'ai l'impression qu'il vient de se rendre compte de ses propos et des questions qu'ils peuvent soulever. Il perd immédiatement cette lueur malveillante dans le regard pour reprendre celle qu'il a d'ordinaire qui laisse croire qu'il est stupide et qu'il n'est qu'un lâche.

Je viens de comprendre.

Il est bien plus que ça.

Bien plus qu'un homme terrifié.

Il se cache.

Il ne parle plus. Il est incapable de répondre. Il semble terrifié comme si il savait quelque chose mais qu'il craignait d'en avoir trop révélé en jubilant face à la mort de son frère. Il se met à bégayer. Mais, tout ça sonne atrocement faux.

Aslan est en train de voir la même chose que moi. C'est pour cette raison qu'il reste calme et qu'il ne le détruit pas comme il l'aurait fait habituellement.

Renato : J'ai uniquement fais des déductions logiques.

Il ment.

Ça se ressent.

Renato : La vraie force Aslan c'est de se battre même contre le siens. La mafia prime sur tout le reste : sur tes valeurs, tes principes, tes frères et même ta femme. Tu vas finir comme ton père.

Il pose son regard sur moi. Il me regarde avec mépris et dégout pendant que je le regarde avec indifférence. Il ne mérite pas que je gaspille ma salive avec lui. J'ai assez perdu de temps dans ma vie à discuter avec ce pauvre type.

Renato : Tu t'es marié à une femme qui a abattu l'un de nos hommes et qui a commis plusieurs manquements envers notre famille et notre mafia. Malgré tout, tu continues de la protéger envers et contre tous. Qui va te respecter après ça ? Elle est indigne de porter notre nom.

Je ne réponds pas. Je n'ai pas à me justifier auprès de quiconque et encore moins auprès de lui. Je suis consciente d'avoir fait des erreurs.

Mais, je sais aussi que j'ai pas cesser de prouver que j'avais ma place auprès de cette famille. J'ai fais plus de chose pour les Dell'Era que Renato n'en fera jamais.

Aslan : Qui es-tu pour décider de qui est digne de porter ce nom ? Tu n'as toujours pas compris qu'elle bénéficiait des pleins pouvoirs ? Elle pourrait tuer tous les membres de la mafia que je me tiendrais toujours devant elle pour la protéger. Je tuerais pour elle. Je détruirais la mafia et les yakuzas pour elle.

Aslan affiche un sourire en coin qui me déstabilise autant que ses propos pendant que Renato avale difficilement sa salive et le regarde choqué comme s'il venait de voir un fantôme.

Aslan : Je n'ai pas besoin d'être une ordure pour être un bon chef. Ma civilé restera le centre de mon monde, que vous le vouliez ou non. Ma femme passera toujours avant l'univers tout entier.

J'affiche un sourire touché pendant qu'il continue de sourire avec provocation à son oncle. Renato reste perturber face à son attitude. Il ne cesse pas de le dévisager.

Renato : Alors quoi ? Tu vas reproduire les erreurs de ton paternel et lui donner un batard qui fera encore honte à la mafia et qui sera issue de plusieurs cultures c'est ça ?

Aslan laisse échapper un rire moqueur. Je le regarde toujours autant choqué pendant que Renato ne cesse pas de le détailler.

Aslan : Un batard ? Je ne vais pas lui donner un seul enfant, je fonderais une putain de famille qui vous rendras tous jaloux. J'aurais des fils et des filles avec ma civilé qui seront à la hauteur des Dell'Era et des Alvez. Vous vous mettrez tous à genoux devant mes héritiers.

Mon coeur.

Il explose.

Putain.

Il est incroyable.

Renato ouvre grand la bouche de surprise, il est trop choqué pour bouger. Il ne semble même plus ressentir de douleur à ses blessures. Le choc psychologique a surpassé le physique.

Aslan attrape rapidement mon bras pour me tirer vers l'extérieur. Nous descendons les escaliers et quittons l'appartement de son oncle. Puis, nous nous dirigeons vers la voiture.

Je suis toujours incapable de parler. J'ai du mal à me remettre de mes émotions.

