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SAINT PETERBOURG




Nous arrivons devant l'entrée de la grande bâtisse réunissant la pègre russe.Plusieurs portiers se tiennent fièrement devant cette porte.Nous entendons parfaitement le bruit provenant de l'intérieur de la bâtisse et ça suffit à augmenter l'angoisse qui grandit en moi.

À chaque fois que je me montre en publique, ça finit toujours très mal.J'ai espoir que pour une fois ça sera différent et que je ne causerais pas le chaos autour de moi comme d'ordinaire.

Aslan se tient juste à côté de moi.Je lève légèrement la tête pour l'observer.Sa mâchoire est contractée, ses sourcils sont froncés, ses yeux ne laissent percevoir aucune émotion.Il a l'air si fort et si impassible que c'est impressionnant.

Depuis ce qui s'est produit avec Akhin, j'arrive plus à calmer les pulsations de mon cœur et ma faiblesse est en train de ressortir.Pourtant, je lutte de toutes mes forces mais c'est plus difficile que prévu.

Aslan : Cesse de trembler.

Je le regarde surprise qu'il ait pu percevoir mes tremblements alors que son regard est orienté vers l'intérieur et qu'il n'a même pas daigné me regarder une seule fois.

Aslan : N'oublie pas qui tu es. Tu ne dois avoir peur de personne ici.Je te rappelle que c'est toi qui décide de qui a le droit de vivre ou de mourir, civilé.N'aies pas peur de ces gens, c'est eux qui doivent avoir peur de toi.

J'écarquille les yeux face à ses propos.Je me demande si il se rend compte de la place et surtout du pouvoir qu'il est actuellement en train de me donner.

J'hoche tout doucement la tête en comprenant le sens de ses mots.Il vient de me rassurer et de me faire comprendre que j'étais bien plus importante que toutes ces personnes et ça suffit à apaiser mes craintes.

Aslan : Ne doute pas de toi.Sache que aucune de ces personnes n'aient mieux que toi.Peu importe d'où tu viens ou ce que tu étais, tout ce qui compte c'est celle que tu es maintenant.Tu es une Dell'Era, ce nom te donne le droit d'être celle que tu souhaites.Tu peux détenir la paix entre tes mains comme tu peux provoquer la guerre.

Aslan m'attrape délicatement la main et enlace ses doigts avec les miens.Ma main se retrouve rapidement engloutit par la sienne.Je lève la tête vers lui surprise de son geste mais il n'a pas daigné me regarder.

Je sens qu'il exerce une légère pression sur ma main me signifiant qu'il est auprès de moi et qu'il ne me laissera pas tomber.Mon cœur est en train d'exploser, de battre a une vitesse ahurissante.

Moi : Je n'ai pas peur de ces gens, Aslan.J'ai peur du chaos que je peux semer.Je veux pas être à nouveau la source d'un conflit.Nous ne sommes pas en Italie ou encore au Japon.Nous sommes dans des terres inconnues.Je veux pas que tu te retrouves dans une situation délicate à cause de moi.

Ma voix est faible et laisse percevoir toute l'inquiétude que je ressens.Il me regarde attentivement et il laisse échapper un petit sourire en coin rempli de cette confiance qui émane chaque jour de lui.

Aslan : N'aies aucune crainte pour moi, civilé.Personne ne me fait peur et personne ne me causera du tord.Si tu veux me venir en aide, essaie de ne pas te retrouver en danger sinon je risque de détruire Saint-Petersboug et tout ce qui se trouve dans les alentours.

Je laisse échapper un sourire timide à l'entente de ses propos tout en l'observant.Nos regards sont ancrés l'un dans l'autre.J'ai l'impression qu'il n'existe plus rien autour de nous.Nous nous adressons un sourire complice.Il m'adresse un petit clin d'œil complice auquel je réponds par un sourire confiant.

Aslan : Montre à la pègre russe que tu es fière d'être une Dell'Era, fière d'être ma Dell'Era.

J'ai même pas le temps de comprendre le sens de ses mots qu'il avance vers l'intérieur de cette bâtisse. Les portiers nous saluent poliment et nous ouvrent grand la porte.Tous les regards se tournent immédiatement vers nous.

Toutes les personnes présentes ont des physiques « communs » en Russie : des personnes blanches avec des caractéristiques européennes tel que les yeux bleues ou encore les cheveux blonds et bruns.

Aslan et moi nous sommes clairement les deux vilains petits canards de cette pièce.J'entends des chuchotements ainsi que des regards intrigués qui nous sont adressés mais je ne comprends pas ce que ces gens disent.

J'ai même pas le temps de réagir qu'un homme d'une soixantaine d'année s'approche de nous.Il a les cheveux grisonnants attaché en une queue de cheval en arrière, les yeux bleues, la mâchoire bien marquée, le nez droit et des lèvres pulpeuses rosés.

Il a une silhouette athlétique et impressionnante malgré son âge.Il se dégage de cet homme un charisme monstre.Toutes les personnes présentes semblent lui voués un grand respect.

Lui : Je suis heureux que tu sois venu, Aslan.

Son italien est tout simplement impeccable.Aslan le regarde avec indifférence et hoche légèrement la tête.Cet homme se met à me scruter comme si j'étais la huitième merveille du monde.Son regard me déstabilise fortement surtout à cause de l'aura puissante qu'il dégage.

J'ai tenté de maintenir son regard pour lui montrer que j'étais nullement impressionné.En voyant la lueur de défi qui brille dans ses yeux, je comprends que j'ai captée son intérêt et qu'il aime ma confiance en moi.

Mais, je ne veux pas que cet homme s'intéresse à moi.

Je détourne le regard et feins l'indifférence pendant que Aslan lâche ma main pour se tenir juste devant moi et empêcher cet homme de me regarder.

Aslan : Ne la regarde pas.Elle est avec moi.

Sa voix est froide et rempli d'animosité.Il ressemble à un prédateur prêt à bondir sur sa proie.Mais, le vieil homme ne semble pas impressionné et il continue d'essayer de capter mon regard que j'ignore volontairement.

Lui : Qui est-ce ?

Son petit sourire en coin laisse percevoir tout son intérêt pour moi.J'aurais pas dû le défier du regard.J'aurais dû jouer à la femme docile.

Aslan : Tu n'as pas besoin de le savoir.Cesse de la regarder, tu la mets mal à l'aise.

Sa voix est menaçante et hargneuse.Cet homme laisse échapper un petit rire amusé puis il me regarde furtivement pendant que Aslan contracte la mâchoire.Ensuite, cet homme me tend sa main mais je reste dissimulée derrière Aslan.

Lui : Je m'appelle Nikolas.Je suis le chef de la Bratva.Je suppose que tu dois être Ayhan, Emilio est un vieil ami et il m'a beaucoup parlé de toi.

Je le regarde sans savoir quoi répondre.J'aurais dû me douter qu'un homme avec autant de charisme devait occuper une position déterminante dans ce pays.Pourtant, Aslan continue de l'assassiner du regard comme si il s'en fichait.

Qu'est-ce que je raconte ? Évidemment, qu'il s'en fiche.

Aslan attrape brutalement la main que cet homme me tendait.Il la serre fermement tout en ancrant son regard dans celui de Nikolas qui affiche une mine légèrement contrarié qu'il tente de dissimuler avec son sourire.

Aslan : Je t'ai dis de cesser de la regarder, tout de suite.Ne lui tend plus jamais ta main ou je t'arrache la gorge.Personne ne la touche, ni de près ni de loin qu'on soit bien clair.Si je dois détruire la Bratva, je le ferais sans scrupule.Ôte toi de mon chemin, Nikolas.Je fais preuve de politesse par respect pour le vieux mais je serais pas aussi clément la prochaine fois.

Aslan serre toujours autant sa main tout en l'assassinant du regard.Il se dégage de lui une froideur et une aura meurtrière qui pourrait me faire peur si je ne le connaissais pas.

Nikolas contracte la mâchoire et feint l'indifférence mais son ego doit être touché par les propos de Aslan.

Nikolas : Reste calme, Aslan.N'oublie pas que tu n'es pas chez toi ici et que c'est moi qui décide dans ce pays.Ne te montre pas insolent avec moi et encore moins en publique.Tu peux continuer de me broyer la main autant que tu veux pour ne pas que je la regarde mais ça ne m'empêchera pas d'observer cette femme.

Aslan : Est-ce que tu penses que tu m'impressionnes ? Je ne suis peut-être pas chez moi mais ça n'enlève rien au fait que je te tiens par les couilles.Ne tente pas de me menacer, tu risques de perdre et la défaite sera douloureuse.Je ne veux pas qu'on regarde et encore moins qu'on touche à ce qui m'appartient.

Ils se défient mutuellement du regard pendant que je reste en retrait.J'aurais voulu intervenir pour les stopper dans leurs combats de coqs mais mon intervention pourrait être mal perçu.

