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Quelques jours plus tard....
Après l'annonce du décès de Silvia, tout s'est enchainer très vite. Nous sommes partis sur les lieux du crime, sa maison avait été intégralement brulé. Les pompiers entouraient la maison et tentait d'arrêter le feu.
Aslan a soudoyer l'un des pompiers qui nous a avoué qu'il s'agissait bien d'un incendie criminel même si nous n'avions aucun doute dessus.
Il nous a dit qu'avec un feu d'une telle ampleur, elle était condamné à mourir et qu'elle avait dû énormément souffrir.
Par la suite, nous sommes partis voir le médecin légiste qu'Aslan a aussi soudoyer. C'est fou tout ce qu'on peut faire avec de l'argent. Je ne m'attendais pas à ce qu'il allait nous révéler.
Silvia a été droguer pour qu'elle ne puisse pas bouger et qu'elle se réveille que quand le feu serait bien établit.
Cette personne voulait qu'elle sache qu'elle allait mourir et qu'elle n'avait aucune issue de secours.
On est confronter à une personne très sadique qui prend un malin plaisir à voir ses victimes souffrir. La cruauté de ce monstre ne restera pas impunie, il finira par payer.
Je suis consciente qu'elle a été victime de ce tragique destin car elle m'a avoué que mes parents étaient des tueurs à gage. Si j'avais su qu'elle était observer et qu'on mettais sa vie en danger, je n'aurais jamais autant insister pour avoir des réponses.
Je feignais l'indifférence mais je me sentais terriblement coupable.
Aslan est resté à mes cotés pour m'observer, il devait probablement craindre que je m'effondre. Mais, je suis parvenu à ne rien laisser paraître même si mon coeur battait anormalement vite en entendant le récit du médecin légiste. J'aurais préférer qu'elle meurt sans s'en rendre compte.
Je sème la mort sur mon passage sans le vouloir.
Depuis ce meurtre, je croise Aslan en coup de vent puisqu'il continue ses sorties récurrentes à l'extérieur.
J'ai tenter de contacter Angelo à de multiple reprises mais il a répondu que brièvement à mes messages. J'avais l'impression qu'il ne voulait pas me parler et qu'il me répondait uniquement pour éviter que je me doute de quelque chose.
Les frères Dell'Era s'inquiètent énormément pour lui. Mais, tout le monde a comprit qu'il vivait une période difficile et qu'il valait mieux ne pas l'importuner.
SICILE
*20h45
Aslan : Est-ce que tu es prête ?
Je lève la tête vers lui. Il ne reflète que de l'indifférence pendant que mon coeur bat la chamade et que mon stress doit être perceptible sur mon visage.
Aslan a été convié à une soirée réunissant des mafieux et des yakuzas. Il ne voulait pas y aller mais Emilio l'a convaincu de se présenter là-bas avec moi. Il a finit par accepter.
J'aurais préférer rester à la villa mais il avait besoin de moi et je ne voulais pas qu'il reste seul.
Jallal souhaitait l'accompagner mais il avait promit à Amaia et Alessio de les emmener manger dans un restaurant. Aslan a insister pour qu'il n'annule pas ses plans pour ça.
Yuri passe son temps libre avec Eren et il bosse dur pour faire tourner les affaires de sa famille avec Jallal car Aslan a d'autre préoccupation qui me sont toujours inconnu.
Yuri s'inquiète pour Angelo même s'il ne laisse rien paraitre. Il m'a dit qu'il avait un mauvais pressentiment. Il était habitué à être tout le temps avec lui, ça doit créer un vide énorme en lui. Angelo était son binôme.
Pour l'occasion, j'ai enfiler une robe longue bleu marine avec un col montant qui sculpte mes courbes avec une paire d'escarpin noir. Aslan porte un smoking noir avec une chemise bleu marine et une paire de créateur italien. Evidemment, il porte son katana.
Son visage ne reflète que de l'indifférence mais je sais qu'il n'est pas aussi insensible qu'il tente de le faire croire. Ses cheveux sont lâchées, quelques mèches retombent devant ses yeux et ses yeux vairons me scrute attentivement.
Je lui adresse un sourire rassurant.
Je sais que les mafieux me haïssent et que les yakuzas aussi. Je ne suis qu'une étrangère, une personne non légitime de me tenir aux cotés de leurs héritiers.
Mais, ça m'indiffère.
Je suis prête à recevoir leurs haines et leurs dégouts si ça peut me permettre de rester auprès de Aslan.
J'ai enfin trouver une place. Je me battrais pour la conserver. J'ai accepter de devenir une yakuza pour lui. Je peux bien tolérer encore quelques manques de respects.
Moi : Je suis prête.
Il me détaille en restant muet. Le portier nous ouvre la porte et nous entrons. Tous les regards se braquent sur nous. Je me sens épier mais je tente de rester impassible pendant que Aslan ne reflète que de l'indifférence et de la froideur.
Après quelques secondes d'observation, ils daignent reprendre leurs activités pendant que je lutte pour calmer les pulsations de mon coeur.
Je déteste cette ambiance. J'entends leurs moqueries, leurs rires et je ressens tout leurs ressentiments à mon égard.
Néanmoins, je garde la tête haute pour ne pas me laisser atteindre. Aslan me guette du coin de l'oeil pour vérifier que je me sens bien.
Une estrade se trouve au bout de la pièce. J'aperçois Akhin, venu spécialement pour l'occasion en train de faire un discours accompagné de Tao à ses cotés.
Lorsque Tao croise le regard de Aslan, il lui adresse un sourire narquois avant de se lécher la lèvre. Je le regarde avec dégout pendant que Aslan l'assassine du regard. Ce pédophile me donne envie de vomir.
J'avais un respect énorme pour Jallal mais depuis que je suis au courant de ce traumatisme enfoui en lui, mon affection et mon respect ont augmenter.
Il est admirable et il est doté d'une force de caractère exceptionnelle. Il peut être fier de l'homme qu'il est devenu. Il ne s'est pas laisser consumer par ses craintes.
Akhin est vraiment le pire des connards. Je ne sais pas comment il peut accepter de se tenir aux cotés d'un homme qui a fait tant de mal à ses petits-fils.
Akhin affiche un sourire en coin en voyant son héritier. Il continue son discours que j'écoute à peine jusqu'à ce que j'entende :
Akhin : Aslan est venu accompagner de sa femme. Il serait dommage de ne pas vous la présentez officiellement après tout ce que vous avez entendu à son propos. Viens me rejoindre avec ta femme, Aslan.
J'écarquille les yeux pendant que Aslan serre violemment les poings en contractant la mâchoire.
Je reste stoïque pendant que tous les regards se tournent vers nous, en attente de nous voir monter sur scène. Je ne sais pas ce que Akhin prépare mais je le sens mal.
Aslan défie ouvertement du regard son grand-père. Akhin veut savoir si il va m'assumer publiquement ou non.
Honnêtement, ça m'est égal, s'il n'est pas prêt à me montrer aux yeux du grand publique surtout après la relation tumultueuse que nous avons eu.
Je sais que notre relation a changer et que je n'ai plus le même statut qu'au début de cette histoire, ça me suffit amplement. Je n'ai rien à prouver à ces gens.
Aslan attrape ma main et la serre dans la sienne. Je le regarde surprise comme tous les autres invités mais je ne laisse rien transparaitre. Il se dirige vers l'estrade en me trainant derrière lui.
Je me retrouve plus vite que prévu sur cette estrade ou tous les regards sont rivés sur nous.
Akhin contracte la mâchoire, il semble déçu mais il ne dit rien pendant que Tao conserve son sourire cynique.
Aslan : Est-ce que tu penses sérieusement que tu vas me faire avoir honte d'elle ? Tout le monde dans cette assemblée sait qui elle est. Elle n'a pas besoin de se présenter, c'est à vous de le faire.
Akhin fronce les sourcils pendant que les invités assistent à la scène sans répliquer. Je me sens très mal à l'aise. Aslan conserve sa prise ferme sur ma main tout en affichant un sourire rempli d'audace à son grand père qui est incapable de répondre.
