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Point de vu Ayhan :








Aslan : Je te dirais la vérité sur ce que je recherche depuis qu'on s'est rencontré et qui a conduit à toutes les péripéties que toi et moi nous avons vécu si tu me révèles ce qui se passe avec Ignacio.

Un éclair de surprise traverse mes yeux à l'entente de ses propos pendant que son regard scrute la moindre de mes expressions.

J'essaie de voir la moindre trace de mensonge ou de vice dans ses yeux vairons mais je ne vois rien hormis de la sincérité.

Est-il vraiment sérieux ? 

Il est vraiment prêt à m'offrir la vérité uniquement pour savoir ce qui m'arrive ? Est-ce que je compte autant que ça à ses yeux ?

Je me souviens de toutes ces fois ou il s'est emporté face à ses frères car il ne souhaitait pas que je sache ce qui se trame. Pourtant, je peux lire dans ses yeux qu'il est sincère et qu'il ne me mentira pas.

J'arrive pas à croire qu'il puisse décider de me révéler le plus grand de ses secrets familiale. Mais, je suis profondément touchée de savoir qu'il dispose d'assez de confiance en moi pour vouloir m'en parler.

Aslan : Je te donne la vérité sur un plateau d'argent. Tu pourras me haïr, m'insulter, me détester. Mais, ça m'indiffère. Tout ce que je veux c'est que tu reviennes auprès des tiens, auprès de moi. Je ne veux plus être séparé de toi, civilé.

Mes lèvres se mettent instinctivement à trembler. Il s'approche progressivement de moi puis il s'arrête à quelques centimètres de ma personne. Je peux sentir son souffle sur ma peau, ses yeux vairons qui sont en train de me détailler.

Aslan : Tu pourras me faire tout ce que tu veux. Fait moi autant de mal que je t'en ai fais, mais ne pars pas. Je veux que tu reviennes, s'il te plait. Je ne veux pas te perdre. Tu ne peux pas me laisser.

J'arrive pas à croire qu'il vient de dire ça mais ça ne devrait pas m'étonner après tout ce qu'il m'a dit depuis que j'ai choisi de partir avec Ignacio.

Dans aucun des scénarios que je m'étais fais, Aslan allait agir de cette façon.

Je pensais qu'il allait me qualifier de « vicieuse » et de « manipulatrice », qu'il allait pas vouloir comprendre mon action mais c'est tout l'inverse.

Tout ce que je voulais c'était protéger de Aslan de la folie destructrice de Ignacio mais à cet instant tout ce que je veux c'est lui dire la vérité.

Je veux qu'il sache ce que j'ai enduré, les blessures qui ne guériront jamais et dont je n'ai jamais parlé à personne.

Aslan : J'ai beaucoup de défaut mais je ne suis pas un menteur. Aie confiance en moi et je ferais de même. Tu peux pas imaginer combien ça me coute de devoir faire ça mais...Je suis prêt à te raconter une partie de ma vie pour que tu le restes.

Il marque une pause.

Aslan : J'ai menti quand j'ai dis à Ignacio que j'allais te laisser partir avec lui si après ces 24 heures si tu me disais que tu voulais être auprès de lui.

Il souffle puis il se gratte la tête.Il se met à rougir et à regarder le plafond.Il toussote légèrement avant de me dire :

Aslan : Jamais je ne te laisserais partir, civilé. Je veux que tu continues de me sourire, que tu continues d'être avec moi. Si tu perds ton sourire à cause de moi, j'aurais tout perdu.

Il s'est montré hésitant avant de dire cette dernière phrase qui fait battre mon coeur à outrance. Il m'adresse un petit sourire gêné qui dévoile ses fossettes.

J'aimerais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me dise que rien ne nous séparera et qu'il restera cet homme que j'ai en face de moi pour toujours.

Mon coeur est en train d'exploser, de se consumer pour lui.

Je ne parviens plus à parler ou à bouger, je veux être sur que tout ceci n'est pas un rêve et qu'Aslan se tient vraiment devant moi.

Aslan : J'aime celui que je suis quand je suis avec toi. Tu es ma civilé pour cette vie et toutes les autres. Demande moi ce que tu veux et je te le donnerais. Laisse moi calmer tes douleurs et faire cicatriser toutes tes blessures, ma civilé.

Il est tellement différent de quand on s'est rencontré, il veut vraiment de moi.

Il veut que je reste.

Avec lui.

L'espace entre nous est chargée d'une tension indéniable.

Aslan : Ne me force pas à devenir ce monstre de noirceur que tout le monde dépeint, civilé. Je ne sais pas pourquoi tu ne veux pas que je sache ce qui s'est produit avec Ignacio mais sache que je ferais les bons choix pour toi. Je veux te prouver que tu as eu raison de croire en moi.

Il s'approche de moi et caresse délicatement ma joue tout en ancrant son regard dans le mien. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en le voyant agir avec autant de douceur même si ça semble le troubler puisqu'il n'a pas l'habitude.

Aslan : Laisse moi être ton antidote comme tu es le mien. Je veux que tu ressentes ce que je ressens quand tu es auprès de moi. Je veux que tu te sentes apaisée avec moi. Tu es la lumière dont j'avais besoin pour sortir de ma noirceur.

Mon coeur.

Il chavire.

Je veux lui faire confiance.

Je veux croire en nous.

Je peux avoir confiance en lui.

J'aime cet homme qui m'a sauvé tant de fois d'une mort certaine.

Ignacio est un monstre sans foi ni loi mais je dois pas douter de lui.

Moi : Tu te rends pas compte des conséquences auxquelles tu t'exposes en choisissant de vouloir t'opposer à Ignacio.

Il m'adresse un sourire en coin rempli de cette arrogance dont il dispose. Son sourire fait chavirer mon coeur.

Aslan : Je suis un homme d'honneur, j'assumerais chacune des conséquences. Je brûlerais de mes mains les conséquences si il le faut, tu ne dois avoir aucun doute sur moi et sur ce que je suis capable de faire pour que tu ne partes pas.

Je le sais.

Il m'aidera.

Moi : Je....J'ai besoin de ton aide, Aslan.

Ma voix est faible, tellement qu'il aurait pu ne pas m'entendre si il ne bénéficiait pas d'une ouïe fine. En sortant ses simples mots, je me sens irrémédiablement soulagée comme si je venais d'ôter l'épée de Damoclès qui pèse sur ma tête alors que je ne lui ai même pas encore révélée toute cette histoire que j'ai tant dissimulée.

Aslan : Tu as juste à demander. Je viendrais t'aider et te chercher même si le monde entier s'opposait à toi, civilé. C'est toi et toi seule qui compte à mes yeux. N'aies jamais peur et ne baisse jamais les yeux car je déclencherais des guerres pour toi.

Aslan me lance un regard indéchiffrable, il semble déstabilisé puis il se penche vers moi.

Aslan : J'ai perdu le pari, civilé. Je te veux, rien que pour moi.

Ses lèvres se posent sur les miennes pendant qu'il m'attrape par les hanches pour me coller à lui. Son baiser est doux, chaleureux et protecteur. J'avais tellement besoin de sentir ses lèvres contre les miennes, ça me rassure.

Je lui dirais la vérité. Il ne sera pas condamné à la peine de mort.

Nous trouverons une solution, tous les deux, ensemble.

Je me fiche des menaces de Ignacio et de ce qu'il me fera quand il apprendra que je l'ai trahi. Ma priorité est qu'Aslan aille bien et qu'il ne soit pas exposé au danger.

Aslan : Je te donnerais ma vie pour enlever tout ton chagrin. Je veux être celui qui te protégera, qui t'aidera et qui fera en sorte que tu n'es plus à te battre pour survivre. Je veux que tu vives, que tu puisses sourire, que tu puisses rire, que ton coeur continue de battre pour moi.

Je veux sentir cette chaleur qu'il est le seul capable de m'offrir. Je veux qu'il me guérisse de tous mes traumatismes et qu'il fasse de moi cette femme que j'ai tant aimé être quand j'étais auprès de lui.

Il laisse échapper un grognement rauque lorsque nos hanches se retrouvent collé l'une à l'autre.Il semble se retenir pour ne pas que le baiser devienne passionnel mais nos langues se mettent rapidement à jouer ensemble.

