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SEDE CENTRALE DELL'ERA


*19h02

La porte s'ouvre en fracas.J'ai immédiatement un mouvement de recul car elle allais me percuter.Mon regard se pose sur deux hommes, deux putain d'hommes dont la simple présence à suffit à me refroidir intégralement.

Je pose mon regard sur le premier.Il est jeune et grand, le teint matte, les yeux légèrement bridés marrons, les cheveux bruns, le nez droit.Son corps mince et athlétique se distingue à travers le costume bleu marine qu'il porte. Sa mâchoire est marqué, il ressemble à un mannequin qu'on vois dans les affiches publicitaires.

Il émane de cet homme une dangerosité assez paradoxale au vu de son physique.Je ne saurais pas comment l'expliquer mais physiquement il inspire pas la crainte puisqu'il ressemble à un riche homme d'affaire.Mais, quand je regarde ses yeux, je sais.

Je sais que c'est un assassin.

Je pose mon regard sur le deuxième homme qui est rentré juste après lui. Je recule instinctivement en voyant ses yeux qui m'assassine.

Bleu.

Vert.

Vairons.

Ses putains de yeux.

Je suis tétanisé face à son regard.Sa simple présence a suffit à me refroidir et à m'empêcher d'émettre le moindre commentaire.

Non.

Il ne peut pas être présent.

Pas lui.

Je pensais ne plus jamais revoir cet homme aux yeux vairons mais il se tient de nouveau face à moi et ses yeux sont encore plus haineux que la première fois qu'on s'est rencontré.

Il ne sait pas que c'était moi cette fois là.Pourtant, j'ai l'impression qu'il arrive à me reconnaître et qu'il est en train de lire en moi comme dans un livre ouvert.

Je me pisse dessus.

Il dégage toujours cette aura dangereuse, cette aura qui me crie de m'enfuir avant qu'il me dévore toute cru et qu'il ne fasse qu'une bouchée de moi.Je suis paralysée face à sa personne.

Sa peau est toujours aussi bronzée.Ses cheveux sont lâchée cette fois-ci, ils sont si noir et ils semblent si soyeux.Ses yeux vairons rempli de colère sont uniquement dirigé vers moi.Il porte un costume noir et des chaussures habillé noir aussi. Si il pouvait m'ôter la vie dans la seconde, il le ferait.

J'ai même pas le temps de l'observer qu'il se dirige en furie vers moi et qu'il m'attrape violemment par la gorge.Il me soulève de l'une de ses mains et me force à le regarder droit dans les yeux. Je n'avais pas pu voir son visage d'aussi près la dernière fois.

Il est incroyablement beau mais sa beauté est empoisonnée.Son visage est parfaitement symétrique.Sa peau ne laisse percevoir aucune impureté ou imperfection.Il est tout le contraire de moi.

Ça ne devrais pas être humain d'être aussi exceptionnel.

J'ai du mal à respirer et j'suis plus maîtresse de mes mouvements.Mais, c'est le cadet de ses soucis.Il n'a aucune émotion dans son regard, aucune vie, aucune expression.Il n'est que froideur et haine.

Lui : Alors c'est toi qui t'amuse à tirer sur nos hommes ? Ça t'amuse de foutre la merde dans nos rangs et dans notre ville ? C'est toi la putain de civilé ?

Sa voix.

Elle est toujours aussi glaciale et sèche.Elle est aussi toujours rauque et un brin cassé.Il ne hurle pas mais sa voix est tellement rempli d'animosité que j'aurais 100 fois préféré qu'il me hurle dessus.

Je le regarde attentivement et n'émet aucun commentaire.Si cet homme me bousille la gorge, je serais morte avant qu'il puisse tous me faire du mal.

Lui : Tu penses que tu peux salir notre réputation impunément ?! 

Je veux mourir, tout de suite.

J'aimerais qu'il me tue maintenant comme ça j'aurais plus à souffrir.