Tout ce qu'il fait, c'est de regarder la main de Aslan qui est dans la mienne.
Akhin allait répondre quand on entend un bruit collectif de vibration téléphonique. Tous les invités sortent leurs téléphones de leurs poches et se mettent à le regarder. Ils relèvent subitement tous la tête vers moi et ils se mettent à rire.
Je les regarde avec incompréhension. J'entends des chuchotements. Ils sont en train de faire des messes basses sur moi tout en scrutant leurs téléphone.
Aslan semble avoir entendu car il perd son sourire et lâche ma main.
Il attrape le téléphone de Tao qui a aussi vibrer et qui était en train de regarder quelque chose dessus tout en rigolant.
Lorsque son regard se pose sur le contenu du téléphone, il contracte la mâchoire et hausse les sourcils.
Il jette brutalement le téléphone contre le mur qui s'explose. Les invités se raidissent et cessent immédiatement leurs commentaires pendant que Aslan bouillonne.
Aslan : C'est quoi ce putain de bordel ?! Qui est le fils de pute qui fait circuler ce genre de chose ?!
Personne ne parle. Ils sont tous tétanisés mais ils continuent de me regarder discrètement.
Je me décide à attraper le téléphone d'une femme qui se trouvait en bas de l'estrade.
En voyant la vidéo, je me raidis et me tétanise. Je sens mon sang ne faire qu'un tour pendant que mon coeur est sur le point de sortir de ma poitrine. Une boule se forme dans ma gorge.
Sur la vidéo, on peut voir une petite fille de 5 ans petite et frêle. Elle a la peau sur les os, ses clavicules sont visibles et des poches noirs se trouve en dessous de ses yeux.
Elle a un gros bleu à l'oeil droit qu'elle arrive à peine à ouvrir et les pommettes gonflés à cause des coups reçus.
Elle est attachée au mur d'une cage au niveau des mains et des jambes par des grosses chaines. Elle a aussi une muselière sur la bouche.
Elle a un gros boulet à la jambe qui tire son corps vers le bas. Elle porte un teeshirt taché par le sang avec des traces de saleté.
La personne qui filme rigole et l'insulte pendant qu'elle reste figer.
Cette personne se met à la frapper violemment avec une cravache. Elle pleure, elle supplie pour qu'il arrête mais il ne s'est jamais arrêté. Pourtant, elle n'a pas cesser d'implorer sa pitié mais ce fut en vain.
Je fais tomber brutalement le téléphone au sol pendant que mes mains tremblent et que mes jambes ont du mal à me soutenir. Je lutte pour ne pas m'écrouler même si mon coeur me fait atrocement mal.
Cette petite fille.
Des yeux verts.
Ayhan Alvez.
Il s'agit de l'une des nombreuses vidéos qu'Ignacio a prit de moi quand j'étais enfant et qu'il me maltraitait. Elle vient de circuler auprès de toutes ces personnes qui ont vu cette honte que je porte sur moi et que j'ai tant voulu dissimuler.
J'éprouve du dégoût en voyant cette horreur mais aussi en entendant les moqueries de ces personnes.
Je ne parviens pas à comprendre comment on peut rire d'une vidéo aussi immonde. Je n'étais qu'une petite fille, une enfant innocente.
Je suis consciente que dans leurs monde la cruauté est une habitude mais il devrait tout de même éprouver de la pitié pour une gosse. J'aurais pu être leurs filles ou leurs soeurs.
Aslan : Vous pensez vraiment que vous pouvez vous permettre de vous foutre de la gueule de ma femme ? Qui vous a offert des couilles en guise de cadeau pour que vous puissiez croire ça ? Dites le moi pour que je puisse vous détruire un par un.
Il se dégage de lui une aura destructrice mais aussi une force inouïe. Il respire fort, ses traits sont durcis, ses pupilles sont dilatées, ses poings sont serrer. Son regard n'est que haine, froideur et colère.
Mon coeur se gonfle en l'entendant m'appeler "ma femme" devant toutes ces personnes qui n'ont pas cesser de remettre en question ma place auprès de lui. Il semble encore plus en colère que moi.
Je baisse la tête en me rendant compte qu'une nouvelle fois je le mets dans une position délicate. Je ne veux pas être un fardeau pour lui. Je fais tout pour me faire discrète mais ça ne fonctionne jamais.
Aslan : Pourquoi plus personne rigole et se moque ?! Vous trouvez plus cette vidéo marrante hein ?! Quand je vais trancher chacune de vos gorges, c'est moi qui vais rire.
Ils sont tétanisés. Ils tentent de ranger leurs téléphones dans leurs poches. Mais, ils semblent incapable d'accomplir la moindre action.
Je suis envahi par la honte à cause de cette vidéo. Mais, je respire et relève la tête pour ne pas leurs laisser percevoir mes faiblesses. Je sais que c'est ce qu'ils attendent de moi. Mais, je ne les laisserais plus faire de moi une victime.
J'ai été une victime assez longtemps.
Akhin se tourne vers moi et ancre son regard dans le mien. Il m'adresse un sourire en coin pendant que je le regarde avec mépris.
Il n'a pas reçu de vidéo et il ne l'a pas regarder, ce qui veut dire qu'il était déjà au courant de son existence.
Je ne serais pas étonner de savoir qu'il est celui qui l'a fait circuler. Mais, je ne m'explique pas comment il la eu en sa possession.
Akhin : J'ai entendu dire que tu avais quelque chose sur le dos qui pourrait mettre la honte sur les yakuzas et les mafieux. Cette vidéo confirme que ton passé n'est pas très nette et que tu dissimules beaucoup de secret. Montre nous ton dos.
Je le regarde avec indifférence et serre les poings. Je me retiens de lui balancer mon poing dans la figure car ça risquerait de porter préjudice à Aslan.
Je sais qu'il fait référence à mon marquage au fer. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sache que j'étais une ancienne esclave.
Il souhaite que je m'humilie devant tout ces gens pour remettre en cause mon mariage avec Aslan.
Il est conscient que si ils apprennent que j'étais une esclave, ils me détesteront encore plus.
Je n'oublierais jamais les regards de dégout, de terreur, de haine que les gens me lançaient en voyant ses marquages qui ne disparaîtront jamais.
Akhin : Enlève ta robe et montre nous ce que tu caches. Nous voulons comprendre qui tu es.
Il s'approche dangereusement de moi et tente de m'attraper par le bras. J'allais le repousser mais Aslan s'avance et le repousse tellement fort qu'il a faillit tomber. Il se tient devant moi comme un mur infranchissable. Il respire tellement fort que je l'entends.
Aslan : Ne t'approche pas d'elle ! Elle ne montrera son dos à personne !
Akhin le fusille du regard et serre les poings pendant que Aslan dégage uniquement de la haine et de la noirceur.
Akhin : Cesse de la défendre ! Si elle n'a rien à se reprocher, elle doit le prouver ! Nous voulons tous savoir ce que cette femme dissimule ! On a le droit de savoir si elle risque de causer notre perte !
J'allais tenter de me défendre quand Aslan s'approche agressivement de Akhin. Il s'arrête à quelques centimètres de lui et le domine de sa taille. Il ancre son regard dans le sien. Mais, Akhin ne se laisse nullement impressionner.
Aslan : Elle n'a rien à prouver à personne et encore moins à une assemblée de fils de pute comme vous. Elle ne causera la perte de personne car vous la causerez vous même. Je n'oublierais jamais vos rires face à cette vidéo et vous le regretterez tous amèrement.
Il marque une pause.
Aslan : Comment est-ce que vous pouvez rire d'une femme qui s'est fait maltraiter et qu'on a réduit au rang d'animal ? La honte ne va pas à elle mais à la personne qui lui a fait ça et à vous car vous avez oser vous moquer de ses souffrances. Elle n'a rien à se reprocher.
Akhin écarquille les yeux pendant que l'assemblée reste silencieuse. Tao me détaille et m'adresse un sourire moqueur pendant que je l'assassine du regard.
Aslan : Tu ne la toucheras pas.