L'attitude de Renato m'a dérouté et les propos de Aslan aussi. Ça fait beaucoup pour mon petit coeur.

Il finit par lâcher ma main quand nous arrivons à la voiture. Il monte coté conducteur pendant que je monte coté passager.

Je pensais qu'il allait démarrer directement la voiture mais il ne le fait pas. À la place, il me détaille et affiche un petit sourire en coin qui me met atrocement mal à l'aise.

Aslan : Ton coeur bat tellement fort qu'il est sur le point de sortir de ta poitrine.

Putain de ouie fine de merde.

Moi : Arrête de me regarder comme ça, tu me gênes.

Il rigole.

Aslan : T'es mal à l'aise à cause de ce que j'ai dis hein ?

Moi : Qui ne le serait pas ?

Il hausse les épaules.

Il s'avance vers moi. Il s'arrête à quelques centimètres de mon oreille. Je sens son souffle contre celle-ci. Il la mordille légèrement. Mon coeur est en train de partir. Je n'aurais bientôt plus d'air.

Aslan : J'étais sérieux quand je disais que je voulais te faire des enfants, encore et encore. Je veux que nos sangs soient liés.

Sa voix est si enivrante. Je me retiens de m'étouffer pendant qu'il continue de sourire fièrement. Il fait exprès de m'intimider. Il finit par se reculer de mon oreille en affichant un sourire en coin qui laisse percevoir ses fossettes.

Aslan : Je donnerais tout pour un avenir à tes cotés, ma putain de civilé.

Je risque de m'écrouler. Il finira par avoir ma peau.








Le Lendemain....





SICILE














Point de vu Aslan :














*15h12














Jallal et moi nous marchons dans les rues de la Sicile pour rejoindre notre voiture. Nous sortons du commissariat de police.

Nous avons fais des recherches sur le fameux Andréa que la mère de la civilé visitait dans un hôpital psychiatrique mais il n'existe aucune information sur cet homme.

On dirait qu'il n'a jamais existé sauf dans la vie de Isabella Alvez. J'en viens même à me demander si il n'a pas usé d'un faux nom. Je commence à croire à la théorie de l'adultère.

Mais, je ne comprends pas pourquoi elle aurait fait autant de manigance pour cacher sa liaison. Elle aurait juste pu divorcer.

Peut-être qu'elle craignait son mari et sa réaction. Après tout, ils étaient tout deux des tueurs.

Je n'entends plus le bruit des pas de Jallal. Je me tourne vers lui et remarque qu'il s'est arrêté en plein milieu du trottoir.

Moi : Qu'est-ce que tu fous ?

Il ne répond pas. Il ne daigne pas me regarder. Son regard est rivé sur le bar devant lequel il se tient comme un poteau. Je le regarde avec incompréhension. Il semble perturbé, on dirait qu'il vient de voir un fantôme.

Son regard est terrifié, ses mains ne cessent pas de trembler, ses lèvres tremblent aussi, ses jambes semblent être lourdes et avoir des difficultés à le maintenir.

Qu'est-ce qui est en train d'arriver à mon frère ?

Moi : Jallal ?

Je m'approche rapidement de lui. Son coeur bat tellement fort que ça me fait mal aux oreilles. Rare sont les fois où j'ai entendu son rythme cardiaque s'emballer aussi vite. Il a toujours été capable de contrôler ses émotions mais il semble pétrifié.

Moi : Je te parle.

Il ne bouge toujours pas. Quand j'arrive à sa hauteur, je me tourne vers le bar pour regarder ce qu'il observe.

En comprenant, mon sang se glace pendant que mes poings se serrent instinctivement. Je ne peux pas le croire.

Tao est installé dans le bar avec plusieurs yakuzas. Il est en train de rire et de boire de l'alcool.

Qu'est-ce que ce fils de pute fait encore en Italie ? Si il est dans les parages, Akhin ne doit pas être loin.

Mais ce n'est pas ce qui m'importe.

Mon frère est paralysé par la peur. Je comprends qu'il est en train de revivre la tentative de viol de ce fils de pute et que ses traumatismes enfouis sont en train de ressurgir.