Emilio : J'étais en train d'avoir une discussion avec elle avant que tu débarques.Laisse la respirer ou elle risque de manquer d'air.

L'homme qui me tient la gorge fusille du regard Emilio. Je regarde son katana, il l'a toujours accroché à lui dans son fourreau en cuir.Je suis sûr qu'il meurt d'envie de me découper en morceau.

Lui : Une discussion ?! C'est quoi ton problème ?! Comment tu peux discuter avec elle ?! Je te rappelle le bordel qu'elle a foutu ou pas ?!

Emilio souffle.

Emilio : Laisse la respirer.

L'homme aux yeux vairons a toujours son regard inséré dans le mien.Il ne daigne même pas regardé le Parrain dans les yeux.

Lui : Respirer pourquoi faire ?! Tu penses qu'elle a besoin de respirer ?! Qu'est ce qui te prend ?! Cette conne doit crever dans la minute ! Elle ne devrait même pas se tenir devant nous !

Emilio pose son regard sur le second homme qui est rentré avec celui qui possède les yeux vairons.

Emilio : Jallal, est ce que tu peux expliquer à ton frère que ça ne sert à rien de se précipiter et de la tuer sans avoir eu de réponse à nos questions ? Il est tellement têtu celui-là.

Jallal ? Je n'avais jamais entendu ce prénom mais il ne sonne pas italien.

Le dénommé Jallal pose son regard sur son frère et il me regarde furtivement.

Donc,ils ont un lien de parenté puisqu'ils sont frères.Ils se ressemblent, ils ont des traits similaires mais leurs beautés est différente.Jallal a l'air plus sain d'esprit, moins impulsif et moins dangereux que son frère qui menace de me broyer la gorge.

Jallal : Aslan, lâche la. Tu vois bien qu'elle est déjà salement amoché.N'oublie pas qu'il s'agit d'une femme alors essaie de contrôler ta force.Si tu la tues tout de suite, on aura aucune réponse.

Sa voix est plus douce que celle de son frère.Elle est moins dure mais elle laisse quand même percevoir la dangerosité de cet homme.Son ton est autoritaire mais pas menaçant.

Aslan ?

Un prénom turc ?

Aslan : Mais qu'est ce qu'on en a à faire de ses réponses ?! Rien ne justifie ce qu'elle a fais !

Le dénommé Aslan grogne puis il me lâche brutalement.Je tombe au sol et commence à tousser en essayant de reprendre mon souffle.Je saigne de nouveau de la bouche.

Aslan : Tu es la civilé.

Il me regarde avec mépris et haine.Il est debout juste en face de moi qui suis au sol en train de lutter pour calmer mes toussotements.Il est tellement condescendant, j'ai l'impression de n'être qu'un vulgaire cafard pour lui comme ce soir là.

Aslan : Celle qui va mourir de mes mains.

Je me suis rarement senti aussi inférieur à quelqu'un.Pourtant, c'est mon quotidien.Personne ne me regarde, ne me considère ou m'accorde ne serait ce qu'un peu de son temps.Mais, cet homme veut me montrer que je ne mérite même pas qu'il me regarde.

Aslan : Je vais te tuer, tu entends ? Regarde moi, n'oublie jamais mon visage parce que ça sera le dernier que tu verras.Je vais t'ôter la vie pour ce que tu as osé faire.Tu penses qu'une petite civilé de merde comme toi peut venir foutre la merde dans nos affaires ? Tu crois qu'on va accepter que tu fasses la justicière à deux francs ? Scampia n'avait pas besoin d'une héroïne mais au moins tu serviras d'exemple à tout ceux qui voudront reproduire ton erreur.

Je me relève difficilement en me maintenant au mur. Celui qui s'appelle Jallal et Emilio me regardent choqué mais ils ne disent rien pendant que Renato continue de me maudire intérieurement.

Moi : Scampia n'a pas besoin d'une héroïne mais Scampia a besoin d'espoir.Les habitants de Scampia ont besoin de comprendre qu'ils ne sont pas livrés à eux même et que quelqu'un souhaite leurs biens.

