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Point de vu Ayhan :

Aslan : Dis moi ce qui se passe.Dis moi qui t'a fais du mal, civilé.

Sa voix est douce mais ferme et réconfortante.

J'enroule mes bras autour de son cou tout en laissant les larmes couler.Il m'attrape subitement par les jambes et enroule mes jambes autour de sa taille.Je m'agrippe à lui comme a une bouée de sauvetage.

En réalité, c'est ce qu'il est.

Aslan est mon refuge.

Aslan : N'aies pas peur, civilé.Tu dois uniquement me dire la vérité.Dis moi qui a osé te faire pleurer.Je prendrais tout ce qui compte dans cette vie à cette personne pour chacune de tes larmes.Personne n'a le droit de te faire pleurer ou de te faire du mal, ma civilé.

Je le regarde choqué par ses propos.Son regard est ancré dans le mien.Je ressens toute son inquiétude, sa sincérité, son intérêt et surtout son envie de m'aider.Je renifle et hésite quelques secondes à lui révéler toute mon histoire.

Je ne veux pas le mettre en danger.

Je ne veux pas qu'il partage mon fardeau.

Mais, j'ai besoin de dire la vérité à quelqu'un.

Juste à lui.

J'allais tout lui avouer quand la porte de ma chambre s'ouvre brutalement.Aslan contracte la mâchoire et se relève avec moi dans ses bras pendant que j'ai le regard rivé sur cette porte et surtout vers la personne qui se tient devant la porte.

Lui : Non....Je.....Ayhan, c'est vraiment toi.....

En entendant cette voix remplie d'incertitude et en le voyant, je me fige complètement.Je me redresse immédiatement et passe le revers de ma manche sur mes larmes pour essuyer toute trace de celle-ci.

Un homme qui doit désormais avoir la fin de la vingtaine, les cheveux bruns coupés court, les yeux marrons foncées quasiment noir, des lèvres rosés et pulpeuses.Il est grand avec une silhouette athlétique.Il porte un pantalon noir avec une chemise bleu claire.

Il fait un grand sourire, j'oublierais jamais ce sourire qui m'a bercé pendant mon enfance.Ses yeux sont larmoyants et il me regarde comme si j'étais un fantôme.Il s'approche instinctivement de moi pour observer chacun des traits de mon visage pendant que je fais de même.

Lui : Je....Tu es en vie....Tu as survécu....

Il m'adresse un grand sourire et il me serre tout doucement dans ses bras.Je suis tellement surprise que je parviens pas à bouger.Mais, en sentant son odeur, elle n'a pas changé, je me souviens de lui.Je le prends dans mes bras et le serre contre moi.

Adrian.

Adrian est ici.

Il se recule de moi et m'adresse un grand sourire tout en continuant de m'observer.Je lui adresse un sourire qui se veut rassurant en voyant que malgré les années qui sont passés il n'a pas changé.

Adrian : Où tu étais passé pendant tout ce temps ? Je savais que tu n'étais pas morte....Tu pouvais pas me laisser tomber....

J'ai été contraint de fuir pour sauver ma vie.Je suis parti sans me retourner et sans penser une seule seconde à la peine que j'allais lui causer.Tout ce que je voulais, c'était être libre, avoir le droit de respirer l'air comme tout le monde.

Moi : Je....J'ai fugué.

Il allait poser une autre question mais il se fige en croisant le regard de Aslan.Je me tourne vers Aslan qui serre violemment les poings et qui le fusille du regard.Adrian s'approche de Aslan et lui tend sa main pour qu'il la serre mais Aslan n'en fait rien.

Adrian : Ravi de te revoir, Aslan.

Aslan laisse échapper un grognement.Son regard passe de Adrian à moi.

Aslan : Le plaisir n'est pas partagé.Tu es qui exactement pour elle pour te permettre de la serrer contre toi et d'être aussi familier ?

Sa voix est remplie d'hostilité et de haine.Adrian pose son regard surpris sur moi puis il regarde de nouveau Aslan.

Adrian : Tu sais très bien que Ignacio est mon grand frère.J'ai grandi avec Ayhan.J'ai cru qu'elle était morte mais quand j'ai appris la bonne nouvelle j'ai voulu la voir de mes propres yeux.

Aslan ancre son regard dans le mien pendant que j'essaie de comprendre tout ce qui est en train de se produire.

Adrian est bien le petit frère de Ignacio mais il n'a jamais été comme lui.Il ne s'est jamais montré insultant ou violent avec moi.Je serais sûrement déjà morte depuis bien longtemps si il n'avait pas été là.

Aslan : Il dit vrai ?

J'hoche tout doucement la tête.

Adrian était le seul à être gentil avec moi.Il m'apportait les restes de ses repas.Il me donnait de l'eau.Il venait me tenir compagnie dans ma cage car il savait que j'avais peur du noir.Il m'apportait une couverture pour que je dorme sur le sol froid.

Quand j'étais enchaînée, il m'ôtait mes chaînes.Quand je me faisais fouetter, il me rapportait de la crème cicatrisante.Quand Ignacio s'amusait à me jeter des seaux d'urines dessus, il essayait de le retenir même si c'était en vain.Il est aussi celui qui venait desserrer mon collier de chienne qu'Ignacio me mettait.

Il avait 14 ans quand je suis arrivé chez eux tandis que j'en avais 5.J'étais tellement fragile et faible qu'il a immédiatement eu pitié de moi et qu'il a tout fait pour m'aider à m'en sortir.

Mais, il était rarement présent car il étudiait en Angleterre.Néanmoins, les seuls moments de bonheur que j'ai vécu dans cet endroit, était quand il était avec moi même si c'était durant des courtes durées.

Adrian m'a maintenu en vie.

Il m'a permit de survivre sans jamais rien demander en retour.Il était le seul à me considérer comme un être humain malgré son jeune âge.Tous les autres me voyaient comme un animal de compagnie.

Adrian : Est-ce qu'on peut discuter ?

Sa voix est toujours aussi douce et rempli de bienveillance.J'allais répondre quand Aslan s'approche de moi.Il m'attrape par la taille dans un geste purement possessif pour me coller à lui.Je lève la tête vers lui mais son regard est ancré dans celui de Adrian qui détaille notre proximité physique sans rien dire.

Aslan : Elle est fatiguée.Elle doit se reposer.Repasse un autre jour.

Sa voix est teintée par la froideur.Adrian laisse échapper un petit sourire gêné.

Adrian : Je comprends tout à fait.Je reviendrais.Fait attention à toi, Ayhan.

Il allait s'approcher de moi sûrement dans l'espoir de me prendre à nouveau dans ses bras.Mais, Aslan se positionne juste en face de moi pour l'en empêcher.Adrian soupire puis il m'adresse un signe de la main et il quitte la pièce.

J'observe Aslan qui a les poings serrées et qui est dos à moi.Je m'approche de lui et met mes bras autour de son dos pour le serrer contre moi.J'appuie ma tête contre son dos.Il semble surprit mais il pose ses mains sur les siennes.

Aslan : Un ami d'enfance hein ?

Moi : Un très bon ami.

Aslan soupire.

Aslan : Dis à ton ami de ne pas te toucher, ni de près, ni de loin sinon ça risque de mal finir.

Je laisse échapper un petit sourire tout en le serrant toujours contre moi.Il semble tellement tendu par la présence de Adrian qu'il a oublié notre discussion et la crise que j'ai eu.

Ça m'arrange.

Oublions.








{....}








Le Lendemain.....








VILLA DELL'ERA






HÔPITAL



*12h04





J'ai emmené la civilé à l'hôpital pour qu'elle offre des cadeaux aux enfants malades.Elle fait que de sourire depuis qu'on est arrivé, tous les enfants lui sourient et la complimente pendant que je reste en retrait.

Elle est vraiment dans son élément.

Ma famille fait des dons tous les mois aux hôpitaux du pays et on offre aussi des cadeaux aux enfants.Donc, nous sommes devenues des habitués.Mais, c'est la première fois que j'emmène quelqu'un d'autre ici.

J'étais en train d'offrir le dernier cadeau au petit garçon qui se tient devant moi qui me remercie sincèrement et qui me fait signe de me baisser.Je me baisse et il me prend tout doucement dans ses bras pendant que je souris.

Je croise le regard de la civilé qui est en train de lire un livre à des enfants pendant qu'elle a deux enfants assis sur ses genoux.Elle m'adresse un grand sourire que je lui rends.Elle me fait un petit signe de la main auquel je réponds par un signe de la tête.

Après avoir fini nos missions respectives, nous disons au revoir à tous les enfants et on sors du hall de l'hôpital.Elle s'approche de moi et enlace sa main dans la sienne.Je la regarde surpris mais ne dit rien pendant qu'elle sourit.

Elle : T'es mignon quand t'es avec les enfants.

Je me retiens de toutes mes forces pour pas rougir et détourne le regard pour ne pas qu'elle puisse voir ma gêne mais je l'entends rire.

Moi : Ce n'est pas drôle.

Elle : Ça dépend pour qui.

Je mets mon bras autour de son épaule et la serre contre moi tout en souriant pendant qu'elle me regarde.

Elle : Est-ce qu'on pourra revenir ?

Moi : Quand tu le voudras.