Ce baiser est rempli de passion, de désir et surtout d'un manque indéniable qui nous a consumé bien trop longtemps.

Moi : Ne me laisse pas, Aslan.

Aslan m'attrape subitement par la taille pour me soulever en l'air tout en veillant à ne pas toucher mon épaule. J'enroule instinctivement mes jambes autour de sa taille pendant qu'il me serre de plus en plus contre lui.

Il ancre son regard dans le mien puis il m'adresse un sourire rassurant.

Aslan : Je pourrais pas te laisser même si j'en mourrais d'envie. Ma vie pour la tienne, civilé.

Je veux qu'on ne fasse qu'un, qu'on forme qu'un seul être.

Il approche ses lèvres des miennes et il m'embrasse passionnément. Je suis parfaitement consciente qu'il lutte contre ses pulsions pour ne pas agir avec brutalité avec moi et pour ne pas me brusquer.

Il semble craindre que je le repousse et que je le rejette si il agit comme d'ordinaire. Mais, je suis dans la même situation que lui. Je ne pourrais pas le laisser même si j'en mourrais d'envie.

Aslan : Tu me rends fou, civilé.

Je gémis contre ses lèvres et il laisse échapper un grognement. Il se recule de mes lèvres pour s'approcher de mon lobe d'oreille qu'il mordille légèrement avant de souffler son air dessus.

Ensuite, il me murmure d'une voix rauque teinté par le désir :

Aslan : Deviens mienne, civilé.

Il ancre à nouveau son regard dans le mien. La lueur qui est en train de briller dans ses yeux suffit à me liquéfier sur place.

Il veut mon consentement.

Je laisse échapper un sourire en coin. En guise de réponse, je caresse tendrement son tatouage à la nuque pendant qu'il me regarde avec attention.

Par la suite, je l'attrape par son collier avec ses plaques militaires et presse mes lèvres contre les siennes . Nos langues reprennent rapidement leurs duel, je gémis contre ses lèvres pendant qu'il laisse échapper un sourire en coin.

Moi : Je deviendrais tienne si tu deviens miens, Aslan.

Lorsqu'il recule ses lèvres des miennes, je m'attendais à ce qu'il s'approche à nouveau de moi mais il affiche une mine contrariée.

Aslan : J'entends du bruit provenant de l'extérieur.

J'ai même pas le temps de réagir qu'il me fait descendre de ses bras, la tension sexuelle est vite redescendue pour faire place à une toute autre tension.

On n'est jamais être tranquille même quand on quitte la Sicile pour une autre ville.

Il sort immédiatement son katana de son fourreau. Il prend l'une de ses armes à l'arrière de son pantalon qu'il me tend.

Aslan : Reste derrière moi.

J'hoche la tête et use de mon bras valide pour attraper l'arme et la maintenir pendant qu'il sort une deuxième arme qu'il tient dans son autre main.

En l'espace de quelques secondes, on entends le bruit d'une explosion provenant de l'entrée. Aslan laisse échapper un grognement de colère, ce qui est normal puisqu'il s'agissait d'un cadeau de son père envers sa mère qui vient d'être vandalisée.

Une multitude d'homme armée entre dans le salon, ils sont tellement nombreux que je ne peux même pas les compter.Ils doivent être une trentaine, ils envahissent tout notre espace. Ils bloquent toutes les issues pour éviter qu'on puisse fuir.

Aslan et moi nous nous retrouvons encerclés. Il laisse échapper un grognement de frustration pendant que mon rythme cardiaque est en train de s'emballer.

Aslan se positionne devant moi, de sorte à ce que les armes soient d'abord braqués sur lui. Mais, ça accentue encore plus mon angoisse. Je refuse d'imaginer un monde sans lui.

Mais, aucun d'entre nous ne sortira vivant de ce guet-apens.

Aslan : Putain.

Sa voix est froide et rempli de colère. Deux hommes se fraient un chemin entre tous les autres hommes.

En les reconnaissant, Aslan contracte violemment la mâchoire et serre les poings pendant que je fais de même. L'homme au cheveux blond et aux diamants argentés aux oreilles, nous adresse un sourire en coin narquois.

Aslan : Vous êtes tellement des petites putes que vous êtes même pas capable de vous présentez à moi comme des hommes en venant seul.

L'homme aux cheveux bruns ne laisse percevoir aucune émotion, comme à son habitude.  Mais, il fixe Aslan avec intérêt, son regard est indéchiffrable.

Je saurais pas décrire ce qu'il ressent mais ça ne semble pas être uniquement de la haine. Il avait exactement le même regard lorsque Aslan s'est fait tirer dessus lors du mariage et qu'il est resté en retrait pour observer la scène.

Lui : Tu nous prends pour des pauvres imbéciles pour prendre le risque de se présenter à toi sans une armée ? On sais parfaitement que tu veux nos têtes depuis qu'on a kidnappé ta femme.

Sa voix est froide et méprisante.

Lui : On sait aussi que nos têtes sont mises à prix dans toute l'Italie, on assure nos arrières.

Terzo.

Vito rigole et pose sa main sur l'épaule de Terzo tout en nous adressant un petit clin d'oeil. J'avais espoir qu'ils se soient fait écrasé par un avion ou une connerie dans le genre.

J'étais tellement aveuglée par mes problèmes avec Ignacio que j'ai négligé les menaces que sont Vito et Terzo.

Vito : Excusez l'attitude impolie de Terzo, il a du mal avec tout ce qui est contact humain.

Je le regarde avec dégout pendant que son regard est rivé sur celui de Aslan. Il le regarde également avec attention mais son regard semble bien plus haineux que celui de Terzo.

Aslan le regarde avec mépris et indifférence, il ne laisse percevoir aucune once de peur alors qu'une trentaine d'arme sont braquées dans notre direction.

Vito : Je suis heureux qu'on puisse enfin faire les présentations officielles avec toi, Aslan. Je sais que tu as beaucoup entendu parler de nous surtout en mal par le biais de ta petite civilé mais ça serait cool que tu puisses te faire ta propre idée.

Aslan le fusille du regard tout en serrant fermement son katana dans sa main.

Aslan : J'ai pas besoin de présentation officielle avec des fils de pute dans votre genre. Vous avez voulu détruire ma famille, vous avez fais du mal à mes proches et ça se paiera avec les intérêts qui vont avec.

Vito semble déçu de voir qu'Aslan n'est pas terrifié pendant que Terzo continue de le regarder sans rien laisser percevoir. Vito souffle puis il tourne son regard vers moi.

Il m'adresse un petit sourire pendant que je le regarde avec indifférence. J'ai rarement autant détesté quelqu'un que cette pourriture à part Ignacio.

Il respire la malveillance et la cruauté. Il fait du mal sans aucune raison, il prend juste du plaisir à faire du mal aux gens.

Vito : T'es vraiment dans un état encore plus déplorable que d'ordinaire. J'ai appris tout ce qui t'étais arrivée, ça relève du miracle que tu sois encore parmi nous.

Je ne suis pas surprise qu'il soit au courant de mon passage en prison, ça à dû fortement s'ébruiter en Italie.

Je lève les yeux au ciel et lui adresse un doigt d'honneur avec ma main valide pendant qu'il laisse échapper un sourire amusé. Aslan contracte la mâchoire, ses muscles se tendent à une vitesse inexplicable.

Aslan :  Par contre, si tu veux pas que je te fasse pleurer ta grosse mère la salope, ne parle pas avec elle t'entends ? Si tu veux parler à quelqu'un, tu t'adresses à moi et à personne d'autre.

Sa voix est tellement froide et menaçante que la moitié des hommes présents ont reculé d'un pas et vérifiés qu'ils maintenaient bien leurs armes pour être sûr qu'ils avaient un bon angle de tir pour pouvoir l'achever en cas de besoin.

Il se dégage de lui une aura vraiment oppressante et d'une dangerosité extrême, il ne détache pas son regard rempli d'animosité du blond.

Vito recule aussi d'un pas et détourne le regard pour ne plus avoir les yeux rivés dans ceux de Aslan.

Je ne peux pas voir ses yeux mais la noirceur doit être perceptible dans ceux-ci et ils doivent être particulièrement dilatés.

Vito : Je savais pas que t'étais aussi possessif.