Aslan me fusille du regard.Je me tiens face à lui, j'me rends véritablement compte de la différence de taille qui nous sépare.Il est encore plus grand que ce que j'imaginais, son corps semble être sans fin. Il n'est nullement impressionné par mon corps en piteuse état qui se tient face à lui.

Moi : Tu penses que j'ai mis ma vie en danger et pris autant de risque juste pour gonfler mon ego ?

Je plante mon regard dans le sien qui est si glaciale alors que le mien demande uniquement à survivre.Tous les autres dans la pièce semble être choqué que j'ose me confronter à son regard mais je n'ai plus rien à perdre.

Moi : Je n'ai jamais voulu être la justicière de Scampia ou son héroïne, ça n'a jamais été dans mes intentions.Tout ce que je voulais, c'était fournir mon aide.Si j'avais pu trouver une autre solution que tuer votre frère d'arme, je l'aurais fais.Mais, il n'y en avais aucune.Il ne m'a pas laissé le choix, il devait mourir là-bas.Je ne regrette pas ce que j'ai fais car c'était la seule solution.Si c'était à refaire, je le referais 100 fois même si ça me coûte la vie.

Je pose mon regard sur Emilio qui me regarde toujours aussi surpris.Je sais pas où je trouve ce courage de parler face à tous ces hommes qui respirent la dangerosité.Tous mes sens sont en alertes, j'me suis jamais senti aussi menacée que dans cette pièce.

Je sais que je vais mourir.Mon destin est déjà scellé, ma vie est déjà fini.Il faut que je puisse m'exprimer avant de quitter ce monde.

Isaac doit être fier de moi, il faut que je sois digne de son amour.

Il doit être fier.

Moi : Vous vouliez connaître mes motivations n'est ce pas ? J'ai tué votre homme car il était en train de maltraiter une femme innocente.Cette femme avait une petite fille, elle devait avoir maximum 7 ans.Sa fille a essayé de la défendre, votre homme l'a giflé.Puis, il a sorti une arme et il était prêt à abattre cette petite fille. Il a menacé de l'agresser.J'ai fais ce que j'ai fais pour protéger cette enfant de la cruauté de votre homme.

Je tousse et crache encore du sang.J'ai des difficultés respiratoires, je tiens mon cœur mais je reste debout face à eux.

Moi : Je n'ai aucune pitié pour les violeurs et les meurtriers encore moins pour ceux qui s'en prennent à des enfants. Si vous en avez pour eux, ça vous concerne.Je compte pas m'excuser pour ce que j'ai fais.

Je vais bientôt m'écrouler, il me reste peu de temps.Mais, je dois lutter.Je dois me battre comme je l'ai toujours fais.

Moi : Je sais que dans votre monde les enfants et les femmes n'ont aucune valeur.Mais, Scampia est certes un quartier de merde qui ne vaut rien mais c'est le foyer de cette petite fille.Elle ne s'est pas senti en sécurité à cause de vos hommes.

Je marque une pause.

Moi : Elle n'oubliera jamais que sa mère s'est fait frapper dans les rues de ce quartier mais au moins elle ne vivra jamais avec l'image de sa mère se faisant agresser devant elle ou d'elle en train de subir une agression.

J'appuie sur ma cage thoracique pour calmer les pulsations de mon cœur.J'sens mes jambes flancher alors je m'appuie de nouveau contre le mur.

Moi : Je ne voulais pas vous déclarez une guerre ou vous humiliez.Je sais comment la mafia fonctionne, c'est pour ça que j'allais me rendre.Vos hommes allaient s'en prendre à chaque femme métisse qui passe dans les rues et qui a les yeux verts en l'attaquant en la prenant pour moi.

Je respire difficilement.