Akhin contracte la mâchoire et tente de repousser Aslan mais il ne parvient pas à le faire bouger.
Akhin : Dégage de mon chemin. Je ne te laisserais pas réduire en miette l'héritage de ma famille pour une chatte que tu veux baiser. Elle va ôter son putain de haut et me laisser voir son dos.
Il allait le contourner mais Aslan lui attrape violemment la gorge et le soulève du sol. Il le jette au sol comme un vulgaire paillason. Il sort son katana de son fourreau et le met en dessous de sa gorge. Sa lame saillante empêche tout mouvement à Akhin.
Aslan : Je peux savoir à qui tu crois être en train de parler exactement ? Est-ce que je suis ta pute ? Est-ce que ma femme est ta pute ?
Sa voix est glaciale pendant que son regard est rivé sur Akhin qui déglutit et qui se fige. J'entends les cries de surprise des personnes présentes qui sont surprises de le voir s'en prendre à son grand-père publiquement.
Aslan : Répond moi quand je te parle. J'ai peut-être rater un putain d'épisode ou tu crois avoir du pouvoir sur nous. C'était la dernière fois que tu te permettais de lui manquer de respect. Je ne suis pas en train de réduire en miette l'héritage de ma famille pour une "chatte". Mais, je le réduirais en cendre pour ma femme.
Je le regarde choqué par ses propos pendant que mon coeur se consume. Je suis incapable de réfléchir ou de bouger. La sincérité de ses propos me touchent. Je devrais avoir l'habitude qu'il me défende envers et contre tous mais ça fait toujours bizarre.
Personne n'avait jamais autant veiller sur moi.
Aslan : Qu'est ce que tu n'as pas compris dans ma femme ne va pas se déshabiller devant des porcs comme vous ? Peu importe ce qu'elle a ou non le dos, elle restera ma femme. Celui qui veut voir son dos devra m'arracher la gorge.
Sa voix est menaçante et rempli de promesse silencieuse envers ceux qui tenteront de le défier. Plus personne ne parle. Tous leurs regards sont rivés sur Aslan qui est sur le point de tuer Akhin. Il finit par ôter son katana.
Il se tourne vers moi pour me détailler comme pour vérifier que je me porte bien mais il reste toujours impassible. Il allait parler quand il émet un rictus mauvais.
Je ne comprends pas jusqu'à ce que j'aperçoive Akhin qui se dirige vers lui en trombe avec son katana pour tenter de le blesser à la jambe.
Aslan dégaine immédiatement son katana pour le stopper. Leurs deux lames se défient tout comme leurs regards.
Aslan : Tu penses que tu peux encore me punir quand je ne vais pas dans ton sens c'est ça ? Ose tenter quoi que ce soit contre elle ou contre moi et tu le regretteras. Ne t'approche pas de ma famille.
Akhin tente de maintenir sa prise sur son katana mais il finit par lâcher sa prise. Il émet un grognement de colère pendant que Aslan range son katana dans son fourreau.
Il s'approche de moi et m'attrape par la taille pour me coller à lui. Je lui lance un regard troubler mais son regard est rivé dans celui du vieil homme qu'il défie ouvertement. Il lâche un sourire en coin, rempli d'arrogance.
Aslan : Je suis Aslan Dell'Era, l'héritier du clan de yakuza le plus puissant de ce monde et de la mafia italienne. Personne ici n'a les moyens de me faire perdre mes titres.
Son sourire en coin s'accentue. Mais, sa noirceur est encore plus perceptible. Akhin contracte la mâchoire et serre les poings pendant que tous les invités sont incapable d'émettre le moindre commentaire.
Aslan : Je détiens le pouvoir. Elle fait partie de mon monde. Elle n'en sortira pas. Je n'ai pas peur de toi et encore moins de vous tous. L'humanité pourrait se dresser contre moi que ça ne m'empêcherait pas de la choisir.
Je lâche un petit sourire touché pendant que Akhin me détaille avec dégout avant de fusiller du regard Aslan. Aslan se tourne vers l'assemblée tout en me maintenant toujours contre lui.
Aslan : Je vous ordonne à tous de vous soumettre à elle. Que vous soyez yakuza ou mafieux ne change rien, vous restez sous mes ordres. Je ne tolèrerais plus le moindre manque de respect envers celle qui porte mon nom. Elle est celle qui détient le pouvoir, au même titre que moi.
Akhin grogne mais n'ose pas intervenir pendant que Aslan lui jette des coups d'oeil tout en intensifiant son sourire cynique.
Il sait que Akhin n'a pas les moyens de s'opposer à lui, ça l'amuse de le voir aussi impuissant. Je suppose qu'il s'agit d'une revanche pour toutes les fois ou la situation a été inversée.
Aslan : Tout ceux qui refuseront de se soumettre au pouvoir de ma femme, refuseront également de se soumettre au mien. Je considérerais ça comme de la haute trahison et vous serez tous puni en conséquence. J'en ai plus que marre de vos messes basses sur elle.
Il perd son sourire et les regarde tous attentivement. Son regard ne laisse percevoir aucune émotion. Je ne vois que du néant et de la noirceur.
Aslan : C'est la dernière fois que je vous donne l'opportunité de faire le bon choix. La prochaine fois, je ne parlerais pas. Vous savez tous de quoi je suis capable. Vous êtes conscient de la noirceur qui peut-être la mienne , il vaut mieux pas que vous imaginiez ce que je peux faire lorsqu'on s'en prend à ma femme.
Je n'arrive pas à croire qu'il soit en train de faire ça. Je n'ai jamais voulu obtenir de pouvoir. Tout ce que je veux, c'est qu'il aille bien et que notre famille aussi. Mais, il est en train de m'élever à un rang duquel même Akhin ne pourra pas me détrôner.
Aslan : Je ne laisserais personne cracher sur ma femme et encore moins des pauvres merdes comme vous. Ma femme tient vos couilles autant que moi. Si elle décide que vous crevez, vous crevez tous. Une extermination de la vermine serait tellement simple à accomplir pour moi.
Un grand silence plane.
Lorsque je les vois applaudir puis se mettre le genou devant nous je me tétanise. Je ne parviens pas à comprendre ce qui se passe. Ils sont désormais tous à genou en train de nous observer pendant que Akhin et Tao nous assassine du regard.
Je ne sais pas comment réagir. Je suis choquée. Personne n'avait jamais fait ça pour moi.
Mais, Aslan semble avoir l'habitude car il continue de les observer avec mépris même si ils viennent de se soumettre.
Il intensifie son emprise sur ma taille. Il approche ses lèvres de mon front et y dépose un baiser sous le regard de toute l'assemblée.
Aslan : Vous avez devant vous ma femme, ma Dell'Era. Tachez de ne plus l'oublier si vous ne voulez pas perdre vos misérables vies.
Il ancre son regard dans le mien et m'adresse un petit sourire en coin pendant que je tente d'assimiler ce qui est en train de se passer.
Aslan : Tu détiens le pouvoir, civilé. C'est à toi de décider ce que tu veux en faire.
Dans ses yeux, une lueur indescriptible brille. Je lui adresse un petit sourire discret ne sachant pas quoi répondre. Je suis bien trop déstabiliser.
Aslan : Tirez-vous.
Sa voix est ferme mais il n'hurle pas. Ils se relèvent rapidement et déguerpissent en prenant leurs jambes à leurs cous. Je me retrouve avec Aslan, Tao et Akhin.
Akhin se dirige en furie vers nous puis il s'arrête à quelques centimètres de nos corps. Aslan augmente sa pression sur mon corps et le regarde avec indifférence.
Akhin : Tu es devenu fou c'est ça ?! Qu'est-ce que tu viens de foutre ?! Tu crois que tu peux menacer tout le monde pour elle ?!
Aslan hausse les épaules.
Aslan : Je ne le crois pas. Je le fais. Si tu as un souci avec ça, ça te regarde.
Akhin : Tu crois que je ne sais pas la vérité sur elle ?! Comment tu peux t'associer à une ancienne esclave ?! Elle salit notre honneur ! Elle n'est pas comme nous !