Vito laisse échapper un rire nerveux mais je peux voir qu'il est beaucoup moins à l'aise que tout à l'heure et que son rire sonne faux. Terzo continue de fixer Aslan, surtout ses yeux mais il n'intervient pas.

J'ai l'impression qu'il est uniquement fasciné par la situation et que ça l'empêche d'agir.

Aslan : Tu le sauras, maintenant.

Vito contracte la mâchoire. Il observe nos armes qu'on continue de maintenir même si nous savons que ça ne sert à rien.

Vito : Baissez vos armes, tous les deux. Vous êtes assez intelligent pour savoir que vous êtes pas en supériorité numérique et que vous avez aucune chance de vous en sortir vivant si on ordonne à nos hommes de tirer.

Il a raison mais ça me tue de devoir baisser mon arme face à cette ordure. Je sais la satisfaction qu'il est actuellement en train de ressentir en nous voyant dans cette position de faiblesse. Ils sont vraiment tous des lâches, incapable de se battre à arme égale.

Dans tous les scénarios possibles et inimaginables, on finit par mourir.

Vito ancre son regard dans celui de Aslan qui se maintient toujours autant devant moi. Il me protège comme un mur, un mur qui ne flanchera pas tant que ça peut me protéger même si il sait que notre situation est critique. Je sais qu'il est prêt à crever pour que je m'en sorte mais je suis aussi prête à faire la même chose.

Ma vie pour la sienne.

Sa vie pour la mienne.

Vito : Avant que tu fasses une folie, je te rappelle qu'elle est bien blessé et qu'elle n'est pas apte à supporter une nouvelle blessure.Si elle se prend ne serait-ce qu'une balle dans la jambe, elle va mourir. Toi comme moi, on sais très bien que ce n'est pas ce que tu veux.

Aslan ne réagit pas pendant quelques secondes. Il semble prendre conscience des mots qu'il vient de dire.

Mon corps a bien trop encaissé et il n'encaissera pas davantage. Le prochain coup pourrait m'être fatale, je ne peux pas m'amuser à défier la mort tout le temps et croire que je vais gagner.

Aslan laisse échapper un grognement. Il détourne le regard et il se tourne vers moi. L'homme aux yeux vairons m'adresse un regard rempli d'inquiétude.

Si il avait été seul, il aurait sûrement agit différemment.

Mais, j'ai enfin compris.

J'ai compris que Aslan était prêt à tout pour me préserver, pour gagner ma confiance et pour me montrer qu'il est digne de ce que je vois en lui.

Mais, il a toujours été digne.

Aslan : Baisse ton arme.

Je sais combien ça doit lui couter de dire cette phrase. Je ne tente même pas de m'opposer à sa décision car nous savons tous les deux que c'est la meilleure chose à faire même si nous ne savons pas ce qui nous attend.

Vito est un détraqué, un psychopathe qui prendra du plaisir à nous torturé accompagné de son complice silencieux qu'est Terzo.

Je lâche mon arme. Il souffle puis il lâche son arme. Nos deux armes tombent au sol dans un bruit sourd qui scelle notre destin.

Vito : Le katana aussi.

Aslan ancre son regard dans le mien, son regard est indéchiffrable. Il scrute mes blessures au visage apparentes ainsi que mon écharpe d'immobilisation à l'épaule. Il affiche une mine contrariée et il laisse échapper un grognement de frustration.

Il finit par jeter son katana au sol.

Plusieurs hommes se dirigent vers lui et le maintiennent fermement pour l'empêcher de bouger. Il ne tente même pas de se débattre. La seule chose qu'il fait, c'est me regarder.

Aslan : Ne lui faites pas de mal, elle n'a aucun rapport avec toute cette histoire.

Sa voix est glaciale. Peu importe ce qu'il dira, ça ne changera rien. Terzo continue de fixer Aslan toujours avec ce regard indéchiffrable mais il ne parle pas.

Vito claque des doigts et plusieurs hommes s'approchent de moi. Avant même que je puisse réagir, l'un d'entre eux me met un mouchoir empestant le chloroforme sur la bouche.

J'ancre mon regard dans celui de Aslan qui m'adresse à nouveau un regard désolé.

Je commence à ressentir des vertiges ainsi que de la fatigue. Malgré mes tentatives pour rester éveiller, je sombre dans l'inconscience.




{...}


Quelques heures plus tard....













HÔPITAL








*17h56















J'émerge difficilement de mon inconscience.Je mets la main sur ma tête en essayant de réduire mes maux de tête mais j'ai l'impression qu'on est en train de me tambouriner dessus.Je souffle et commence à regarder autour de moi.

La lumière de cette pièce m'aveugle. Il fait très froid ici, les murs sont d'un blanc éclatant. Des tables chirurgicales sont disposés dans les coins de la pièce, elles sont au nombre de cinq. Des instruments de médecine sont également disposé sur de nombreuse table.

Sur les murs, des affiches sur l'anatomie du corps humain sont placardés un peu partout. Plusieurs squelettes anatomiques qui doivent servir d'outil de médecine se trouve aussi dans plusieurs coins de la pièce.

Un hôpital.

Mon regard se pose immédiatement sur Aslan qui est installé en face de moi sur une chaise en bois avec des chaines qui le maintiennent au niveau des mains et des pieds.

Il m'adresse un regard soulagé pendant que je lui adresse un sourire qui se veut rassurant.

Je me rends rapidement compte que je suis également maintenu par des chaines sur une chaise en bois. Je tente de me dégager de celle-ci mais c'est en vain.

Et puis, si il y avait eu un moyen de fuite, Aslan l'aurait déjà utilisé surtout qu'il ne semble pas avoir été inconscient comme moi.

Il est immunisé contre les poisons. Il est peut-être aussi immunisé contre les drogues.

J'allais parler quand :

Vito : Tu es enfin réveillé, la belle au bois dormant.

Il vient de rentrer dans la pièce accompagné de Terzo. Vito s'approche de Aslan et moi, toujours avec son sourire moqueur pendant que Terzo reste en retrait adossé contre le mur de cette pièce.

Le regard de Terzo se pose sur moi puis il s'attarde sur Aslan, son regard est déstabilisant et surtout incompréhensible.

Si je percevais que de la haine dans ses yeux, je comprendrais.

Mais, ce que je vois est différent.

Vito : Nous pouvons commencer à nous amuser.

Son sourire est toujours aussi cynique et malveillant. Aslan le regarde avec indifférence et ennui.

Aslan : Je vous tuerais tous, vous savez très bien comment cette histoire va finir.

Il semble tellement confiant que j'ai envie de le croire même si pour l'instant l'issue de cette histoire semble être tout l'inverse de ses plans.

Vito : Tu penses être en position de force ? Je te rappelle que tu es totalement à notre merci. Si je veux enfoncer ma queue dans ton trou, je peux le faire et t'auras juste tes yeux pour pleurer.

Il me donne envie de vomir.

J'arrive pas à comprendre comment un humain peut autant banaliser les agressions sexuelles et le viol, ça semble être un jeu pour lui.

Il ne se rend pas compte de la destruction que ce type d'acte peut avoir sur une personne et de l'incapacité à se remettre ou à oublier les sévices qu'on nous inflige contre notre gré.

Je le regarde avec dégout pendant qu'il adresse un sourire rempli de sous-entendu à Aslan tout en le détaillant de haut en bas. Il se mord la lèvre tout en observant son tatouage à la nuque.

Je comprends aisément que ce porc est attiré par les enfants mais aussi par le sexe masculin peu importe l'âge.

Aslan contracte la mâchoire, ses sourcils sont froncées, sa respiration devient de plus en plus forte.

Ses pupilles sont dilatées. Elles reflètent la noirceur qui sommeille en lui.

Aslan : Ah ouais ? Essaie un peu et on verra lequel de nous deux aura que ses yeux pour pleurer. Je suis pas un violeur mais il existe d'autre moyen pour te faire pleurer ta mère.

Sa voix est glaciale, rempli d'hostilité et de menace non dissimulée.

Aslan : Si vous aviez voulu me tuer, vous l'auriez fais depuis bien longtemps. Vous n'avez pas reçu l'ordre de le faire et comme vous êtes des bons sacs à merde vous n'allez pas désobéir n'est ce pas ?