Son regard brisé me rappelle celui qu'il avait lorsque nous étions enfants et qu'il venait d'être victime de Tao.

J'ai l'impression de retourner plusieurs années en arrière. Ma gorge se noue pendant que mes mains tremblent.

Je ne veux pas me rappeler de ce jour ni de la douleur qu'il a ressentit. Je sais que lui non plus. Mais, son bourreau est là, le monstre de ses cauchemars est présent.

J'ai envie de rentrer à l'intérieur de ce bar et de massacrer Tao pour que mon frère ne souffre plus, pour qu'il aille mieux, pour qu'il comprenne que tout est fini. Mais, je sais que ce n'est pas la solution et que ce n'est pas ce qu'il veut.

Je cesse de serrer les poings et pose ma main sur son épaule dans un geste doux et réconfortant.

Moi : Rentrons auprès de notre famille.

Je m'attendais à ce qu'il acquiesce mais à la place il me fait un signe de négation de la tête. Je le regarde avec incompréhension. Il tente de réprimer ses tremblements et de se calmer.

Jallal : Je dois l'affronter. Je ne l'ai jamais fais depuis le Japon. Je dois vaincre ma peur. Je ne suis plus un gamin. Je veux qu'il puisse voir qu'il ne m'a pas détruit.

Sa voix est ferme et assuré.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je ne veux pas que Tao le traumatise à nouveau avec ses mots.

Je ne sais pas comment il peut réagir face à son contact. Mais, je suis conscient que c'est sa décision et que je le soutiendrais quoi qu'il arrive comme il l'a toujours fait pour moi.

Je tente de masquer mon inquiétude et d'avoir l'air indifférent. Mais, c'est compliqué quand il s'agit de mes frères. Je mets mes mains dans mes poches pour qu'il ne puisse pas percevoir mes tremblements.

J'ai peur de perdre Jallal, de le voir détruit et de ne pas savoir comment réagir.

Je finis par hocher la tête.


Point de vu Jallal :





Je rentre dans ce bar accompagné de mon frère.

Mon coeur bat anormalement vite pendant que ma gorge se noue au fur et à mesure que j'avance. Je ne peux plus partir, je dois vaincre mes traumatismes et agir comme un homme. Je dois être capable de le faire.

Je dois prouver que je suis digne d'être un Dell'Era, que je suis un homme et que je suis passé à autre chose. Je ne veux pas que ce traumatisme me définisse. Je suis bien plus que ça.

Les yakuzas se tournent vers nous. Leurs regards est rivés sur Aslan qui les regarde avec hostilité et noirceur.

Sauf lui.

Lui il ne regarde que moi.

Il écarquille les yeux et cligne plusieurs fois des yeux comme si il voulait être sûr qu'il ne s'agit pas d'une hallucination.

Son regard me donne envie de vomir, il me rappelle toutes les fois où j'étais gosse et que je sentais ses yeux sur mon corps et mes mouvements.

Tao : Jallal...

Sa voix est remplie de joie et son sourire ne cesse de s'élargir. Il semble si heureux de me voir comme si on entretenait une quelconque relation.

Il se relève immédiatement de son siège. Il s'approche de moi. Je sens Aslan se tendre comme moi.

Il allait se mettre devant moi pour me protéger mais je lui fais un signe de la main qui l'intime de rester en retrait. Je l'entends grogner mais il accepte.

Tao : C'est bien toi ?

Tao s'arrête à quelques centimètres de moi. Il continue de sourire. Son regard me déstabilise fortement mais je ne laisse rien paraître.

Il lève la main en l'air, celle dont il lui manque les trois doigts qu'il a perdu après avoir tenter de me violer, en direction de ma joue pour la caresser.

Je repousse brusquement ma main. Il n'est pas surprit mais il ne cesse pas de me regarder avec intérêt. Il semble subjugué, ça me donne envie de prendre mes jambes à mon cou.

Comment est-ce qu'il peut oser tenter de me toucher ?

Tao : Tu es devenu si grand et encore plus beau. Je ne t'ai jamais oublier, mon petit Jallal.