Nikolas : Tout ce qui se trouve dans ce pays est à moi et uniquement à moi.Qu'est-ce qui différencie cette femme du reste des femmes de ce pays ? Pourquoi elle ne serait pas à moi ?

Est-ce que c'est de moi qu'il est en train de parler ?

Je serre violemment les poings pour me retenir d'intervenir et de dire à cet homme ma façon de penser.Je ne devrais même pas être étonné de son attitude.Tous les hommes de pouvoir ont tendance à croire que les femmes sont des vulgaires objets.

Aslan : Elle ne t'appartient pas et elle ne sera jamais à toi pour la simple et bonne raison qu'elle est à moi.Ne me force pas à te prendre la couronne que ma famille t'a donné pour la donner à quelqu'un qui saura où est sa place, Nikolas.

Aslan lâche vulgairement la main de Nikolas qui est devenu toute rouge.Ensuite, il s'approche de moi et il m'attrape par la taille pour me serrer contre lui.Je lève la tête vers lui, il a le regard ancré dans celui de cet homme.

Aslan : Pose encore tes yeux sur elle et il te restera plus que tes yeux pour pleurer.

Aslan ne lui laisse même pas le temps de répondre qu'il commence à avancer dans la pièce tout en me maintenant toujours par la taille.

Lorsque nous sommes éloigné de cet homme et que toutes les personnes présentes nous fixent moins, il pose son regard sur moi tout en contractant la mâchoire.

Aslan : Ne parle avec personne et ne leur accorde même pas un seul regard sinon ils risquent de tenter leurs chances en pensant avoir une opportunité avec toi.

Il ferme furtivement les yeux comme pour tenter de se contrôler.J'hoche tout doucement la tête et lui adresse un petit sourire qui se veut rassurant.

Moi : Pourquoi est-ce que tout le monde me regarde comme si j'étais une bête de foire ?

Il écarquille les yeux comme si je venais de poser une question stupide alors qu'elle est parfaitement légitime.Ils essaient d'être discret mais j'sens bien qu'ils scrutent tous mes gestes.

Aslan : Ils n'ont pas l'habitude de voir une femme comme toi.Ton physique est atypique et suscite l'intérêt.Tout le monde aime la rareté, c'est pour ça que je veux pas que tu leurs accordes de l'importance.

Il lâche ma taille et serre violemment les poings.Il pose sa main sur son katana tout en m'observant comme si j'étais une énigme pendant que je le regarde sans rien dire.

Il allait parler quand son téléphone se met à sonner.Il le sort de sa poche et il écarquille les yeux en voyant celui-ci.

Aslan : Je dois répondre, c'est urgent.Tu ne bouges pas d'ici.

J'ai même pas le temps de répondre qu'il se précipite vers la sortie sans même un regard en arrière. Je me retrouve seule au milieu de toutes ces personnes.J'aperçois plusieurs hommes qui parlent de moi mais je suis incapable de savoir si c'est en positif ou en négatif.

Un serveur me tend un verre de champagne.Je le prend, le remercie et le sirote.Je me mets à observer l'intérieur de cette pièce mais j'sens un regard lourd sur moi.Je regarde dans la direction des escaliers et me fige immédiatement.J'ai failli faire tomber mon verre de champagne.

Mon regard se pose sur l'homme qui se tient à la rambarde des escaliers tout en haut et qui m'adresse un signe de la tête tout en faisant un petit sourire narquois.En le voyant, mon sang ne fait qu'un tour et la peur envahit immédiatement mon esprit.

Ses cheveux sont bruns et ébouriffée.Il a le teint pâle, les yeux marrons foncées en amande et un nez droit.Il ne laisse percevoir aucune émotion.Il me fixe uniquement comme si j'étais la seule personne présente dans cette pièce.

Terzo.

La dernière fois que je l'ai vu, Aslan s'était fait tirer dessus.Il m'a sûrement suivi à Saint-Petersbourg.Je l'assassine du regard pendant qu'il me regarde avec impassibilité.

Aslan et moi on ne survivrait pas à une autre fusillade surtout que j'ai aucune arme sur moi.Après la confrontation que Aslan a eu avec Nikolas, le chef de la Bratva ne tentera pas de nous aider.

Je cherche Aslan du regard pour l'avertir de la menace qui pèse sur nous.Mais, il est introuvable.Je dépose mon verre de champagne sur une table.

Je regarde à nouveau vers le haut des escaliers mais Terzo n'est plus présent.Uniquement guidé par mon instinct, je me dirige rapidement vers les escaliers que je monte.

Quand j'arrive a l'étage, je cherche du regard Terzo mais aucune trace de lui.En longeant le long couloir, j'entends du bruit provenant d'une pièce.J'ouvre celle-ci et entre a l'intérieur mais plusieurs hommes se trouvent dans celle-ci tous installée autour d'une table rectangulaire.

Ils sont en train de compter des liasses de billets, de fumer des cigares, de rire à gorge déployés.Toutes leurs armes sont perceptibles sur la table.

Ils croisent mon regard et m'assassinent du regard.J'avale difficilement ma salive en me rendant compte que je vais sûrement passer pour une espionne.

J'allais m'enfuir en courant quand j'sens une arme dans mon dos.Je tourne la tête et croise le regard froid d'un homme qui semble être un homme de main.

Il me pousse violemment et me force à entrer à l'intérieur de la pièce.Il attrape fermement mon bras et il tient bien son arme contre mon dos.Je pourrais me dégager de son emprise mais les autres hommes me tueraient dans la seconde.

Tous les hommes présents se mettent à me crier dessus pendant que j'essaie de comprendre ne serait-ce qu'une seule de ses paroles.Mais, tout ceci est incompréhensible.La seule chose que je comprends grâce à leurs langages corporels c'est qu'ils veulent ma tête.

Un homme d'une cinquantaine d'année se lève de son siège et ancre son regard dans le mien.Il a les cheveux gris coupé court ainsi qu'une barbe et une moustache de la même couleur. Il possède une cicatrice entourant son œil gauche.

Il est bien plus grand que moi et sa silhouette est musclée. Ses muscles sont perceptibles à travers son smoking noir.

Mes yeux butent sur ses yeux.

Ses yeux marrons foncées et cette cicatrice.

Son regard.

Son regard me fige sur place et me terrifie.Les années sont passées et le temps a coulé sous les ponts mais ses yeux sont toujours les mêmes et sa cicatrice s'est figée avec le temps.

Il a toujours ce regard de monstre.

Lui : Tu parles italien non ?

À l'entente de sa voix, j'arrive même pas à répondre ou à bouger.J'avale difficilement ma salive tout en essayant de masquer mes tremblements.Mais, mon cœur bat tellement vite qu'il est sur le point de sortir de ma poitrine.Je ressens toute la noirceur de cette personne et me souviens de tout ce qui s'est produit.

Lui : Je te parle.

Sa voix est froide et rempli d'animosité.Mon regard est rivé sur ses yeux qui me déstabilise et me détaille comme si il était capable de lire en moi et de découvrir tous mes secrets.J'essaie de me convaincre que ce n'est pas la même personne et qu'il s'agit uniquement d'une coïncidence mais je sais que c'est lui.

Lui : T'es sourde ou quoi ?!

Il vient d'hurler et ça a suffit à me faire sursauter.Il vient de me faire sursauter comme avant, comme quand j'étais faible et innocente.Je ne suis plus la même mais j'ai l'impression de redevenir celle que j'étais uniquement à cause d'un regard.

Ça faisait longtemps que j'avais pas ressenti ce déferlement d'émotion qui mêle la peur, la colère, la tristesse et surtout la honte.

Lui : Pourquoi tu réponds pas quand on te parle ?! Je sais que tu comprends ce que je dis !

Je réponds pas car je n'y arrive pas.

Je suis incapable de former la moindre phrase.

En le voyant, je me rappelle.

Mais, je dois pas me rappeler.

Je dois oublier pour survivre.

Il s'approche dangereusement de moi.Je tente de reculer mais l'homme qui se tient derrière moi et qui me maintient m'empêche de bouger.Il faut absolument que je quitte cette pièce et que je croise plus le regard de cet homme sinon je vais faire une crise d'angoisse.

Il dit quelques mots en russe.Tous les hommes présents se lèvent de leurs sièges et quittent rapidement la pièce.Celui qui me menaçait de son arme et qui me tenait me lâche et quitte aussi la pièce.

Mon cœur va lâcher.

Non.

Non.

Je peux pas me retrouver avec lui.

Je veux du monde.

Je veux pas être avec lui.

Jamais.

Plus jamais.

Lui : Quand je parle, j'attends une réponse. Dis moi ce que tu viens faire ici et ce que tu veux.