L'ordre ?

Qui donne les ordres si ce n'est pas eux ?

Aslan semble tellement sûr de lui. Pourtant, depuis le début, j'ai toujours cru que Vito et Terzo étaient les commanditaires de chacune de leurs actions mais Aslan sous-entend qu'ils ne sont que des subalternes.

Vito perd immédiatement son sourire et semble déstabilisé par les propos de Aslan, ce qui me conforte dans l'idée que Aslan a vu juste. Mais, je ne comprends pas comment il peut savoir qu'il existe un commanditaire alors qu'il vient à peine de rencontrer Vito et Terzo. 

Vito : Tu ne nous connais pas alors cesse de nous mépriser et d'agir comme si on était que des larbins.

Sa voix est froide mais il ne nie pas le fait qu'il existe bien quelqu'un au dessus d'eux. Je ne comprends pas pourquoi cette personne ne s'est jamais présenté à nous et quel est son but depuis qu'elle a mis Vito et Terzo sur nos chemins.

Aslan : Pourquoi est-ce que je ferais ça ? Vous êtes des larbins. Tu peux porter des costumes hors de prix, faire l'homme important avec ta vulgaire armée mais ça change rien au fait qu'en vérité t'es qu'un petit merdeux qui veut pas se retourner contre la main qui le nourrit.

Il affiche un sourire moqueur pendant que Vito serre violemment les poings tout en l'assassinant du regard.

Terzo reste en retrait, son regard dévie pas une seule seconde de Aslan. Je sais que Aslan le voit mais qu'il l'ignore volontaire mais c'est vraiment malaisant cette façon qu'il a de le fixer sans répit. Il ne semble même pas touché par ses propos.

Vito : Ferme un peu ta gueule ! Tu te crois au dessus de nous parce que t'es un putain de Dell'Era ? Tu crois que c'est une fierté d'être l'un des vôtres ? Vous n'êtes que des merdes.

Aslan hausse les épaules et laisse échapper un sourire en coin, ce qui accroit la colère de Vito qui bouillonne de rage face à sa désinvolture et son manque de considération.

Aslan : T'es qu'un hypocrite. Tu serais prêt à vendre ton âme pour avoir ce sang qui coule dans tes veines et pour porter ce nom de famille. Mais, tu n'es et tu ne resteras qu'un batard tout comme ton frère.

Aslan laisse échapper un sourire en coin pendant que Vito serre violemment les poings.

Comment est-ce que Aslan est au courant ? Il semble savoir énormément de chose sur ses deux hommes.

Aslan : Vous croyez être les seuls à savoir des choses sur ma famille et moi c'est ça ? Je connais votre passé, à tous les deux. Vous avez pris un malin plaisir à persécuter et torturer ma famille pour le compte de ce fils de pute mais vous comprendrez bien assez vite que vous étiez du mauvais coté.

Je veux savoir de qui il est en train de parler, je veux comprendre qui est le commanditaire de tout ce bordel et surtout le but de toute cette mascarade qui nous a causé tant de tord.

Vito : Tu penses être intelligent hein ? Tu penses avoir gagné parce que tu as réussis à obtenir deux-trois informations sur nous n'est ce pas ? Tu ne sais rien, tu n'as jamais rien su. Quand tout sera fini, c'est nous qui rigolerons devant ton cadavre et celui de toute ta famille.

Aslan contracte la mâchoire, il tire violemment sur ses chaines mais elles ne cèdent pas.Il assassine du regard Vito en tentant de se relever mais Vito recule immédiatement.

Aslan : Ne parle pas de ma famille ! Laissez-les en dehors de tout ce bordel !

Vito : Comment est-ce que tu veux qu'on les laisse alors que tout ceci n'est qu'une vulgaire affaire de famille ? Pourquoi est-ce qu'il a fallu que tu sois aussi têtu et que tu tentes de tout découvrir ?

Il marque une pause.

Vito : Si tu avais fermé ta gueule, fait semblant de rien savoir et que tu avais oublié comme tous les autres, ta famille ne serait pas exposé au danger.

Aslan serre violemment les poings pendant que Vito lui adresse un sourire en coin rempli de condescendance.

Je ne parviens pas à comprendre le sens de leurs discussion mais il est clair qu'ils savent mutuellement des choses l'un sur l'autre.

Vito : Tu vois pas que tu fais du mal à ton entourage ? Combien de fois tes frères ont faillis crever à cause de toi ? Combien de fois ta civilé s'est retrouvé en danger par ta faute ? Est-ce que je dois aussi te rappeler que Matteo s'est retrouvé battu et violé à cause de toi ?

A la simple mention de Matteo, Aslan se tend immédiatement pendant que je détourne le regard en luttant pour ne pas laisser couler la moindre larme.

Malgré toutes mes tentatives pour ne pas me sentir coupable, je ne parviendrais jamais à m'ôter cette sensation de culpabilité qui m'oppresse le coeur dès qu'on fait mention de Matteo.

Avant même qu'Aslan puisse se défendre, Vito sort une télécommande de sa poche tout en nous adressant un sourire en coin.

Vito : Maintenant que tu as enfin fermé ta gueule, je vais te traiter comme tu le mérites.

Je le regarde avec incompréhension. Quand il appuie sur sa télécommande et que des courants d'électricité s'échappent de la chaise en bois sur laquelle Aslan est maintenu, je pousse un hurlement d'effroi.

Aslan lutte pour ne pas laisser percevoir de signe de douleur pendant qu'il est en train de se faire électrocuter.

Moi : Arrête ! T'es devenu fou ou quoi ?! Tu vas le tuer !

Il continue d'appuyer sur son bouton tout en rigolant pendant que Aslan se fait brusquement électrocuter. Terzo l'observe toujours avec neutralité puis il détourne légèrement le regard tout en mettant ses mains dans ses poches.

Moi : Arrête d'appuyer sur cette télécommande !

Je tire violemment sur mes chaines en espérant pouvoir les ôter mais elles ne cèdent pas. Aslan ne tente même pas de se défendre pourtant il est en train de souffrir.

Il serre ses phalanges tout en ne laissant percevoir aucune once de douleur même si j'ose pas imaginer ce qu'il ressent.

Moi : Stop !

Vito finit par se stopper tout en souriant. Aslan serre toujours autant ses phalanges mais il ne dit rien malgré les courants d'électricité qui viennent de s'abattre sur lui.

Vito : Arrête de l'ouvrir ou je vais appuyer sur cette télécommande jusqu'à ce que son cerveau explose.

Je me raidis et l'assassine du regard pendant qu'il rigole.

Aslan : Tu vas me le payer.

Sa voix est toujours aussi froide mais elle est moins puissante que d'ordinaire.

Vito pose son regard sur moi tout en souriant.

Vito : C'est ton tour.

Aslan écarquille les yeux et serre violemment les poings.

Aslan : Ne t'en prend pas à elle ! C'est uniquement moi que tu veux et personne d'autre !  J'encaisserais tout mais laisse la tranquille !

J'écarquille les yeux face à son attitude pendant que Vito le regarde surprit.

Vito : Qu'est ce que tu racontes ? Tu penses vraiment que t'es immortel c'est ça ? Si tu te reprends des décharges comme celle-ci, tu crèves alors cesse tout de suite de jouer au prince charmant.

Aslan : Ferme ton putain de cul ! Je t'ai dis que j'encaisserais tout alors ne la touche pas ! Balance autant d'électricité que tu veux, je m'en bas les couilles mais tu ne la touches pas !

Vito recule d'un pas en voyant le regard haineux et rempli d'une force inexplicable de Aslan. Il fait même tomber sa télécommande au sol mais celle-ci ne se brise pas.

Aslan : Je t'ai dis de ne pas t'approcher d'elle.

Je mentirais en disant que je suis surprise par l'attitude de Aslan car il a toujours été prêt à prendre ma souffrance pour la faire sienne. Mais, je suis tellement touché et ému de savoir qu'il ne mentait pas quand il disait qu'il voulait que je reste réellement auprès de lui.

Vito allait ramasser la télécommande au sol mais Terzo s'approche et attrape la télécommande. Son frère le regarde étrangement pendant que Terzo ne daigne même pas le regarder, son regard est rivé sur Aslan.