Moi : Je ne voulais pas de ça, je ne voulais pas que quelqu'un souffre à cause de moi.J'aurais très bien pu dormir avec la mort de votre homme sur ma conscience mais j'accepterais pas que quelqu'un paie les conséquences de mes actes.

Emilio et Jallal me regardent choqués.J'ai vraiment l'impression qu'ils sont déroutés par mes mots.Renato me fixe, il me regarde toujours avec son air mauvais.

Aslan ne laisse percevoir aucune émotion.Il me regarde toujours avec cette expression faciale neutre et cette noirceur qui émane de lui m'oppresse à chaque seconde encore plus.

Moi : Je ne veux pas de guerre, ça serait inutile.Vous comme moi on sais très bien que je ne représente rien de plus qu'une vulgaire fourmi pour vous. Je suis prête à subir votre vengeance pour l'assassinat que j'ai commis.

Aucun des hommes ne parlent.Ils m'observent tous attentivement sauf Aslan qui ne me regarde pas.Ils semblent tous perturbé par mes paroles sauf Aslan, évidemment.

Je regarde attentivement Emilio.Je me rapproche difficilement de lui tout en tenant toujours ma cage thoracique.Je me baisse et commence à me mettre à genoux face à lui.Ils me regardent encore plus troublé pendant que mon regard est encore dans celui du Parrain.

Moi : J'ai juste une demande à vous faire, s'il vous plaît. Je vous promets de laisser vos hommes faire ce qu'ils veulent de moi pour se venger.Je n'essaierais pas de me défendre, ni de fuir.Vous avez ma parole.J'ai uniquement une requête que je vous supplie de m'accorder, s'il vous plaît.

Il est perturbé.J'ressens son trouble et son incompréhension face à mes propos.Cet homme m'a l'air d'être doté d'un minimum de cœur, je pense qu'il sera apte à accomplir ma dernière volonté si j'accepte d'être son exemple.

Emilio : Qu'est ce que tu veux ?

Je souffle.

Moi : Vos hommes ont arrêté un homme récemment.Cet homme est un innocent, il n'a rien fais de mal. Je vous demande de le libérer, s'il vous plaît. Je ne veux pas qu'un innocent paie les conséquences de mes actes.

Il me regarde avec incompréhension.

Emilio : De quoi est ce que tu es en train de parler ?

J'allais m'exprimer quand on me donne un violent coup de canne au dos.Je me courbe immédiatement, j'sais que c'est Renato.Je suffoque et réprime un gémissement de douleur.

Renato : Pauvre conne.

Il se rapproche de moi et m'attrape brutalement le menton pour me forcer à le regarder droit dans les yeux.Je retiens les larmes de couler.Mon dos me fait mal, comme tout le reste de mon corps.

Renato : Comment ose tu croire que t'es en position de réclamer quelque chose ? Tu penses qu'on est en train de marchander avec toi ou quoi ? Petite pute.

Il serre violemment ma mâchoire.

Renato : Tu sais ce que tu aurais dû faire ? Tu aurais dû agir comme tous les autres qui ont juste regarder et fermer leurs gueules. Si t'avais passé ton chemin, tu ne serais pas devant nous et tu ne serais pas sur le point de devenir la prostituta préféré du pays.

Il m'adresse un sourire diabolique.Cet homme est mauvais, il respire la malveillance à plein nez.Je ne veux pas qu'il me touche et qu'il m'approche.Mais, je suis en position de faiblesse. Je le fusille du regard avec mon unique œil et il continue de sourire.

Renato : Qu'est ce que tu crois que tu vas me faire pauvre idiote ? Tu me fusilles du regard pourquoi exactement ? Tu peux avoir autant que tu veux la haine contre moi mais ça ne change rien au fait que tu vas devenir notre souffre douleur .Cet homme que tu as tué, j'en ai rien à foutre.Ce qui me dérange c'est que tu es pissé sur notre autorité publiquement comme si on valais rien et ça je ne l'accepterais jamais.