J'allais me défendre violemment mais Aslan renforce sa prise sur moi pour m'empêcher de le faire.
Il ne daigne pas me regarder. Son regard est rivé sur Akhin qui bouillonne de rage.
Aslan : Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse que tu connaisses la vérité sur elle ? De quel honneur tu parles quand tu te pavanes avec un pédophile qui a tenter de violer ton petit-fils ?
Sa voix est méprisante et rempli d'animosité. Akhin ouvre les yeux de surprise pendant que Tao se tend et ne laisse percevoir aucune émotion.
Akhin : Alors quoi ?! Tu te venges parce que je n'ai pas défendu ton frère c'est ça ?! Ton amour pour tes frères t'a toujours rendu bien trop faible !
Aslan : Qu'est-ce que tu racontes ?! Ce fils de pute a voulu violer mon frère et tu considères ça comme de la faiblesse ?! T'es qu'une sous merde comme lui !
Il ferme les yeux pendant quelques secondes et il les ouvre à nouveau pour se calmer.
Aslan : Je ne me venge pas. Je me fiche de ce que tu peux bien vouloir et de ce que tous les autres veulent. Je veux la civilé. Son passé ne concerne personne d'autre qu'elle et moi, je l'accepte et je n'en ai pas honte.
Je lui lance un regard admiratif pendant qu'il continue de scruter le vieil homme. Je lâche un sourire touché pendant que mon coeur continue d'exploser pour lui. Il est en train de me faire tellement d'effet, il ne peut pas imaginer à quel point.
Je n'aurais jamais cru qu'un jour Aslan Dell'Era dirait ça pour moi. Si on m'avait dit au début de cette histoire quand j'ai cambrioler son quartier général qu'il finirait par me défendre devant une assemblée de yakuza et de mafieux pour me revendiquer comme étant sa femme, j'aurais exploser de rire.
Aslan : Tu crois que c'était de sa faute ? Tu penses qu'elle voulait de cette vie d'enfermement et de souffrance ? Tu peux aller dire à tout le monde qu'elle porte des traces d'esclavages, ça m'indiffère. Je n'existe pas pour le regard des gens. J'existe pour les miens.
Il marque une pause.
Aslan : J'existe pour elle. La civilé est mienne.
Je lève les yeux au ciel pour m'empêcher de pleurer. Je sens une boule se former dans ma gorge. Je me demande si il se rend compte de ce que ça représente pour moi ce qu'il est en train de faire.
Je suis sienne.
Il est mien.
Aslan Dell'Era m'appartient comme je lui appartiens.
Akhin le dévisage et hausse les sourcils.
Akhin : Arrête d'agir comme un imbécile ! Elle ne peut pas porter nos héritiers ! Elle va nous humilier !
Aslan : Ce ne sont pas tes héritiers mais les miens et les siens. Je veux que ce soit cette femme et personne d'autre qui porte mon héritier, le futur héritier de la mafia italienne et du clan de yakuza. Elle portera mes enfants, ils seront fier d'avoir une mère aussi courageuse et qu'elle soit une survivante.
J'ai failli m'étouffer avec ma salive. Je n'ose plus le regarder à cause de la gêne qui augmente en moi et qui risque de me trahir.
Il est sérieusement en train d'envisager d'avoir des enfants avec moi ? Il a l'air sérieux et sûr de lui.
Akhin lui lance un regard indéchiffrable avant de lui dire une phrase en japonais que je ne comprends pas. Mais, une lueur de trouble apparaît dans les yeux de Aslan qu'il est incapable de masquer et il se tétanise.
Aslan attrape subitement mon bras pour me faire quitter cet endroit et pour me soustraire au regard du vieil homme et de Tao. Il avance précipitamment vers la sortie comme si les mots de Akhin l'avaient bruler.
(....)
Quelques minutes plus tard....
SICILE
*22h47
Moi : Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Après avoir quitter la soirée, Aslan a conduit sans m'adresser un seul regard. Le trajet s'est fait en silence. Je n'ai pas oser lui parler.
Il s'est arrêter devant un grand bâtiment. Nous avons monter des escaliers de secours pour atteindre le toit de ce gigantesque immeuble qui nous donne une vue imprenable et magnifique sur l'Italie.
Il ne répond pas et s'assoit pour regarder la vue. Je fais de même et m'installe juste à coté de lui. Nous restons comme ça pendant quelques minutes sans que personne ne brise le silence.
Il finit par tourner la tête vers moi pour m'observer. Je tente de masquer ma gêne.
Moi : Est-ce que tu pensais tout ce que tu as dis ?
Il ancre son regard dans le mien. Il ne laisse percevoir aucune émotion.
Aslan : Aies confiance en toi. Si tu doutes de toi, regarde mes yeux et tu verras ce que je vois en toi.
Je le regarde surprise pendant qu'il m'adresse un petit sourire en coin. Je finis par lui offrir un sourire. Il semble choqué car il bloque sur mon sourire.
J'aurais tant voulu être un peu plus confiante. Mais, on m'a tellement répéter que je n'étais qu'une erreur que c'est assez complexe de déconstruire tout ce qu'on m'a inculqué.
Mes traumatismes continuent d'impacter sur ma perception de moi même. Je continue de me voir comme la petite esclave qui supplie pour qu'on l'aide alors que je suis bien plus que ça.
Aslan : J'étais sérieux quand je disais que j'assumerais que t'étais une ancienne esclave si Akhin veut ébruiter ce détail même si je ne pense pas qu'il le fera car il a trop peur de la réputation du clan.
Je m'approche de lui et prend sa main dans la sienne. Il écarquille les yeux pendant que je lui adresse un grand sourire.
Moi : Tu es un très bon mari, Aslan.
J'ai cru qu'il allait s'étouffer à cause de ses toussotements. Il se met à rougir et à regarder le paysage pour masquer son trouble pendant que je lâche un petit rire. Quand il reprend une certaine contenance, il me regarde à nouveau.
Aslan : Tu trouves ça drôle ? Arrête de dire des trucs comme ça !
Moi : Evidemment. Devant le reste du monde, tu apparais comme un monstre d'arrogance et de froideur. Quand tu es avec moi, tu es différent.
Il m'assassine du regard.
Aslan : Si tu parles de mes rougissements à quelqu'un, je t'arrache la tête.
Je rigole pendant qu'il m'observe du coin de l'oeil. Il finit par sourire.
Aslan : Tu me rends fou, civilé tu le sais hein ?
Moi : C'est plutôt positif n'est-ce pas ?
Son sourire s'accentue. Il dépose sa main sur ma tête et il remet l'une des mèches de mes cheveux derrière mes oreilles. Il se met à rougir et à regarder le ciel étoilé.
Aslan : C'est tellement positif que j'espère que ça ne disparaîtra jamais. Je serais prêt à tuer pour continuer de ressentir ça. C'est tellement unique.
Il n'ose plus me regarder pendant que mon coeur est sur le point de sortir de ma poitrine. Je détourne le regard. Je laisse échapper un tremblement à cause du froid.
Il enlève sa veste et la pose sur mes épaules. Il met son bras autour de mon cou et se met à regarder le ciel ainsi que la vue. Je fais de même en me blottissant contre lui.
Sa veste sent son parfum. Je me suis jamais senti aussi bien qu'à cet instant. Je ferme progressivement les yeux jusqu'à m'endormir.
Après plusieurs minutes de sommeil, je sens des bras me soulever pour m'encercler. J'ouvre les yeux et mon regard est rivé sur le visage de Aslan. Il me porte dans ses bras tout en descendant les escaliers de secours.
Quand son regard croise le mien, il m'adresse un petit sourire. Je me retiens de bailler et lui adresse un sourire également.
Aslan : Je veille sur toi, civilé. Tu peux dormir tranquille.
Je colle ma tête à son torse pour sentir son parfum et me rendormir.
(...)
Le Lendemain....
VILLA DELL'ERA
*19h02
Yuri : Angelo ne répond plus à aucun de nos messages ! Je sais qu'il se passe quelque chose de grave !
Yuri vient d'ouvrir brusquement la porte du bureau de Aslan.