Cette fascination malsaine qu'il éprouve pour moi est terrifiante. Elle n'a pas disparu avec les années. Et puis, la façon dont il prononce mon prénom m'oppresse le coeur. Face à lui, j'ai la sensation d'être encore ce petit garçon qu'il a maltraité.

Moi : T'es toujours autant un détraqué. Tu devrais avoir honte rien qu'en me voyant mais visiblement tu ne connais pas ce sentiment. Je ne suis pas venu pour des retrouvailles émouvantes avec un porc comme toi.

Je marque une pause pendant qu'il perd progressivement son sourire. Ne me dites pas que ce malade croyait que j'étais venu le voir parce qu'il me manquait ou une connerie dans le genre.

Moi : Je voulais uniquement que tu saches que tu as longtemps été mon cauchemar. Mais, c'est fini. Je n'ai plus peur de toi. Je me suis reconstruis grâce à ma famille. Tu ne représente plus rien.

Nos regards ne cessent de se détailler. Le mien n'est que haine et mépris pendant que le sien est indéchiffrable. Les hommes autour de nous ne tentent pas d'intervenir.

Ils savent tous le penchant pour les enfants de Tao mais personne n'a jamais ouvert sa gueule car c'est le bras droit du chef du clan. Ils sont tous complices de ses actes, des vies qu'il a détruit.

Moi : Je ne suis plus ce gamin que tu as voulu mettre à genoux devant toi. Je suis devenu un adulte, un homme qui peut t'arracher la tête s'il en ressent l'envie. Tu es en vie uniquement parce que j'accepte que tu respires mais ta fin arrivera bientôt.

J'allais lui tourner le dos pour ne plus voir sa face immonde mais il tente de m'attraper par le bras. Avant même qu'il puisse le faire, Aslan le repousse brutalement et lui balance un coup de poing en pleine face.

Aslan : Ne pose pas tes mains sur mon frère !

Tao crache du sang et tente de se redresser mais le coup vient de le sonner. Les yakuzas ne tentent pas d'intervenir pour venir en aide à leurs supérieurs car notre réputation nous précède.

Aslan : Ne t'avise plus jamais de poser ton regard de fils de pute sur Jallal ! Je vais t'arracher la tête si tu touches une nouvelle fois mon frère !

Aslan respire fort, ses poings sont serrés, ses pupilles sont dilatées et sa mâchoire est contractée. Il se tient devant moi comme un mur impénétrable, ça me rappelle notre enfance.

Mon frère était sur le point de s'avancer vers lui pour le massacrer mais je le stoppe. Il grogne mais finit par me suivre pour quitter ce bar.

Après quelques minutes de marche, je finis par me stopper pour reprendre mon souffle. Aslan fait de même. Il me regarde attentivement comme si il craignait que je m'effondre. Mais, je ne le ferais pas .

Je suis guérie.

Je vais de l'avant.

Je pose ma main sur l'épaule de mon frère et lui adresse un sourire qui se veut rassurant.

Moi : Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais bien.

Il affiche un petit sourire. Il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Je fais de même en souriant.

Aslan : Tu sais que tu peux compter sur moi. Je veillerais toujours sur toi, Jallal. Je détruirais des pays pour toi.

Je laisse échapper un petit rire. Nos contacts physiques fraternels sont rares et ça me fait plaisir de l'avoir dans mes bras. Ça me rappelle notre enfance.

Moi : Je te rappelle que c'est moi le grand frère, c'est moi qui doit te dire ça.

Aslan : Tu es un homme trop bon pour faire des guerres. Je suis apte à le faire autant de fois que tu le voudras. Je serais ton bouclier et ton arme, Jallal. Je ne laisserais plus jamais qui que ce soit te faire du mal et te causer des cauchemars. Crois en moi comme je crois en toi, mon frère.

Aslan a toujours été comme ça, prêt à se salir les mains pour éviter que je le fasse. Il a toujours voulu me préserver de cette noirceur. Mais, je n'ai pas besoin qu'il le fasse. Tout ce que je souhaite c'est protéger ma famille.

Ses paroles sonnent comme des promesses. Il finit par se reculer de moi en m'offrant un sourire ému que je lui rends. Il pose sa main sur mon épaule dans un geste fraternel.