Je le défie du regard et il me met une grosse gifle qui m'arrache un gémissement de douleur.Jallal et Aslan me scrutent du regard et observent attentivement la scène.

Renato : Continue de me défier et j'te promet que je vais te gifler tout de suite tu entends ? Tu aurais dû laisser cette petite fille se faire tuer, ça t'aurais éviter un tas d'emmerde. Regarde toi, tu ne ressembles plus à rien.

Je me suis pas retenu plus longtemps.Je lui ai craché dessus en pleine face.J'ai vu les regards de surprise de Emilio et Jallal pendant que Aslan n'a rien laisser discerner.

Moi : Va te faire foutre, sale batard t'entends ça ? T'ouvres un peu trop ta gueule pour dire de la merde alors que t'es qu'un pauvre bouffon qui se cache derrière les jambes à son papa.

Il me regarde choqué par ce que je viens de dire et ce que je viens de faire.Il lâche mon visage et il essuie le gros crachat que je viens de lui lancer au visage.Je le regarde avec mépris et hargne.

Moi : Pose plus tes sales mains sur moi.Je sais pas où elles ont traînés et j'refuse qu'elle me touche.Tu n'es qu'un porc.

J'sais qu'il se sent humilié mais j'en ai rien à faire.Je mentirais si je disais que j'ai pas aimé lui cracher dessus.Je sais que j'suis suicidaire mais de toute façon c'est déjà trop tard pour moi.

Renato : À qui t'es en train de parler ?! Comment oses-tu ?!

Il me relève du sol et il me plaque agressivement contre le mur.Mon dos et ma tête ont cognée contre celui-ci. Je le regarde toujours avec cette haine croissante. Il allait me gifler quand sa main est retenu par quelqu'un.

Il me regarde troublé et je ne vois pas la personne qui vient de le retenir.Je pose mon regard sur la porte, elle est ouverte.Mais, je n'ai même pas remarqué.J'ai encore moins repérer que quelqu'un vient d'entrer et de le stopper dans sa folie vengeresse.

J'observe cette personne avec trouble.

Cet homme a les cheveux châtains clairs, les yeux marrons foncés en amandes, le nez droit, la peau bronzée.Il possède une légère barbe châtain clair,ce qui donne l'impression qu'il est jeune même si il ne doit pas avoir dépassé la vingtaine.

Yuri.

Yuri tient fermement la main de Renato et l'empêche de me lever la main dessus.Tous les hommes présent dans cette pièce sont autant surpris que moi de son entré.J'arrive même à déceler chez Aslan de la surprise.

Yuri : Ne la touche pas.

Je le regarde choquée. Yuri pousse durement Renato et il le recule de moi.Renato allait perdre l'équilibre mais il s'est maintenu grâce à sa canne en or.

Je regarde Yuri et lui adresse un grand sourire en voyant qu'il va bien.J'ai jamais été aussi soulagée de toute ma vie.En imaginant l'état de Eren, en retrouvant son frère, j'peux pas m'empêcher d'être heureuse.

Moi : Yuri...C'est toi ? Tu vas bien ?

J'ai envie de pleurer.J'suis tellement heureuse qu'il aille bien et qu'il ne soit pas mort.J'avais tellement peur d'arriver en retard.Je pensais que ça serait trop tard.Je voulais tellement pas annoncer la mort de son frère à Eren.

Je me rapproche tout doucement de lui.Je plisse les lèvres et le regarde attentivement.Je lève les yeux en l'air ou plutôt l'œil et lui fais un grand sourire.Je le prends dans mes bras et le serre fort contre moi.Il est déstabilisé par mon geste mais il finit par me serrer également contre lui.

Moi : Je suis tellement désolé.Pardonne moi, Yuri.Je voulais pas vous impliquez dans mes conneries.J'ai jamais voulu qu'il vous arrive quoi que ce soit.Je...Pardon...

Il pose sa main sur mon dos douloureux et le caresse. Je continue de sourire puis mon regard se pose sur Aslan et j'me souviens de la situation dans laquelle on se trouve.