Vito : Qu'est ce que tu fous ? Donne moi cette télécommande. Si tu appuies sur le mauvais bouton, tu risques de les libérer de leurs chaine et tu vas créer un gros bordel.

Sa voix est froide mais Terzo ne lui accorde même pas d'attention.

Terzo : Boucle la, Vito.

Vito laisse échapper un grognement de frustration et croise les bras autour de son torse comme un enfant contrarié pendant que son frère l'ignore.

Terzo : Tu es vraiment prêt à donner ta vie pour elle hein ?

Son intonation est froide et méprisante, comme si il était déçu par le choix de Aslan.

L'homme aux yeux vairons fronce les sourcils.

Aslan : Qu'est ce que ça peut bien te foutre à toi ?

Sa voix est glaciale.

Terzo : Comment un homme aussi cruel et monstrueux que toi peut éprouver de l'intérêt pour une vulgaire clocharde ?

Aslan serre violemment les poings et l'assassine du regard pendant que je regarde Terzo avec indifférence.

Je n'ai jamais eu honte d'être une clocharde. Je préfère mille fois être une clocharde qu'être dans sa peau ou pire encore dans celle de son frère le gros détraqué sexuel.

Aslan : Ne l'appelle pas comme ça, sale trou du cul. Je suis peut-être un homme cruel et monstrueux mais elle n'est pas comme moi ou comme vous et votre putain de commanditaire. Elle ne mérite pas de se retrouver ici entouré de monstre dans notre genre.

Je le regarde surprise par sa réponse, j'arrive pas à croire qu'il puisse s'associer à des monstres comme eux. Il est bien meilleur qu'eux, bien plus humain et il a le mérite d'avoir du coeur.

Terzo écarquille les yeux, il semble perturbé par sa réponse. Pour être honnête, c'est la première fois que j'arrive à déceler une véritable émotion en lui.

Terzo : C'est quoi ce bordel ?

Depuis que je l'ai rencontré, il dispose de son masque d'indifférence et de froideur mais face à Aslan il semble tellement différent que ça en deviendrait énigmatique.

Terzo : Qu'est-ce que cette fille a pour qu'elle puisse bénéficier de ce traitement particulier ?

Vito s'approche de son frère et tente de poser sa main sur son épaule mais il le repousse.

Vito : Ça suffit maintenant, tu es en train de tout mélanger. Redonne moi cette télécommande et laisse moi faire. Si tu n'es pas apte à être présent, sort et revient quand ça sera fini.

Terzo ne le regarde toujours pas, son regard est encore ancré de celui de l'homme aux yeux vairons.

Terzo : Boucle la, Vito. Tu es en train de me déranger. Si tu ne veux pas connaitre la réponse à cette question, quitte les lieux et laisse moi gérer.

Vito laisse échapper un grognement de frustration.Il semble hésitant mais il finit par capituler.

Terzo : Répond à ma question, Aslan. T'es un putain de monstre non ? Un putain de barbare qui n'a aucun respect pour la vie humaine et qui méprise les faibles alors pourquoi est-ce que tu veux tant que cette femme vive et qu'elle aille bien ? En quoi est-ce qu'elle est différente des autres ?

Il marque une pause.

Terzo : Je sais très bien que tu n'es pas terrifié par nous. Tu ne l'as jamais été même quand tu t'es rendu compte que tu étais encerclé par une trentaine d'arme. Tu te fiches de ce qu'on peut te faire, tu n'éprouves aucune once de crainte.

Terzo se tourne vers moi et me pointe du doigt.

Terzo : Mais, tu es terrifié pour elle. Tu n'as pas cessé de la regarder depuis que tu sais qu'elle est potentiellement en danger. Tu as peur qu'il lui arrive quelque chose et que tu sois incapable de la sauver. Tu as jeté les armes tout à l'heure car tu savais qu'elle pouvait pas se défendre et tu pouvais pas prendre le risque de la perdre.

Il marque une pause.

Terzo : Dis moi pourquoi est-ce qu'elle a le droit de vivre et pourquoi est-ce qu'elle bénéficie de ta putain de protection.

Aslan ne répond pas. Son regard est rivé dans le mien, il ne cesse pas de m'observer et de dévier vers chacune de mes blessures apparentes sur le visage.

Terzo : Répond moi quand je te parle ! Je veux savoir !

Terzo semble perdre patience, il sort son arme de l'arrière de son pantalon et la pointe sur mon front. Il enlève le cran de sécurité de celle-ci.

Aslan : Qu'est-ce que tu fous ?!

Aslan laisse échapper un grognement et qu'il tente de se lever de sa chaise mais c'est en vain. Je ne bouge pas, ça ne servirait à rien.

Aslan : Baisse ton arme !

Vito : Terzo, ça suffit ! Baisse cette arme avant de faire une connerie !

Terzo : Boucle la, tu me fais mal au crâne ! Si tu l'ouvres encore une fois, j'explose sa cervelle !

Vito se raidit et se tait. Terzo ancre son regard dans celui de Aslan.

Terzo : Cesse immédiatement de la regarder et répond à mes interrogations. Je te préviendrais une fois.Si je sens que tu me mens ou que tu refuses de répondre, je mets une balle entre les deux yeux de ta protégée et t'auras que tes yeux pour pleurer. Ne me force pas à me répéter, t'es pas prêt pour ce qui risque de se produire.

Aslan ancre son regard dans le mien et serre violemment les poings.

Aslan : Elle fait partie de ma famille. Je protège ma famille envers et contre tous. Elle a assez souffert, je ne veux plus que ça arrive. Je me fiche de mon sort mais le sien compte plus que tout le reste. Elle a le droit de vivre car sa vie est plus précieuse que celle du reste du monde.

Il marque une pause.

Aslan : Elle bénéficie de ma protection car elle est capable de calmer mes démons intérieurs et de m'empêcher de me laisser consumer par ma noirceur. Elle est ma putain de guérison et mon remède.

Il souffle.

Aslan : Je mérite pas d'avoir une personne aussi bienveillante qu'elle dans ma vie. Mais, je refuse de la laisser partir.

Je le regarde choqué par ses propos pendant qu'il n'ose pas me regarder comme si il était déstabilisé par ce qu'il vient d'avouer.Mais, ce n'est rien par apport au pulsation de mon cœur qui est prêt à sortir de ma poitrine.

Terzo le regarde visiblement troublé par les propos qu'il vient de tenir, il a faillit perdre l'équilibre mais il a réussit à se retenir de tomber. Son regard passe de Aslan à moi pendant que Vito affiche une mine contrariée.

Terzo : C'est quoi ce bordel ?! Qu'est ce que tu dis ?! Comment est-ce qu'elle peut vraiment compter au point que tu puisses donner ta vie pour la sienne ?!

Il n'a pas l'air dans son état normal.

Terzo : L'invisibile...

Il n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'on entend des bruits de tir provenant de l'extérieur. Vito laisse échapper un grognement et il pousse violemment son frère. Mais, en le poussant, Terzo a fait tomber son arme ainsi que la télécommande au sol.

Vito : On se reverra !

Il attrape le bras de son frère et il se dirige rapidement vers la sortie de cette pièce pour quitter les lieux.

Lorsqu'ils ne sont plus dans notre champs de vision, Aslan appuie sur la télécommande qui est à ses pieds grâce à son pied. Nous nous retrouvons immédiatement libérés de nos chaînes.

Il est plus pâle que d'ordinaire sûrement à cause des électrocutions mais il ne laisse rien paraître.Il se relève et il se dirige vers moi pour m'aider à me relever. Ensuite, il se baisse et ramasse l'arme de Vito qu'il me tend et que je prends.

Aslan : Reste derrière moi et ne bouge surtout pas.On va passer par le toit pour se tirer d'ici.

J'hoche la tête et il scrute du coin de l'œil la pièce.Lorsque son regard se pose sur son katana qui est posé sur l'une des tables de cette pièce, il laisse échapper un petit sourire ému comme si il craignait de ne plus le revoir. Il se dirige rapidement vers son katana qu'il attrape et qu'il dégaine.

Aslan : Ne fait rien qui pourrait te coûter la vie.