En les voyant tous partir et en me retrouvant seule avec cet homme, je me sens défaillir.Je ne dois pas avoir peur, il ne peut pas me reconnaître.Ça fait bien trop longtemps pour qu'il se souvienne.J'ai changé, il ne fera pas le lien.Je dois dissimuler ma peur.

Je ne l'oublierais jamais.

Mais, pour lui, je dois être qu'une parmi tant d'autre.

Moi : Je me suis trompé.Je cherchais mon mari.Je vais vous laissez.

J'essaie au maximum de dissimuler ma crainte dans ma voix.J'allais me diriger vers la sortie mais il attrape mon bras pour m'empêcher de sortir.

Je tremble immédiatement en sentant son contact et me retient de toutes mes forces pour pas hurler.Mon regard est rivé sur cette main forte qui me maintient et qui m'empêche de bouger.

Lui : Est-ce qu'on se connaît ? J'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part.

J'avale difficilement ma salive tout en levant les yeux au ciel pour me retenir de pleurer.Je laisse échapper un petit sourire qui se veut confiant.Mais, la vérité c'est que tout mon corps tremble et que mon rythme cardiaque est en train de s'emballer.

Moi : Je ne suis jamais venu dans ce pays,ça doit être une erreur.Vous devez sûrement me confondre avec quelqu'un d'autre.Je dois partir.

Je m'attendais à ce qu'il lâche mon bras mais il ne le fait pas.Il continue de me fixer pendant quelques secondes.Son regard bute sur mes yeux, mes petits yeux verts qui laissent percevoir toute la souffrance que j'ai endurée dans ma vie.

Lui : Tu es sûr ? Je suis sur de te connaître.Mais, je ne sais plus où est-ce que j'ai bien pu te voir.Un physique comme le tien ne s'oublie pas.Je suis sûr de te connaître.

Je tente de feindre l'indifférence et détourne le regard pour ne pas qu'il puisse voir mes yeux.Si il comprend, si il se rappelle, il me fera du mal.Il me fera autant de mal que dans le passé, il ne doit pas savoir que c'est moi.

Moi : Je suis attendu, il faut que j'y aille.

Il me regarde attentivement.Il attrape brusquement ma mâchoire et me force à ancrer mon regard dans le sien.Une lueur brille dans ses yeux, une lueur perverse et dévastatrice qui suffit à me faire perdre tous mes moyens.

Lui : Comment est-ce que j'ai pu oublier des yeux aussi verts que les tiens ?

Je me fige en comprenant qu'il se souvient de moi.Je me mords violemment la lèvre et lève les yeux au ciel pour éviter de fondre en larme.Mais, la douleur est trop forte.Tout ce que je veux, c'est me tirer une balle dans la tête.

Je veux mourir.

Moi : Je...Je suis plus cette fille.

Il laisse échapper un rire moqueur tout en maintenant sa prise sur mon bras.Je suis incapable de me défendre, son regard me tétanise.J'ai l'impression de revenir des années en arrière, d'être à nouveau faible et incapable de me défendre.

Moi : Tout ça, c'est du passé...Je suis plus la même....

Je me suis battue tout ce temps pour être forte et pour ne plus laisser percevoir ma faiblesse.J'avais jurée de ne plus laisser qui que ce soit me faire du mal mais j'ai failli à ma promesse.

Lui : Ah ouais ? Tu as bien grandis et tu es devenue une femme magnifique.J'admets que j'aurais pas cru que tu serais aussi époustouflante au vu des conditions dans lesquelles on s'est rencontré mais tu es incroyable.

Son regard pervers me donne envie de vomir.Je veux me laver et me brûler la peau pour ne plus jamais ressentir son contact avec ma peau.Je veux pas respirer le même air que lui

Lui : Je m'attendais pas à te revoir et encore moins dans ce genre de circonstances.Si tu te trouves à cette soirée, c'est que tu as dû devenir la pute d'un homme relativement puissant.Est-ce que tu penses que je pourrais t'emprunter à lui pour quelques temps ma beauté ?

J'ai envie de vomir.

M'emprunter ?

C'est tout ce que je représente n'est ce pas ?

Je ne suis qu'un objet qu'on balade de main en main.Je ne suis rien d'autre qu'un vulgaire corps sans la moindre importance.

Moi : Je....Lâche moi.

Mon regard est éteint, il ne dispose plus d'aucune émotion sauf de la tristesse et de la crainte.Ma gorge est serrée, il en faut peu pour que je fonde en larme.

Lui : Est-ce que tu sais qui je suis au moins ? Ayhan c'est ça ? Mon prénom est Anton.Peu importe avec qui tu es venu ici, sache que cette personne est à mon service car je suis le bras droit du chef de la Bratva.

Le bras droit du chef de la Bratva ? Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonné ? Les hommes ayant du pouvoir sont souvent ceux agissant avec le plus de cruauté car ils savent qu'ils ne risquent rien du tout.

Lui : Tu es devenue tellement belle que ça me surprend.J'aurais tellement voulu te prendre avec moi.Mais, j'ai pas pu le faire dans le passé.Il n'est pas trop tard pour rattraper le temps perdu.Je veux que tu sois à moi, ma beauté.

Il lâche mon bras tout en me regardant avec son air mauvais pendant que je lutte pour respirer.Ses mains attrapent fermement ma taille et prennent possession de mes fesses.Je laisse échapper un hoquet de surprise.

Moi : Enlève....Enlève tes mains.

Pourquoi est-ce que je tremble ? Il faut pas que je me fasse hanter par les démons du passé.

Je dois prouver que je suis passée au dessus de tout ça, que je suis devenue forte et courageuse.Je pourrais lui briser la nuque, nos écarts de niveaux et de force ne sont plus aussi conséquents qu'avant.

Mais, je ne peux pas.

Je n'y arrive pas. 

Il me tient tellement fermement que j'arrive même pas à me dégager de son emprise.J'essaie de garder mon sang froid et d'attraper ses mains pour le forcer à les ôter de mon fessier mais je suis incapable de toucher cet homme.

Moi : Laisse moi partir....Je....Je veux pas....

Pourquoi est-ce qu'il a fallu que je sois aussi faible ? Pourquoi je suis pas plus forte ?

Anton : Tu ne veux pas ? Tu penses que ça existe avec moi ce genre de chose ? Tu me connais non et tu te souviens de moi n'est ce pas ?

J'essaie de le repousser sans pour autant le toucher mais sa prise est bien trop ferme.Il me met une violente fessée qui m'arrache un gémissement de douleur.Je le regarde choqué et me mord la lèvre pour retenir mes larmes.

Moi : Je t'ai dis de me laisser tranquille ! Ne me touche pas ! Sale porc !

Je le repousse violemment tout en calmant les pulsations de mon cœur.Il est tellement surprit par la force avec laquelle je viens de le repousser qu'il relâche son emprise sur moi tout en me dévisageant.

Anton : C'est étrange car tu es restée la même mais tu es aussi bien différente.

Il m'attrape brutalement par la gorge et il me soulève de l'une de ses mains en l'air.Mes pieds ne touchent plus le sol.Je suffoque, le manque d'air commence à se faire ressentir.Mais, je préfère mourir que de ressentir les mains de ce porc sur moi.

Anton : Comment est-ce que tu oses me toucher sale pute ? Tu sais qui tu as en face de toi ? Tu veux que je te rappelle ta place et la mienne ? Je décide, tu exécutes comme la bonne petite chienne que tu es.

Il me relâche et me donne une énorme gifle en pleine face qui m'arrache un gémissement de douleur. Je tombe au sol, ma tête a faillit cogner contre le mur mais j'ai esquivée de justesse.

Anton : Tu as pris quelques années et du grade hein ? Tu penses que c'est ça qui te donne le droit de me repousser ? Je suis capable de sentir et de voir toute la terreur que tu ressens à mon égard.N'oublie jamais tout ce que je peux te faire, encore et encore.Tu n'aurais jamais dû mettre tes pieds ici, pauvre petite conne.

J'arrive plus à respirer.Je sens une larme couler le long de ma joue.Je le regarde avec les yeux larmoyants.Je lève les yeux en l'air mais c'est trop tard.Je me mets à fondre en larme pendant qu'il laisse échapper un rire moqueur.

Anton : J'aime tellement entendre tes larmes, ça m'avait manqué.

Il se courbe pour être à ma hauteur et il se met à caresser ma joue pendant que je pleure à en suffoqué. Je tente de repousser sa main de mon visage mais il me met une nouvelle fois une gifle qui me sonne.

Anton : Cesse de me repousser avant que je te tue.Tu te prends pour qui ? Ici, c'est moi qui donne les ordres.Tu vas arrêter de faire ta petite vierge effarouchée si tu veux pas que je te prenne par derrière devant tous mes invités.

Je me retiens de vomir à l'entente des propos horrible qu'il vient de tenir.