J'étais venu pour lui demander si il voulait venir s'entrainer avec moi mais je n'ai même pas eu le temps de lui proposer que Yuri a débouler.
Aslan fronce les sourcils et s'avance vers son petit frère. Aslan ne laisse rien paraître mais il est autant inquiet que nous autre.
Il nous a dit de ne pas interférer et de laisser à Angelo l'espace dont il avait besoin. Mais, le fait qu'il ne réponde plus au message est préoccupant.
Aslan : Je vais le trouver.
Aslan sort son téléphone de sa poche et envoie un message.
Quelques minutes plus tard, son téléphone vibre. Il regarde le contenu du message pendant que Yuri et moi nous sommes accrochés à ses lèvres.
Aslan : Le dernier signal de son téléphone provenait d'un quartier de Turin. Je vais aller le chercher.
Yuri hoche la tête.
Yuri : Je viens avec toi.
Aslan : Hors de question. Tu restes ici pour gérer les affaires avec Jallal. Je m'en occupe.
Yuri allait contester mais Aslan le stoppe en mettant sa main sur son épaule et en lui adressant un sourire rassurant.
Aslan : Tu sais très bien que je ne reviendrais pas sans lui. Tu peux me faire confiance.
Yuri hésite mais il souffle et finit par capituler.
Yuri : Ramène nous notre frère, s'il te plait.
Aslan hoche la tête. Yuri sort du bureau en m'adressant un petit signe de tête.
J'étais rester en retrait depuis le début de cette conversation mais je m'approche de Aslan qui hausse les sourcils.
Moi : Je viens.
Il contracte la mâchoire.
Aslan : Oublie.
Sa voix est froide.
Moi : Je ne te demande pas ton autorisation.
C'était prévisible qu'il refuse. Le contraire m'aurait étonner.
Aslan : Tout comme je ne te demande pas ton avis. Tu restes ici en sécurité avec les autres. Je n'ai pas besoin d'aide.
Je souffle.
Moi : Je promets de ne rien faire qui pourrait nous mettre en danger. Il vaut mieux que tu m'emmènes pour me surveiller plutôt que de me laisser ici. Quand je sors, il m'arrive toujours quelque chose et j'aime tellement sortir que je ne réduirais pas mes sorties.
Il m'assassine du regard pendant que je feins l'innocence alors que je me retiens de sourire.
Je sais comment obtenir ce que je veux de lui, il suffit de le prendre à son propre piège.
JET
*21H09
Je viens de sortir de la salle de bain pour pénétrer dans la chambre quand mon regard croise celui de Aslan. Il bloque sur mon peignoir et sur mes cheveux mouillés pendant que je tente de masquer ma gêne. Il finit par détourner le regard.
Aslan : Je voulais juste te prévenir que le pilote m'a dit que le voyage durerait toute la nuit. Il préfère ne pas prendre de risque à cause de la météo.
J'hoche la tête. Il finit par reposer son regard sur moi. Il s'approche de moi. Je me retiens de détourner le regard et de reculer.
Aslan : Tu es trop mignonne, civilé. Tu mérites d'être ma préféré.
Je sens mon coeur battre à une vitesse affolante. Il m'attrape par la taille pour me serrer contre lui. Je sens son entrejambe durci et me mord la lèvre pendant qu'il m'observe attentivement.
Moi : Je ne sais pas si toi tu mérites d'être le mien.
Il affiche un sourire moqueur pendant que je souris aussi.
Aslan : J'ai tellement envie de toi, civilé.
Je sens son souffle contre ma peau et ça suffit à provoquer des frissons dans tout mon corps. Je lui adresse un sourire en coin rempli de provocation.
Moi : Alors qu'est-ce que t'attends ?
Il laisse échapper un sourire en coin tout en me rapprochant de lui. Nos regards se défient mutuellement, aucun de nous ne veut baisser le regard face à l'autre.
La tension sexuelle qui domine dans cette pièce est insoutenable.
Aslan : Putain de civilé.
Il presse subitement ses lèvres contre les miennes tout en me maintenant contre son corps. Mes bras enroulent sa nuque pour intensifier ce baiser exceptionnel qui me retourne complètement.
Nos langues jouent ensemble dans une danse endiablés et se défient pour savoir laquelle finira par céder. Nos deux visages sont collés l'un à l'autre et le baiser devient de plus en plus excitant et de plus en plus chaud.
Son intimité durci contre la mienne provoque des spasmes dans mon intimité et des gémissements incontrôlés sortent de ma bouche pendant qu'il continue de me coller à lui.
Aslan : T'es vraiment ma putain de civilé préférée.
Je le sens sourire contre mes lèvres. Quand on arrive à bout de souffle, je me recule de ses lèvres. Je respire fort, tout comme lui. Nos regards ne cessent de se détailler.
Il laisse échapper un sourire en coin auquel je réponds également par un sourire en coin. Il m'attrape par la taille et me soulève en l'air tout en pressant à nouveau ses lèvres contre les miennes.
Moi : Tu peux pas t'empêcher de m'embrasser hein ?
Aslan : Je me retiens depuis trop longtemps. Tu excuseras mon envie de consommer mon mariage.
J'enroule mes jambes autour de sa taille et il avance rapidement vers le lit. Il me pose sur celui-ci tout en renforçant le baiser qui nous lie.
Il finit par se reculer de mes lèvres pour m'observer en se mordant la lèvre. Je suis complètement offerte à lui, mon peignoir est relevé au niveau des jambes, ma poitrine est quasiment découverte et mon excitation doit se traduire sur mon visage.
Aslan : Est-ce que tu es sûr ? Je ne veux pas que tu te sentes contrainte de quoi que ce soit.
Je sais qu'il hésite et qu'il cherche mon consentement. J'apprécie.
Moi : Évidemment que j'en suis sûr. N'oublie pas que tu es mon premier.
Je lui adresse un sourire complice auquel il répond par un sourire. Il vient de comprendre que je lui offre ma virginité.
Aslan : Ton premier et ton dernier, civilé. Personne d'autre que moi n'aura plus le droit de toucher à ce corps qui est mien.
Il me retire brusquement mon peignoir. Je me retrouve complètement nue face à lui. Son regard ne reflète que le désir devant mes courbes. J'avais peur qu'il ne me trouve pas assez bien mais il semble satisfait.
Aslan : T'es tellement exceptionnelle.
Il m'analyse attentivement pendant que je mets instinctivement ma main entre ma cuisse, ou se trouve mon marquage au fer d'esclave, pour ne pas qu'il le voit.
Aslan : Ne fait pas ça.
Il approche sa main de la mienne et la retire. Il ancre son regard dans le mien.
Aslan : Ne te cache pas de moi, civilé. Tout chez toi me plait. Tout m'appartient. Tu ne dois pas avoir honte de toi. Tu ne te rends pas compte que tu es incroyable.
Je souris et il s'approche de ma poitrine. Il malaxe ma poitrine pendant que je me cambre de plaisir tout en gémissant de plaisir. Il est vraiment doué.
Aslan : Ça va ?
En guise de réponse, je hoche la tête. Il approche ses lèvres de mon sein droit qu'il se met à lécher et il malaxe le sein gauche pendant que je passe mes mains sur ses cheveux pour l'inciter à continuer. Je me mords la lèvre pour me retenir d'hurler.
Aslan : Ne retient pas tes cries.
Il intensifie sa prise sur ma poitrine. Je continue de me cambrer et hurle tellement c'est bon. Il passe sa langue sur mon sein gauche et ça m'électrise. Il passe sa main sur mon intimité qu'il caresse frénétiquement et ça suffit à me retourner.
Je ne peux plus bouger, tout ce que je fais c'est hurler mon plaisir ardent pour lui.
Moi : Putain.... Aslan....
La vision que j'ai de lui est exceptionnelle tout comme sa bouche et ses mains. Il continue de lécher ma poitrine et sa langue descend sur mon ventre jusqu'à atteindre mon intimité. Il m'adresse un sourire en coin.
Sa tête se perd dans mon intimité qu'il lèche sans pause. Il va toujours de plus en plus loin. Je ne réfléchis plus correctement, le plaisir envahit tous mes sens. Je ne fais que de me cambrer.