Ensuite, il me fait signe de le suivre.Il marche devant en veillant à me regarder du coin de l'oeil toutes les cinq secondes pour être sur que je suis encore présente et que je me porte bien. Ma douleur à l'épaule me lance fortement mais j'essaie au maximum de l'ignorer en continuant de tenir mon arme.

La moindre minute d'inattention pourrait nous couter la vie.

Nous arrivons devant la porte qui mène aux escaliers de secours. Aslan l'ouvre et nous les montons rapidement en veillant à nos arrières. Pour l'instant, les bruits de tir sont de plus en plus lointains et ne semble pas être proche de nous.

Lorsque nous arrivons sur le toit de l'hôpital, nous apercevons un hélicoptère dans lequel Terzo et Vito sont installés pendant que le pilote est en train de décoller.

Vito nous adresse un sourire narquois pendant que Terzo nous regarde avec indifférence. Mais, il continue de lancer un regard énigmatique à Aslan comme si il tentait de lire en lui. Aslan les regarde avec indifférence mais je sais qu'il est frustré de les laisser s'enfuir à nouveau mais c'est clairement ce qu'il y a de mieux à faire pour le moment.

Nous aurons notre revanche, je n'en doute pas une seule seconde.




















(...)


Le Lendemain....








VILLA DELL'ERA








Point de vu Aslan :


Moi : Il faut qu'on parle.

Je viens de rentrer dans la chambre de la civilé. Elle vient de se lever du sol sur lequel elle était en train de dormir. Elle a dormi dans le Jet pour le retour en Sicile mais elle semble toujours autant épuisé.

J'ai voulu lui dire toute la vérité durant notre trajet en Jet mais elle était tellement fatiguée qu'elle s'est endormi dès qu'elle s'est installée. Pour être honnête, j'ai voulu au maximum retarder ce moment mais je n'ai plus beaucoup de temps avant qu'Ignacio vienne tenter de la récupérer.

Je gagnerais cette guerre face à lui pour l'obtenir et toutes les autres.

Mais, elle doit me choisir.

Elle me regarde avec ses yeux cernés, elle essaie au maximum de dissimuler sa douleur à l'épaule mais ça semble la lancer à nouveau. Son teint d'ordinaire métissé est bien plus pâle que d'ordinaire. J'entends également les battements de son coeur qui se font de plus en plus irrégulier et ça suffit à me faire froncer les sourcils.

Moi : Qu'est ce qui t'arrive ?

Je m'approche d'elle et elle se met a tousser. Elle tente de sourire pour me faire croire qu'elle se porte bien mais ça se voit qu'elle n'est pas dans son état normal.

Elle : Rien de grave....Mon épaule me fait juste un peu mal...

Elle a du mal à s'exprimer, sa voix est bien trop faible. Je pose ma main sur son front, elle détourne le regard. Mais, elle est brulante.

Moi : Tu es brulante, civilé.

Ses jambes se mettent à vaciller, elle allait s'écrouler au sol mais je la rattrape de justesse. Je la soulève du sol et la colle à mon torse pendant qu'elle me regarde avec ses yeux à demi-clos, elle tente de parler mais elle n'y arrive pas.

Elle : Pas... Pas l'hôpital, s'il te plait...

Elle murmure ses mots avant de sombrer dans l'inconscience et de s'effondrer dans mes bras.

Pas cette fois, civilé.














(...)


Quelques heures plus tard...











HOPITAL











*18H45


Médecin : Elle va s'en sortir. Elle aura uniquement besoin de prendre ses anti douleurs et de se reposer.

Je laisse échapper un soupir de soulagement à l'entente de ses propos pendant qu'il me lance un regard gêné. Je l'observe à travers la baie vitrée de sa chambre.

Il est clair qu'il ne s'attendait pas à avoir une patiente comme elle.

Pendant toute la durée de la consultation, je suis resté avec lui pendant qu'il l'auscultait. Il a été incapable de masquer sa surprise face à toutes ses blessures ainsi que tous ses bandages. Dès qu'il la touchait, elle tremblait et elle se mettait à crier malgré son inconscience.

Elle tentait même de se défendre, j'ai été contraint de la maintenir pour qu'elle puisse se faire soigner et pour qu'elle ne fasse pas de mal au médecin.

Lorsqu'il regardait ses bleues, il me regardait discrètement comme si il voulait être sur que c'était pas moi. Mais, en croisant mon regard, il a comprit que je lui aurais jamais fait ça.

Il a aussi dû faire une radio de son bras et de son épaule pour être sur qu'elle n'avait rien de trop grave. Mais, elle faisait que de suffoquer et d'hurler durant son inconscience. Il a voulu lui administré de la morphine pour la calmer mais j'ai refusé de lui donner quoi que ce soit sans son consentement.

Moi : Elle ne conservera pas de séquelle ?

Lui : Non, elle a juste besoin de temps pour cicatriser.

Il souffle.

Lui : Qu'est ce qui s'est passé pour que son corps soit dans cet état ?

Rien que je peux dire à un médecin.

Rien qu'un humain puisse supporter.

Moi : Elle a subi des agressions violentes récemment.

Il me lance un regard indescriptible puis il détourne le regard.

Lui : C'est tout ? Elle n'a rien vécu d'autre ?

Je comprends aisément qu'il est en train de m'accuser de maltraitance et ça suffit à me faire froncer les sourcils. Je croyais qu'il avait compris que je m'inquiétais pour elle et que j'étais pas responsable de ce bordel.

Moi : Je ne la cogne pas si c'est ce que vous voulez savoir. Je sais que c'est difficile à croire parce que je suis un mafieux et que je me balade avec un katana et des armes. Mais, j'ai des valeurs et des principes qui m'interdisent de toucher à une femme.

Ma voix est glaciale.

Je ne suis pas une merde ou une couille molle pour lever la main sur une femme et encore moins sur elle. Je sais que dès qu'une femme se retrouve victime de violence, on accuse immédiatement son compagnon mais ici ça n'a aucun rapport avec des violences conjugales.

Il me regarde attentivement et il hoche doucement la tête. Il semble convaincu par mes propos. Mais, son rythme cardiaque continue de battre de plus en plus fort comme si il craignait quelque chose mais pas moi.

Moi : Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que vous me regardez comme ça ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec elle ?

Il n'ose toujours pas me regarder.

Lui : Je...

En ancrant son regard dans le mien, il ne parvient pas à finir sa phrase. Il recule d'un pas tout en m'observant.

Moi : Je veux savoir ce qui se passe !

Il souffle puis il compte jusqu'à trois comme pour se donner du courage.

Lui : En faisant la radio sur son bras, je me suis rendu compte qu'elle avait eu plusieurs fractures sur son bras. Elles ont été mal soignées mais elles n'ont pas laissé de séquelle.

De quoi est-ce qu'il parle ?

Je suis pas surpris qu'elle ait des blessures mal soignées puisqu'elle a vécu dans la rue pendant une grande partie de sa vie. Elle a dû constamment se battre pour survivre et elle n'avait pas les moyens de se faire soigner. Mais, le regard du docteur m'indique qu'il y a autre chose de bien plus grave.

Moi : Continuez.

Il souffle.

Lui : Les fractures datent d'il y a une quinzaine d'années, elles ont été provoqués volontairement. Elle n'était pas consentante pour qu'on ausculte le reste de son corps mais j'imagine que si j'avais pu voir le reste de son corps il doit être exactement dans le même état que son bras. Elle a subi des violences grave durant son enfance qui ont dû être provoqués par des proches.

Il marque une pause.

Lui : Le fait qu'elle hurle et qu'elle tremble dès qu'on tente de la toucher est le comportement habituel d'une victime de violence. Elle a l'air d'avoir énormément souffert et d'avoir conservé des séquelles de ses traumatismes d'enfances.

Mon coeur bat de plus en plus fort, il est en train de se retourner dans ma poitrine. J'ai l'impression qu'on vient de me mettre une balle dans le coeur et qu'on vient de me l'écraser violemment.

Je me mets à trembler de colère, mes sourcils se froncent et mes pupilles deviennent de plus en plus dilatés. Je serre violemment les poings pour éviter d'envoyer tout en l'air même si je veux avoir autant mal qu'elle a dû avoir mal.

Elle a été victime de violence.

Elle s'est fait maltraiter alors qu'elle était encore qu'une enfant.