Elle : Mais t'es vraiment devenu gentil toi !

Elle pouffe de rire pendant que je l'observe.

Moi : J'ai toujours été gentil, c'est toi qui méritait pas ma gentillesse.La nuance est forte.

Elle lève les yeux au ciel.

Moi : Arrête de faire ça.

Elle : C'est trop compliqué d'arrêter , Monsieur Dell'Era.

Je laisse échapper un sourire en coin.

Moi : Faites un effort, Madame Dell'Era.

Elle sourit à l'entente de mes mots.











{....}


Quelques heures plus tard.....








VILLA DELL'ERA








*14h04







Je descends les escaliers de la villa après avoir entendu une voix que j'aurais préféré ne pas entendre.Lorsque j'arrive au rez de chaussé et que je pose mon regard sur Adrian qui vient de lui offrir des fleurs et des chocolats, je serre violemment les poings.

Pourquoi ce fils de pute est encore ici ? Il a pu la voir hier et il ose encore revenir.Il pouvait pas se perdre en Sibérie ou une connerie dans le genre ?

Elle lui adresse un grand sourire tout en le remerciant pendant qu'il est en train de lui faire les yeux doux.Ce connard a 10 ans de plus qu'elle mais il ose venir sous mon toit pour tenter de lui faire la cour comme si on était au moyen âge.

Il l'a connu quand elle était encore enfant et qu'il était déjà adolescent.Elle est censé être un membre de sa famille mais il se comporte pas comme un oncle ou un frère pour elle.

Je vois bien cette lueur qui brille dans ses yeux quand il l'observe et le sourire d'imbécile qu'il fait.Elle se rend tellement pas compte de l'effet qu'elle provoque chez les hommes qu'elle ne voit rien ou plutôt elle croit naïvement en la bonne foi de ce mec.

Lorsque son regard se pose sur moi, il fronce les sourcils pendant que j'le regarde avec animosité et haine.Il ose mal me regarder alors qu'il vient dans mon domicile offrir ses conneries à une femme qui n'est pas la sienne.

Quand elle se tourne et qu'elle me voit, elle déglutit.Elle sait très bien que ça risque de partir en couille.J'en ai rien à faire que cet homme soit de sa famille ou une connerie dans le genre.J'aime pas sa façon de rôder autour d'elle comme un rapace.

Elle : Adrian allait partir.

Ouais, vaut mieux.

Je ne réponds pas et continue de fusiller du regard ce fils de pute.Il lui sourit et il lui fait la bise.Il maintient sa main sur ses hanches pour la serrer contre lui et ça me fait serrer violemment les poings.

Je me retiens de toutes mes forces de pas l'encastrer contre un mur.Si je le tue, le vieux et Jallal vont me faire une leçon de morale.

Adrian : On devrait aller manger ensemble.

Elle allait répondre mais j'attrape son bras pour la reculer de lui.Je la mets derrière moi.Elle se retrouve caché par ma silhouette.Adrian m'assassine du regard pendant que je serre violemment les poings.

Moi : Elle ne viendra pas.

Il fronce les sourcils pendant que j'le regarde avec indifférence.

Adrian : Pourquoi ça ?

Il pose vraiment la question ou c'est une blague ?

Moi : Parce que je l'ai décidé, c'est suffisant comme réponse ou tu veux que j'enfonce ta tête contre un mur pour que t'es un complément d'information ?

Il serre violemment les poings.Je veux qu'il montre sa vraie face devant elle pour qu'elle comprenne que j'ai raison de vouloir le tenir éloigné.Je ne lui fais aucunement confiance.

Je ne fais confiance à aucun membre de sa famille adoptive.Je sais pas ce qui cloche chez eux mais j'arrive pas à croire à leurs numéros de la famille heureuse après avoir retrouvé 8 ans après leurs filles adoptives alors qu'ils l'ont même pas cherchés.

Adrian : Et toi t'es qui pour décider de ce qu'elle peut faire ou pas ?

Je serre violemment les poings tout en m'approchant dangereusement de lui.Nous faisons à peu près la même taille mais je le domine de quelques centimètres.Ma main touche instinctivement mon katana.

Il doit vraiment comprendre que je suis pas son sous fifre et que même si il est plus âgé de 10 ans que moi, j'le laisserais pas me manquer de respect.

Moi : Son mari, trou du cul.

J'imagine qu'elle doit être choqué de m'entendre le dire.Il s'agit de la première fois que je le dis devant elle.Mais, je veux qu'elle entende le statut que je dispose dans sa vie et que ce fils de pute le comprenne aussi.

Adrian : Elle est libre de ses actions.

Moi : Est-ce que je t'ai demandé ton avis de merde ? Si ça te dérange pas d'être une couille molle, grand bien te fasse.Je suis pas une salope comme toi alors cesse immédiatement de vouloir être proche d'elle car ma patience est en train d'atteindre ses limites.

Il va vraiment commencer à me casser les couilles le féministe à deux francs cinquante.Si ca le dérange pas que des hommes comme lui rôdent autour de sa femme, ça le regarde mais ce n'est pas mon cas.

Moi : Ça marche pas comme ça avec moi.Ta tête me revient pas.Je veux pas qu'elle traine avec toi, ni de près, ni de loin.T'es un vautour qui veut prendre ce qui m'appartient.

Il hausse les sourcils et il fait mine d'être surprit.Il me prend pour un imbécile, de mieux en mieux.Il pense que j'ai pas remarqué comment il l'a regarde, comment il lui sourit et la lueur qui brille dans ses yeux lorsqu'il la voit.

Adrian : Ayhan n'est pas un objet alors lâche la tout de suite.Elle a pas besoin de toi pour savoir ce qui est bon ou pas pour elle.

Il pense pouvoir me donner des ordres ? La seule raison qui me retient de lui en coller une c'est qu'elle se trouve derrière moi et qu'elle tente de me reculer de lui.

Moi : C'est la ou tu as tout faux.Elle a besoin de moi pour savoir virer les petits connards comme toi.Je vois clair dans ton jeu alors dégage de chez moi et de ma vue.J'en ai rien à foutre que tu sois son ami d'enfance.

On se défie mutuellement du regard.

Adrian : Tu crois que c'est un gamin comme toi qui va me faire peur ? Tu as toujours été imbus de ta personne et arrogant.

Moi : Ah ouais ? Et toi tu as toujours couru te cacher dans les jambes de ton frère le fils de pute quand tu avais un problème.

Il serre les poings.

Adrian : Ne parle pas de ma mère !

Moi : J'insulte ta mère, ton frère et alors ? Tu vas me faire quoi toi ?

L'affrontement physique va pas tarder, j'ai vraiment hâte.Il fera pas le poids face à moi.Si il pense que je vais lui laisser une quelconque chance de me la prendre, c'est qu'il me connaît mal.

Adrian : Ayhan a besoin d'un homme qui peut prendre soin d'elle et pas d'un gamin incapable de contrôler ses pulsions meurtrières.

Je contracte la mâchoire.Je savais qu'il allait jouer la carte de ma jeunesse.

Moi : Un gamin qui peut baiser ta mère la reine des putes c'est bon ou pas ?

Il me regarde choqué pendant que je lui adresse un sourire en coin.Tout le monde sait que sa mère a des mœurs légère.Si j'avais voulu la baiser, je l'aurais fais depuis bien longtemps malgré nos 40 ans d'écarts.

Adrian : Mais comment tu peux me parler comme ça ?! Tu te prends pour qui ?!

Il s'approche de moi pendant que je fais un grand sourire.Mais, la civilé a réussit à se dégager de mon emprise.Elle se met entre nous pour séparer.Elle me repousse de lui car elle sait que c'est moi le plus dangereux.

Elle : Stop ! Ça suffit !

On ne la regarde même pas.Nos regards sont rivés l'un dans l'autre.On attend juste qu'elle bouge pour se sauter dessus et pour en finir pour de bon.

Adrian : Je vais massacrer ce petit con ! Il se balade avec un katana et il pense qu'il est au dessus de tout le monde !

Je laisse échapper un rire nerveux.J'me demande si il est juste stupide ou si il croit vraiment à ce qu'il dit.J'ai même pas besoin de dégainer mon katana pour le maîtriser mais il croit pouvoir me massacrer.

Moi : Qu'est-ce que tu attends pour me massacrer ?! Je vais te briser en deux ! T'approche pas d'elle ! Cesse de la regarder comme si elle était à toi !

Il m'assassine du regard.

Adrian : Tu vas pas m'empêcher de la voir !

Elle : Je vous ai dis d'arrêter ! Vous agissez comme des gamins !

Elle essaie de capter mon attention.Je fini par la regarder.Elle ancre son regard dans le mien.

Elle : Je vais jeter ses fleurs et ses chocolats mais ne lui fait pas de mal, s'il te plaît.

Elle me lance un regard suppliant.J'aurais voulu lui niquer sa race mais la mine déçu qu'il fait en entendant ce qu'elle vient de dire procure une joie immense en moi.Je souffle et hoche la tête.

La meilleure victoire c'est de voir le regard blessé de ce batard.

Elle allait s'approcher de moi quand il lui attrape brusquement son bras et qu'il la tourne vers elle.Elle lui lance un regard surprit mais elle ne tente même pas de se dégager de son emprise.