Je me recule de Yuri et me place devant lui pour être face aux mafieux et qu'il soit pas exposé au danger.Je ne veux pas qu'on lui fasse du mal, il doit revoir son petit frère qui l'attend impatiemment.

Moi : Je parlais de cet homme tout à l'heure.Il n'a rien fais, c'est moi la responsable de tout ce qui s'est produit.Laissez le s'en aller, s'il vous plaît.Il s'agit d'un étranger, il n'est pas d'ici. Laissez le retourner d'où il vient.

Je pose mon regard sur Yuri.

Moi : Il faut que tu te barres, le plus loin possible de Scampia et de l'Italie.Il faut que tu récupères Eren et que vous partiez ensemble.Vous ne devez plus jamais mettre les pieds sur le sol italien.

Il ne répond pas. Renato s'approche de moi de façon menaçante et Yuri me repousse pour me mettre derrière lui et se mettre face à Renato. Yuri le fusille du regard.

Renato : Dégage tout de suite de mon chemin.

Yuri : Je viens de te dire de ne pas la toucher.

Renato grogne.

Renato : Tu veux que j'te tue espèce d'imbécile ?! Laisse moi régler le compte à cette gamine prétentieuse qui se croit tout permis !

Yuri : Ne t'approche pas d'elle.

L'aura de Yuri est menaçante.Son corps est tendu, ses poings sont serrés et il est prêt à bondir sur Renato à tout moment.Il ne semble éprouver aucune crainte.

Yuri : Si tu oses la toucher, je te tue.

Il se tient devant moi pour me protéger de cet homme, il est prêt à subir les conséquences de mes actes.C'est la deuxième fois que quelqu'un me défend, la première fois c'était Eren dans cette pharmacie.

Renato fronce les sourcils.Il allait le repousser violemment quand sa main est retenu par Aslan.Je le regarde choqué et Renato encore plus puisqu'il contracte la mâchoire.Aslan lui lance un regard noir et il serre violemment sa main entre la sienne.

Aslan : Ne t'avise surtout pas de lever la main sur mon frère.

J'ouvre grand la bouche de surprise.J'ai cru que j'allais m'effondrer mais je me maintiens au mur.Aslan a parlé avec cruauté, sécheresse et il n'a laissé distinguer aucune émotion.

Aslan : Je t'interdis de toucher à Yuri.

Il lâche là main de Renato qui se met à la secouer pour enlever la douleur de celle-ci pendant que Aslan le regarde avec indifférence.

Son frère ?

Yuri est le frère de cet homme ? Et de Jallal ?

Par conséquent, Eren est aussi leurs frères ?

Ce n'est pas possible.

Les hommes que j'ai tenté de sauver de la mafia sont les frères d'un membre de la mafia qui m'inspire que de la crainte et qui semble tellement influent qu'il peut même s'en prendre au fils du Parrain.

Yuri fais un petit sourire en coin en voyant que son frère est en train de le protéger.Il se tourne vers moi et il me regarde puis il s'approche de moi.

Yuri : Je ne suis pas en danger ici. Je ne sais pas pourquoi tu as cru que j'étais dans une mauvaise position mais je ne le suis pas.Depuis qu'on s'est quitté, j'étais inconscient et je viens de me réveiller.J'ai entendu du bruit, c'est pour ça que je suis venu ici.Je ne sais pas pourquoi Renato en a après toi mais il ne te fera pas de mal.

Renato laisse échapper un rire nerveux.

Renato : Pourquoi j'en ai après elle ?! C'est pas moi qui en a après elle mais toute la mafia italienne ! Cette pute a tué l'un de nos hommes en pleine rue ! Je sais pas ce qu'elle représente pour toi mais j'en ai rien à foutre ! Elle va crever ! On laissera pas passer cet affront !

Yuri me regarde choqué à l'entente de ce que Renato viens de dire.Il semble horrifié par ce que j'ai fais.