Aslan : Merci d'avoir été toujours auprès de moi, mon frère.

Je lève les yeux au ciel et lui adresse un grand sourire. Il finit par enlever sa main de mon épaule. Il toussote pour reprendre une certaine contenance. Je fais de même.

Nous n'avons pas besoin de parler mais nous savons ce que nous ressentons l'un pour l'autre, un lien qui permettrait d'affronter des armées entière pour pouvoir rester ensemble.

Mon frère est beaucoup critiqué sur son caractère et sa façon d'agir. Mais, personne ne peut comprendre ce qu'il a vécu et ce qu'il continue de vivre pour protéger les siens.

Aslan se fiche qu'on l'aime ou qu'on le déteste. Il agit uniquement guidé par son instinct et sa volonté absolue de mettre en sécurité les gens qu'il porte dans son cœur.

Quand il aime, il ne fait pas semblant, il donne tout. Son cœur est pure malgré son apparence dure et hostile.

Il s'est sacrifié et il continuera de se sacrifier.

Aslan : Je vais prendre le jet et partir en République dominicaine avec la civilé. Je veux fouiller son ancienne maison.

Je comprends.

Moi : Besoin d'un coup de main ?

Il fait un signe de négation de la tête.

Aslan : Reste en Italie pour veiller sur notre famille et nos affaires. Si elle était pas aussi têtue, je ne l'aurais pas emmener avec moi. Mais, je n'ai pas le choix.

Je laisse échapper un petit rire. Je savais qu'il finirait par se plier aux envies de Ayhan. Il lui fallait une femme de caractère qui lui tient tête et qui ne lui laisse pas le choix.

Il la protège mais elle le protège aussi. Elle l'a prouvé à de nombreuses reprises.

Elle est la meilleure chose qui pouvait arriver à mon frère. Ce qui me fait le plus plaisir, c'est qu'il le sait même si il ne le dira pas.

Ayhan est la seule personne que mon frère a eu l'opportunité de choisir. Elle est la seule femme prête à mourir pour lui.

Aslan : Il n'y a rien de drôle. Trouve plutôt le moyen d'offrir un petit frère ou une petite soeur à Alessio.

Je perds mon sourire pendant qu'il m'offre un sourire en coin.

Aslan : Qu'est-ce que tu crois ? Moi aussi je peux jouer le rôle du faux frère !




















Quelques heures plus tard....


























VILLA DELL'ERA

















*17h56























Je rentre enfin à la maison après cette dure journée. Je retrouve Alessio en train d'essuyer sa jambe avec un mouchoir mouillé. J'hausse les sourcils et le regarde avec incompréhension pendant qu'il m'offre un petit sourire.

Alessio : Papa !

Sa jambe a une grosse égratignure et elle saigne fortement. Je lui adresse un sourire et m'assoit à coté de lui pour regarder de plus près sa jambe. Il se mord violemment la lèvre pour éviter de fondre en larme.

Alessio : Je me suis fais un bobo à la jambe. Mais, je n'ai pas pleuré.

Il affiche un sourire triste. Je dépose un baiser sur son front et me dirige vers l'armoire dans le meuble à coté de nous et en sort une trousse à pharmacie.

Je m'installe à nouveau à coté de lui et dépose son mouchoir sur le coté pour désinfecter et lui mettre un pansement.

Moi : Pourquoi tu n'as pas prévenu ta mère ?

Alessio : Je voulais me soigner comme un grand.

Evidemment.

Moi : Et pourquoi tu n'as pas pleurer ?

Alessio : Je veux être aussi fort que toi et tonton Aslan. Je ne dois pas pleurer si je veux être comme vous.

J'affiche un sourire ému. Je comprends sa démarche mais je ne veux pas de ça. Je ne veux pas qu'il pense qu'Aslan et moi on est fort uniquement parce qu'on ne pleure pas.

Moi : Tu peux pleurer autant que tu veux quand tu as mal ou que tu es triste. Ça ne fera pas de toi un faible. La vraie force c'est de savoir dire quand ça ne va pas et de ne pas se cacher. Je serais toujours fier de toi, Alessio. Ne tente pas de m'imiter ou d'imiter tonton Aslan, tu n'as pas besoin de le faire.