Adrian : Qu'est-ce que tu fais la ?! Pourquoi tu acceptes de te faire contrôler par lui ?! Tu mérites mieux que ça, Ayhan ! T'étais pas comme ça avant !

En voyant sa main qui serre son bras et à l'entente de ses mots, je me raidis immédiatement.Je savais qu'il voulait l'éloigner de moi et qu'il voulait me la prendre.

Moi : Enlève tes mains d'elle ! Ne la touche pas !

Je m'approche de lui et le repousse brutalement pour qu'il la lâche.Il a faillit se cogner contre un mur mais il revient rapidement à la charge.Son visage est déformé par la colère mais ce n'est rien par apport à ce que j'éprouve.

Adrian : Je vais te tuer !

Moi : Viens, je t'attends avec impatience ! Elle est à moi et personne va me le prendre encore moins un trou du cul comme toi ! Tire toi et laisse la !

Je me mets face à elle et attrape cet homme par la gorge.Je le soulève avec une de mes mains.Ensuite, je le jette au sol.Il essaie de se relever mais je lui écrase violemment la jambe.Il hurle de douleur.

Elle : Aslan ! Arrête !

Je monte sur lui et commence à l'enchaîner de coup de poing.J'arrive plus à me contrôler.Je respire tellement fort et mes pupilles sont sûrement dilatées.

Mes coups sont violents et rapide.Je veux qu'il souffre.J'entends ses gémissements de douleur, les bruits de mes poings qui s'abattent sur son corps meurtri.

Elle : Stop...Stop....S'il vous plaît....

Sa voix suppliante parvient à mon cerveau mais ça ne suffit pas à me calmer.Je veux la tête de ce batard, je veux plus entendre sa voix et je veux plus qu'il pose ses yeux sur elle.

Adrian : Arrête ! Tu vois pas qu'elle est en crise d'angoisse !

Elle : S'il vous plaît...Je veux pas que ça recommence....

Je me tourne instinctivement vers elle à l'entente de ce qu'elle vient de dire.Elle est recroquevillé sur elle même dans un coin en train de trembler.

Elle : Je....Arrêtez.....S'il vous plaît....Ne me faites pas de mal....Je....J'ai rien fais....

Elle nous regarde tétanisé, elle a mit ses mains sur ses deux oreilles et elle essaie de compter pour se calmer mais elle n'y arrive pas.Je la regarde avec incompréhension en la voyant comme ça.

Elle n'avait jamais agis comme ça.

Elle est dans le même état qu'hier.

Elle a l'air tellement différente.

Cette personne n'est pas ma civilé, on dirait une petite fille.

Elle : Je suis désolée.....Je recommencerais plus.....

Je me relève immédiatement de cet homme pour me diriger vers elle en courant.J'essaie de m'approcher mais elle recule jusqu'à ce qu'elle colle bien le mur.Elle me lance un regard terrifié et je me fige.

Je suis en train de lui faire peur.

Elle : Non....S'il te plaît....Je veux pas....Je....Laisse moi une chance.....

Je la regarde complètement déboussolé.Je sais même pas comment réagir ni ce que je peux lui dire pour lui montrer que je suis là.Je comprends pas pourquoi elle me craint mais ça me déstabilise.

La seule fois où elle m'a regardé comme ça c'est quand je l'ai surpris en train de fouiller dans ma chambre et qu'elle a cru que j'allais lui lever la main dessus.

Je lève la main en l'air pour caresser tout doucement ses cheveux et pour essayer de l'apaiser.Mais, elle pousse un hurlement strident comme si elle avait eu peur que je lui porte un coup.

Elle : S'il te plaît....Ne t'approche pas....Je veux juste être tranquille....

Elle ferme instinctivement les yeux et elle met ses mains devant son visage pour le dissimuler et le protéger.Elle se protège comme si elle craignait que je lui lève la main dessus et ça suffit à me tétaniser.

Elle : Je....Je veux pas que tu me frappes....

Elle ouvre tout doucement les yeux en ne sentant pas le coup venir.Je baisse immédiatement le poing.J'me rapproche d'elle mais elle recule tout en camouflant toujours son visage.

Moi : Calme toi, je veux pas te faire de mal.J'ai arrêté de le frapper, c'est fini.Je ne le toucherais plus.Je ne voulais pas te faire peur, civilé.

Mais qu'est-ce que j'ai foutu pour qu'elle me craigne à ce point ? Je peux plus bouger.

Je la regarde juste sans savoir comment réagir.Lorsqu'une silhouette passe devant moi et que je vois Adrian courir vers elle, je sens ma colère augmenter.

Adrian : Tout va bien, Ayhan.C'est terminé, tu dois pas avoir peur t'entends ? Il faut pas que t'aies peur.

Il s'approche d'elle et il s'assoit juste à côté d'elle malgré les blessures qu'il a au visage.Elle respire difficilement.Elle se recule instinctivement de lui et ça me rassure de savoir qu'elle est autant terrifié par lui que par moi.

C'est mon rôle.

Mon rôle de la protéger et de la réconforter.

Adrian : Regarde, il n'y a aucun danger qui plane au dessus de toi.Tout va très bien.

Je contracte la mâchoire et serre violemment les poings en observant ce fils de pute réconforter ma femme.

Elle : Pardon....Je suis désolée....

Elle ancre son regard dans le mien.Elle ferme progressivement les yeux et elle sombre dans l'inconscience.Je me dirige vers elle en courant lorsque je vois qu'elle vient de s'écrouler.

















{...}


















Quelques heures plus tard....













*17h45









Elle ouvre tout doucement les yeux.Elle me regarde perdu puis elle se met à toucher sa tête.Lorsqu'elle voit le moniteur cardiaque et qu'elle s'aperçoit que celui-ci est en train de mesurer son rythme cardiaque, elle me regarde avec incompréhension.

Elle : Qu'est ce qui se passe ?

Je m'approche doucement de son lit et ancre mon regard dans le sien.Elle a l'air d'aller mieux même si elle est toujours anxieuse.

Moi : Tu as fais un malaise, tout à l'heure.J'ai téléphoné à un médecin qui est venu t'ausculter pour être sur que tu n'avais rien de grave.Il m'a dit que c'était dû au stress et à la fatigue.Il a laissé la machine pour contrôler ton rythme cardiaque uniquement par sécurité.Tu auras besoin de repos.

Elle hoche tout doucement la tête.Elle touche ses mains puis elle passe sa main dans ses cheveux.Elle souffle et elle ancre son regard hésitant dans mes yeux.

Elle : Tu l'as laissé me toucher ?

Je savais qu'elle allait me poser cette question.Elle me lance un regard terrifié.Je sais plus quoi faire pour elle.Je sais même pas comment me comporter ni comment l'aider.

Est-ce qu'on peut vraiment aider une personne qui ne souhaite pas qu'on l'aide ?

Moi : J'étais présent du début à la fin.Il a juste vérifié que tout allait bien mais il ne t'a pas déshabillé ou quoi que ce soit d'autre.

Elle me prend pour qui pour laisser un mec la déshabiller et la toucher ? J'étais à deux doigt de menacer le médecin avec mon katana mais je l'ai pas fais uniquement parce qu'il fallait que je sois sûr qu'elle aille bien.

J'allais lui parler quand la porte de sa chambre s'ouvre.Lorsque je vois le filleul d'Emilio, je contracte la mâchoire.J'aurais dû me douter qu'Adrian allait l'avertir de son état.

Après son malaise, j'ai dégagé ce batard de chez moi.Il voulait rester mais j'me suis montré très convaincant et il a finit par déguerpir.

Ignacio : Ayhan !

Ignacio s'approche d'elle en courant et la prend dans ses bras.Elle le regarde choqué pendant quelques secondes.Quand elle voit que je la regarde, elle laisse échapper un petit sourire gêné.

Ignacio : J'ai appris ce qui s'était produit ! Tu vas bien ?! J'ai eu tellement peur !

Elle hoche tout doucement la tête mais elle ne parle pas. Quand il est présent, elle est vraiment pas très bavarde.

Je m'adosse au mur de sa chambre et les observe.Je remarque que son rythme cardiaque est en train de s'emballer.Il augmente brusquement sur le moniteur cardiaque.Je fronce immédiatement les sourcils en comprenant pas ce qui se passe.

Il se recule d'elle et s'assoit juste à côté d'elle.Son rythme cardiaque diminue légèrement.Mais, il reste fort.Elle le regarde toujours avec son sourire mais il sonne étonnamment faux.

Elle : Je t'assure que ce n'est rien de grave.Il fallait pas te déplacer pour si peu.J'ai uniquement besoin de repos.

Ignacio la regarde choqué pendant que je fronce les sourcils.Je sais que y a quelque chose qui m'échappe mais j'arrive pas à déterminer ce que c'est.

Ignacio : Évidemment que je devais me déplacer ! J'ai eu tellement peur de te perdre à nouveau, ma petite princesse ! Je veux pas te perdre une nouvelle fois ! Je suis heureux de savoir que tu vas mieux ! Mais il faut absolument que tu te reposes, tu es encore toute pâle et tu sembles pas beaucoup dormir la nuit !

Je sais pas pourquoi mais j'ai du mal à croire à son numéro du tuteur inquiet, ça sonne faux.Je sais pas ce qui cloche dans cette famille mais je vais pas tarder à le découvrir.

Quel genre d'homme laisse la fille dont il a la garde vivre dans la rue pendant 8 ans parce qu'il suppose qu'elle est décédée ? Sans cadavre, il aurait dû continuer de la rechercher.

Si un membre de ma famille avait disparu,j'aurais retourner le monde entier pour le retrouver.J'aurais pas cessé mes recherches tant que j'aurais pas été sur de moi.

Pour le moment, je ne peux pas agir puisqu'il s'agit du filleul de Emilio et qu'il compte beaucoup pour lui.Je veux pas foutre la merde sans avoir de preuve surtout que je sais même pas ce que je recherche.

Ignacio : Il faut que tu fasses attention à toi.Tu passes trop de temps à courir partout, c'est pas bon pour ta santé.Ça se voit que t'es stressée.

Ignacio caresse tout doucement sa joue.Elle continue de sourire mais son rythme cardiaque s'emballe à nouveau.J'ai la sensation qu'elle aime pas quand il la touche ou quand il est proche.

Je serre violemment les poings.Je devrais pas avoir la haine contre lui, c'est censé être son tuteur mais j'arrive pas à me contenir.

Je déteste qu'un autre homme pose ses mains sur elle.

Ignacio : Repose toi bien, ma chérie.Je reviendrais te rendre visite, le plus vite possible.

« Ma chérie » ? C'est qui qu'il est en train d'appeler comme ça ce fils de pute ?

Elle hoche tout doucement la tête.Mais, elle a une lueur indescriptible dans le regard.Il sourit puis il se lève de son lit.Il lui tourne le dos et commence à avancer vers la sortie de sa chambre.

J'observe du coin de l'œil la machine et remarque que son rythme cardiaque a diminué et qu'il est revenu à la normale.

Ignacio : Est-ce que je pourrais te parler Aslan ?

Elle me lance un regard indéchiffrable comme si elle avait peur pour moi.Pourtant, elle devrait savoir que je ne crains personne et Ignacio n'est pas censé être une menace.J'hoche la tête et le laisse sortir.Je pose mon regard sur elle.

Moi : Je reviens.

Je sors de la chambre et commence à avancer dans le couloir avec Ignacio.Ensuite, on descend les escaliers jusqu'à atteindre le rez de chaussé.Il se tient face à moi et il me regarde attentivement.

Moi : Qu'est-ce que tu veux ?

Ma voix est froide et rempli d'hostilité.Je le regarde avec indifférence et animosité, je veux qu'il sache que j'aime pas la façon dont Adrian et lui traînent comme des abeilles attirés par le miel à côté d'elle.

Ignacio : Est-ce qu'elle va bien ?

Il m'adresse un regard inquiet.Je sais qu'il ressent toute mon animosité à son égard mais qu'il fait semblant de pas s'en rendre compte.

J'ai jamais accroché avec lui, j'ai toujours trouvé qu'il respirait la fausseté malgré sa belle réputation et toutes les associations caritatives qu'il met en place.

J'ai toujours eu du mal avec les gens qui font des bonnes actions et qui les crient sur tous les toits pour être sur que tout le monde soit au courant.

Moi : Tu lui as demandé non ? Dans mes souvenirs, elle t'a répondu.Je sais que tu commences à te faire vieux mais ta mémoire à court terme devrait quand même être un minimum efficace.

Ma voix est glaciale.Il me regarde avec incompréhension.J'ai tellement envie de lui balancer mon poing dans la figure même si il m'a rien fait.

J'ai l'impression d'agir comme un animal sauvage incapable d'être civilisé et ça me frustre.Mais, quand ça la concerne, je suis encore plus impulsif.

Ignacio : Je veux juste savoir ce qu'elle a.

Je grogne.

Moi : Elle est fatiguée et stressée, c'est pour cette raison qu'elle a fait un malaise.

Il ancre son regard dans le mien.Dans ses yeux, une lueur brille mais elle est indéchiffrable.Je saurais pas dire si c'est vraiment une lueur d'inquiétude ou si c'est du vice et de la malice.

Ignacio : Je me doutais bien qu'elle était exténuée.Je pensais à un truc qui pourrait lui faire du bien.Je sais que tu es très occupé avec tes affaires et j'imagine que la vie de Ayhan est constamment en danger à cause de ça.Je me disais qu'elle pouvait peut-être avoir besoin de prendre l'air dans un autre endroit.Elle pourrait venir vivre chez moi pendant quelques semaines, histoire de décompresser.Ensuite, elle reviendrait ici.Je suis sur que Emilio n'y verra aucune objection.

Je le fusille du regard et serre violemment les poings.J'étais sur le point de lui attraper violemment la gorge pour le soulever du sol mais je me suis retenue à la dernière minute.

Moi : Dis moi à qui est-ce que tu crois parler ? Est-ce que tu penses que c'est toi et ta calvitie naissante qui vont me donner des conseils sur comment je dois procéder avec elle ?

Je déteste cette façon qu'il a de me parler comme si j'étais qu'un vulgaire criminel de bas étage.Il est condescendant uniquement parce qu'il sait que ses affaires sont licites et qu'il a jamais eu à se salir les mains.Mais, c'est pas pour cette raison que je le laisserais pas me traiter comme son chien.

Moi : Tu penses que j'ai besoin de toi pour savoir ce dont elle a besoin pour aller mieux ? J'ai été assez clair sur le fait qu'elle ne découcherait pas.J'ai pas besoin que tu la prennes pour veiller sur elle.Je m'en charge très bien tout seul.Emilio sera jamais d'accord avec cette idée et même si il l'était la décision ne lui revient absolument pas.Elle n'est pas en danger avec moi, je la protège.

Il me regarde choqué comme si il avait cru que j'allais accepter sa proposition.Ignacio est un gros con, il pense qu'il peut me manipuler avec son éloquence et ses faux sourires.Mais,j'ai aucune confiance en lui et en ses intentions.

Moi : La seule raison pour laquelle tu te trouves sous mon toit, c'est parce qu'elle accepte de te voir sinon j'aurais déjà viré ton cul de ma baraque.Je la protègerais même de toi, si il le faut. Elle est avec moi, à moi et à personne d'autre.

Il me fusille du regard et il serre violemment les poings.

Ignacio : Pourquoi est-ce que t'es aussi agressive avec moi ? J'ai l'impression que tu me prends pour une menace.Je te rappelle que Ayhan est une personne qui compte beaucoup pour moi, je ne suis pas un concurrent ou une connerie dans ce genre.Je voulais juste l'aider à aller mieux.Toi et moi on est dans le meme camps, on veut ce qu'il y a de mieux pour elle.

Je contracte la mâchoire tout en l'assassinant du regard.J'le prends absolument pas pour une menace, il ne sera jamais à mon niveau.Mais, je veux pas qu'il la touche.

Moi : Je me fiche de ce que tu veux.Tout ce qui compte, c'est ce que elle elle veut.Si j'apprends que tu la rends triste ou que ta famille lui cause du tord, je vous tuerais tous.J'en ai rien a secouer de ton titre de sénateur et de l'immunité politique dont tu bénéficies.Elle est plus importante que tout le gouvernement italien.Si je dois devenir l'ennemi de l'Italie toute entière, qu'il en soit ainsi.

Je m'approche dangereusement de lui.Il ne baisse pas les yeux face à moi mais j'entends son rythme cardiaque s'emballer pendant que je le regarde avec un mépris non dissimulé.

Moi : Ne le prend pas mal, Ignacio.En faite, je m'en fou que tu le prennes mal ou pas.Toi et moi on est pas dans le meme camps.J'aurais jamais laissé la fille dont j'avais la charge de 13 ans seul et j'aurais encore moins laissé une gamine dormir dans la rue pendant 8 ans.

Je marque une pause.

Moi : T'imagines même pas l'état dans lequel on l'a connu.Je trouve ça trop facile de revenir maintenant et de jouer le rôle de l'homme inquiet.Elle n'avait pas besoin de toi pendant les 8 dernières années, elle a encore moins besoin de toi.Ma famille s'occupe d'elle.Je m'occupe d'elle, elle a besoin de personne d'autre que des siens.

Il écarquille les yeux et il affiche une mine blessé par mes propos pendant que j'le regarde avec détachement.

Ignacio : C'est ça que tu penses depuis le début n'est ce pas ? Tu crois que j'ai pas honte de moi et que je culpabilise pas ? J'ai été indigne de la confiance de Ayhan et j'ai été un incompétent.Je veux pas reproduire les erreurs du passé.Elle compte pour moi, tu peux pas savoir à quel point.Je veux pas être ton ennemi et encore moins le sien.Elle semble beaucoup te considérer, je veux pas la forcer à faire un choix entre nous.

Je laisse échapper un rire nerveux.

Moi : Un choix ? Tu penses vraiment qu'il y aura un choix ? Tu rêves complet si tu crois qu'elle te choisira plutôt que moi.

Il grogne.

Ignacio : Je comprends tout à fait que tu veuilles la protéger et que tu veuilles pas que je lui fasse à nouveau du mal.Mais, je ne veux plus être éloigné d'elle.Tu me connais, Aslan.Je t'ai vu naître et grandir, tout comme tes autres frères.Nous faisons partie de la même famille, tu peux avoir confiance en moi et tu le sais depuis toujours.

Il pose sa main sur mon épaule et il m'adresse un sourire qui se veut rassurant.Je toise sa main et il la retire immédiatement puis il souffle.

Malgré ses paroles, j'ai vraiment beaucoup de mal à le croire et à me dire que ses actions sont purement désintéressés et qu'il veut juste renouer le contact avec elle.

Sans preuve, je peux pas me permettre de l'ouvrir.Il vaut mieux qu'il pense que je le crois et que je me méfie pas de lui.Quand il se sentira vraiment en confiance, il fera des erreurs.

Moi : Dis à Adrian d'arrêter de rôder autour d'elle.J'aime pas la façon dont il se comporte avec elle et encore moins la façon dont il la regarde.Rappelle lui qu'elle est marié, avec moi.Je tolérerais pas qu'on me manque ouvertement de respect et qu'on touche à ma femme.Je me fiche qu'il l'ait vu grandir, j'aurais aucune pitié envers lui si il continue comme ça.

Il m'observe attentivement pendant que je le regarde avec indifférence.

Ignicole : C'est toi qui a frappé Adrian et qui l'a blessé n'est ce pas ?

Je réponds pas puisqu'il connaît déjà la réponse.J'aurais aucun scrupule à recommencer autant de fois qu'il le faudra.Je me suis arrêté uniquement parce qu'elle était en crise d'angoisse.

Ignacio : Je dirais à Adrian de prendre un peu ses distances avec elle.Mais, tu dois le comprendre.Il a vu Ayhan grandir, il l'a toujours beaucoup aimé et ils étaient très proche.Il est autant heureux que moi de la revoir et il est normal qu'il veuille rattraper le temps perdu.Quand il la connu, il s'agissait encore d'une gamine et maintenant c'est une magnifique jeune femme pleine de ressource.

Je le regarde avec froideur.Il vient de faire un petit sourire moqueur, il s'amuse de cette situation.J'aurais juré voir une lueur perverse dans son regard.J'espère sincèrement que j'ai halluciné, sinon il va crever.

Il me tourne le dos et il quitte la villa en claquant fermement la porte.Je remonte les escaliers et marche dans le couloir jusqu'à atteindre sa chambre.Elle est encore couché dans son lit.

Lorsque je rentre à l'intérieur de celle-ci, elle me lance un regard angoissé comme si elle craignait qu'il se passe quelque chose suite à mon échange avec Ignacio.Elle me regarde attentivement comme pour sonder.

Elle : Est-ce que ça va ?

J'hausse les sourcils.

Moi : Pourquoi ça irait pas ?

Elle ne me répond pas.Elle cherche ses mots pendant quelques secondes puis elle se décide à hocher la tête.J'ancre mon regard dans le sien.

Moi : C'était quoi ce que tu m'as fais tout à l'heure ? Depuis que tu as revu Ignacio et sa famille, tu n'es plus la même.Tu sembles bouleversée et tu fais des crises d'angoisse que t'avais jamais fais auparavant.

Elle souffle.

Elle : C'est juste difficile pour moi de les revoir après tout ce temps.Mais, tout va très bien.Il me faut juste du temps.

Elle ment.

Moi : Est-ce que tu me caches quelque chose ? Tu peux tout me dire tu le sais n'est ce pas ? Je me rangerais de ton côté peu importe ce qui se passe ou ce qui s'est passé.Je suis avec toi, envers et contre tous.Tu peux avoir confiance en moi et me dire ce qui semble être en train de te bouffer de l'intérieur.

Elle me regarde choqué par ce que je viens de dire.Elle comprend pas que tout ce que je veux c'est comprendre ce qui se passe réellement.Je peux pas l'aider si je sais pas ce qui se passe.

Moi : Je suis avec toi.Tu peux compter sur moi.Je sais que j'ai pas eu le meilleur des comportements avec toi et que j'ai fais de nombreuses fautes.Mais, tu t'es toujours rangé de mon côté.Je veux aussi être un soutien pour toi.

Ça me ressemble pas de parler comme ça mais j'ai vraiment la sensation qu'il se trame quelque chose de grave derrière mon dos qui pourrait bouleverser énormément de chose si je l'apprends.

Après plusieurs menaces, Emilio a finit par m'avouer qu'il lui avait raconté une partie de mon enfance.Malgré ça, elle ne m'a pas tourné le dos et elle a continué de faire comme si elle n'était pas au courant sans jamais rien me demander en échange.

Moi : Je laisserais personne te causer du tord tu le sais hein ? Je brûlerais ce pays pour toi, civilé.Si je dois choisir entre toi et le reste du monde, je te choisirais sans hésitation.

Je vois que ses doigts commencent à se crisper et qu'elle semble avoir des difficultés à parler.Elle tremble légèrement et son rythme cardiaque continue d'augmenter.

Elle : Je sais pas de quoi tu parles, Aslan.J'ai aucun problème et je n'ai eu aucun problème.Je suis juste fatiguée mais ça s'arrête là.Il n'y a rien qui me bouffe de l'intérieur.

Je souffle en comprenant qu'elle ne dira rien.Elle s'assoit sur le bord du lit.Je m'approche d'elle et m'accroupis pour être en face d'elle.Nos regards sont ancrés l'un dans l'autre.Elle m'adresse un sourire triste.Je passe ma main sur sa joue que je caresse délicatement.

Moi : Je dois t'avouer quelque chose que j'avais encore jamais dis à haute voix et que je veux que tu sois la seule à entendre.Je suis content que tu sois venu cambrioler mon quartier général à Scampia, civilé.

Elle me regarde choquée par mes propos pendant que je lui adresse un sourire en coin. Je voulais qu'elle le sache, qu'elle sache que cette rencontre a bouleversé ma vie pour le meilleur. Je me redresse et me dirige vers la sortie.

Elle : Aslan !

Je me tourne vers elle.Elle se lève du lit et se dirige vers moi.Elle me prend dans ses bras.Son geste est chaud et réconfortant.Je la serre contre moi et passe ma main sur sa tête.

Elle : Merci pour tout ce que tu fais pour moi....Je....Je suis heureuse que tu sois avec moi....

Je laisse échapper un petit sourire.

Moi : Je suis aussi heureux que tu sois avec moi, civilé.

Elle se recule et ancre son regard dans le mien.Elle m'adresse un sourire rayonnant qui me retourne dans l'intérieur.À chaque fois qu'elle sourit, elle éveille un truc en moi et j'ai comme l'impression de l'avoir jamais vu sourire.

Il faut vraiment que je parle à nouveau à Jallal.

Il doit m'expliquer ce qui se passe exactement.

Moi : Je prendrais les armes pour toi, ne l'oublie pas.

Elle : Je les prendrais pour toi aussi.

Je laisse échapper un petit sourire.

Moi : Tu veux me protéger de qui ?

Elle : De tout le monde.

Elle m'adresse un sourire moqueur.Je caresse ses cheveux et laisse échapper un sourire en coin.

Moi : Si tu veux me protéger, tâche de te protéger d'abord.

Elle n'est pas encore consciente qu'elle sera sûrement celle qui finira par avoir ma peau.J'irais la chercher même dans un autre monde.Je ne supporterais pas qu'on l'éloigne de moi.Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour elle.

Si je dois m'éteindre, je veux qu'elle sois le dernier visage que je verrais pour ne jamais oublier les traits de son visage et la force qui scintille dans ses yeux.

Elle sourit puis elle me prend la main et la serre tout doucement dans la sienne.J'attrape sa main et la porte à mes lèvres pour y déposer un baiser.Elle est en train de me transformer ou plutôt elle m'a transformé.Cette douceur qui se dégage d'elle est impressionnante.

Elle : Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Elle est dotée d'une beauté inhumaine, pas uniquement grâce à son physique mais aussi par la pureté qui se dégage de sa personne.Elle est en train de me rendre fou, elle doit vraiment s'éloigner sinon elle va me faire déraper.Mais, je veux pas qu'elle s'éloigne.

J'ai plus la volonté de gagner le pari.Tout ce que je veux c'est l'obtenir, je veux qu'elle m'appartienne pour toujours et à jamais dans ce monde et dans tous les autres.

Moi : T'es moins laide que ce que je croyais.

Elle rigole pendant que j'affiche un sourire en coin.Si elle savait, ce que je ressens, elle deviendrait aussi folle que moi.Elle est exceptionnelle, unique en son genre.

Elle : Tu me trouves moche ?? Pourtant, tes yeux disent le contraire.

Moi : Ah ouais ? Qu'est-ce que mes yeux te disent ?

Mes yeux doivent dire tellement de chose quand ils se posent sur elle.Ils doivent laisser percevoir tout le flux d'émotion que je ressens, ça en deviendrait perturbant.J'ai toujours été capable de feindre l'indifférence mais mon masque d'impassibilité ne fonctionne plus avec elle.

Elle : Que je suis magnifique.

Je lève les yeux au ciel tout en souriant.

Moi : Rien que ça ?

Elle rigole.

Elle : Y a autre chose ?

Elle me lance un sourire rempli de provocation.

Moi : C'est déjà beaucoup non de te trouver magnifique ?

Elle : Tu me trouves pas magnifique ?

Moi : Et toi ?

Elle : Et moi quoi ?

Moi : Tu me trouves pas magnifique ?

Elle lève au ciel et elle s'approche tout doucement de mes lèvres pour y déposer un baiser.Elle se recule et m'adresse un sourire moqueur.

Elle : Toi aussi t'es moins moche que prévu.

Pas mal, civilé.

Moi : Ah ouais ?

Je m'approche dangereusement d'elle.J'entends son rythme cardiaque battre de plus en plus fort.Je lâche sa main et remet l'une de ses mèches derrière son oreille droite.

Moi : Je t'ai déjà dis que t'étais qu'une putain de civilé n'est ce pas ?

Elle fait un grand sourire, un sourire complice du mien.

Elle allait parler quand quelqu'un toque à la porte.Elle se tourne immédiatement et lorsque son regard croise celui de l'homme qui vient d'entrer, elle le regarde choquée et elle lui adresse un grand sourire tout en se dégageant de mes bras.

Pourquoi est-ce qu'on peut pas avoir la paix dans cette villa ?! Je dois l'emmener sur une île déserte ou quoi ?!

Elle : Rodrigo !

Elle se dirige vers lui et le prend dans ses bras en souriant.Il m'accorde un petit signe de tête et il fait un grand sourire en la serrant contre lui.Puis, elle se recule de lui.

Rodrigo : Je suis content de te revoir, Ayhan.J'ai appris que tu étais malade.Le jeune maître m'a dit que tu allais avoir besoin de quelqu'un pour s'occuper de toi quand il serait pas présent et qu'il allait falloir que quelqu'un s'occupe aussi de cette villa.

Rodrigo est un homme digne de confiance.Je sais qu'il sera mes oreilles et mes yeux dans cette villa lorsque je serais pas présent.

Mais, je sais aussi qu'il l'apprécie beaucoup et qu'il y a de nombreuses possibilités pour qu'il me rapporte pas tous ses faits et gestes si il craint pour elle.

Elle : Alors tu restes en Sicile avec nous ??

Rodrigo : Oui je reste ici.

Rodrigo s'installe à côté d'elle sur une chaise et ils commencent à discuter ensemble.Elle a l'air de se sentir mieux.Je sors de sa chambre et ferme la porte.Je descends les escaliers de la villa et croise le regard de Valéria qui est installé sur l'un des canapés.

Quand elle me voit, elle m'adresse un grand sourire pendant que je la regarde avec froideur et indifférence.J'ai jamais pu me la voir, celle-là.

Moi : Qu'est-ce que tu fous ici ?

Elle se relève et s'approche de moi tout en mettant en avant son décolleté comme si elle allait m'intéresser une seule seconde.

Valéria : Je suis venue rendre visite à Ayhan.Mon père m'a prévenu pour son malaise.

Ouais, c'est ça.

Moi : Elle dort.

Elle me regarde attentivement et elle hoche la tête.

Elle : Et toi ça va ?

Moi : Ça ira mieux quand tu seras parti.Tu connais la sortie non ? Je dois aller vérifier que ma femme ne manque de rien.

Je lui laisse même pas le temps de répondre que je lui tourne le dos.




{....}










Point de vu Ayhan :












{...}













Quelques jours plus tard.....















VILLA DELL'ERA








*16h05










Moi : Qu'est-ce que tu viens faire ici ?

La porte de la villa vient de sonner.Je suis allé ouvrir mais lorsque mon regard a croisé celui de Ignacio, je me suis immédiatement raidis surtout que je sais que la villa est quasiment vide.La seule personne présente est Rodrigo mais il est aux étages de la villa, en train de tout nettoyer.

Ignacio : Tu me laisses pas entrer ?

Je l'assassine du regard pendant qu'il m'adresse un sourire en coin.

Moi : Pourquoi est-ce que je ferais ça ?

Ignacio : Tu devrais me laisser entrer ou quelqu'un pourrait entendre ce qu'on a à se dire.

Il hausse les épaules tout en m'adressant un regard rempli de sous-entendu.Je le fusille du regard puis je me décale de la porte d'entrée.Je le laisse entrer à l'intérieur de la villa.Il commence à avancer vers le salon puis il se stoppe.Il se tourne vers moi et on se regarde face à face.

Ignacio : Tu n'as pas ouvert ta gueule n'est ce pas ?

Je souffle.

Il sait très bien que je dirais jamais rien.J'ai bien trop à perdre pour révéler tout ce qui s'est produit dans ma vie.Et puis, ma vie est aussi lié à celle de Aslan, je prendrais jamais ce risque.

Moi : À ton avis ?

Il sourit.

Ignacio : Tant mieux.N'oublie pas que j'ai la vie de Aslan entre les mains et reste bien sage comme tu l'as toujours été.Je veux aucune erreur de ta part sinon il finira violé dans une prison fédérale avant de se faire tuer.

J'aimerais tellement lui tirer une balle dans la tête et me débarrasser de ce connard.Mais, je dois prendre mon mal en ma patience.J'espère qu'il quittera bientôt la Sicile et que nos chemins ne se recroissent pas.

Moi : Je le sais.Tu n'avais pas besoin de venir ici pour me dire ça.Je sais ce que je fais.Maintenant qu'on s'est tout dis, est-ce que tu peux déguerpir ?

Il laisse échapper un titre nerveux tout en détaillant mon corps de haut en bas puis il se mord la lèvre.Lorsqu'il repose son regard sur moi, une lueur d'excitation brille dans ses yeux et ça me donne envie de vomir.

Ignacio : Tu as bien changé, fut un temps où tu n'osais même pas me regarder dans les yeux et maintenant tu te permets de me parler mal ? Tu penses que t'es au dessus de moi maintenant hein ? Tu te rappelles pas de tout ce qu'on a vécu ?

Je me retiens de trembler.Je sens une boule se former dans ma gorge.Je recule d'un pas et lève les yeux en l'air pour éviter de repenser aux traumatismes qui m'ont empêchés de dormir durant des années.

Ignacio : Tu te rappelles quand tu dormais comme une chienne dans ta cage ? Quand tu te restais nue pendant plusieurs jours à supplier pour avoir des vêtements ? Quand je te mettais ta camisole et que tu pleurais en demandant si je pouvais te l'enlever pour que tu puisses bouger ?

Il rigole.

Ignacio : Tu as oublié quand je te forçais à te laver avec ma pisse ? Quand tu te faisais pipi dessus à cause de tes cauchemars ? Tu te rappelles quand je t'attachais complètement nue dans ta cage et que je te punissais pour tes manquements ?

Respire.

Ignacio : Est-ce que tu veux que je te rappelle d'autres événements de ton enfance formidable ?

Respire, s'il te plaît.

Moi : Je veux que tu sortes d'ici.

Il ancre son regard dans le mien et il s'approche de moi.Il attrape brutalement mon bras, il le serre tellement fort qu'il m'arrache un gémissement de douleur.

Moi : Ne me touche pas.

J'essaie d'avoir l'air la plus confiante possible et la plus forte qui soit mais face à lui tout ce que j'ai appris ne vaut rien car je me souviens de tout ce qu'il m'a fait vivre.

J'ai appris à me battre et à me défendre pour ne plus jamais être la victime des hommes comme lui sauf que face à mon bourreau je suis toujours cette gamine de 5 ans incapable de bouger à cause de la camisole et de parler à cause de la muselière qu'on me mettait.

Ignacio : Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Tu repenses au passé ? Tu sais que j'ai gardé ta muselière ? Quand tu l'avais, t'arrivais même pas a parler et tu faisais que de baver, c'était hilarant.

Je le regarde sans rien dire puis il explose de rire.Il est vraiment fou, il a l'esprit d'un détraqué. Tout le contrôle qu'il a et toute cette fausse gentillesse qu'il dégage quand on est en publique, c'est que du cinéma.

Ignacio : Arrête de me lancer ce regard rempli de dégoût.Je vais pas supporter longtemps ton manque de respect t'entends ? Je suis pas ta merde, Ayhan.C'est toi qui a été ma merde et qui le sera toute ta vie.C'est toi qui était ma poupée gonflable, je te faisais tout ce que je voulais quand je voulais.

Je le sais.

Ignacio : Souviens toi de nos petits jeux et des déguisements que tu avais.Tu étais tellement mignonne dedans même si tu étais sale.Tu n'es qu'une petite cochonne, Ayhan.

J'ai lutté toute ma vie pour oublier, pour devenir cette femme froide et indépendante que j'ai tant voulu être.J'ai tout fait pour tuer l'ancienne Ayhan.

J'ai essayé de vaincre chacune de mes peurs pendant que j'étais une clocharde mais le revoir à été l'élément déclencheur pour que je redevienne aussi faible que dans le passé.

Moi : Lâche moi, Ignacio.

Ma voix est tremblante et faible.Je me sens pas en sécurité, tous mes sens sont en alertes mais mes capacités sont sur « OFF ».

Ignacio : Tu as peur hein ? J'entends les battements de ton cœur et j'arrive à percevoir tes tremblements.Tu es devenue une grande dame qui se balade avec des armes mais la vérité c'est que tu resteras toujours ma petite fille et ma petite victime préférée.Tu sais que après toi j'ai cherché à en avoir des nouvelles mais aucune ne me correspondait ? Elle n'était pas aussi mignonne que toi.

Je le regarde choqué et essaie de me dégager de son emprise mais je n'y parviens pas.J'essaie de calmer les pulsations de mon cœur.Je lève les yeux en l'air pour éviter de fondre en larme.

Moi : Laisse moi tranquille.

Je souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu.J'ai été réduit au rang d'animal, même un animal est mieux traité que je l'ai été.J'avais perdu toute dignité, toute humanité et j'étais plus qu'un objet qu'on casse puis qu'on répare vulgairement.

Ignacio : Elles avaient pas tes yeux vert, pas tes lèvres rosés, pas tes traits du visage, pas tes magnifiques cheveux noir, pas ton teint matte et elles avaient pas cette lueur de l'innocence dans le regard.Tu étais tellement unique avec ton odeur et ta peau si douce.Tu étais la plus belle de toutes les petites filles que j'ai vu.

Il s'approche de moi et il sent mes cheveux.Lorsque je sens son érection contre ma jambe, un haut-le-cœur me prend.Il s'en rend compte et il explose de rire.

Ignacio : Ça t'excite pas ? J'ai toujours été excité en te voyant et en sentant ton corps contre le mien.Tu es tellement belle, ma petite princesse chérie.Tu peux pas savoir combien c'est difficile pour moi de me contrôler devant Aslan.À chaque fois que je te vois, je me dis que j'aimerais tellement m'immiscer en toi.

Il marque une pause.

Ignacio : Cet idiot croit être plus fort que moi parce qu'il t'a marié.Mais, il sait pas que tu m'oublierais jamais et que je serais toujours le premier homme de ta vie.

Je tremble et ferme les yeux pour tenter de me calmer.La panique est en train de prendre possession de moi mais ça peut pas être le cas.Je dois être forte, être indifférente et ne pas me laisser intimider par lui.

Moi : Lâche moi, je veux pas que tu me touches.Tu n'as et tu n'as jamais eu le droit de me toucher alors dégage.

Il me regarde attentivement puis il s'approche de moi et il lèche ma joue.Je reste stoïque et ferme les yeux à cause du dégoût que je ressens.

Ensuite, il finit par me lâcher.Mon bras me fait mal, je sais que j'aurais une marque mais ça sera toujours moins douloureux que ce que je ressens psychologiquement actuellement.

Il m'a détruit physiquement et mentalement.J'ai pris 8 longues années à me reconstruire et il souhaite encore me briser.

Ignacio : J'ai proposé à Aslan de te faire venir vivre quelques jours chez moi, il a refusé.Mais....J'ai vraiment envie qu'on rattrape tout ce temps perdu...À chaque fois que je pense à toi, je bande comme un cheval.Tous les soirs quand je me fais du bien, je m'imagine avec toi et ça suffit à me faire venir. Tu t'occuperas bientôt de moi sinon je risque de partager les vidéos et les photos de Aslan.

Je lui lance un regard rempli de dégoût pendant qu'il explose de rire.Je savais qu'il allait pas rester sagement comme ça, il fallait bien qu'il tente de m'avoir à nouveau auprès de lui.

Ignacio : Je te laisse quelques jours pour revenir auprès de moi avant que je détruise la vie de Aslan Dell'Era.

Il se dirige vers la sortie.Quand je l'entends claquer violemment la porte, je cours vers les toilettes.J'entre à l'intérieur en me retenant pour ne pas vomir.

Je me baisse et m'appuie sur la cuvette.Puis, je me mets à vomir pendant plusieurs minutes.Lorsque j'ai fini, je tire la chasse d'eau et me lave les dents avec une nouvelle brosse à dent et du dentifrice pendant plusieurs minutes.

Je lave ma joue et frotte frénétiquement en espérant enlever toute trace de la langue de ce porc de ma peau.Je soulève les manches de mon haut et remarque le bleu qu'il m'a fait.Je souffle et descend mes manches.

Lorsque je sors des toilettes, je me cogne contre le torse de quelqu'un.Je lève la tête et croise le regard de Rodrigo.J'affiche immédiatement un sourire qui se veut rassurant alors qu'il est faux.

Rodrigo : Ça va ? J'ai entendu du bruit.Quelqu'un est venu te rendre visite ?

Il n'a pas l'air d'avoir entendu notre conversation ni d'avoir vu ce qui s'est produit.Ça me rassure puisque si il s'était douté de quelque chose, il aurait averti Aslan.

Moi : Rien d'important, ne t'inquiète pas.

Il hoche la tête puis il me regarde de haut en bas.J'essaie d'avoir l'air la plus neutre possible mais les mots de Ignacio ne cessent pas de raisonner dans ma tête.Je veux protéger Aslan de ce fou mais je veux pas non plus m'offrir à cette ordure.

Rodrigo : Tu es sur que ça va ? Tu as l'air pâle.

Je laisse échapper un petit rire gêné.

Moi : Oui ça va, ne t'inquiète pas pour moi.

Je lui adresse un petit sourire.

Rodrigo : Je vais au marché est-ce que tu veux venir avec moi ?

J'aurais voulu rester ici pour dormir ou pour lire un livre.Mais, je veux pas rester seule alors que Ignacio pourrait décider de revenir à la charge.

Moi : Avec grand plaisir.











{...}









Quelques minutes plus tard...










*17h07









Moi : Regarde, c'est magnifique !

Nous venons de finir de faire les courses.Je tiens quelques sacs pendant que Rodrigo en tient d'autres.Il ne voulait pas que je porte mais j'ai insisté et j'ai fini par avoir gain de cause.

Il s'arrête et s'installe à côté de moi pour observer l'artiste de rue qui est en train de peindre des tableaux avec une aisance incroyable. Il a plein de toile à côté de lui, de la peinture, des bombes de peintures, des pinceaux etc....

Rodrigo : C'est vrai que c'est beau.

Je m'approche de l'artiste et lui adresse un grand sourire.Il s'agit d'un jeune homme qui doit avoir mon âge.Il est blond, les cheveux coupés court, le teint pâle, les yeux marrons clairs, le nez droit, les lèvres roses et fines.Il est mince et il est un peu plus grand que moi.

Il porte un baggy bleu avec une paire de basket noire, un teeshirt noir oversize et une casquette à l'envers noir.Ses vêtements sont tachés par la peinture mais ça ne semble pas le gêner.

Moi : Bonjour, vos œuvres sont magnifiques !

Il me regarde choqué comme si il s'attendait pas à ce que je lui dise ça ou plutôt comme si personne lui avait jamais dis alors que ses œuvres sont vraiment exceptionnelles.Il me fait un grand sourire gênée.

Lui : Merci, c'est vraiment gentil.

Sa voix est douce et légère.

Moi : Est-ce que je peux vous demandez un service ?

Il hoche la tête.Il me regarde pas dans les yeux comme si il était intimidé alors que j'inspire vraiment pas la crainte.

Lui : Je vous écoute.

Je sors mon téléphone de ma poche et commence à chercher dans mes photos.Je lui montre une photo que Yuri avait pris de Aslan et moi et qu'il m'avait envoyé.

Moi : Est-ce que vous pensez que vous pourriez me reproduire cette photo en un petit tableau que je pourrais accrocher dans une chambre ?

Il observe attentivement la photo et il me fait un grand sourire.

Lui : Je peux vous faire ça en 30 minutes ça vous va ?

Moi : Merci beaucoup !

Je lui donne mon téléphone comme support et il choisit le cadre puis il commence à peindre sous mes yeux.Je le regarde faire en souriant.J'ai jamais pu offrir un cadeau à Aslan pour le remercier de la peinture qu'il a fait de Isaac et moi, ça pourrait peut-être lui plaire ça.

J'aurais peut-être dû choisir une photo de lui et de ses frères comme support.Mais, je voulais qu'il ait une photo de nous deux surtout qu'il n'a jamais vu cette photo puisque Yuri l'a prise discrètement.

Rodrigo observe la peinture que l'artiste est en train de faire pour moi puis il me regarde en souriant.Je me tourne vers lui et le regarde gênée en me rendant compte qu'il va savoir que je fais un cadeau à Aslan.

Moi : Qu'est-ce qui y a ?

Rodrigo : C'est beau de voir l'amour que tu portes au jeune maître.

Je le regarde déstabilisé par ce qu'il vient de dire.Je détourne le regard et essaie de dissimuler mes rougeurs au joue pendant qu'il laisse échapper un petit rire amusé.

Moi : Je...Je vois pas de quoi tu veux parler.

Je suis même pas crédible.

Rodrigo : Ça se ressent Ayhan et ça se voit à comment tu le regardes.Je sais que tu l'aimes.

Je souffle en sachant que ça sert à rien de mentir.Tout le monde est en train de se rendre compte de mes sentiments à son égard alors que j'essaie d'être discrète.

Moi : Ça se voit tant que ça ?

Il sourit.

Rodrigo : Ce n'est pas une honte d'être amoureuse.

Quand on est amoureuse d'un homme qui s'en fou de nous et qui a toutes les plus belles femmes du pays à ses pieds, ça l'est.

Moi : Je le sais mais j'ai pas envie que tout le monde le sache, c'est un peu ridicule.