Yuri : Dis moi que tu n'as pas fais ça Ayhan !

À l'entente de mon prénom, Jallal me regarde choqué.J'ai même pas le temps de parler que Aslan se tourne vers moi et me lance un regard tellement oppressant que j'ai envie de disparaître.

Aslan : Ce putain de prénom !

Il se rapproche de moi à une vitesse fulgurante. Il me fixe attentivement en serrant les poings et en contractant la mâchoire.

Aslan : C'était toi ?! C'est toi Ayhan ?! Tu es une femme ?! C'est toi qui t'es introduit dans notre quartier général cette nuit la ! C'est toi que j'ai surpris ! Tu fusilles nos hommes et tu joues à l'espionne ?! C'est toi qui m'a fais un doigt d'honneur ?!

Mon ventre se tord de crainte et de douleur.Je n'essaie même pas de nier, ça ne servirait à rien.Il sait que c'est moi, mon prénom a révélé ma véritable identité.Je ne sais pas comment il a connu mon prénom. Mais, je suis encore plus dans la merde que tout à l'heure.

Aslan : Qu'est ce que t'es venu foutre dans notre quartier général ?! Qu'est ce que tu nous as volé ?! Qui t'envoie ?! On t'a payé pour tuer notre homme et venir semer la merde à Scampia ?!

Renato fais un sourire en coin en voyant Aslan s'approcher dangereusement de moi. Depuis le début, c'est tout ce qui voulait.Il souhaitait me voir dans cette position.Je suis dans les griffes de ce monstre, il ne me laissera plus m'échapper.

Aslan : Répond quand je te parle ! Ouvre ta gueule ! Cesse de me fixer comme une conne et parle !

Je suis de nouveau tétanisé par son regard vairon.Ses pupilles ne laissent percevoir aucune émotion humaine, cet homme ne peut pas être réellement un simple homme.

Aslan : Qui t'envoie ?! Qu'est ce que tu cherchais et qu'est ce que tu as trouvé ?! Dis moi la vérité ! Je veux la connaître, tout de suite !

Comment peut-il dégager autant de froideur et de dureté alors que ses frères ont des regards aussi vif et aussi rempli de bonté ?

Aslan : Pourquoi tu parles plus ?! Tu étais bien bavarde tout à l'heure ! Répond quand j'te parle ! Qu'est ce que tu veux à ma famille et à notre mafia ?! C'est quoi ton but ?!

Yuri se rapproche de lui et tente de le repousser en attrapant sa main.Mais,Aslan lui lance un regard tellement intimidant et sombre que Yuri se crispe.

Yuri : Ça suffit.

Aslan : C'est qui cette femme pour toi ?! Elle essaie de nous niquer depuis le début ! Elle a foutu la merde deux putains de fois dans nos affaires !

Yuri : Stop, Aslan.

Yuri essaie de nouveau de le repousser mais Aslan le pousse et il tombe au sol. Je tente de reculer en vain.

Moi : Ne fais pas de mal à Yuri.

Ma voix est faible et pratiquement inaudible mais j'sais qu'il m'a entendu.Un éclair de surprise traverse son regard mais il me foudroie toujours autant du regard.

Il contracte la mâchoire.

Aslan : Tu vas m'apprendre à m'occuper de mon frère toi ?!

Jallal se rapproche des hommes et fusille du regard Aslan.Il se dirige vers Yuri et l'aide à se relever.

Jallal : Ça suffit tous les deux ! Aslan, contrôle ta force !

Aslan : Dis à ce con d'arrêter de défendre cette fille !

Yuri : Lâche la tout de suite ! Ayhan est quelqu'un de bien ! Elle m'a aidé ! Tu peux pas lui faire du mal !

Aslan fait un rire nerveux.