Ignacio est le responsable, ça ne peut-être que lui. Elle était encore à sa charge à cette période, il a été violent avec elle et tout ça c'est à cause de lui. Il a fait du mal à ma civilé.

Je me retiens de tout détruire sur mon chemin, de toutes mes forces.

Je me recule immédiatement du médecin et me dirige vers sa chambre. J'entre rapidement dans la chambre, elle vient de se réveiller.

Elle a les yeux rougies, son teint est pâle, ses cheveux sont attachées en une queue de cheval haute, ses cernes sont d'avantages creusés mais elle m'adresse un sourire qui se veut rassurant.

Pourtant, ses yeux verts montrent toute la souffrance qu'elle a accumulé et qu'elle continue d'accumulé mais qu'elle tente de dissimuler à travers son sourire.

Je me retiens d'hurler. J'essaie au maximum de dissimuler mes tremblements de rage pour ne pas l'effrayer mais ça devient de plus en plus difficile. Dès que mon regard se pose sur elle, je l'imagine quand elle était enfant et ça me tue.

Je l'imagine qui pleure, qui hurle pour qu'on arrête de la frapper, qui supplie de toutes ses forces.

Moi : Je vais poser la question une seule fois. Je peux te jurer sur ce que j'ai de plus cher dans cette vie que si je sens que tu me mens je vais exploser tout ce qui se trouvera sur mon chemin sans aucune retenu. Bon ou mauvais, peu m'importera.

Elle me regarde avec incompréhension pendant que mon visage n'est que froideur et haine. Elle perd immédiatement son sourire.

Moi : Est-ce que ce fils de pute de Ignacio a levé la main sur toi ?

Elle écarquille les yeux. Elle ne parvient pas à maintenir mon regard, elle détourne les yeux puis elle baisse la tête.

Ce simple comportement répond à ma question et ça intensifie encore plus ma rage.

Je viens de voir la douleur et la souffrance dans son regard. J'ai aussi vu sa honte alors qu'elle n'a aucunement à avoir honte, elle n'était pas responsable de ce qui s'est produit. Elle était uniquement une victime et désormais elle est une survivante.

Elle : Il me frappait jusqu'à ce qu'il se lasse... J'espérais chaque jour que quelqu'un viendrait tenir sa main et l'empêcher de me battre comme un chien.... Mais, ça ne s'est jamais produit.

Elle vient de murmurer ses mots tellement doucement que j'aurais pu ne pas l'entendre. Mais, je l'aurais entendu même à l'autre bout du monde. J'aurais vu et senti cette douleur qui a brisé cette femme qui ne demandait qu'à avoir la paix sans aucune contrepartie.

Moi : Je vais me le faire. Je vais le détruire, il paiera pour chacune de tes blessures et chacune de tes larmes.

Elle n'ose pas me regarder. Ses lèvres tremblent. Elle se retient de ne pas pleurer. J'aimerais la prendre dans mes bras, lui dire que tout est de la faute de ce fils de pute et qu'elle n'a pas à se sentir coupable. Mais, j'ai besoin de cette rage et de la noirceur qui est en train de s'éveiller en moi.

J'en ai besoin pour la venger.

Pour venger ma femme qui s'est fait maltraiter.

Moi : Je reviendrais. Attend moi, civilé.

Ma voix est glaciale.

Je sors de la chambre en claquant violemment la porte.

Elle doit être en train de pleurer, de se demander si je lui en veux et si je vais la pardonner. Mais, elle devrait savoir qu'elle bénéficie de tous les privilèges avec moi et que pour elle je pardonnerais même l'impardonnable.

J'envoie rapidement un message à Jallal pour qu'il vienne la chercher sans lui dire ce que je compte faire. Il serait capable de me retenir de faire un carnage mais il en est hors de question.

Le sang va couler jusqu'à ce qu'elle soit vengée même si le mien doit aussi couler en contrepartie.

Ma vie pour la sienne.




















(...)








Quelques minutes plus tard.....





VILLA








*19H58








Ignacio : Qu'est ce que tu viens faire ici ? Comment est-ce que tu as fais pour passé la sécurité ?

Je viens de pénétrer dans son bureau derrière lequel il est installé. J'ai mis un énorme coup de pied à sa porte pour lui signifier ma présence. Il me regarde avec surprise et incompréhension, il a toujours cet air hautain scotché au visage pourtant je peux voir l'inquiétude grandissante qui est en train de naître dans ses yeux.

Il a vraiment raison de me craindre.

J'ai menacé ses gardes de mon katana et ils m'ont gentiment permis d'entrer dans la villa. Je les ai évidemment prévenu que si l'un d'entre eux prévenait ce fils de pute de ma présence, j'allais les massacrer eux ainsi que toutes leurs familles.

Je ne lui réponds même pas. Je m'approche rapidement de lui et l'attrape brutalement par la gorge. Ensuite, je le plaque violemment contre le mur. En entendant son crâne qui entre en contact avec le mur, je me retiens de cogner à de multiples reprises son crâne contre celui-ci car ça serait bien trop facile.

Moi : Regarde toi, sale hypocrite de merde ! Tu te fais passer pour un homme respectable, fervent défendeur des droits des individus ! Tu passes ta vie à dire que tu fais des actions humanitaires mais tu la cognais alors que c'était encore qu'une gamine !

Il me regarde surprit par mes propos. Il tente de dissimuler son choque mais c'est trop tard, je l'ai perçu. Son coeur bat tellement fort qu'il pourrait sortir de sa poitrine. Il essaie au maximum de garder une certaine contenance. Il me lance un regard indigné.

Ignacio : De quoi tu parles ?! Qu'est ce que tu es encore parti inventer ?! C'est encore une tentative pour l'éloigner de moi c'est ça ?! Tu devrais avoir honte de mentir comme ça !

Il a tellement l'habitude de mentir que c'est comme une seconde nature chez lui. Il ment tellement bien que j'aurais pu le croire si j'entendais pas les palpitations de son coeur et si j'avais pas vu son putain de regard de coupable.

Moi : Cesse de me prendre pour un con ! Elle a plusieurs fractures au bras qui remonte à l'enfance et qui ont pu être causé que par toi ! Dès que quelqu'un la touche, elle hurle et elle part en crise de panique parce qu'elle était victime de maltraitance !

Il se raidit à l'entente de mes mots. Il ancre son regard dans le mien.

Il comprend.

Il sait que ça ne sert plus à rien de mentir.

Il avale difficilement sa salive et tente de trouver les mots juste. Mais, il est parfaitement conscient que dans tous les cas, il va souffrir.

Ignacio : C'est elle qui t'a raconté ça hein ? Tu ne devrais pas croire tout ce qu'elle raconte. Il s'agit d'une menteuse et d'une manipulatrice. Elle a toujours su jouer de ses charmes.

Je cogne violemment sa tête contre le mur. Il laisse échapper un gémissement de douleur pendant que je cogne une deuxième fois sa tête contre le mur.

Je l'assassine du regard pendant que ses lèvres se mettent à trembler de crainte et qu'il tente de maintenir mon regard.

Moi : Ferme ta gueule ! Ne parle pas d'elle ! Comment tu veux qu'elle puisse jouer de ses charmes alors qu'elle n'avait que 4 ans quand toi et ta putain de famille vous l'avez adopté ! Tu n'aurais jamais dû la toucher, je vais te pulvériser !

Ignacio : Tu ne la connais pas ! Elle est vicieuse !

Moi : Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans "Ferme ta gueule" ?! Comment est-ce qu'un fils de pute dans ton genre a pu lever la main sur ma femme alors que c'était encore qu'une enfant ?!

Il allait répondre mais en voyant mon regard il se stoppe immédiatement.

Je ne vais pas le tuer car je veux qu'elle soit présente.

Je veux qu'elle puisse voir de ses yeux le traitement que j'infligerais à tout ceux qui lui causeront du tord.

Ignacio : Je l'ai frappé quelques fois mais c'était uniquement pour son bien ! Je voulais la dresser pour qu'elle ne soit plus une chienne sauvage et pour qu'elle sache se comporter !

Je me mords violemment la lèvre et lui balance mon poings dans la figure. Il hurle de douleur pendant que son nez qui était déjà bien cassé se tord et se met à saigner à outrance.