Il me retourne, face contre sol de cette pièce.Je pleure de toutes mes forces.Je le supplie d'arrêter mais il n'en a rien à faire.Je tente de mobiliser mes forces pour me défendre mais elles m'ont quittés depuis que j'ai croisé le regard de ce monstre.

Moi : Je....Je veux pas.....S'il te plaît.....Pas ça....Laisse moi partir....

Je me débats et crie en essayant de ramper pour m'écarter de lui mais il s'appuie sur moi de tout son poids pour m'empêcher de bouger.Sentir son corps contre le mine me donne la nausée.Je sens son érection contre mes fesses et ça suffit à intensifier mes larmes.

Moi : Je....Non....Pas ça.,..

Il maintient fermement sa prise sur moi.Je le supplie et l'implore mais ça lui passe au dessus de la tête.Tout ce qui compte, c'est le plaisir éphémère qu'il va ressentir.Il se fiche des séquelles qu'il va laisser.

Moi : Je t'en supplie....Ne me fait pas ça....Je veux pas....Pas un viol....Tout ce que tu veux mais ne me viole pas....Je.....Je le supporterais pas....

Je l'entends descendre son pantalon.Il arrache violemment ma robe qui se déchire. Je me retrouve en sous vêtements devant ce monstre.La culpabilité et la honte m'envahissent pendant qu'il doit être en train de scruter mon corps.

J'entends la porte s'ouvrir en fracas après avoir été défoncée.Je ne sens plus le corps de cette ordure sur le mien.Je l'entends hurler de souffrance, je me redresse rapidement et me recroqueville sur moi même contre le mur.

Inconnu : Comment est-ce que tu oses toucher ma femme ?! Comment est-ce que tu peux te permettre de poser tes mains sur ma civilé ?!

En entendant cette voix et en reconnaissant la silhouette de Aslan, je fonds de plus en plus en larme en luttant pour respirer.J'ai tellement honte de ce qui vient de se produire et de ce qu'il vient de voir.

Il vient de voir un homme au dessus de moi, un homme sur mon corps.

Anton gémit de douleur pendant que le katana de Aslan s'enfonce violemment dans sa cuisse.Il tente de faire sortir le katana mais il n'y parvient pas.

Aslan : Je vais te massacrer !

Mon cœur explose pendant que mes pleures se mêlent aux hurlement de douleur d'Anton qui supplie Aslan d'avoir pitié de lui.Mais, sa lame ne cesse pas de s'abattre dans le corps de cet homme qui m'a causé tant de tord.

Ses pupilles sont dilatées, ses poings sont serrés, sa mâchoire est contracté, son regard n'est que hostilité et obscurité.Il ne dégage que de la noirceur et de la haine.Mais, tout ce que je veux c'est qu'il tue cet homme.

Il plante son katana dans l'œil droit de Anton qui hurle de douleur.Puis, il le plante dans sa main droite, sa main gauche, sa jambe gauche, sa jambe droite.Très rapidement, il plante son katana dans chaque zone du corps de cette pourriture.

Anton : Tu ne la connais pas vraiment ! Tu ne sais pas qui elle est !



Point de vu Aslan :

Moi : Pour qui tu te prends pour faire pleurer ma civilé ?! Sale batard !

Je mets mon katana dans sa gorge et le plante tellement violemment qu'il hurle de douleur.Il me regarde choqué pendant que je plante encore et encore mon katana en lui.

Ce fils de pute était sur elle.

Il était sur ma civilé.

Ce fils de pute l'a fait pleuré.

Il lui a fait du mal.

Elle souffre à cause de lui.

Lorsque je sens que je suis sur le point de perdre le contrôle et que ce fils de pute est mort, je m'arrête et range mon katana dans son fourreau.

Je me tourne vers elle, elle est recroquevillée sur elle même.Elle tremble, elle pleure à chaude larme et elle me lance un regard rempli de douleur et de peine.Elle met ses mains sur sa bouche pour calmer ses pleures mais elle n'y parvient pas.

Elle : Je....Je voulais pas....Je te promets....Je.....

Je me dirige vers elle d'un pas rapide.Elle met instinctivement ses mains devant son visage comme pour se protéger d'un éventuel coup de ma part.Je me baisse pour être à sa hauteur et la regarde attentivement sans tenter de la toucher pour éviter de la brusquer.

Elle : Il m'a forcé....Il voulait me violer....Il avait l'intention de.....

Elle tremble, elle suffoque, elle pleure tellement fort qu'elle lutte pour respirer.Elle tient ses jambes contre son corps pour dissimuler son corps comme si elle avait honte de ce qui vient de se produire.Ses yeux laissent percevoir sa douleur, sa tristesse, sa peur et sa culpabilité.

Moi : Calme toi.

Je retire ma veste de costume et la met sur son corps pour le dissimuler.Elle fuyait mon regard mais elle daigne me regarder.Elle me regarde honteuse et tente de retrouver une certaine contenance pendant que j'essaie de lire en elle mais c'est impossible.

Elle a des traces de coup au niveau de la joue.Elle a aussi une trace d'étranglement autour du cou et ça suffit à faire remonter la rage que je ressentais.Il a de la chance d'être déjà mort sinon je l'aurais tué a nouveau.

Elle : Je....Je suis désolée....Je....J'ai pas réussi à me défendre.....Je....Je pouvais pas...

Sa voix est faible.

Je passe tout doucement ma main sur sa joue bleutée et la caresse en veillant à ne pas lui faire mal pendant qu'elle pleure.Elle me regarde avec ses yeux larmoyants en se mordant la lèvre.Je la prend dans mes bras.Je la serre tellement fort contre moi que j'ai l'impression qu'elle risque de manquer d'air.

Elle : Je....Pardon,Aslan....Ne me demande pas de partir, s'il te plaît....Je....Il m'a rien fait....Je....Je veux pas partir.....Pardonne moi....Je....Je voulais pas....Je te jure....

Elle me serre contre elle, elle pleure dans mes bras et elle fait que de s'excuser.Elle me demande de la pardonner de ce qui vient de se ordure.Elle me demande de pas lui en vouloir.Mais, elle comprend pas que c'était pas de sa faute.

Elle : Je....S'il te plaît.....Ne me tue pas....Ne me fait pas de mal....Je veux pas....

Je recule ma tête et ancre mon regard dans le sien.Je colle mon front au sien pendant qu'elle est en train de pleurer tout en fermant les yeux pour ne pas croiser mon regard comme si elle avait peur de ce qu'elle allait lire en moi.

Moi : Ouvre les yeux.

Elle fait un signe de négation de la tête tout en continuant de pleurer.

Moi : Ouvre les, s'il te plaît.

Elle hésite quelques secondes mais elle finit par ouvrir les yeux.Elle tente de détourner le regard mais j'ancre mon regard dans le sien.Elle tremble contre moi.Elle semble si fragile.

Moi : Arrête de t'excuser, ce n'était pas de ta faute compris ? C'était de la mienne.J'aurais dû être avec toi, j'aurais pas dû te laisser seule. Je n'ai rien à te pardonner, c'est toi qui doit me pardonner de pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin.Tu ne vas pas partir, tu restes avec moi.

Elle me regarde choqué par mes propos puis elle plaque sa tête contre mon torse et elle se met à pleurer.Elle serre ma chemise pendant que je la serre contre moi en essayant au mieux de dissimuler toute la rage que je ressens.






{...}







Quelques heures plus tard....











HÔTEL SAINT-PÉTERSBOURG






*03h45




Elle a prit beaucoup de temps avant de s'endormir mais elle a finit par réussir.Elle est couchée sur le lit pendant que je viens de me relever de celui-ci.Elle voulait pas que je le laisse seule, ce qui est normal au vu de ce qu'elle vient de ressentir.

Il faut que je comprenne ce qui s'est produit tout à l'heure mais je dois attendre qu'elle soit prête à en parler.Anton n'était pas assez stupide pour s'en prendre à ma femme, il ne devait pas savoir qu'elle l'était.

Pourquoi avoir voulu la violée alors qu'il y avait énormément de femme présente uniquement pour baiser ? Quel était son intention ?

« Tu ne la connais pas vraiment.Tu ne sais pas qui elle est. »

Qu'est-ce que ses mots voulaient dire ? Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? Est-ce qu'il la connaissait ? De Scampia peut-être ? Ou avant Scampia ? Mais où est-ce qu'elle était avant Scampia ?

Je sors mon téléphone de ma poche et compose le numéro de Jallal.Il prend quelques secondes avant de répondre sûrement à cause de l'heure mais il finit par répondre.

Jallal : Tu penses que c'est une heure pour appeler les gens ?!

Moi : Est-ce qu'il s'est passé quelque chose d'inhabituel à la villa ? Quand la civilé est venu me rejoindre, elle avait pas l'air d'être dans son état normal.

Jallal : Aucune idée. Quand je suis arrivé, elle était avec Emilio.

Moi : Très bien.

Je raccroche.

Je compose le numéro du vieux qui prend plus de temps que mon frère a décroché mais qui finit par décrocher après plusieurs sonneries.

Emilio : Tu es devenu fou ou quoi ? Comment tu peux appeler les gens à cette heure ci ?! Tu penses que pour avoir une longue vie j'ai pas besoin de sommeil ou quoi ?!

Moi : Je t'ai pas demandé de me raconter ta vie.Qu'est-ce qui s'est passé d'inhabituel à la villa aujourd'hui ?

Il prend quelques secondes avant de répondre.

Emilio : Akhin est venu.Je l'ai surpris en train de parler à Ayhan.

Je laisse échapper un grognement.

Moi : Parler de quoi ?

Emilio : Je ne sais pas.Il était menaçant envers elle.On en discutera plus tard.J'étais en train de faire un rêve merveilleux.Je veux pas avoir ta voix dans ma tête sinon je risque de faire des cauchemars.

Il raccroche.

Sale vieux.

Je m'approche du lit.Je pose mon téléphone sur la table de chevet.Ensuite, je m'approche d'elle et caresse sa joue blessée.Elle a l'air de dormir paisiblement.Je souffle et m'approche d'elle pour déposer un baiser sur son front.

Elle ouvre tout doucement les yeux.Elle vient de voir ce que je viens de faire.Mais, elle ne dit rien.J'allais me reculer d'elle quand elle attrape ma main pour la serrer dans la sienne tout en ancrant son regard dans le mien et en m'attirant vers elle pour que je dorme à ses côtés.

J'ouvre mes bras et elle se blottit contre moi.J'entends son cœur battre.Elle pose sa tête sur mon torse et me serre fermement comme si elle craignait que je parte.

Je n'irais nulle part sans elle.

Elle passe sa main sur le long de mon bras en commençant par ses biceps.Quand elle atteint ma main, elle enlace ma main avec la sienne.Instinctivement, j'enlace mes doigts aux siens et referme ma main sur la sienne.









{...}






Quelques jours plus tard....







ITALIE






VILLA DELL'ERA





*00h56









Point de vu Ayhan :








Je pousse un hurlement d'effroi et me réveille en sursaut.J'essaie de calmer les pulsations de mon cœur et de ne pas m'effondrer.Mais, la pression ne veut pas redescendre.

Quand est-ce que j'aurais le droit de bénéfice d'une vraie nuit de sommeil ? Tout ce que je veux, c'est pouvoir me reposer un tout petit peu et pouvoir oublier.

Depuis ce qui s'est produit à Saint-Petersbourg, mes cauchemars sont de plus en plus persistants même si j'ai réussi à passer outre ce qui s'est produit.

J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir.Je me tétanise et me relève immédiatement du sol.J'étais sur le point d'attraper mon arme en pensant que quelqu'un avait pénétré dans la chambre pour me faire du mal mais je souffle de soulagement en croisant son regard vairon.

Aslan vient de pénétrer dans ma chambre.Il me regarde attentivement.Je passe mes mains sur mes yeux en vitesse pour sécher les larmes silencieuses qui ont coulés.Il est au courant que je fais des cauchemars mais au moins il ne sait pas la nature de ceux-ci.

Je sais qu'il m'a entendu et ça suffit à augmenter mon angoisse.Je le soupçonne de venir tous les soirs dans ma chambre quand je dors pour dormir auprès de moi puis de partir juste avant que je me réveille.

Aslan : Qu'est-ce qui t'arrive ?

Sa voix n'est pas rempli d'animosité ou de colère.Elle semble compatissante.Depuis ce qui s'est produit, il tente de se montrer bien plus prévenant auprès de moi même si ça ne lui ressemble pas.

Nous avons décidés de ne pas en parler aux autres.Je ne veux pas être perçu comme une petite faible.Je veux pas non plus qu'ils aient pitié de moi ou augmenter leurs inquiétudes à mon égard.

Moi : Rien...Juste un cauchemar.

Il me lance un regard analyseur comme si il essayait de lire en moi.J'ose espérer qu'il parviendra jamais à découvrir tout ce qui se trame dans ma tête et dans mon cœur.

Aslan : Tu fais beaucoup de cauchemar.

Qui n'en ferait pas ?

Moi : Ouais.Je t'ai réveillée, c'était pas voulu.Je vais tacher de faire moins de bruit.

Je lui adresse un petit sourire gênée et je me couche à nouveau au sol pour éviter de croiser son regard.J'espère qu'il va comprendre que je veux qu'il parte, tout de suite.Je l'entends fermer la porte et ça me soulage.

Quelques secondes plus tard, j'entends des bruits de pas.Je sens un corps se coucher sur le sol juste à côté de moi et se glisser dans les couvertures.Je me tourne immédiatement.Je sens mon cœur battre la chamade quand je tombe nez à nez sur le visage de Aslan.

Moi : Qu'est ce que tu fous ?

Il hausse les épaules.

Aslan : Ça se voit pas ? J'essaie de dormir.

J'avais bien compris mais c'était pas vraiment ça la question que je me posais.Je veux comprendre ce qu'il vient faire à côté de moi.

Moi : Non mais qu'est-ce que tu fous dans mon lit ?

Aslan : C'est pas un lit ça, c'est le sol.

Sa voix est teintée par l'ironie.Je sais qu'il se fout de ma gueule.

J'admets que c'est pas vraiment un véritable lit avec un sommier et un matelas.Il s'agit plutôt d'un lit de fortune constitué essentiellement de drap et de couverture.

Moi : Tu m'as comprise.

Aslan : Si tu continues de hurler, je pourrais pas dormir alors je préfère dormir ici pour pouvoir profiter de ma nuit.

Je le regarde sans rien dire pendant qu'il m'observe aussi.Je sais pas pourquoi il fait ça mais je le remercie intérieurement.Pour une personne n'ayant pas l'habitude, ça doit pas être agréable de dormir sur le sol mais il ne se plaint pas.

Je lui adresse un petit sourire timide auquel il ne répond pas mais malgré l'obscurité je sais qu'il me scrute.

Je m'approche tout doucement de lui et dépose un baiser sur sa joue.Je le vois se toucher la joue à cause de la surprise et me regarder avec incompréhension.

Moi : Bonne nuit, Aslan.

Il se redresse et attrape ma main pour que je me relève aussi.Il me soulève de ma place puis m'installe sur ses genoux.J'écarte machinalement les jambes pour les enrouler autour de sa taille puis j'enroule mes mains autour de son cou et il se couche.

Je niche ma tête contre son cou et son parfum s'imprègne rapidement dans mon esprit.Mon cœur s'accélère de plus en plus en vite.Ensuite,je ferme tout doucement mes yeux.




{...}






Le Lendemain.....









{...}











Quand j'ouvre les yeux, je me rends compte qu'Aslan m'a serré contre lui durant la nuit et que j'étais blottis à son torse.Je l'observe et mon regard dévie sur le tatouage qu'il a au cou.Je me retiens de toutes mes forces de pas le toucher.

Il ouvre progressivement les yeux et son regard se pose sur son bras qui m'encercle et sur notre proximité physique.Il me lâche.Je me redresse, et m'assoit.Il se redresse aussi, il baille et il souffle.

Moi : Désolé de t'avoir déranger.

Je me sens vraiment mal à l'aise de l'avoir déranger durant cette nuit et de l'avoir forcée à venir dormir avec moi pour m'empêcher d'avoir peur.

Aslan : Tranquille.

Je lui adresse un petit sourire gêné.Il est vraiment beau au réveil.Les traits de son visage sont détendus, ses cheveux sont décoiffés et retombent sur son visage mais ses muscles restent toujours aussi saillant.

Lorsque je me rends compte que je suis en train de l'admirer, je tente de me relever mais il attrape mon bras et il ancre son regard dans le mien.

Aslan : Pourquoi tu fais autant de cauchemar ?

J'essaie de masquer mon trouble à l'entente de cette question.Il est en droit de se questionner sur les raisons qui me poussent à faire des cauchemars.Mais, j'ai pas envie d'en parler.Il s'agit d'un aspect de ma vie qui est bien trop personnel pour que je puisse en parler ouvertement.

J'aurais pu lui faire croire que c'est à cause de la tentative de viol que j'ai subi mais il sait que je faisais des cauchemars bien avant ça.

Moi : Rien d'important.

Il n'est pas convaincu.Il allait parler mais il se met à violemment tousser.Il ôte sa main de mon bras et il se met à tousser contre le pli de son coude pendant plusieurs secondes.Je le regarde avec incompréhension pendant qu'il me regarde fatigué.

Moi : Ça va ? Tu as pas l'air d'être dans ton état normal ?

Il a l'air d'être en sueur et d'avoir chaud.Ses yeux sont légèrement gonflées et il respire bien plus fort que d'ordinaire.Il n'a vraiment pas l'air d'aller bien.

Aslan : Ouais ça va.

Il semble pas convaincu par ce qu'il vient de dire mais il est bien trop fier pour reconnaître que quelque chose ne va pas.Il se relève et il se met de nouveau à tousser violemment.

Je m'approche de lui et touche son front.Je le regarde choqué quand je remarque que son front est brulant pendant qu'il me regarde avec indifférence.

Moi : Je pense que tu es malade.

J'en suis même sur.

Aslan : Je suis jamais malade.

Moi : Bah faut bien une première fois à tout.

Il se tient difficilement debout alors je le force à se coucher sur le lit malgré ses protestations.Il essaie de me repousser mais c'est bien plus facile de le maîtriser puisqu'il n'est pas dans son état normal.

Moi : Tu as besoin de repos.

Il souffle.

Aslan : J'ai trop de chose à faire pour me reposer.



{...}








Quelques heures plus tard....








Jallal : Ça te dérange pas de rester avec lui pour être sur qu'il va se tenir tranquille ? Il est capable de se lever pour aller dehors alors qu'il sait qu'il doit pas bouger.

Je laisse échapper un petit sourire.Après une visite médicale, le médecin a conclu que Aslan était bien malade et qu'il avait besoin de se reposer pendant quelques jours pour récupérer.Mais, Aslan était tellement dans le déni qu'il n'a pas voulu l'entendre.

Moi : Non t'inquiète, faites tout ce que vous avez à faire.Je m'occupe de lui.

Aslan grogne.

Aslan : Je peux encore m'occuper de moi tout seul !

Jallal et moi on se regarde et on réprime nos rires.Aslan nous fusille tous les deux du regard comme si on étais responsable de sa maladie.

Jallal : Merci, t'es géniale.

Je laisse échapper un sourire.Jallal s'approche du lit ou son frère est couché et il le regarde attentivement.

Jallal : Si tu as besoin d'un truc, tu appelles et essaie de pas être trop dur avec Ayhan.Il ne faut pas que tu l'épuises.

Aslan fronce les sourcils.

Aslan : Arrête tout de suite de me parler comme si j'étais un gamin t'entends ? J'ai pas besoin qu'on me surveille.

Jallal rigole puis il ébouriffe les cheveux de son frère dans un geste rempli d'affection pendant que Aslan le maudit intérieurement.Jallal quitte la pièce.Je me retrouve seul avec Aslan qui est couché sur mon lit et qui bouge toujours pas.

Aslan : Je déteste être malade.

Je comprends son état d'énervement.Il est tellement habitué à être dans le feu de l'action que ça doit lui faire tout drôle de devoir rester coucher à rien faire.Mais, c'est important de se soigner.

Moi : Les médicaments vont bientôt faire effet.

Il grogne violemment.

Aslan : Ils ont intérêts.

Je me rapproche de lui et attrape la serviette mouillé qui se trouve sur la table de chevet.J'essuie son front pendant qu'il m'observe sans rien dire.Son regard me déstabilise fortement.

Aslan : Pourquoi t'es resté avec moi ? Tu as mieux à faire non ?

Sa voix est moins grave que d'ordinaire et il lutte pour ne pas s'endormir.Je le regarde attentivement et laisse échapper un petit sourire qui se veut rassurant.

Moi : Je vais pas te laisser tout seul alors que t'es malade.

Il me regarde surprit par ce que je viens de répondre comme si il s'attendait à une autre réponse.Mais, c'est la vérité.Je me serais senti coupable de le laisser livré à lui même alors qu'il est pas détenteur de toutes ses capacités.

Aslan : Merci.

Il me regarde puis il se gratte la tête.Il regarde le plafond et se met à rougir.En voyant la couleur adorable que ses joues sont en train de prendre, mon cœur bat de plus en plus vite.Il est tout simplement adorable.

Je lui adresse un grand sourire qui dévoile ma dentition.J'allais partir mais il attrape mon bras pour me retenir.Je lui lance un regard interrogateur.

Aslan : Tu sais ce qui pourrait vraiment me guérir ?

Je le regarde avec incompréhension.

Moi : Dis moi.

En voyant le sourire en coin qui est en train de prendre place sur son visage, je comprends aisément qu'il va sortir une connerie de sa bouche.

Aslan : Sentir tes lèvres contre les miennes.

Je peux pas m'empêcher de rigoler après avoir entendu ce qu'il vient de dire.Il changera jamais même quand il est malade.

Moi : Tu penses que c'est le moment ? J'te rappelle que t'es malade.

Ma voix est moqueuse.Dans ses yeux, une lueur d'amusement est en train de briller et ça suffit à augmenter mon envie d'exploser de rire.

Aslan : Ouais mais je veux juste être sur que je ressens encore les sensations.

Ah ouais ?

Moi : Tu veux que je demande à Yuri ou Angelo de t'embrasser pour voir ?

Il me regarde avec dégoût pendant que j'explose de rire.Je savais bien qu'il voulait pas sentir les lèvres de n'importe qui contre les siennes.

Aslan : Tu me dégoûtes.

Je souris et il lâche mon bras.Je m'approche de lui.J'allais déposer mes lèvres sur les siennes mais il me stoppe à la dernière minute et je le regarde avec incompréhension.

Aslan : Je veux pas que tu tombes malade aussi.

Je le regarde choqué par ce qu'il vient de dire et je peux pas m'empêcher de le trouver incroyablement mignon.

Moi : Tu peux me contaminer, c'est pas grave.

Il se redresse légèrement et m'attrape par les hanches.On se regarde et on sourit mutuellement.

Il pose ses lèvres sur les miennes et les presse fortement.Je monte à califourchon sur ses jambes.Il accentue notre baiser en me pressant contre lui.Puis, il se met à jouer avec ma langue et le baiser devient de plus en plus passionnel.

Aslan : Je me sens déjà beaucoup mieux.

Mon bassin se retrouve collé à son entrejambe.Je le sens se durcir contre moi et il laisse échapper un grognement contre mes lèvres.J'agrippe sa nuque pour le sentir encore plus et je gémis contre ses lèvres.

J'avais peur de ne plus vouloir ressentir aucun contact après ma tentative de viol.Mais, il est différent des autres, tellement unique.

Il se recule de mes lèvres et on reprend tous les deux nos souffles.Nos respirations sont saccadés, elles sont en symbioses pendant que nos regards se mêlent l'un à l'autre.Ses yeux vairons sont flamboyants, ils sont teintés par le désir sûrement comme les miens.

Mon cœur bat tellement vite que j'ai la sensation qu'il va me quitter.Mon corps qui se presse contre le sien intensifie toutes mes sensations.Ses mains se mettent à se balader sur tout mon corps et des frissons de plaisirs m'envahissent pendant qu'il me regarde avec un désir qui me consume.

Il s'approche de ma nuque et commence à déposer des traces de son passage sur celle-ci.Je gémis tout en me collant de plus en plus à lui.Il est exceptionnel, tout comme ses lèvres.

Putain.

J'ai terriblement envie de lui.

Je passe ma main dans son boxer.Je le sens se tendre.Il me lance un regard surprit mais teintée par le désir.Je commence des légers vas et viens pendant qu'il s'approche de mes lèvres pour m'embrasser passionnément.

Aslan : Putain de civilé....

Sa respiration se fait de plus en plus rapide et de plus en plus frénétique.Il finit par venir et il attrape brusquement ma tête pour la plaquer contre sa bouche violemment.Ensuite, il me fait basculer pour que je me retrouve en dessous de lui.

Aslan : Laisse moi te faire mienne.

Il allait m'ôter mon haut quand la porte s'ouvre.On se recule immédiatement l'un de l'autre et on regarde vers la porte.Lorsqu'on aperçoit Yuri qui nous regarde choqué, on se fige.

Yuri : Euh désolé ! Je suis juste venu ramener de la soupe mais ça attendra.Je vous laisse.Faites comme si j'étais pas venu ! Continuez c'était très bien ! On veut un bébé !

Il sort de la pièce en claquant fermement la porte.Aslan explose de rire pendant que je meurs de honte.Je me relève immédiatement du lit pendant qu'il rit.

Moi : C'est pas drôle !

Aslan : Oh c'est bon ! Yuri s'en fou !

Moi : Moi je m'en fou pas ! Il nous as vu....

Je me stoppe en me rendant compte de ce que j'allais dire pendant qu'il me lance un regard moqueur.Je vais le fusiller moi même.

Aslan : Bah dis le.

Je le fusille du regard.

Moi : T'es pas censé être malade toi ?

Il rigole.

Aslan : C'est bon je vais dormir.