Il m'adresse un grand sourire et il hoche la tête. Quand je finis de le soigner, il me remercie. Il monte sur mes genoux et je le prends dans mes bras. Son contact me réchauffe le coeur et suffit à panser toutes mes peines.

Mon fils.

Moi : Je t'aime de tout mon coeur et je suis très fier de toi, Alessio.

Je dépose un baiser sur son front en souriant.

Alessio : Je t'aime aussi très très fort, papa.

Sa voix est douce et apaisante.

J'entends des bruits de pas. Je me tourne et aperçoit Angelo, Yuri et Eren. Eren les regarde avec indifférence pendant qu'ils sont en train de jubiler surement de la prochaine connerie qu'ils vont faire.

Angelo : Alessio, on n'y va !

Alessio hoche la tête et descend de mes genoux. Je regarde Yuri et Angelo avec incompréhension.

Moi : Vous allez où ?

Yuri : Au parc.

J'hausse les sourcils et me relève.

Moi : Pourquoi ?

Ils haussent les sourcils. Quand ils sont tous les deux dans le coup, c'est qu'ils ont une idée derrière la tête. Je ne sais pas dans quoi ils veulent m'embarquer Alessio et Eren mais je le sens très mal.

Angelo : On ne peut plus prendre l'air ? Je savais pas qu'on était confiné.

Yuri : On veut juste qu'Alessio passe un bon moment et Eren va bien s'amuser aussi.

Il ment, ça se voit. Il n'est pas crédible. Ils m'adressent tout deux un sourire qui se veut rassurant mais c'est tout sauf le cas. Ils m'inquiètent plus qu'autre chose.

Moi : Je répèterais pas ma question. Vous ne sortirez pas avec Eren et Alessio si vous ne dites pas la vérité.

Yuri fait mine d'être choqué pendant que Angelo met sa main sur son coeur en faisant semblant d'être véxé. Ils sont si dramatiques.

Yuri : Mais ça ne va pas ?!

Angelo : La confiance règne vachement ici !

Yuri : On a plus le droit de jouer au babysitter ou quoi ?!

Angelo : Continue et on te fera payer nos services !

Eren lève les yeux au ciel.

Eren : Ils veulent qu'on les accompagne pour avoir plus de chance avec les mères célibataires et les nounous.

Angelo et Yuri l'assassinent du regard pendant qu'il hausse les épaules avec indifférence. Je comprends mieux cette soudaine envie d'aller au parc. Ils sont si prévisibles.

Angelo : Sale traitre !

Yuri : Espèce de vendu !

Je soupire devant leurs attitudes puériles. Alessio rigole pendant que Eren attrape la main de Alessio pour la serrer dans la sienne. Il les regarde blasé. On pourrait croire que c'est lui l'adulte et que les deux autres sont les gosses.

Je soupire. Ils ont des arrières pensées mais au moins ça permettra à Eren et Alessio de passer un moment à l'extérieur.

Moi : Vous ne rentrerez plus dans cette villa si l'un d'entre eux se blesse.

Angelo hausse les sourcils pendant que Yuri m'assassine du regard.

Angelo : Merci pour la confiance.

Yuri : Il ne nous mérite pas.

J'embrasse Alessio sur le front. J'ébouriffe les cheveux de Eren et lui adresse un sourire complice. Il sait que c'est lui qui doit veiller sur eux.

Yuri : Et nous on a pas le droit à un bisous ?

Angelo : On pue ou quoi ? Il y a trop de favoritisme ici !

Je les regarde avec indifférence et affiche un sourire moqueur. Je monte les escaliers.

Je m'arrête devant la chambre de Amaia. Je toque à sa porte. Elle m'ouvre et m'adresse un grand sourire. Elle est magnifique, comme toujours. Elle est si belle que ça en deviendrait indécent.

Je m'approche d'elle et presse mes lèvres contre les siennes. Elle est surprise mais elle ne me repousse pas.