Aslan : Je savais que toutes les zones de ton corps étaient délicieuses.
Je sens un plaisir inouïe m'envahir. Je respire fort, j'halète de plaisir. Un orgasme vient de me prendre. Il enlève sa tête de ma cuisse pour observer mon visage qui doit être un appel à la luxure.
Aslan : J'en veux plus, civilé.
Je décide de prendre l'initiative et approche mes lèvres des siennes pour l'embrasser pleinement. Il semble surprit mais il ne me repousse pas. J'en profite pour ôter sa chemise qui représente une barrière entre nous.
Aslan : Tu veux toujours aller plus loin ou tu veux qu'on s'arrête là ?
Moi : Je veux qu'on continue, Aslan.
Il sourit et se recule de mes lèvres pour ôter son pantalon de costume. Je le regarde avec un désir non dissimulé devant son corps athlétique et si attrayant : ses abdominaux, son v apparent, ses bras musclés.
Il m'adresse un sourire fier et arrogant en voyant que mon regard est désormais rivé sur son entrejambe. J'ai déjà eu l'occasion de lui faire plaisir mais je n'ai jamais vu son intimité.
Aslan : Elle ne te fera que du bien, civilé.
Son arrogance le tuera. Je me lève du lit pour me tenir face à lui. Je lui ôte son caleçon pendant qu'il me regarde faire attentivement.
Aslan : Si tu savais comme tu m'excites.
En voyant la taille de son anatomie, je comprends d'ou lui vient toute cette arrogance. Je tente de masquer ma surprise pour ne pas flatter son égo qui est déjà bien assez conséquent. Mais, je sais qu'il a comprit.
Il me pousse à nouveau sur le lit. Il se met au dessus de moi. Je sens sa virilité contre moi et ça suffit à me faire gémir. Il ne cesse pas de me regarder gémir.
Il prend ma main pour la guider vers son intimité qui est durci. Il approche ses lèvres de mon oreille et il lèche le lobe de mon oreille ce qui intensifie mes gémissements.
Aslan : Fait moi du bien comme toi seul peut m'en faire, civilé.
Il commence à faire des mouvements de vas et viens avec ma main sur son intimité qui ne cesse de croitre. Sa respiration est irrégulière, elle est haletante. Mon regard est rivé sur son intimité imposante.
Mes mouvements deviennent de plus en plus accélérés. Une lueur presque animale brille dans ses yeux. Il approche ses lèvres des miennes pour m'embrasser à nouveau pendant que je continue mes vas et viens.
Ses grognements s'étouffent contre mes lèvres qu'il ne cesse pas d'embrasser.
Il finit par laisser échapper un grognement rauque rempli de plaisir quand il a atteint sa limite.
Il est vraiment un appel à la luxure.
Aslan : Est-ce que tu es sur ?
Je sais que ça sera difficile pour lui de s'arrêter et que sa limite est sur le point d'être franchis. Si je veux me stopper, c'est maintenant ou jamais.
Moi : Je t'offre mon corps, Aslan.
Il affiche un sourire fier avant de se redresser pour fouiller dans un tiroir de la commode. Il en sort une boite de préservatif. Il enfile rapidement l'un d'entre eux avant de se diriger vers moi.
Il m'écarte les jambes. Son membre entre en moi dans un geste violent et rapide qui m'arrache un gémissement de douleur.
Aslan : Tu n'auras bientôt plus mal.
Il presses ses lèvres contre les mienne pour que je m'accommode à lui.
Aslan : Ça va ?
Je hoche la tête et l'incite à bouger. Il sourit avant de bouger. Il glisse sa langue dans la mienne. Des larmes coulent sur mes joues qu'il essuie en intensifiant le baiser.
La douleur est vite remplacer par le plaisir et le feu qui m'envahit. Je crie de plaisir. Je m'accroche à sa nuque pendant qu'il commence des vas et viens en moi. Je me cambre. Il accélère ses coups et attrape mes deux mains pour les ramener au dessus de ma tête.
Aslan : Putain de civilé.....
Je griffe violemment son dos pendant que mon corps est en train de succomber aux assauts qu'il reçoit. Mes gémissements augmentent et deviennent de plus en plus fort, ce qui semble lui plaire puisqu'il intensifie la cadence. Il enfoui sa tête dans ma nuque et me serre encore plus contre lui.
Il continue encore et encore jusqu'à ce qu'on atteigne l'orgasme. Il sort son intimité de la mienne et il retire son préservatif pour le jeter dans la poubelle à coté du lit.
J'halète pendant qu'il m'observe et qu'il remonte sur mon corps pour presser à nouveau ses lèvres contre les miennes. Il met un autre préservatif.
Aslan : Tu veux un second round ?
Je rigole avant d'hocher la tête.
Moi : Si tu as le cardio pour....
Il rigole tout comme moi. Il s'approche de moi et m'embrasse avant de me pénétrer à nouveau. Je ne ressens plus de douleur mais uniquement du plaisir. Il recommence ses vas et viens de plus en plus violent. Je l'attrape par la nuque pour le forcer à s'approcher de moi et pour qu'il continue.
Moi : Plus.... Aslan...
Il me regarde pendant quelques secondes complètement tétanisé. Il finit par attraper ma mâchoire et par m'embrasser pendant qu'il est en train de me faire sienne et que je suis en train de gémir pour lui.
Aslan : La nuit promet d'être longue.
(...)
Le Lendemain.....
*11h00
J'ouvre difficilement les yeux à cause de la fatigue. Je regarde à coté de moi mais ne voit pas Aslan. Je me relève du lit avec difficulté, mes jambes me font atrocement mal.
J'ai coucher avec Aslan.
Aslan et moi.
Du sexe.
Toute la nuit.
Putain.
Je le cherche du regard dans la chambre mais il n'est pas présent. Une angoisse grandit en moi. Peut-être qu'il s'est rendu compte qu'il voulait uniquement du sexe avec moi et que maintenant qu'il a atteint son but, il va me délaisser.
J'enfile mon peignoir de la veille et part à sa recherche. Je sors de la chambre et l'aperçoit. Il est debout, en train de regarder le paysage à travers le hublot.
J'hésite à m'approcher.
Aslan : Je t'entends.
Putain de ouie fine !
Je toussote pour masquer ma gêne et me décide à m'approcher de lui en tentant de dissimuler mes douleurs au jambe. Il est déjà habillé d'un costume noir.
Quand j'arrive à sa hauteur, il daigne se tourner vers moi pour me regarder.
Aslan : Bien dormi ?
Il affiche un sourire en coin. Il sait pertinemment que cette nuit il ne m'a laissé aucune minute de répit et qu'on a pratiquement pas dormi.
Moi : Et toi ?
Je lui adresse un sourire moqueur. Il m'adresse un clin d'oeil avant de poser sa main sur ma tête et de me détailler.
Moi : Tu....
Aslan : Est-ce que je regrette ?
Evidemment, il connait mes incertitudes et mes doutes. Il sait que je vie dans la peur de l'abandon. Je ne lui réponds pas.
Aslan : La nuit dernière a été la meilleure de toute mon existence, civilé.
Mon coeur se gonfle pendant qu'un sourire apparaît. Nous nous détaillons pendant qu'on s'adresse des sourires complices. Il se baisse pour se rapprocher de mon oreille et me murmurer :
Aslan : On va bientôt atterrir. Habille toi et fait en sorte de retrouver l'usage de tes jambes. Toi et moi on aura beaucoup de temps à rattraper quand on va rentrer en Sicile.
TURIN
*12h34
Nous sommes arrivées depuis plusieurs heures. Nous avons chercher Angelo dans toute la ville en vain. Nous avons d'abord fait des tours de voiture en montrant sa photo aux habitants mais personne n'a été capable de nous aider.
On a fais le choix de faire le tour de la ville à pied en continuant de montrer cette photo mais toujours rien.
Nous sommes dans une ruelle qui sent l'urine et qui regorge de chat et de cafard. J'aperçois un sans-abri en train de dormir sur un carton.