Moi : Tu crois parler de qui ?! Ce n'est pas un animal, pauvre con va ! C'est de ma femme que t'es en train de parler ! Elle avait confiance en toi, elle voulait se sortir de la misère et toi tu l'as traité comme un animal !

Mes poings tremblent de rage.

Ignacio : Tu es mal placé pour me juger !

Moi : Ne me compare pas à toi , je te l'ai déjà dis ! Je n'ai jamais levé la main sur elle et je ne le ferais jamais ! Si je lève la main sur elle un jour, je me mettrais une putain de balle entre les deux yeux !

Je marque une pause.

Moi : J'ai aucune pitié pour les hommes qui frappent les enfants et les femmes ! Pourquoi tu ne me lèves pas la main dessus ?! T'es incapable de te défendre face à un homme mais tu fais l'homme fort devant plus faible que toi !

Fils de pute.

Je vais tellement lui faire payer tout le mal qu'il lui a fait, tous les souvenirs douloureux qu'elle a, tous ses cauchemars, tous ses tremblements, toute sa peine, toute sa souffrance, toutes ses cicatrices.

Je prendrais tout pour les faire mienne. Je suis prêt à tout encaisser si ça peut lui permettre d'être apaisé et de ne plus craindre pour sa vie.

Ma civilé.

Ma putain de civilé qui est le remède à toutes mes blessures.

Moi : Elle a vu ses parents se faire violer et abattre sous ses yeux alors qu'elle n'avait que trois ans ! Tout ce qu'elle voulait, c'était avoir une famille et recevoir de l'amour mais toi tu l'as traité comme une vulgaire chienne sans importance !

Comment est-ce qu'il a pu lui faire ça ?!

Retiens toi, il doit crever devant elle.

J'essaie de devenir pacifique et d'être un homme bien plus clément mais mon chemin se retrouve toujours confronté à des fils de pute qui ont besoin d'une bonne leçon.

Je suppose que ça sera l'année prochaine que j'obtiendrais le titre de l'homme le plus pacifique du pays.

Moi : Tu as pris un malin plaisir à la terrifier quand elle était petite et quand tu es revenu dans sa vie. Mais, tu préféreras mourir que de subir ce que je vais te faire. Tu me supplieras de t'achever mais je ne le ferais pas.

Il écarquille les yeux et il se tétanise.

Moi : Elle respire la gentillesse, la tolérance et la bienveillance mais tu as été incapable de bien te comporter avec elle. Elle a toujours mis tout le monde avant elle, même les inconnus et toi tu lui as fais du mal. Les cauchemars qu'elle fait, c'est uniquement à cause de toi, tu l'as traumatisé et tu vas le payer.

Je cogne à nouveau sa tête contre le mur. Il hurle de douleur pendant que je le regarde avec indifférence et mépris.

Moi : J'ai fais preuve de compassion, de gentillesse, de patience envers toi uniquement parce que je croyais que tu comptais un minimum pour elle. Mais, tu peux être sûr que tout ça est fini. J'aurais pu tout pardonner mais je pardonnerais jamais le mal qui lui a été fait, sois en sur.

Ignacio : Je suis le filleul de Emilio ! Tu ne peux pas me faire ça !

Je laisse échapper un sourire en coin.

Moi : Qu'est-ce que tu veux que j'en ai à branler ? Elle est sa chouchoute. Pour ton propre bien, vaut mieux que tu te confrontes à moi plutôt qu'à lui. Quand il apprendra ce que tu lui as fais, il t'ôtera tes micro couilles si je ne l'ai pas déjà fais.

Il ancre son regard dans le mien. Il se fige.

Je reconnais ce regard.

Ignacio : Non....Alors....C'est vrai ? Tu....

Akhin avait exactement le même lorsque je me suis opposé à lui quand il m'a ordonné de divorcer d'elle en échange de l'antidote permettant de sauver mes frères.

Ignacio : Non....Tu ne peux pas....Je croyais que c'était que de la fierté et de la possessivité mais.....

Je le regarde avec indifférence en ne comprenant pas ce qu'il souhaite dire. Il est tellement tétanisé face à mes yeux que j'ai l'impression qu'il vient de voir un fantôme.

Ignacio : J'ai....J'ai contribué à son éducation....Elle a eu un toit et à manger grâce à moi...Ne me fait pas de mal, Aslan....Je me suis mal comporté mais je te promets que je peux changer.... Je ne tenterais plus de te séparer d'elle mais laisse moi vivre.

Je laisse échapper un rire nerveux.

Moi : Je vais te laisser vivre tout le temps qu'il faudra pour que tu paies les conséquences de tes actes. Ensuite, je t'ôterais la vie pour qu'elle sache que le monstre de ses cauchemars est sous terre. Le monde entier va comprendre que personne me pissera dessus en s'en prenant à ma femme et qu'elle est intouchable.

Il se met à trembler et son regard dévie pendant quelques secondes. Il dévie vers l'un de ses diplômes qui est accroché au mur, juste derrière moi. Mais, quand il remarque que je m'en suis aperçu, il détourne immédiatement le regard.

Je le lâche et il s'écrase au sol. Il tente de s'accrocher à mes jambes pour m'empêcher de bouger mais je lui donne un gros coup de pied dans la gueule qui lui arrache un hurlement.

Ignacio : Non ! Arrête !

Je l'ignore royalement et m'avance vers le diplôme que j'attrape et que je jette au sol. Quand mon regard se pose sur le coffre fort qui était caché derrière celui-ci, je laisse échapper un sourire en coin.

Ignacio : Arrête ! Ce qui se trouve dedans ne te concerne rien !

Moi : Ah ouais ? Alors pourquoi est-ce que tu trembles comme une feuille morte ?

Il laisse échapper un grognement.

Ignacio : Je ne te donnerais jamais le code ! Tu peux dire et faire ce que tu veux, je ne te le donnerais pas !

Je me demande ce qui peut-être si précieux pour que ce fils de pute soit prêt à crever pour le conserver secret. Mais, ça accentue encore plus ma curiosité.

Moi : Je t'ai dis que j'avais besoin de ton aide ? Trou du cul.

Généralement, les gens mettent leurs dates de naissances ou celle de leurs proches pour être sur de ne pas oublier.

Ignacio est bien trop égocentrique et narcissique pour mettre la date de naissance de sa mère la pute et de sa fille la salope.

Il est trop paranoïaque pour mettre sa date de naissance, ça serait trop simple.

Je sors mon téléphone de ma poche et recherche sur internet la date de quand ce fils de pute a été nommé sénateur du Sénat de la République.

J'inscris la date sur le coffre. Lorsque je vois le voyant vert s'allumer et que j'entends un bruit de déverrouillage, mon sourire s'accentue.

Je me tourne vers lui qui me regarde bouche bée et paniquée.

Moi : Je t'avais dis que j'avais pas besoin de ton aide, gros trou du cul.

Ignacio : Tu ne veux pas découvrir ce qui se trouve dedans ! Laisse tomber, ça n'en vaut pas la peine !

Je l'ignore et fouille le contenu de son coffre. Je trouve des liasses de billets provenant de différents pays, plusieurs armes à feux ainsi que des passeports avec des fausses identités.

Ignacio : Je t'en supplie, arrête ! Tue moi mais arrête !

Lorsque mon regard se pose sur une vielle boite en carton qui semble usé, elle attire immédiatement mon attention. Quand il voit que je l'ai en main, son coeur se met à battre encore plus fort. Mais, il n'ose pas parler. Il se met à fermer les yeux en respirant très fort.

J'ouvre la boite et de nombreuses cassettes se trouvent dans celle-ci. Mais, elles semblent très ancienne au vu de la poussière qui se trouve dessus et surtout de leurs apparences. Elles doivent dater d'au moins une dizaine d'années.

Je me dirige vers sa télévision et l'allume. Ensuite, j'insère une cassette dans le lecteur pendant qu'il est contre le mur à trembler comme une merde.

Lorsque mon regard se pose sur la télévision et sur l'image qui est sur l'écran, je cesse immédiatement tout mouvement. Je n'arrive plus à bouger ou à parler, mon regard ne veut pas se détacher de l'écran. Mon coeur bat tellement fort qu'il est sur le point de lâcher.

Moi : C'est quoi...C'est quoi ce bordel ?

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