J'hoche la tête.

Moi : Je te laisse.

Aslan : Tu peux rester.

Il me lance un regard gêné pendant que je laisse échapper un sourire.

Aslan : Si tu veux.

J'hoche la tête et me lève du lit pour aller dans la salle de bain.Je me lave les mains.Lorsque je reviens, il vient de changer de caleçon.Nous nous lançons un regard complice et il m'adresse un sourire en coin tout en enfilant son bas de jogging.

Je me couche juste à côté de lui. On se tourne l'un vers l'autre et on se regarde en souriant.Il attrape soudainement ma main et la serre dans la sienne.Ensuite, il ferme progressivement les yeux.

Aslan dort depuis quelques heures pendant que je veille sur lui.Je laisse échapper un sourire en voyant un message que Jallal m'a envoyé où il a prit en photo Alessio avec de la glace partout sur le visage.

Aslan ouvre progressivement les yeux.Je tourne la tête vers lui et il ancre son regard dans le mien.Je dépose mon téléphone sur la table de chevet.

Aslan : Pourquoi tu souris devant ton téléphone ?

Sa voix est rempli d'animosité et il me lance un regard indéchiffrable.J'hausse les sourcils en ne comprenant pas pourquoi il se réveille d'aussi mauvaise humeur.Mais, au moins il semble être en meilleur forme.

Moi : Je regardais un message de Jallal.

Il contracte la mâchoire et m'observe attentivement.Je lui lance un regard interrogateur puisqu'il a l'air en colère alors qu'il n'y a aucune raison de l'être.

Aslan : Vous parlez beaucoup au téléphone et par message tous les deux.

Sa phrase est sèche et rempli de sous entendu.J'hausse les sourcils et me redresse du lit pour pouvoir m'assoir dessus.Il fait de même et il ancre son regard dans le mien.

Moi : Je trouve pas.

Aslan : Bah moi je trouve.

Il se met à serrer violemment les poings.Je le regarde avec incompréhension.Il n'y a aucune raison de me fusiller du regard.

Aslan : De toute façon, tu n'as aucune chance.

Moi : Hein ?

Il me scrute comme si il attendait une réaction de ma part.

Aslan : Il est amoureux de Amaia.

Je roule des yeux en comprenant immédiatement les allusions qu'il essaie de faire.Il pense que je suis intéressé par son frère et que je souhaite être avec lui.Il est devenu complètement fou.

Jallal ne m'a jamais intéressé de cette façon.Je le considère comme un grand frère, ni plus, ni moins.Et puis, il faudrait vraiment être aveugle pour pas voir qu'il est fou de Amaia.

Moi : Et donc ?

Aslan : Et donc, il est pas polygame.Jallal n'est pas un homme pour toi.

Il me crache ses mots avec animosité pendant que j'le regarde sans rien dire.J'ai jamais dis que Jallal était un homme pour moi.Et puis, je sais pas où il est parti chercher une quelconque ambiguïté entre Jallal et moi.

Aslan : Mon frère est l'homme ultime, c'est un homme merveilleux et il sait s'occuper des femmes.Il a bon cœur et il est vraiment foncièrement bon.Jallal est un homme généreux, gentil, bienveillant, altruiste, compréhensif, intelligent, droit, respectueux, protecteur et il est doté d'une âme vraiment charitable.

Pendant qu'il parle, il me regarde comme si il appréhendait ma réaction.J'ai vraiment l'impression qu'il pense que je vais lui avouer que son frère aîné me plaît et que je veux divorcer pour me mettre avec lui.

À mesure qu'il parle, il s'approche tout doucement de moi jusqu'à ce que nos visages soient à quelques centimètres l'un de l'autre.Mon coeur bat frénétiquement, j'avale difficilement ma salive tout en l'observant.

Aslan : Est-ce que ton cœur bat aussi vite lorsque tu es proche de mon frère ?

Sa voix est tellement enivrante.Elle est doté d'un charisme qui suffit à me liquéfier.Et puis, ses yeux vairons qui me détaille sont un véritable aimant.J'ai plus qu'une envie, c'est de fondre sur ses lèvres.Il est en train de me déstabiliser.

Aslan : Je suis très différent de Jallal.Je sais qu'il est au dessus de moi et qu'il est incroyable.Jallal est le gentil frère pendant que j'ai toujours été le méchant frère.Ça m'a jamais dérangé mais je veux pas que tu....

Il se stoppe comme si il arrivait à prononcer le reste de sa phrase.Je le regarde et approche tout doucement ma main de sa joue que je caresse délicatement.Il me regarde puis il me fait basculer en dessous de lui.

Je me retrouve couché sur le lit avec son corps massif au dessus de moi pendant que ses mains emprisonnent les miennes juste au dessus de ma tête.

Il regarde le plafond et se met à rougir.

Aslan : Je veux pas que tu vois mon frère comme un homme meilleur que moi.Tout le monde peut le faire, sauf toi.Je veux pas que vous restiez ensemble parce que j'ai pas envie que tu te rendes compte que......

Il marque une pause et il ancre son regard dans le mien.

Aslan : Je veux pas que tu te rendes comptes que tu le préfères à moi.

Je le regarde choqué et il se relève immédiatement du lit pour aller dans sa salle de bain.Il ferme violemment la porte de celle-ci. J'essaie de reprendre une certaine contenance et de reprendre mon souffle.

Je peux pas m'empêcher de sourire en repensant à ce qu'il a dit.Je me décide à me lever du lit et je sors de sa chambre tout doucement en essayant de calmer les pulsations de mon cœur.

Je marche dans le long couloir et descends les escaliers.Lorsque mon regard se pose sur Renato qui est au salon, je souffle et perd immédiatement mon sourire.

Renato : Ça faisait longtemps.

Il me dévisage.Je croise les bras autour de ma poitrine.J'ai même pas la motivation de me prendre la tête avec lui ou de l'insulter.

Moi : Pas assez.

J'allais le contourner mais il m'empêche de passer en me bloquant le passage.Je souffle et ancre mon regard dans le sien.Son regard n'est que noirceur, haine et dégoût.

Renato : Alors tu as pris tes aises ? Tu te sens à à place ici maintenant ?

Je répond pas puisqu'il connaît déjà la réponse mais qu'il veut juste pas l'accepter.Il a toujours autant de mal à accepter le fait que je suis plus aimée dans cette famille que lui surtout que maintenant c'est vraiment le cas alors qu'avant je lui disais ça pour le provoquer.

Renato : Tu as perdu ta langue ? Elle est pourtant bien pendue d'habitude.

Je souffle.

Moi : Je n'ai pas envie de perdre du temps avec toi.Tu m'intéresses vraiment pas.Dégage de mon chemin, tout de suite.

Il me fusille du regard pendant que je le regarde avec indifférence et mépris.

Renato : C'est bon tu as enfin écarté les jambes devant lui ? Tu t'es fais prendre comme la grosse pute que t'es hein ?

Je le regarde avec dégoût.J'allais lui balancer mon poing dans la figure mais je m'abstiens car j'sais qu'il veut me faire perdre le contrôle sur moi même.

Moi : Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?

Ma voix est remplie d'hostilité et de mépris.

Renato : Tu sais si tu acceptes d'être plus gentille avec moi, je pourrais être aussi plus sympa avec toi.Avec une belle bouche comme la tienne et des lèvres aussi gonflés, tu dois savoir faire de belle chose.Ton cul est toujours parfaitement moulé dans tes pantalons utilitaires, j'aimerais tellement me nicher à l'intérieur de celui-ci.Ça pourrait être notre petit secret à tous les deux.

Je le regarde avec dégoût et haine.J'allais répondre mais lorsque Renato se fige subitement j'le regarde avec incompréhension.Je me tourne et mon regard croise celui de Aslan.Il assassine du regard Renato et il s'approche de moi.

Aslan se met à m'enserrer en pressant son torse contre mon dos.Je suis surprise mais ne laisse rien paraître.Il doit sûrement être en train d'entendre les battements irréguliers de mon cœur.Par la suite, il dépose un baiser sur ma nuque.Ensuite, il lève la tête vers son oncle mais il continue d'enserrer mon corps au sien.

Aslan : Qu'est ce que tu viens faire ici ? Et comment est-ce que tu peux te permettre de lui parler comme ça ? Tu te crois ou ? Et à qui tu crois parler ?

Sa voix est calme mais elle est terriblement menaçante.Elle laisse percevoir toute sa dangerosité.Je relève légèrement la tête et pose mon regard sur ses yeux.Il assassine du regard son oncle.

Renato : Il s'agissait d'une blague.

Ses mains se mettent à trembler et il ose pas soutenir le regard de Aslan.Je peux pas m'empêcher de laisser échapper un petit rire en le voyant se pisser dessus comme ça.Renato me fusille du regard mais il relève rapidement le regard vers Aslan.

Aslan : Cesse de rôder, Renato.

Renato fronce les sourcils et contracte la mâchoire.Il nous regarde tour à tour.Puis, il observe avec dégoût les mains de Aslan qui me maintienne contre lui et notre proximité physique.

Renato : Je savais pas que le mariage était devenu une réalité.

Aslan laisse échapper un petit rire moqueur.Il se redresse et il m'attrape par le bras pour le forcer à le suivre.Je le regarde avec incompréhension mais il ne me regarde pas.Son regard est rivé sur celui de son oncle.Il n'est que arrogance, mépris et haine.

Aslan s'assoit sur l'un des fauteuils du salon et me tire vers lui. Je me retrouve assise sur ses genoux et l'une de ses mains est posé sur mes fesses.

Il lance un regard rempli de provocation à Renato et il glisse sa main à l'intérieur de mes jambes et s'approche progressivement de mes cuisses.Ensuite, il presse mon corps contre le sien de sorte à ce que je sois totalement sur lui.Je le regarde choquée pendant qu'il sourit toujours.

Aslan : Maintenant, tu sauras.

Mon cœur explose.

Aslan : Fait passer le message au reste du monde que ce mariage est bien une réalité.

Respire.

Respire.

Renato serre violemment les poings et quitte le salon en nous assassinant du regard.J'ai même pas le temps de dire quoi que ce soit que Aslan laisse échapper un petit rire.Je comprends aisément qu'il voulait se moquer de Renato et j'me mets à rire aussi.










{....}










Quelques jours plus tard.....











*23h02












Inconnu : Merci à tous pour vos dons tous aussi conséquent les uns que les autres.Ça fait plaisir de voir qu'il existe encore des gens capables d'aider leurs prochains et de penser aux autres.

Ça doit faire une vingtaine de minute que l'homme qui est actuellement sur scène est en train de faire l'éloge de toutes les personnes présentes.

Yuri : C'est vraiment de la merde, on aurait pas dû venir.On devrait embaucher des clones qui nous ressemblent pour qu'ils assistent à tous les événements ennuyeux de nos vies.

Je laisse échapper un petit rire pendant que Emilio, Jallal et Aslan fusille du regard Yuri qui fait même pas l'effort de parler un peu moins fort.Il boit un verre de sa coupe de champagne tout en ignorant leurs regards.

Emilio nous a demandé de l'accompagner à une soirée caritative qui vise à faire des dons pour les plus démunis.Les Dell'Era ont fait un don conséquent à l'organisme qui gère ce type d'action et il fallait qu'ils soient tous présent.

Emilio à solliciter ma présence puisque je suis l'une des leurs et il sait mon intérêt pour tout ce qui se rapporte aux défavorisés.Quand on a été pauvre, on apprécie le fait de pouvoir aider les autres.

Cette soirée change fortement des autres soirées que j'ai eu l'occasion de fréquenter depuis que j'appartiens au milieu des Dell'Era.Elle n'est pas composé que de criminels et tous les regards ne sont pas braqués sur moi à cause des circonstances dans lesquelles j'ai accédé à ma position.

Cette soirée est composée essentiellement de grand politiciens, de chefs d'entreprise, de cadre d'entreprise etc...Toutes ces personnes ont l'air vraiment normal et ça fait du bien.

Pour l'occasion, j'ai enfilé une robe longue bleu marine trainant au sol avec une légère fente sur le côté et disposant d'une seule manche longue.Elle est tout simplement grandiose.J'ai aussi enfilé une paire d'escarpin noir très fin.

Les cours de marche avec des talons donnés par Ermano ont été vraiment utile.

Un serveur me tend un verre de champagne que je prends pendant que l'homme qui est sur scène fait l'éloge de toutes les personnes présente et les remercie.Aslan s'approche de moi et j'le regarde en souriant.

Moi : Tu t'ennuies hein ?

Il me lance un sourire en coin.

Aslan : Pas toi ?

Moi : Il parle beaucoup mais c'est pour la bonne cause.

Il hausse les épaules.Puis, il prend mon verre de champagne et boit une légère partie de celui-ci tout en me regardant.Je me lasserais jamais de l'admirer.Il me tend à nouveau le verre de champagne.Je le prends.

Aslan : J'aime pas quand tu bois.

Moi : Je bois pas énormément.

Aslan : J'avais remarquée.

Moi : Je tiens pas trop l'alcool.

Il laisse échapper un sourire moqueur.

Aslan : Petite nature.

Je lève les yeux au ciel.

Moi : Tu dis n'importe quoi.

Aslan : T'es sur ?

Moi : J'aimerais bien te prouver le contraire.Mais, si j'me mets à boire je risque de monter sur scène et de faire un strip-tease.

Il perd immédiatement son sourire.Il allait attraper mon verre de champagne pour me le prendre complètement mais je le cache derrière mon dos et me met à rire.

Moi : Oh c'est bon, c'était une blague.

Aslan : Je veux pas de strip-tease sauf si c'est uniquement pour moi.

Il me lance un regard rempli de sous-entendu.Je roule des yeux et me rapproche de lui.Je colle mon corps à son torse et approche mes lèvres de son oreille.Il passe sa main autour de mes hanches et me serre contre lui.

Moi : Si je te fais un strip-tease, ça risque de découler sur autre chose.

Ma voix est rempli de provocation.

Aslan : Ah ouais ? Et sur quoi exactement ?

Moi : Je sais pas....Tu n'as pas d'idée ?

Aslan : J'en ai plusieurs en tête.Elles sont toutes aussi fantastique les unes que les autres.

Moi : Je veux bien les entendre.

Aslan : Ça commence par moi au dessus et ça finit par toi en dessous.

Je laisse échapper un sourire en coin.Il allait parler quand j'entends un toussotement.Je me recule immédiatement de lui.Je me tourne et mon regard croise celui de Yuri.Aslan le fusille du regard.

Yuri : Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça toi ? Désolé mais j'ai vraiment pas envie de sentir la tension sexuelle entre vous deux ok ? Si je m'ennuie, vous devez vous ennuyez aussi avec moi.Hors de question que vous vous éclipsiez au toilette pour aller faire des gosses.

Aslan allait lui sauter à la gorge mais Jallal s'est avancé et vient d'attraper son bras pour le retenir.Je laisse échapper un petit rire amusé.

Aslan : Je vais te niquer, Yuri.

Yuri : Mais ce que tu es vulgaire dis donc.Ayhan t'es vraiment sûr de vouloir coucher avec lui ? Je sais qu'on pourrait croire que c'est un bon coup mais j'suis sur que c'est que du vent.

Aslan laisse échapper un grognement pendant que je laisse échapper un petit rire.

Aslan : Jallal, lâche moi.

Jallal : Ça suffit tous les deux.

Aslan serre les poings et le fusille du regard pendant que Yuri lui tire la langue.Je me retiens d'exploser de rire.Ensuite, on se concentre à nouveau sur la scène ou le même type parle depuis tout à l'heure.

Jallal lâche son frère aux yeux vairons.Aslan s'approche de moi et il se met à m'enserrer en pressant son torse contre mon dos.Je relève légèrement la tête vers lui pendant qu'il m'adresse un sourire en coin.

Il allait parler quand une multitude d'homme s'approchent de nous pour serrer la main aux Dell'Era.En les voyant et en observant leurs armes avec lesquelles ils sont en train de jouer, je comprends aisément que ce sont des mafieux et ça me rappelle Anton.

Mon cœur me fait mal.

Je me sens oppressée.

Je me fige immédiatement et commence à trembler.Aslan semble le remarquer puisqu'il se décale de moi.Ils rigolent tous à gorge déployés et ils continuent de faire tournoyer leurs armes.Je recule instinctivement.

Aslan s'approche brutalement de l'un d'entre eux qui pointait son arme vers moi pour rire.Il contracte la mâchoire et il le repousse fermement.Tout le monde le regarde choqué.

Aslan : Dégagez vos armes de ma vue ! Vous êtes en train de lui faire peur ! Le prochain qui joue avec son arme devant elle, je lui explose la cervelle ! Tirez vous d'ici !

Les hommes se figent immédiatement et hochent la tête.Ils se mettent à s'excuser.Ils rangent leurs armes et s'en vont pour être loin de Aslan et de sa folie destructrice.

Yuri : Je te connaissais pas si protecteur ! T'es trop mignon !

Aslan le fusille du regard et il s'approche de moi.Il met sa main sur ma tête.Je lève la tête vers lui et tente de lui adresser un sourire réconfortant.Il s'approche de mon oreille et me murmure de sorte à ce que je sois la seule à entendre :

Aslan : Tu peux respirer, il ne t'arrivera plus rien.Pour te faire du mal, il faudra m'ôter la vie.Je te protège, civilé.

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