Je sors un billet de 50 euros de ma poche et me dirige vers lui pour lui donner. J'ai été dans cette situation et je sais combien c'est difficile de vivre dans ces conditions surtout qu'on existe plus pour personne.
Aslan s'avance avec moi vers lui en comprenant mon intention.
Le sans-abri est de dos. Il bouge durant son sommeil et se tourne vers nous.
Je me tétanise en voyant un homme d'une vingtaine d'année aux cheveux bruns lui arrivant aux épaules avec des reflets châtains clairs et ondulés.
Angelo.
Aslan se tient à mes cotés et reste figer face à cette vue tout comme moi. Il a des nombreux bleue au visage et ses vêtements sont déchirés. Ses mains sont sales comme son visage et le reste de son corps. Il sent une forte odeur, ça doit faire plusieurs jours qu'il dort dehors.
Nous n'avons même pas le temps de réagir que il émerge de son sommeil.
Lorsque son regard croise le notre, il se tétanise et nous regarde paniquer.
Il se redresse immédiatement mais reste assis sur son carton et nous adresse un sourire qui se veut rassurant.
Angelo : Qu'est-ce que vous foutez ici ?
Sa voix est faible et craintive comme si il avait beaucoup pleurer.
Je suis incapable de bouger, tout ce que je fais c'est le regarder en essayant de comprendre comment il s'est retrouver dans cette situation et qui lui a infliger des blessures.
Il se gratte les cheveux et se met à rire pendant que Aslan reste impassible et ne cesse de le fixer tout comme moi. Il tente de cacher ses blessures au bras en descendant les manches de sa veste.
Angelo : Ce n'est pas ce que vous croyez, je vais très bien.
Il baisse le regard. Il essaie de détendre l'atmosphère mais il n'est pas parvenu une seule fois à maintenir notre regard dans le sien.
Il fait semblant d'être heureux et de rire pour masquer sa douleur.
Angelo : Si je dors dans la rue, c'est un choix. Je voulais faire un test mais rien de grave.
Sa voix le trahit et son sourire faux aussi.
Instinctivement, je me baisse pour être à sa hauteur. Il me regarde surprit mais il tente de tourner la tête pour ne pas me laisser bien voir ses blessures.
Je m'approche de lui et le prends dans mes bras.
Je le sens se raidir à mon contact mais il ne me repousse pas.
Angelo : Qu'est... Qu'est-ce que tu fais ?
Sa voix est tremblante et faible. Il allait tenter de parler mais il finit par s'agripper à moi et par me serrer dans ses bras. Il éclate en sanglot et fond en larme.
Il pleure tellement fort que mon coeur se sent oppresser et que je suis incapable de dire le moindre mot sous peine de fondre en larme avec lui. Angelo souffre depuis bien trop longtemps.
Angelo : Je.... Je suis tellement désolée....
Il continue de pleurer, incapable de se stopper.
Je lève les yeux au ciel pour empêcher les larmes de couler. J'augmente ma prise sur lui pour bien le serrer contre moi. Il ne fait que de s'excuser dans mes bras et de nous demander de le pardonner.
Mais, je ne comprends pas ce qu'il veut qu'on lui pardonne. Il a l'air tellement fragile et si fatigué alors que d'ordinaire il est tellement heureux.
Il pleure pendant plusieurs minutes. Il suffoque à de multiples reprises.
Je sens le regard de Aslan sur nous mais il ne bouge pas. Il ne s'est pas avancer et il n' pas voulu interférer dans mon contact avec Angelo. Je suppose qu'il n'est pas à l'aise avec ce genre de situation.
Quand Angelo parvient à reprendre son calme, je me recule légèrement de lui.
Mes yeux sont larmoyants mais ce n'est rien par apport à son état. Je peux lire de la honte, de la peine et surtout une douleur immense en lui qui me perturbe.
Moi : Qu'est-ce qui se passe ? Tu peux tout nous dire, Angelo.
Il se mord la lèvre et hésite. Il finit par souffler tout en levant les yeux au ciel.
Il est temps de nous révéler ce qu'il dissimule depuis le début. Je ne partirais pas d'ici sans mes réponses et Aslan non plus.
Angelo : J'ai.... Mes parents sont morts quand j'avais 7 ans dans un accident de la route. J'ai été confiée à mon oncle qui voulait absolument ma garde. Il était le frère de mon père, il s'était toujours montrer gentil avec moi et il m'offrait toujours des cadeaux. J'étais heureux de pouvoir vivre avec lui parce qu'il était ma seule famille. Je ne voulais pas aller dans un orphelinat. Et puis, je l'aimais tellement.
Il marque une pause. Je l'entends respirer difficilement. Il a du mal à soutenir mon regard et il ne regarde pas du tout Aslan.
Angelo : Quand on m'a annoncé le décès de mes parents, j'étais dévastée. Je n'arrêtais pas de pleurer mais mon oncle était là et il m'a dit que tout irait bien, qu'il allait veiller sur moi. Après que toute la paperasse soit gérée, il m'a emmené chez lui. J'avais une chambre plus grande que chez mes parents, des jouets partout et il faisait en sorte que je ne manque de rien.
Il ferme les yeux comme pour se rappeler. Ses mains et ses lèvres se mettent à trembler tout comme le reste de son corps. Je n'ose pas le toucher, de peur de le brusquer.
Il se met à se toucher les mains pour tenter de freiner les tremblements en vain.
Angelo : Pendant 1 an, tout se passait tellement bien entre nous. Il venait me chercher à l'école, continuait de m'offrir des cadeaux et on allait souvent en voyage ensemble. Il faisait en sorte que je ne ressente pas le manque de mes parents même si c'était difficile.
Il ouvre à nouveau les yeux. La cassure que je vois dans ses yeux me retourne le coeur et me fait atrocement mal. Il suffoque pendant quelques secondes.
Les larmes coulent sur ses joues. Je pose ma main sur son épaule dans un geste rassurant. Il souffle avant de poursuivre avec difficulté :
Angelo : Le jour de son anniversaire, de ses 40 ans il m'a dit qu'il voulait un cadeau de ma part. Je lui ai fais un dessin que je lui ai remis. Il était heureux et il m'a emmener dans sa chambre pour me demander de dormir avec lui.
Il marque une pause.
Angelo : Je ne voyais pas le mal, après tout c'était mon oncle et je n'avais que 7 ans. Je ne savais pas que ce n'était pas normal qu'un homme adulte demande à un enfant de dormir avec lui.
Il se mord la lèvre jusqu'au sang.
Je sens mon coeur se serrer en comprenant.
Il a des difficultés à poursuivre. Il ouvre la bouche à plusieurs reprises mais il est coupé par ses sanglots et ses larmes.
Angelo : J'étais en train de dormir dans le lit quand j'ai senti quelque chose de dur contre moi. Je.... Je l'ai vu se toucher à coté de moi. J'étais terrifié et tellement dégouté mais je ne savais pas ce qui se passait... Il m'a dit que c'était le moment de lui offrir mon cadeau. Je ne comprenais pas, je ne voulais pas... Mais, il m'a dit que si je n'étais pas sage, il m'enverrait dans un orphelinat, que là-bas on allait me frapper et me forcer à faire des choses horribles.
J'ai tellement envie de pleurer mais je me l'interdis. Je ne veux pas le rendre triste alors qu'il est celui qui a vécu ce traumatisme horrible qui continue de le hanter.
Je dois rester forte. Mais, ça me fait tellement mal de savoir qu'il a tant souffert. Personne ne mérite de vivre ça.
Angelo passe tellement son temps à sourire et à rire que personne aurait pu imaginer ce qui se renfermait dans son coeur. Personne n'aurait pu deviner qu'il s'agissait uniquement d'une façade et qu'il avait vécu des choses aussi écoeurantes.
Angelo : Alors.... J'ai..... J'ai accepté.... J'ai dis oui quand il m'a forcer à me mettre à genou devant lui pour lui faire plaisir...J'ai dis oui quand il m'a pénétré de force alors que je n'avais que 7 ans.... J'ai dis oui à toutes les horreurs qu'il m'infligeait et.... J'ai eu le courage de fuir que quand j'ai eu 17 ans mais ce calvaire a durer 10 ans.... Mais, j'étais déjà bien trop souillée....