Elle met ses mains autour de mon cou pendant que je l'attrape par la taille pour la serrer contre moi. Nos langues se mettent à jouer ensemble, elles se défient ouvertement.

Quand elle sent mon intimité durcit contre la sienne, elle gémit contre mes lèvres et ça suffit à me faire perdre raison.

J'ai tellement envie d'elle, qu'elle soit mienne, que nos corps ne fasse qu'un, que notre amour soit sceller.

Je la soulève. Elle enroule ses jambes autour de ma taille sans jamais quitter mes lèvres. Elle agrippe mon cou tout en gémissant de plus en plus contre mes lèvres.

Je la pose sur le lit et me recule d'elle pour l'observer. Elle est incroyable, exceptionnelle.

Moi : Ton visage est tellement incroyable comme tout chez toi. Tu es magnifique, Amaia.

Elle semble troublé par mes propos mais elle sourit.

Amaia : Ça nous fait un point commun.

Je souris et me met juste au dessus d'elle. J'ancre mon regard dans le sien. Je veux son consentement avant de tenter d'aller plus loin même si je meurs d'envie de franchir cette limite qui est en train de me consumer et qui me rend de plus en plus fou.

Moi : Je veux te faire mienne. Mais, je veux que tu m'offres ton consentement.

Elle sourit avant d'hocher la tête.

Amaia : Où sont les autres ?

Moi : Dehors.

J'allais presser mes lèvres contre les siennes quand je peux lire de la réticence dans ses yeux. Je me recule immédiatement.

Je ne veux rien faire si elle ne se sent pas prête. Je suis capable d'attendre le temps qu'il faudra pour elle, ça en vaut la peine.

Moi : Tu ne veux pas c'est ça ?

Elle fait un signe de négation de la tête. Je la regarde avec incompréhension. Je ne comprends pas ce qui pose problème dans ce cas. Et puis, personne ne peut nous surprendre puisqu'ils ne sont pas présents.

Amaia : Evidemment que je veux. Mais.... Je ne prends pas la pilule et je n'ai pas d'implant comme je n'ai pas de relation sexuelle... Tu vas devoir mettre un préservatif.

Elle me regarde troublé. Elle est mal à l'aise de m'avouer ça alors que ça me fait encore plus plaisir de savoir qu'elle n'entretenait pas de rapport avec quelqu'un. Elle risque réellement de me rendre fou d'elle.

Moi : Ce n'est que ça ?

Amaia : Oui.

J'ancre mon regard dans le sien. J'hésite quelques secondes avant de parler. Mais, je veux lui dire.

Je veux qu'elle sache et qu'elle fasse un choix en connaissance de cause. Je ne lui en tiendrais jamais rigueur si elle refuse. Mais, je veux tenter ma chance.

Moi : Je veux te proposer un truc, tu as le droit de dire non.

Elle me regarde avec incompréhension pendant que je lui adresse un sourire sincère.

Moi : Je ne veux pas porter de préservatif. Je veux que tu portes mon enfant, Amaia. Je sais que c'est toi et personne d'autre. Je veux qu'on donne à Alessio un frère ou une soeur. Je veux que notre famille s'agrandisse.

Coucou tout le monde,

J'espère que ce chapitre vous plairas. Je rattrape mon absence en vous offrant deux chapitres en trois jours ! Bonne lecture ! 🥹❤️

J'en profite pour vous rappeler que Kiara sera en librairie le 16 mai dans toutes les librairies en France, Suisse et Belgique. Les précommandes sont aussi disponibles et accessibles sur ma biographique Instagram : Iamhazeldiaz !

Pour les pays étrangers, la procédure pour obtenir Kiara est disponible sur mon compte Instagram également !

Merci pour toutes vos précommandes ainsi que votre soutien dans cette nouvelle aventure éditorial et avec Cuero Assasino. 🫠

Merci aussi pour toutes vos vidéos, vos partages ! Je vois tout vos tik tok ! J'essaie de faire un passage sur chacun d'entre eux et de les republier ! Encore merci pour tout ! ❤️

On se retrouve sur Instagram pour des updates et quelques extraits du prochain chapitre ainsi que les updates de Kiara. ❤️🥹

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro