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Point de vu Aslan :






Quelques jours plus tard...









VILLA DELL'ERA






*23h45








Je passe devant la chambre de mon frère et me rend compte que la porte est entrouverte. Il est en train de dormir. Alessio et Amaia sont assis à côté de lui en train de le regarder.

Alessio : Papa dort.

Il fait un grand sourire. Il s'approche instinctivement de Jallal pour lui caresser la joue. Tout le respect et l'amour que cet enfant porte à mon frère se lit dans son visage.

Amaia laisse échapper un sourire et s'assoit sur le lit juste à côté de Jallal. Il finit par ouvrir les yeux. Quand il la voit, il se redresse et lui adresse un grand sourire.

Jallal : Tu es là depuis longtemps ?

Amaia : Je viens d'arriver.

Il hoche la tête. Elle allait se relever du lit mais il l'attrape par le bras pour le tirer vers lui. Il se couche et elle se retrouve coucher juste à côté de lui. Il prend Alessio et le couche entre eux deux. Mais, Alessio monte sur lui.

Alessio prend Jallal dans ses bras et il tient la main de sa mère pour avoir aussi un contact avec elle. Je laisse échapper un petit sourire en voyant cette scène, ça me fait tellement plaisir de voir mon frère heureux avec sa famille.

Il méritait tellement cette dose de bonheur, il la mérite plus que quiconque. Je donnerais tout pour qu'il puisse sourire.

Jallal a tellement souffert durant l'enfance de cette tentative de viol et de la culpabilité de m'avoir laisser au Japon qu'il s'est toujours privé d'avoir une vie de famille pour s'occuper de moi.

Il a toujours cru que je lui en voulais alors que je n'ai jamais eu de haine envers de lui. Il s'est donné pour mission de me sauver de moi même et de toujours être à mes côtés. J'ai toujours pu m'appuyer sur mon grand frère mais il est temps qu'il puisse avoir sa propre vie.

Jallal a été mon secours, mon repère, mon frère, mon meilleur ami et mon père.

Je souhaite à tout le monde d'avoir un Jallal Dell'Era dans sa vie. Nous vivons certes dans un monde d'horreur et de cruauté mais il a toujours su faire les bons choix pour notre famille et notre Empire.

Nous n'avons que trois ans d'écart mais j'ai l'impression qu'il est tellement plus réfléchi et plus mature que moi. Je suis tellement impulsif par apport à lui qui réfléchit toujours aux conséquences de nos actes.

Il est devenu un père pour Alessio.

Le meilleur père qu'il aurait pu avoir. Je ferais tout pour que Alessio puisse avoir une belle fin.  Si je dois éloigner Jallal du danger et m'exposer pour ça, je le ferais sans hésitation.

Ma vie pour les miens.

Ma vie pour mon frère.

Je ferme la porte pour les laisser se reposer. Je me dirige vers ma chambre pour rejoindre ma civilé.

J'ouvre la porte de notre chambre commune. J'aperçois la civilé qui s'est endormi sur le sol à côté de tous les documents que la police nous a fournit sur le décès de ses parents.

Elle ne cesse pas de les regarder depuis qu'elle les a obtenu. Je sais qu'elle espère secrètement avoir loupé quelque chose pour enfin obtenir une piste. Malheureusement, pour l'instant ce n'est pas le cas.

Je me dirige vers elle et me baisse pour la soulever du sol et la porter puis je me redresse. Elle s'agrippe instinctivement à mon cou.

Je l'observe dormir dans mes bras et entend les battements de son cœur. Je respire son odeur qui sent toujours la mienne. Ça suffit à me rappeler son appartenance à moi et ça me gonfle le cœur.

C'est tellement étrange de vouloir autant que quelqu'un nous appartienne, que tout le monde sache qu'il est à nous.

Son visage a l'air apaisé, ses traits sont détendus, sa bouche rosé et son teint matte ressortent parfaitement. Malgré toute la souffrance qu'elle a accumulé, elle conserve ce visage doté d'une pureté unique.

Elle pourrait avoir toutes les cicatrices du monde qu'elle resterait la plus belle femme de ce monde. Elle est tout simplement incroyable. Quand on voit un visage comme le sien, on ne se dit pas qu'elle a  autant souffert.

Elle est vraiment doté d'une beauté exceptionnelle. J'aimerais tellement la garder que pour moi, que personne d'autre ne puisse voir ce visage pour ne pas qu'elle suscite l'intérêt et la convoitise. Mais, c'est impossible.

Elle baille et ouvre progressivement les yeux. Ses yeux verts fatigués croisent les miens. Elle m'adresse un petit sourire en voyant que je la porte. Dans un geste naturel, elle dépose un baiser sur ma joue.

Elle : Tu es rentré, Aslan.

Son baiser me perturbe mais je ne laisse rien paraître. Sa voix laisse percevoir son soulagement de me voir comme si elle craignait que je ne rentre pas.

Comment est-ce que je ne pourrais pas rentrer quand je sais que ma civilé m'attend ? Si je pouvais, je ne sortirais plus de cette villa pour passer tout mon temps avec elle. Mais, mes responsabilités m'empêchent de le faire.

Elle : J'ai trouvé quelque chose....

Sa voix est fatiguée. Elle laisse échapper un nouveau bâillement. Elle ne me laisse même pas répondre qu'elle descend de mes bras. Je me retiens de grogner. Je préfère quand elle est dans mes bras.

Elle se dirige vers les documents et me tend le relevé bancaire des transactions que ses parents faisaient. Je le prends et commence à l'analysée. Elle m'adresse un sourire rempli d'espoir.

Elle : Ma mère faisait des virements réguliers vers un hôpital psychiatrique qui se trouve à Sienne et aussi des chèques. Je ne sais pas si ça a son importance mais ça m'a interpellé. Ça ne coûte rien de vérifier.

J'observe attentivement les sommes. Il s'agit de gros montant et les chiffres divergent. Et puis, ça semble durer sur le long terme.

Je ne sais pas si ça va nous guider vers la piste de l'invisibilé mais ça peut-être utile.

En voyant son sourire, mon cœur se gonfle.
J'ai tout fait pour qu'elle puisse connaître la vérité car je sais que ça la pèse et ça me fait plaisir de voir que nous avons un indice.

Elle : Tu voudras bien venir avec moi si tu n'as rien à faire ?

Sa voix est timide et mal à l'aise comme si elle craignait que je refuse parce qu'elle me dérange. Je suppose qu'elle doit croire qu'elle m'a déjà prit beaucoup de mon temps. Mais, elle n'a pas encore comprit qu'elle était devenu ma priorité.

Elle est vraiment mignonne.

Je me demande quand est-ce qu'elle a prit cette place si importante dans ma vie. J'étais censé la détester, la vouloir morte mais désormais c'est tout l'inverse.

Je trancherais la gorge à tout ceux tentant de me la prendre. Elle a été créer pour moi.

Moi : Tu peux m'expliquer le contexte dans lequel tu as cru que j'allais te laisser seule ? Je viens avec toi, c'est non négociable.

Elle affiche un grand sourire touché. Je la soulève à nouveau pour la porter. Elle me regarde avec incompréhension mais elle s'agrippe à mon cou.

Moi : Nous verrons tout ça demain. Il faut que tu dormes, ça se voit que tu manques de sommeil.

Elle allait riposter mais en voyant mon regard qui ne laisse place à aucune opposition elle finit par souffler et accepter.

Je la couche sur le lit et m'installe juste à côté d'elle. Je l'agrippe par la taille pour la tirer vers moi. Ensuite, je la fais monter juste au dessus de mon corps. Je nous recouvre de couverture.

Elle : Je suis contente d'être avec toi, Aslan.

Elle m'offre un sourire timide auquel je réponds par un sourire.

Moi : Le sentiment est partagé, civilé.

Elle ancre son regard dans le mien. Nous nous regardons pendant quelques secondes sans qu'aucun de nous ne daigne briser le silence.

Dans ses yeux verts, une lueur inexplicable brille. Son cœur bat anormalement vite, tellement fort qu'on dirait qu'il est sur le point de sortir de sa poitrine.

Je sens son souffle contre mon nez et ça suffit à me brûler. Je n'ai jamais ressenti ce type de sensation et d'émotion pour une femme avant elle, tout est tellement exceptionnel.

Elle caresse tendrement mon cou. Plus précisément, le lieu où se trouve mon tatouage en japonais. Je me retiens de frissonner.

Elle : Tu me diras un jour ce que ton tatouage veut dire ?

Je ne réponds pas. Si elle continue de me regarder comme ça, je serais capable de lui livrer tous mes secrets. Je ne dois pas faire preuve de bêtise.

Je redresse la tête pour presser mes lèvres contre les siennes dans un baiser doux et rassurant. Puis, je me recule. Elle se retient de détourner le regard. Je souris et pose ma main sur sa tête pour presser sa tête contre mon torse.

Moi : Dors, ma civilé.

Elle ferme progressivement les yeux. Sa tête est posé sur mon cœur. Elle doit l'entendre battre à outrance, se consumer face à son contact qui le guérit de toutes ses souffrances.





Le Lendemain.....










SIENNE








*16h45











Nous sommes venus jusqu'à Sienne pour avoir des informations sur les transactions que la mère de la civilé effectuait. J'ai dû faire jouer mes contacts pour qu'on me laisse pénétrer dans ce lieu.

Les hôpitaux psychiatriques sont aussi sécurisés que les prisons à cause de la dangerosité des personnes qu'ils renfermement.

Nous traversons les couloirs pour accéder au bureau de la directrice. Nous croisons la route de plusieurs patients. Instinctivement, j'attrape la civilé par la taille pour la serrer contre moi.

Malade ou pas si l'un d'entre eux ose la toucher, je le tuerais sans aucune hésitation. Personne ne touchera à celle qui est mienne.

Ils sont pour la plupart accompagné d'infirmier qui veillent sur eux mais d'autres sont en autonomie et nous dévisagent. Je les assassine tous du regard pendant qu'elle les regarde avec anxiété et peine.

Je mobilise tous mes sens : mon acuité visuelle et mon ouïe fine dans le cas où l'un d'entre eux voudrait agir de façon imprévisible. Je ne supporterais pas que l'un d'entre eux la terrorise.

Je sais qu'elle est capable de se défendre mieux que quiconque mais je peux pas m'empêcher d'avoir une angoisse grandissante qui lui arrive un truc.

Mon regard semble les dissuader d'agir. Ils doivent comprendre que je suis encore plus fou qu'eux. Entre psychopathe, on se reconnaît. Je le deviendrais encore plus si ils osent toucher ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux.

Elle allait toquer à la porte du bureau de la directrice. Mais, j'ouvre la porte avant qu'elle puisse le faire.

Elle me fusille du regard pendant que je l'ignore complètement. Je sais qu'elle déteste mon manque de tact et de manière mais je m'en tape complètement.

Je n'ai pas de temps à perdre avec des futilités. Je ne suis pas là pour être sentimentale.

Elle souffle pendant que la directrice nous regarde interloqués. Elle se relève de son siège tout neuf nous fixant. Son regard s'oriente instinctivement vers mon katana, comme toutes les personnes que je croise.

Elle : Vous devez être monsieur et madame Dell'Era.

Elle hoche la tête pendant que je ne réponds pas. Elle sait pertinemment qui on est. La façon dont elle regarde mon katana avec crainte me le prouve.

Et puis qui serait assez fou pour venir dans un hôpital psychiatrique à part nous ?

Elle : Vous pouvez vous asseoir.

Sérieusement ? Elle croit que j'avais besoin de son autorisation ?

Ça me fait vraiment chier.

La civilé la remercie. Elle se dégage de mon emprise pour s'assoir sur l'une des chaises en face du bureau de cette femme.

Je me retiens de grogner en la voyant s'éloigner et en ne sentant plus son corps contre le mien.

Qu'est-ce qui t'arrive Aslan ?

Je m'assois juste à côté d'elle en ne cachant pas ma frustration. La directrice se rassoit et nous adresse un petit sourire. Elle n'ose pas me regarder, elle préfère observer ma civilé.

Je préfère me mettre en retrait pour laisser à la civilé la possibilité de poser ses propres questions. Je ne suis présent qu'en guise de soutien et de sécurité.

Directrice : J'ai été mis au courant de votre venue. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous venir en aide. Ça fait 30 ans que je travaille dans cet hôpital psychiatrique. Vous avez toquer à la bonne porte.

La civilé lui adresse un grand sourire.

J'espère qu'elle ne sera pas déçu si elle n'a pas toutes les réponses à ses questions. Il s'agit certes d'une bonne piste mais aucune piste n'est infaillible et ne garantit une avancée.

Elle : Je suis Ayhan Alvez. Je suis la fille de Eduardo et Isabella Alvez. J'ai vécu en République dominicaine avec mes parents. Ils sont morts depuis quelques années, je suis à la recherche de réponse concernant leurs décès.

Elle marque une pause.

Elle : J'ai eu accès au relevés bancaire de ma mère. J'ai vu qu'elle faisait plusieurs virements et des chèques vers votre établissement. Je cherche à comprendre pourquoi puisque la République dominicaine et l'Italie n'ont aucun rapport.

La directrice regarde la civilé attentivement comme si elle tentait de se rappeler des traits de son visage ou de les associer à ceux d'une personne qu'elle a connu.

Directrice : Je me souviens de votre mère. Il s'agissait d'une femme formidable doté d'un grand cœur.

Elle adresse un sourire à la civilé qui semble ému par ses propos.

Depuis que l'amie d'enfance de sa mère lui avait dit que ses parents étaient des tueurs à gage, elle était tellement déçu. Elle tentait de dissimuler sa peine mais ça semble lui faire du bien d'entendre qu'elle ne s'était pas complètement trompé sur ses parents.

Directrice : J'ai regardé les anciens registres des dernières années. Mais, votre mère n'apparaît sur aucun d'entre eux alors qu'elle venait au moins une fois par mois dans notre établissement depuis plusieurs années. Je ne sais pas qui à effacer son nom du registre ni pourquoi.

C'est quoi ce bordel ? Quelqu'un a supprimé toutes les traces du passage de sa mère ici ? Est-ce que ça pourrait être l'invisibilé ? Mais qu'est-ce que ça lui apporte de faire ça ?

Pourquoi est-ce que sa venue devait être tenue secrète ? Qu'est-ce que la mère de la civilé nous cachait ? Est-ce qu'elle pourrait être moins innocente que ce qu'on croyait ?

Directrice : Votre mère venait rendre visite à son ami qui était enfermé dans cet hôpital depuis plusieurs années. Il s'appelait Andréa Rodriguez. Je n'ai jamais connu la réelle nature de leurs relations ni pourquoi elle prenait autant soin de lui. Mais, il semblait énormément compter pour elle.

La civilé écarquille les yeux pendant que je reste neutre face au révélation de cette femme.

Je ne comprends pas les motivations qui ont pu pousser une femme mariée à prendre autant de son temps et de son argent pour s'occuper d'un autre homme. Il n'y a aucune explication cohérente à cette histoire.

Directrice : De ce que j'ai cru comprendre, son mari était contre les visites qu'elle faisait à cet homme alors elle agissait avec discrétion et prudence pour éviter d'être découverte.

La civilé se décompose. Elle tente d'avoir l'air impassible mais elle est incapable de masquer sa surprise et surtout son appréhension.

Je sais ce qu'elle est en train de se dire, elle pense comme toute personne censée le ferait. Elle doit se dire que sa mère trompait potentiellement son père et que c'est pour cette raison qu'ils sont morts.

Mais quel serait le rapport entre une simple histoire d'adultère et un meurtre d'une tel violence commis par l'invisibilé ?

La civilé semble réfléchir à tout ce qu'elle vient d'entendre. Elle est incapable de faire preuve du recul nécessaire quand il s'agit de ses parents, ce qui est normal au vu de tout ce qu'elle a vécu.

Moi : J'aimerais le dossier de cet homme.

La directrice hoche la tête et se dirige vers une armoire fermée à clé. Elle semble hésiter puisqu'elle prend du temps avant de l'ouvrir mais elle finit par soupirer en l'ouvrant.

Elle se met à fouiller dans celle-ci. Elle contient une centaine de dossier. Elle en sort un dossier qu'elle me tend. Je guette du coin de l'œil la civilé qui est toujours songeuse.

Je prends le dossier pendant que la directrice repart s'installer à sa place. Je feuillette celui-ci et observe les informations concernant cet homme.

J'aurais voulu dire que cet homme est le frère à la mère de la civilé pour la rassurer mais ils n'ont aucun lien de parenté.

Moi : Où se trouve cet homme ?

Directrice : Il est décédé.

Évidemment, le contraire m'aurait étonné.

Moi : De quel trouble souffrait-il ?

Directrice : Je n'ai pas eu accès à cette information. Seul le personnel soignant connaissait les détails des pathologies des patients. Tout ceux qui se sont occupés de cet homme sont décédés aussi.

Surprenant non ?

Je remarque que sur sa fiche il est inscrit que Andréa a eu un colocataire de chambre il y a plusieurs années, pendant une courte période et que celui-ci est parti.

Moi : Qui était le colocataire de chambre de Andréa ?

À cette simple mention, la directrice se tend et elle semble être envahi par la peur. La civilé semble l'avoir remarqué puisqu'elle hausse les sourcils pendant que je reste indifférent.

Directrice : Il.... Il s'agissait de quelqu'un d'important appartenant à la mafia. Je... Je ne peux pas vous en dire plus.... Son identité est secrète. J'en ai déjà trop dis. Je vais vous demander de me laisser, s'il vous plaît.

« Quelqu'un d'important appartenant à la mafia » ? Qui est assez influent pour qu'on ne révèle pas sa véritable identité ? Qui a autant de pouvoir ?

Je suis Aslan Dell'Era, le futur héritier de la mafia italienne et d'un clan de yakuza. Mais ça semble l'indifférer puisqu'elle est terrifié, ce qui veut dire que cette personne est encore plus importante que moi.

Qui es-tu ?

Quel est ton lien avec cet Andréa ?

Quel est le rapport avec les Alvez et les Dell'Era ?

Est-ce que ça serait toi le traître et l'invisibilé ?

Il faut que je découvre l'identité du colocataire de cette chambre.

Je fronce les sourcils. J'allais tenter d'insister mais en voyant son regard paralysé par la peur, je comprends qu'elle ne dira rien.

La dernière fois que j'ai insisté auprès d'une femme, elle a finit morte brûlée. Je ne veux pas que la civilé se sente coupable d'un nouveau décès. Je peux vivre avec sa culpabilité mais pas elle.

Elle mérite mieux que ça.

Je me lève et attrape la main de la civilé pour la relever pour qu'on quitte cet endroit tout en maintenant le dossier contre moi.

Quand nous sortons de l'hôpital, elle semble reprendre son souffle. Je me tourne vers elle et remarque qu'elle est pâle. Je lâche son bras. Elle se mord violemment la lèvre.

Elle : Qu'est-ce que ma mère venait faire ici avec un homme ? C'est quoi ce bordel ? Est...Est ce que tu penses qu'elle trompait mon père ?

Je souffle.

Je n'ai pas envie d'être dur avec elle et de la rendre plus triste qu'elle l'est déjà. Mais, elle est prise de nombreux doute et ça ne sera pas fini avant longtemps. Elle doit prendre du recul avant de se laisser envahir par les émotions.

Moi : Je ne sais pas, civilé. La vérité est parfois douloureuse à entendre. Je sais que tu aimais tes parents et que tu les aimais toujours mais tu dois comprendre qu'en continuant de creuser tu risques d'avoir des informations qui vont détruire toute l'image que tu avais construite autour d'eux.

Elle baisse la tête et se met à trembler. Elle tente de se calmer mais elle semble avoir du mal. Je sais que ça doit être difficile mais elle trouvera la force de se battre.

Je sais qu'elle préfère souffrir en connaissant toute l'histoire que de se laisser bercer par des illusions.

Elle : J'ai vécu dans des conditions horribles mais je me suis toujours dis que mes parents étaient des gens formidable et que je devais être aussi incroyable qu'eux. C'est grâce à eux si je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. Ils ont longtemps été mon seul réconfort, mon seul moyen de ne pas sombrer dans la folie et dans la noirceur.

Elle marque une pause.

Elle : J'ai appris qu'ils étaient des tueurs à gages et qu'ils ont étés abattus par un monstre. Mais....J'ai peur.... J'ai tellement peur de savoir qu'ils n'étaient pas les personnes que je croyais et de savoir pourquoi ils sont morts.

Elle se mord la lèvre et lève les yeux au ciel. Je comprends sa souffrance. J'aimerais la faire mienne pour qu'elle ne ressente plus aucune peine. Je suis apte à tout encaisser mais je ne veux pas qu'elle encaisse.

Elle : J'étais qu'une enfant quand ça s'est produit.... J'ai peut-être idéalisé mes parents.... J'ai peut-être inventer tout l'amour que je croyais qu'ils éprouvaient pour moi...C'était mon seul rempart pour continuer de croire que je méritais pas ce qui m'arrivait....

Je pose ma main sur sa tête dans un geste doux et rassurant. Elle lève les yeux au ciel avant de me regarder avec peine et désespoir. Elle est en train de tout remettre en question mais elle ne doit pas faire ça.

Elle a toujours cru qu'elle ne méritait pas d'être aimé et que c'était pour ça qu'elle avait autant souffert. Durant toute son enfance, on lui a fait croire que c'était de sa faute ce qui lui arrivait mais ce n'est pas le cas.

Moi : Peu importe ce que tes parents ont fait ou pas fait, ils ne méritaient pas de mourir de cette façon. Tu méritais encore moins l'enfance chaotique qu'on t'a fait vivre. Tes parents étaient des humains comme nous tous, ils ont le droit d'avoir fait des erreurs.

Qui sommes-nous pour juger ? Je commence à croire que sa mère a fait une erreur ayant entraînée des conséquences catastrophiques pour le reste de sa famille. Mais, rien ne justifie les tortures qu'on leur a infligé et le mauvais traitement de leur fille.

Elle n'était qu'une enfant innocente qui ne méritait pas de se retrouver embarquer dans des histoires d'adulte. Personne n'a jamais pensé à elle, à ses envies. Mais, tout ça est fini.

Moi : Si ta mère a bien trompé ton père, ça n'enlève rien à l'amour qu'elle éprouvait pour toi. Tu n'as pas inventer l'amour qu'ils ressentaient pour toi, tu l'as ressentis parce qu'il existait. Ils ne t'auraient pas caché dans cette armoire si ils ne voulaient pas te protéger.

Elle baisse la tête. Elle finit par la relever et elle ancre son regard dans le mien. Ses yeux sont larmoyants mais elle se retient de pleurer. Elle a l'air si fragile, si pure, si fatiguée par cette vie.

Moi : Qui ne pourrait pas t'aimer civilé ? Tu es la définition de la bonté, la gentillesse et l'altruisme. Tu es exceptionnelle. Malgré tous les mauvais traitements qu'on t'a infliger, tu as su conserver ton cœur pure. Peu de personne auraient pu le faire mais toi tu l'as fait car tu ne reflètes que de la lumière.

Je suis la preuve vivante qu'on rend le mal par le mal. J'ai fais des mauvais choix qui ont fait de moi Aslan Dell'Era. Je n'ai jamais été capable de pardonner le mal qu'on infligeait à moi et mes proches.

Elle n'est pas comme moi. Elle est apte à offrir son pardon, à se battre pour que justice soit rétablie. Depuis que je la connais, elle a toujours risqué sa vie pour que les autres aillent bien.

Moi : Quand je te regarde, je ne vois que de la pureté et de la générosité. Je sais que tu n'as pas confiance en toi à cause de toutes les conneries qu'on t'a dis mais tu devrais savoir que tu es tellement brillante de l'intérieur comme de l'extérieur.

Je ne cesse pas de la détailler. Je me demande comment est-ce qu'on a pu lui faire croire qu'elle ne valait rien. Il suffit de la voir pour comprendre tout ce qu'elle représente. Elle brille comme une étoile, une putain d'étoile filante.

Moi : Ta beauté ne se résume pas à ton physique, à tes yeux verts, ton teint matte ou à tes cheveux noir mais à tout ce que tu reflètes. Quand je te vois, je ne vois aucun vice et aucune once de malveillance. C'est tellement rare les gens comme toi, civilé.

Je n'ai jamais voulu être une personne comme ça car je savais que ça ne me permettrait pas de sauver les miens. Mais, je n'aurais jamais cru que la vie m'offrirait une personne aussi scintillante que cette femme. Je ne la mérite pas. Mais, je la veux. 

Moi : Tu es tout ce que tout le monde recherche. Je suis chanceux de t'avoir auprès de moi. Je sais que je ne suis pas à la hauteur mais je me battrais pour l'être. Tu es gentille, courageuse, belle, intelligente, imprévisible, forte et tellement remarquable.

Quand je me rends compte de tout ce que je viens de dire et du regard choqué qu'elle me lance, je me recule immédiatement d'elle comme si je venais de me brûler.

Je me racle la gorge et détourne le regard pour reprendre une certaine contenance. Je sens son regard perdu sur moi. Je voulais la réconforter mais je viens de faire une belle connerie en lui disant tout ça.




Le Lendemain....










VILLA DELL'ERA









Moi : Il faut que je te parle !

Je viens d'entrer précipitamment dans la chambre de mon ainé. Il me regarde surprit tout en attachant correctement les boutons de sa chemise.

Je ferme brusquement la porte et commence à faire les cents pas dans sa chambre pendant qu'il m'observe avec incompréhension. Il doit me prendre pour un fou comme d'habitude.

Quand il a finit de mettre ses boutons, il s'approche de moi et m'attrape par les épaules pour me forcer à me stopper. J'esquive son regard.

Jallal : Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu es aussi tendu ?

Je laisse échapper un grognement. Je n'ai pas envie d'en parler mais Jallal est le seul à qui je peux me confier. Il est le seul qui peut m'aider à me sentir mieux, il doit me guérir.

Moi : Je comprends plus ce qui m'arrive ! Je...Je crois que je suis en train de devenir fou, Jallal ! Il faut que tu me guérisses ! Je vais finir par faire une connerie !

Il me regarde perdu et inquiet. Je n'ai jamais été dans cet état. Je déteste laisser percevoir mes faiblesses. Mais, c'est plus fort que moi.

Si je ne me ressaisis pas immédiatement, mes facultés risquent d'être moins performante et ça pourrait devenir dangereux.

Elle me déconcentre.

Jallal : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Commence par te calmer et explique moi ce qui t'arrive. Si tu veux que je t'aide, tu dois tout me dire.

Je souffle et tente de me calmer. Mais, mon cœur m'oppresse. Il est le seul qui peut m'aider, le seul qui peut me permettre d'ôter ce sentiment grandissant dans mon cœur qui est en train de m'étouffer.

Moi : Hier.... La civilé était triste, je l'ai réconforté en lui disant tout ce que je pensais d'elle. Mais.... Je fais que de l'esquiver depuis que ça s'est produit.

Jallal hausse les sourcils puis affiche un sourire en coin. Je déteste quand il sourit comme ça, ça ne présage jamais rien de bon. Je sens qu'il va me sortir une connerie.

Faux frère.

Il a vraiment de la chance que je sois désespérée et que j'ai personne d'autre vers qui me tourner.

Jallal : Qu'est-ce que tu lui as dis exactement ?

Je détourne immédiatement le regard et me met à rougir. Je me gratte la tête pendant que le sourire de mon ainé s'accentue. Je déteste cette particularité physique qui apparaît dès que je suis mal à l'aise !

Comme si avoir les yeux vairons n'étaient pas suffisant, il fallait aussi que je rougisse comme un putain d'adolescent !

Moi : Qu'elle était incroyable et qu'elle méritait d'être aimé....

Je lui raconte mot pour mot tout ce que j'ai dis. Il ne cesse pas de sourire à mesure que je lui donne tous les détails. Il me donne envie de lui trancher la gorge mais je le ferais quand il aura trouver une solution à mon problème.

Jallal : Je ne vois pas pourquoi tu te mets dans cet état alors que tout ce que tu as dis était très bien. Tu ne devrais pas l'éviter, ce n'est pas la solution.

Justement, c'est ça le problème.

J'ai été trop honnête, elle a pu lire en moi comme dans un livre ouvert. Elle n'est pas stupide. Elle sait que je ressens quelque chose pour elle tout comme je le sais.

Elle a pu voir toutes mes failles. Elle a pu comprendre ce qu'elle éveillait en moi et ce que je voyais en la regardant. Depuis le début, je tente de masquer cet intérêt qui m'oppresse pour elle mais j'ai tout détruit.

Moi : Lors de la fête ou Akhin a fait circuler une vidéo de la civilé et des maltraitance qu'elle a subit durant son enfance, il m'a dit des mots en japonais qui ne cessent pas de trotter dans ma tête.

J'aurais voulu les oublier mais ils m'ont perturber à ce moment là et il ne cesse pas de le faire depuis. Je ne devrais pas prendre en considération ce que ce vieux fou raconte mais c'est plus fort que moi.

Jallal : Qu'est-ce que c'était ?

Je souffle. J'hésite quelques secondes avant de lui dire mais son regard m'intime de me livrer. Je sais que je peux lui faire confiance mais je ne veux pas dire à haute voix ce qui me tracasse autant.

Moi : «  Tu devrais avoir honte d'être tomber amoureux d'une esclave. L'amour n'est qu'une faiblesse qui te conduira à ta perte tout comme ta mère ».

Je ne devais rien laisser paraître mais la mention de ma mère m'avait tendu. J'aurais pu le massacrer mais je ne l'ai pas fais parce que je ne voulais pas m'expliquer face à la civilé.

Putain.

Jallal affiche un grand sourire en coin pendant que je serre violemment les poings et l'assassine du regard. Il ne peut pas arrêter de sourire 30 secondes. Ça m'exaspère et ça me donne envie de jeter son cadavre par la fenêtre.

Jallal : Et toi qu'est-ce que t'en penses ? Tu penses que t'es amoureux d'elle ou pas ?

Je grogne.

Ses mots me brûlent et me retournent le cœur.

Moi : Je ne sais pas ce que ce mot veut dire ! Je n'ai jamais ressenti ça pour personne !

Je veux juste guérir. Je veux cesser de penser autant à elle, de vouloir être avec elle, de crever pour elle, de me consumer à chaque fois qu'elle est présente.

Je veux redevenir le Aslan Dell'Era que j'étais avant de la rencontrer. Mais, c'est impossible. Elle m'a changer.

Jallal : Qu'est-ce que tu ressens pour elle ?

Je me mets à réfléchir en essayant de mettre des mots sur mes émotions mais c'est tellement difficile. Je n'ai jamais parlé de ce genre de chose. Tout ceci est tellement nouveau pour moi.

Moi : J'aime bien quand elle est proche de moi, quand elle me touche et quand elle me regarde. Tout chez elle me plaît : son odeur, ses yeux, sa bouche, son caractère et tout ça qu'elle dégage. Elle est impressionnante et admirable. Elle ne se rend même pas compte de la force et de la beauté dont elle dispose, c'est ça qui la rend encore plus unique.

Elle me brûle tout entier.

Moi : Quand je suis avec elle, j'ai plus l'impression d'être ce monstre de froideur qu'on m'a forcé à être. Quand elle sourit, ses yeux se tirent et son rire est tellement enivrant. Je pourrais l'entendre rire toute ma vie, son sourire provoque un flux d'émotion en moi. À chaque fois qu'elle rit, mon âme se consume.

Je souris instinctivement.

Quand elle me regarde, j'ai l'impression d'être un autre homme. Elle me voit différemment des autres. Elle me rend meilleur, plus humain. Elle panse mes blessures avec sa simple présence. Elle n'a même pas besoin de parler.

Tout ce que je veux, c'est qu'elle soit là, avec moi.

Moi : Elle est tellement différente de toutes les autres femmes. Elle est prête à crever pour moi, à me donner tout ce qu'elle possède pour que j'aille bien. Elle fait taire sa tristesse et sa douleur uniquement pour que j'aille bien. Elle se fiche de mon nom, tout ce qui l'intéresse c'est moi.

Ma putain de civilé.

Moi : Je veux hurler au monde entier qu'elle est mienne. Je veux que tout le monde sache qu'elle brûle pour moi comme je brûle pour elle. J'irais déclencher toutes les guerres du monde pour ma civilé. Je raserais des pays entier si elle me le demandait. Ce que je ressens est tellement fort, tellement puissant que ça me rend fou.

Ses yeux verts.

Son sourire.

Elle croyait qu'elle allait me dégoûter à cause de ses marquages au fer. Mais, tout chez elle est tellement parfait. Cette femme est l'incarnation de la perfection.

Je veux tout.

Ses cicatrices. Ses blessures. Ses douleurs. Ses maux. Ses souffrances. Ses peines. Ses larmes.

Je veux qu'elle me donne tout. Je veux être le seul capable de lui apporter la paix à laquelle elle aspire. Je veux qu'elle se tourne vers moi quand ça ne va pas. Je veux être son refuge.

Je donnerais mon Empire pour cette femme.

Ma vie pour la sienne.

Mon cœur pour le sien.

Mes armes pour elle.

Mon genou à terre pour ses yeux.

Moi : Je pourrais semer le chaos autour de moi si je la perdais. Elle est tellement indispensable. Elle est devenu mon air, mon putain d'air. Elle me permet de respirer, de vivre. Elle me donne envie de croire en l'avenir. J'aime... J'aime l'homme que je suis auprès d'elle.

L'idée de la perdre me terrifie. Si elle était amené à disparaître, je ne pourrais plus voir ce monde. Je serais prêt à le réduire à néant. Je ne veux pas vivre si elle n'est pas prêt de moi, si elle ne sourit pas.

Je tuerais pour elle encore et encore sans répit.

Ce que je ressens pour elle n'est pas éphémère et n'est pas guidé uniquement par mes pulsions sexuelles. C'est bien plus que ça. Mon attirance pour elle est certes forte et elle exerce une attraction puissante sur ma personne.

Mais, ça représente bien plus que du sexe.

Jallal lâche l'emprise qu'il avait sur mes épaules et me regarde choqué. Il ne cesse pas de me fixer pendant que je tente de calmer les pulsations de mon cœur.

Jallal : Aslan, tu es amoureux de Ayhan. Je dis amoureux mais le mot est faible par apport à ce que tu ressens pour elle. Il suffit de t'écouter et de voir tes yeux quand il est fait mention d'elle.

Ses mots sonnent comme un coup de massue dans mon cœur. Je ne sais pas quoi faire ni quoi répondre. Je sais qu'il a raison, qu'il a prit conscience de mes sentiments à son égard depuis longtemps et qu'il attendait que je le remarque.

Je ne parviens pas à nier cette fatalité, je ne voulais pas mettre de mot sur ce que je ressens pour elle. Mais, je ne peux plus me voiler la face.

Pas quand ça la concerne.

Je me suis bercer d'illusion. J'ai cru qu'elle n'était qu'une passade, que j'allais me lasser et qu'elle était une femme comme les autres. Mais, elle est la femme qui réchauffe mon cœur, qui le fait battre et qui le fait vivre.

Mon cœur lui appartient.

Il n'est qu'à elle.

Il lui appartiendra pour toujours.

Il lui appartient depuis tellement longtemps.

Jallal : Si tu veux te sentir mieux, tu dois lui dire la vérité. Tant que ça ne sera pas fait, tu continueras de te sentir mal. Je ne peux pas te guérir de ton amour pour elle. Elle est la seule qui peut te guérir en répondant favorablement à tes sentiments.

Je ne sais pas si je peux lui dire la vérité. Je ne veux pas la brusquer, ni qu'elle se sente obligé d'accepter mes sentiments. Notre relation actuelle me convient parfaitement. Je ne veux pas prendre le risque de tout ruiner entre nous.

Elle a un rapport avec les hommes compliqués à cause de son passé. Elle a prit du temps à me faire confiance. Je ne veux pas qu'elle pense qu'elle est obligé de m'aimer pour rester auprès de moi et de ma famille.

Je suis capable de faire taire mes sentiments si ça peut lui permettre d'être heureuse. Tout ce qui compte c'est qu'elle aille bien, qu'elle puisse sourire et qu'elle puisse guérir de ses traumatismes.

Quand est-ce que je suis devenu cet homme ?

Moi : Je... Putain, c'est nouveau pour moi ce genre de chose !

Il rigole pendant que je l'assassine du regard. Je sais que la situation l'amuse parce que je me suis bien moquer de sa relation avec Amaia.

Je suis vraiment dans une grosse merde.

Jallal : Il faut bien une première fois à tout. Tu devrais aller la rejoindre pour lui parler.

Moi : Je sais pas si c'est une bonne idée.

Il sourit et se met à m'ébouriffer les cheveux pendant que je l'assassine du regard. Il aime vraiment faire comme si j'étais un putain de gamin.

Jallal : Dépêche toi d'aller la retrouver avant qu'on reçoive encore la visite de l'un de nos ennemis. Si tu tardes trop, elle finira par se détourner de toi et par s'intéresser à quelqu'un d'autre.

Mais qu'est-ce qu'il raconte comme connerie celui-là ?

Fait chier.

Jallal : Qui aurait cru que l'arrogant Aslan Dell'Era tomberait éperdument amoureux d'une civilé ?

Je le fusille du regard.

Moi : Ferme ton cul.












Quelques heures plus tard....











VILLA DELL'ERA









*20h34















J'entre dans la chambre. La civilé est en train de lire un livre. Quand elle croise mon regard, elle m'adresse un petit sourire qui me fait perdre la notion de la réalité.

Elle se relève de son siège pour se diriger vers moi. Je sais qu'elle a comprit que je l'esquivais à cause de ce qui s'est produit hier mais qu'elle fait semblant de ne pas comprendre pour ne pas me gêner.

Pourquoi est-ce qu'il a fallut qu'elle soit aussi gentille ?! Est-ce que cette femme est bien réelle ou bien c'est une hallucination ? Comment peut-on être aussi forte face aux ennemis et être si douce avec les siens ?

Elle : Est-ce que ça va ?

Sa voix est douce et compatissante. J'hoche vaguement la tête tout en l'observant attentivement. Elle devrait pas se préoccuper autant de moi. Je ne mérite pas tant de sollicitude.

Elle est vraiment belle.

Ça me tue.

Fait vraiment chier.

Je sors de ma poche un bracelet avec des matériaux recyclées, sale et usée avec le prénom « Ayhan » inscrit au marqueur noir au centre.

En le voyant, elle me regarde choqué pendant que je reste à la fixer. Son regard passe du bracelet à moi. Elle ne reflète que de l'incompréhension et de la surprise.

Elle : Qu'est-ce que tu fais avec ça ?

Moi : Tu l'as perdu quand tu t'es fais kidnapper la première fois par Vito et Terzo.

Elle hausse les sourcils et me regarde toujours avec incompréhension.

Elle : Pourquoi est-ce que tu l'as gardé aussi longtemps ?

Je souffle.

Il est temps de dire la vérité.

Je ne veux pas mentir.

Pas à elle.

Moi : Je voulais conserver quelque chose qui t'appartenais. J'aimais bien regarder ton bracelet quand j'étais en colère. Il suffisait à m'apaiser. Mais, je me suis rendu compte que c'était égoïste de faire ça. Tu as dû être triste en le perdant, je n'aurais pas dû le garder. Il est à toi, pas à moi.

Son bracelet m'a sauver à de nombreuses reprises de ma folie destructrice. Il était mon rempart même quand je jurais la hair. Elle m'apaisait même quand elle n'était pas présente grâce à ce bien.

Moi : La fois où je suis rentrée avec des blessures, c'est parce que j'avais perdu ton bracelet. Un homme m'a fait du chantage. Je devais accepter de perdre un combat pour qu'il me le rende. Je savais qu'il comptait pour toi, c'est pour ça que j'ai accepté de me prendre des coups.

Je lui tends le bracelet. Elle semble hésiter mais elle finit par fermer ma main. Elle m'adresse un petit sourire pendant que j'hausse les sourcils.

Qu'est-ce qu'elle fait ? Pourquoi elle ne le récupère pas ?

Elle : Tu peux le garder. Je sais qu'avec toi, il sera en sécurité. Isaac me l'avait offert pour que je me rappelle de lui mais je ne l'oublierais pas. Il aurait été heureux de savoir que ce bracelet permet d'apaiser ta rage.

Je peux pas m'empêcher d'écarquiller les yeux et d'ouvrir grand la bouche pendant qu'elle continue de me sourire. Je m'approche instinctivement d'elle et la prend dans mes bras pour la serrer contre moi.

Elle : Ne te prend plus de coup pour moi et ne te mets pas en danger. Je ne veux pas te perdre. Ce bracelet compte énormément pour moi. Mais, tu comptes encore plus.

Elle ne me repousse pas et m'enlace également. Son cœur est en train de battre à l'unisson du mien. Ses mots me retournent le cœur. Je ne sais pas quoi répondre ni quoi faire. Elle me déstabilise.

Moi : Je veillerais sur ce bracelet et honorerais la mémoire de Isaac, tu peux compter sur moi.

Elle : Je sais, Aslan.

Mon cœur se retourne en l'entendant m'appeler par mon prénom. Sa façon de le dire est tellement plaisante et si unique.

Elle me fait confiance malgré tout le mal que j'ai pu lui faire, ça me perturbe. Elle respire mon odeur en souriant.

Ma civilé est mon échappatoire.

Mon putain de remède.

Mon souffle.

Mon air.

Je suis amoureux.

Je suis amoureux d'une civilé.

Je suis amoureux de ma civilé.

De ma putain de civilé.


Bonjour,

Ce chapitre nous plonge dans l'esprit de Aslan et nous permet d'explorer ses sentiments envers notre civilé préféré !

J'espère que le chapitre vous plaît et que vous avez pris du plaisir à le lire !

On s'attrape sur Instagram pour vos retours sur ce nouveau chapitre et pour les updates : Iamhazeldiaz et pour qu'on puisse interagir ensemble. Je vous mettrais bientôt un extrait du prochain chapitre. 

Je vous conseille de rester brancher sur Instagram ! 😉❤️

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