J'ai pas envie d'être humiliée et qu'on se moque de moi.Akhin, Carla et Ignacio se sont bien foutu de ma gueule en me rappelant ma position et celle de Aslan, c'est suffisant.

Rodrigo : Le jeune maître mérite une femme aussi formidable que toi.

Je le regarde choqué par ce qu'il vient de dire.Je laisse échapper un grand sourire touché et je dépose ma main sur son épaule tout en souriant.Il me regarde gêné.J'ôte ma main de son épaule et rigole.

Moi : Merci....Mais pourquoi est-ce que tu l'appelles comme ça ?

Je me suis toujours posé cette question.

Rodrigo : Je l'ai toujours appeler comme ça.Je connais les frères Dell'Era depuis qu'ils sont enfants.Aslan s'est toujours illustré comme étant l'héritier de la mafia italienne et du clan des yakuza de son grand père alors ça m'a paru normal de l'appelé comme ça.Avant, ça le mettait mal à l'aise mais maintenant il s'est habitué.

Il sourit.

Il devait sûrement rougir et se gratter la tête tout en regardant le plafond, il devait être adorable.

Rodrigo : Les Dell'Era ont toute ma loyauté et mon respect.Je les considère comme ma famille.Ils ont toujours veillés sur moi et ils m'ont toujours traité comme un membre de leurs familles alors je ferais toujours en sorte de ne jamais les décevoir.

Je laisse échapper un sourire touché.J'ai directement ressenti le respect et la loyauté de Rodrigo envers eux.Il veille sur cette famille et les aime d'un amour sincère.J'ai pas l'impression qu'il ait d'autre gens qui compte dans ce monde.

Rodrigo : J'ai rencontré Emilio quand j'étais encore un gamin.Il m'a trouvé à Scampia alors que j'avais que 15 ans.J'étais en train de faire la manche.Il m'a recueilli et a fait de moi l'un des siens.Il m'a proposé de devenir l'un de ses hommes mais j'ai refusé de devenir un mafieux car je n'aime pas la violence.J'ai insisté pour devenir le chef de l'intendance de leurs différents domaines.Certains voient ça comme un métier dévalorisant mais c'est le plus beau métier que j'ai fais de toute ma vie.Je suis fier de ce que je suis et je suis heureux de pouvoir les aider comme ils m'ont aidés.

Rodrigo a grandi à Scampia ? C'est incroyable comme le monde est petit.Je ne suis pas étonné que Emilio ait voulu l'aider puisque c'est ce qu'il a aussi fait pour moi.

Rodrigo doit être conscient qu'Emilio lui a offert une nouvelle vie.Si il ne lui avait pas tendu la main, il serait soit mort a cause de la drogue et de la faim, soit mort à cause de la mafia.

Moi : Pourquoi est-ce que tu as été si gentil avec moi alors qu'on se connaissait même pas lorsqu'on s'est vu à Scampia ? J'étais une ennemie des Dell'Era.Par conséquent, j'étais aussi ton ennemi.

Je me suis toujours posé cette question.Il s'agit d'un employé fidèle et il savait ce que j'avais fais mais il ne m'a même pas jugé.Il ne m'a même pas demandé pourquoi j'ai tué l'un des hommes des Dell'Era.

Rodrigo : J'ai vu que tu comptais pour tous les frères Dell'Era, ça a suffit à me pousser à être gentil avec toi.Et puis, tu étais tellement gentille.Tu étais blessé de tous les côtés et tu étais fatigué mais tu t'es pas plains une seule seconde.Tu m'as demandé de te tutoyer alors que tu savais même pas que j'étais proche des Dell'Era.Tu te fichais d'avoir en face de toi un grand mafieux ou un intendant.

Je le regarde choqué par ce qu'il vient de dire.Il m'adresse un grand sourire auquel je réponds par un grand sourire aussi.Rodrigo respire la bienveillance, la bonté et ça me réchauffe le cœur.

Moi : Merci, Rodrigo.Quand tu dis tous les frères Dell'Era, je pense que tu veux dire tous excepté Aslan.

Je laisse échapper un petit rire.Je me rappelle qu'à cette période, il voulait uniquement m'encastrer dans un mur et que je voulais aussi sa peau.

Les choses ont bien changés depuis le début de toute cette histoire.

Rodrigo fait un sourire en coin tout en ancrant son regard dans le mien.

Rodrigo : Il m'avait dis que tu refusais de te faire soigner et qu'il fallait pas te brusquer.Il m'a aussi dit de te laisser de quoi te soigner seul.Il faisait semblant d'être indifférent mais j'le connais.Je sais qu'il s'inquiétait pour toi.

Je le regarde surprise et mon cœur se met à battre la chamade.Je me souviens qu'il m'avait parlé des indications que le « jeune maître » lui avait donné me concernant mais à ce moment-là je savais pas qu'il s'agissait de Aslan.

Aslan avait respecté mon souhait de ne pas être touché par un inconnu alors qu'il était censé me haïr.J'avais volé de la nourriture dans son quartier général et j'avais aussi tué un de ses hommes mais il m'avait obligé à rien.

Rodrigo : Je me rappelle que tu m'as dis de ne pas te vouvoyer et de t'appeler par ton prénom car tu n'étais pas quelqu'un d'important.Mais, tu étais la femme la plus importante que le jeune maître avait ramené dans son domaine.

Je le regarde choqué et surtout ému par ce qu'il vient de dire.Il peut pas savoir le tourbillon d'émotion qu'il est en train de créer dans mon cœur.

J'allais répondre quand le peintre me tend le tableau.Je suis subjuguée par la beauté de celui-ci.Je lui fais un grand sourire tout en me rappelant de tout ce que Aslan et moi nous avons traversé depuis que j'ai pris la décision de cambrioler son quartier général.

Aslan se tient à côté de moi les bras croisée avec son pantalon noir, sa chemise noir dont les premiers boutons sont entrouverts.Son katana est légèrement visible derrière lui.Ses cheveux sont lâchés et quelques mèches retombent sur son visage pour laisser percevoir ses yeux vairons.

Je me tiens à côté de lui avec les bras croisées derrière la tête.Mes cheveux sont lâchées, j'ai une petite lueur de joie qui brille dans le regard.Je porte un haut manche longue gris avec un pantalon utilitaire vert.

Magnifique.

Moi : Merci ! C'est parfait !

Il me l'emballe dans un petit carton.J'allais lui donner de l'argent mais je me rends compte que j'ai laissé mon portefeuille à la villa.Rodrigo semble avoir comprit puisqu'il me sourit et tend à cet homme un billet de 100.Mais, l'homme décline.

Lui : Je veux pas de votre argent, mademoiselle.C'est pas tous les jours que je croise une personne qui regarde mes œuvres avec autant d'admiration.Je vous en fais cadeau.J'espère que votre amoureux sera content.Vous avez vraiment une belle âme.

Je le regarde gênée à l'entente du mot « amoureux » pendant que Rodrigo rigole à côté de moi.J'essaie de me ressaisir pour le convaincre de prendre l'argent.Je sais combien c'est difficile de vivre en Italie et on peut pas refuser un billet.

Moi : Quoi ? Non, je vous assure prenez cet argent.Ça me fait vraiment plaisir, vous avez pris du temps à le faire.

Il fait un grand sourire.

Lui : C'est cadeau, madame.J'espère que la personne pour qui vous avez fait ce tableau sera heureuse.

Je lui fais un grand sourire et le remercie sincèrement.Je prends le billet discrètement à Rodrigo qui semble comprendre mon intention.Rodrigo fait semblant de parler à cet homme de peinture.

Dès que j'ai une ouverture, je mets le billet de 100 dans son coffret de peinture pour être sur qu'il ne perde pas le billet et qu'il le retrouvera.











{...}












VILLA DELL'ERA
















*18h04











J'ai aperçu la voiture de Aslan garé devant la villa mais pas celle des autres ce qui veut dire qu'ils ne sont pas encore rentrés.Je suis tellement enthousiaste à l'idée de lui offrir la peinture.Je sais que c'est pas grand chose et qu'il peut s'offrir tout ce qu'il souhaite mais ça me tenait à cœur.

Rodrigo et moi on se dirige avec un grand sourire vers le bureau de Aslan.Il voulait pas m'accompagner à l'intérieur mais j'ai insisté pour qu'il vienne avec moi.Je dois admettre que je suis assez timide à l'idée de lui remettre toute seule.

Je tiens fermement le cadeau dans mes bras.J'espère qu'il va bien réagir et qu'il va l'apprécier.La boîte n'est pas lourde mais elle est un peu encombrante.J'ai hâte qu'il l'ouvre.

Je rentre dans le bureau et mon regard se pose sur sa silhouette de dos.J'allais m'approcher de lui mais il se tourne rapidement.

Moi : Regarde ce que je t'ai ramené !

Bonjour tout le monde,

Pour tout ceux qui me demandent où je mets les extraits exclusives des prochains chapitres c'est sur ma story Instagram Baad_hwtpd !
Je compte bientôt faire une nouvelle foire aux questions sur Instagram aussi.Je vous invite à me suivre dessus pour me poser vos questions dessus car malheureusement je peux pas répondre à tout vos commentaires.

Bonne lecture ! ❤️

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