Je me rappelle quand je suis entrer dans la cuisine et qu'il était en train de pleurer. Il faisait que de s'excuser. Je savais que quelque chose n'allait pas.
" Je saurais pas expliquer pourquoi mais quand j'te regarde j'ai l'impression de me voir en toi. Pour être honnête, ça me fait un peu peur car je souhaiterais jamais à quelqu'un de me ressembler. Je suis qu'un déchet, un être abject qui essaie tant bien que mal de survivre mais qui devrait être mort depuis longtemps".
" Je me donne envie de vomir et je me dégoute à un point que tu peux même pas imaginer".
Ses mots me reviennent en pleine face.
Je comprends.
Je comprends cette similitude qu'il a observer entre nous.
Nous avons tous les deux été victimes d'agression sexuelle sauf que dans son cas c'est aller jusqu'au viol.
Angelo se dégoute autant que je me dégoute d'avoir été une victime. Il a honte de son passé et de pas avoir été assez fort pour se protéger.
Je sais que c'est difficile en tant que victime et qu'on a tendance à croire qu'on est responsable de ce qui s'est produit mais ce n'est pas le cas. On ne devrait pas s'infliger cette culpabilité qui peut nous ronger.
Angelo : Depuis que j'habite avec vous, je reçois des messages et des mails contenant des photos et des vidéos de ce que mon oncle me faisait quand j'étais enfant.... Il prenait des photos de tout.... Je ne sais pas comment cette personne à eu ça en sa possession mais je ne voulais pas que ça s'ébruite.... J'ai préféré fuir car je ne voulais pas mettre la honte sur votre famille. Je ne voulais pas voir du dégout dans vos yeux.
Je me souviens de cette crise d'angoisse qu'il avait fait lorsqu'on était dans sa chambre et qu'on regardait un film ensemble. Je n'avais pas compris mais tout est tellement clair.
Je veux la tête de cette personne.
Je veux qu'elle souffre autant qu'Angelo. Elle ne mérite que ça.
Angelo : Je suis allé chez mon oncle pour le confondre.... Je voulais savoir à qui il avait donner ses vidéos et ses photos... Mais, il s'est moqué de moi et il m'a frappé... Il m'a dit que je resterais toujours "sa petite salope" et il m'a tabasser. Je ne pouvais pas revenir à la villa dans cet état...
Je m'approche de lui et le prend à nouveau dans mes bras pendant qu'il pleure sans s'arrêter. Il me serre contre lui comme s'il craignait que je m'envole alors que je n'irais nulle part.
Je vais rester avec lui.
Je me recule de lui lorsque je vois Aslan se mettre accroupis pour être à notre hauteur. Angelo baisse la tête, honteux pendant que Aslan le fixe.
Je suppose que ça doit être encore plus difficile d'apparaitre comme ça devant un homme comme Aslan qui n'inspire que la force et le respect.
Aslan : La première fois que je t'ai vu pleurer dans ta chambre, j'ai remarquer que tu prenais des somnifères. J'ai compris que tu faisais des cauchemars et que tu étais terrifier par quelque chose.
Angelo continue de pleurer et relève la tête pour le regarder surpris. Je ne suis pas étonné que Aslan aie remarqué ça, il a un sens de l'observation développé et son acuité visuelle renforce cet aspect.
Aslan : Tu veux savoir pourquoi j'ai décider de faire de toi mon informaticien et un membre de ma famille dans cette ruelle ?
Angelo le regarde avec incompréhension tout en se mordant la lèvre pour retenir ses sanglots. Il semble appréhender la réponse.
Aslan : Tu parlais beaucoup et tu cachais tes craintes avec ton humour quand on s'est rencontrer. Quand les hommes de ce gang s'en sont pris à toi dans cette ruelle parce que tu avais pirater leurs données pour venger le viol et la mort de ta petite voisine, tu avais un regard. Un regard que j'avais déjà vu durant mon enfance, celui d'une personne terrifier qui craignait qu'on lui ôte son consentement.
Je comprends immédiatement qu'il fait référence à Jallal.
Je comprends mieux pourquoi il a directement accueilli Angelo dans sa famille alors qu'il était si méfiant et si dur envers moi. Il voyait son ainé en lui et c'est pour ça qu'il tenait à ce qu'il fasse partie des siens.
Sa voix est douce et posé. Angelo écarquille les yeux et ouvre grand la bouche.
Angelo : Tu.... Tu savais ?
Aslan lui adresse un sourire rassurant.
Aslan : Tu m'inspirais confiance. Je savais que tu avais des traumatismes que tu dissimulais à travers cette personnalité excentrique parce que tu voulais pas qu'on découvre ton passé.
Il marque une pause.
Aslan : J'entendais les battements de ton coeur augmenter à chaque fois qu'un homme inconnu s'approchait de toi même si tu feignais l'indifférence. Je savais que tu avais été victime de violence sexuel mais je ne savais pas à quel point. Je ne voulais pas en parler car ça t'appartient.
Aslan s'approche de lui et le prend dans ses bras pour le serrer contre lui. Angelo ouvre grand les yeux et reste tétaniser ne sachant pas quoi faire. Il ferme les yeux pour retenir les larmes mais elles continuent de couler.
Aslan : Tu es mon frère au même titre que ceux partageant mon sang, Angelo. Tu es ma famille. Tu ne dois pas avoir honte de ces vidéos et d'avoir été victime de viol. Tu n'étais qu'un enfant innocent. La honte ne va pas sur toi mais sur celui qui t'a fais du mal.
Angelo suffoque. Il ouvre les yeux et se remet à pleurer pendant que je regarde la scène sans intervenir.
La voix de l'homme aux yeux vairons est apaisante et compréhensive, il sait trouver les mots pour réconforter et pour inspirer la confiance.
Aslan : Je te jure sur l'honneur des Dell'Era qu'ils paieront tout le mal qu'ils t'ont causer. Je leurs ferais payer tes souffrances. Tu peux croire en moi, mon frère.
Angelo s'agrippe à sa chemise et redouble de pleure. Il se confond en excuse et remercie Aslan qui continue de le serrer contre lui.
Je remarque que Aslan tente de dissimuler ses tremblements de colère et de rage. Il a fait la même chose quand il a apprit la vérité sur ma relation avec Ignacio. Une lueur de haine brille dans ses yeux et elle m'oppresse. Il se dégage de lui une aura menaçante et terrifiante.
Il finit par se relever et il aide Angelo à se relever aussi. Il se contient du mieux qu'il peut de ne pas laisser percevoir tout ce ressentiment qu'il ressent. Mais, il ne peut pas me berner.
Il se tourne vers moi et me dit :
Aslan : Veille sur lui. Prend le jet pour rentrer en Sicile, la place de Angelo est auprès de sa famille.
Sa voix est glaciale.
Je prends quelques secondes à comprendre le sens de ses mots. J'allais contester car il est clairement en train de bouillonner de colère et il est encore plus imprévisible que d'ordinaire. Je ne sais pas ce qu'il compte faire et ça m'inquiète.
Mais, il me lance un regard qui ne laisse aucune place à la contestation. Ses yeux vairons ne reflètent que de la cruauté, de la noirceur et une envie de détruire le reste du monde.
Aslan : C'est un ordre, civilé.
Bonjour,
Désolé pour cette longue attente mais le travail d'édition sur Kiara me prend énormément de temps. J'essaie au maximum de pas vous délaisser mais je veux tellement que vous soyez fière de l'évolution de l'histoire de Kiara que je m'investis à fond ! 😭❤️
On s'attrape sur Instagram pour vos retours sur ce nouveau chapitre et pour les updates : Iamhazeldiaz et pour qu'on puisse interagir ensemble. Je vous mettrais bientôt un extrait du prochain chapitre en espérant que ça vous plaise. C'est aussi là-bas que vous avez toutes les informations sur le processus d'édition de Kiara. ❤️
Bonne lecture !
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