Aslan : Quelqu'un de bien ?! Elle s'est introduit chez nous et elle essayais de nous voler ! Ensuite, on apprend que c'est aussi elle qui a tué l'un de nos hommes ! Arrête d'être naïf et de croire que tout le monde a bon cœur ! Elle est en train de retourner la mafia ! À cause d'elle, on est perçu comme des faibles ! Tout le monde parle d'une civilé ayant tué l'un de nos hommes !

Moi : Je voulais....

Il me laisse même pas le temps de finir qu'il me fusille du regard.Je suis prise d'un vertige qui me fait tomber au sol. Je veux qu'il s'éloigne de moi.

Aslan : Toi, ferme vraiment ta gueule ! Je sais pas ce que tu as fais à mon frère pour qu'il te défende comme ça mais tu vas le regretter ! Je vais te tuer !

Il sort son arme de l'arrière de son pantalon et la pointe sur moi.Yuri essaie de s'approcher de moi pour intervenir mais Jallal l'empêche d'avancer.

Yuri : Lâche moi ! Il va la tuer ! Elle n'a rien fais qui mérite qu'elle meurt !

Jallal : Arrête d'agir comme un enfant. Il doit se débarrasser d'elle, c'est pour la famille.

Yuri : Laisse moi partir ! Aslan, ne fais pas ça ! Tu ne peux pas !

Je pose mon regard sur Yuri qui se bat comme un lion pour tenter de se libérer de l'emprise de Jallal.Mais, Jallal est aussi fort qu'il le paraît.Je suis choqué de voir Yuri se battre autant pour moi, il me connaît à peine.Pourtant, il semble déterminé à me défendre face à son frère.

Yuri : Aslan ! Ne la tue pas !

C'est étrange.

Ça me fais plaisir de voir quelqu'un se battre pour moi.J'ai toujours cru que je valais pas la peine qu'on tente de me sauver.

Yuri : Baisse ton arme !

Je regarde Yuri et lui fais un petit sourire qui se veut rassurant.Emilio, Renato, Jallal et Yuri me regardent choqué pendant que Aslan me regarde toujours avec cette même indifférence et toujours avec son arme pointé sur moi.

Moi : Ne t'en fais pas, ça va aller pour moi.Je savais ce qui m'attendais en venant ici, l'important c'est que tu ailles bien et que tu sois pas en danger.

Je continue de sourire et Yuri est troublé. Aslan m'analyse attentivement puis il rapproche l'arme de moi quand :

Je vois une silhouette entrer en vitesse dans la pièce.

Il s'agit d'un adolescent a la peau bronzée, les yeux verts en amande et le nez droit. Il porte toujours les mêmes vêtements amples : un jogging noir, un teeshirt noir et une paire de basket sauf qu'ils sont bien sale à cause de tous qu'on a enduré.

Lui : Arrête ! Tu ne peux pas la tuer ! Pas elle !

Il pousse Aslan et se met face à moi en ouvrant grand les bras pour me défendre.Il respire difficilement, comme si il venait de courir. Ils sont de nouveau tous surpris.

Quand mon regard se pose sur celui de Eren, je laisse échapper un petit sourire en voyant qu'il va bien.Je suis soulagée de savoir qu'il n'est pas blessé.

Eren : Non ! Stop ! Ne lui fais pas de mal !

Renato : Tu vas pas t'y mettre aussi !

Je me rapproche difficilement de Eren puis j'le pousse pour qu'il ne soit plus face à l'arme mais pour qu'elle reste dirigé sur moi.Un éclair d'étonnement traverse de nouveau le regard de Aslan.

Eren : Ayhan est mon ami ! Elle ne doit pas mourir ! Je t'en supplie, Aslan ! Ne lui fais pas de mal ! Grand-père, s'il te plaît !

Grand-père ?

J'ai même pas le temps d'assimiler les mots qui viennent d'être dis que ma tête commence a tourner.Je suis prise de vertige qui m'empêche de distinguer et d'entendre ce qui se passe dans cette pièce. Mon œil se ferme progressivement jusqu'à ce que je ne vois plus de lumière et que mon esprit sombre dans l'inconscience.

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