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Point de vu Ayhan :






Quelques heures plus tard....




VILLA DELL'ERA





*01h45




Je sors de ma chambre pour aller boire un verre d'eau.J'ai du mal à marcher à cause de mes vertiges mais ça pourrait être pire.Je passe devant le bureau de Aslan et remarque que la lumière est allumée.

Je me stoppe devant son bureau quand j'entends plusieurs voix.

Jallal : Morte aussi.

Qui ça ? De qui est-ce qu'ils sont en train de parler ? Qui est morte ? Et pourquoi ?

Aslan : Putain ! C'était une putain de diversion tout ce cirque dans la forêt ! C'était pour nous ralentir et pour pas qu'on arrive avant qu'elle soit morte !

Mais c'est quoi cette machination diabolique ? Alors tout ce qui s'est produit entre la course poursuite et l'attaque dans la forêt n'était qu'un moyen de nous ralentir c'est ça ?

Mais pourquoi ?

On devais pas voir qui avant qu'elle meurt ? Comment cette personne est morte ? Et surtout pourquoi ? Mais aussi quel est son lien avec les frères Dell'Era ? Il s'agit de la deuxième personne qui meurt alors qu'Aslan et moi on est censé la voir.

Yuri : Tout le monde est en train de tomber comme des pions.J'aime vraiment pas ce qui se passe.J'comprends pas comment c'est possible d'avoir autant de coup d'avance sur nous.

Mais qui putain ? Qui est cette personne et elle a un coup d'avance sur quoi exactement ? Qu'est ce que les Dell'Era dissimulent au reste du monde ? Pourquoi est-ce que je suis de plus en plus dans le flou alors que je devrais avoir des réponses à mes interrogations ?

Jallal : On va trouver un moyen de retourner la situation à notre avantage.Ce n'est pas fini.

Yuri : Et Ayhan ? Elle sait un truc ? Peut-être que l'un des hommes a pu lui révélé un truc.

Me révéler quoi ? Ma tête va finir par exploser.

J'aurais tant aimé que l'un des hommes me dise une partie de la vérité ou me donne ne serait-ce qu'un indice qui me permettrait de comprendre ce que les Dell'Era cherchent à obtenir.

Aslan : Elle ne sait rien.Les hommes qui nous on été envoyés ne sont que des larbins sans importance.Celui qui a failli la tuer m'a parlé de Vito.

Vito ? Ce prénom ne fait que ressortir depuis le début de cette histoire.Il est toujours l'instigateur des coups bas qu'on se prend.Mais, il passe son temps à se planquer avec Terzo.

Jallal : Toujours aucune trace de ce petit batard.

Aslan : Laissons le venir à nous avec Terzo.Ça sert à rien qu'on les cherche.Ils vont finir par se présenter eux même et à ce moment là j'en finirais avec eux.

Ça m'arrache la gorge de le dire mais il a raison.Ils ne sont pas assez stupide pour laisser des traces qui permettrait aux Dell'Era de les retrouver.

Ils sortiront de leurs trous uniquement quand ils en auront envie.Vito semblait avoir un grand intérêt envers Aslan, il va forcément vouloir le rencontrer prochainement pour le confronter.

Jallal : Tu ne veux toujours pas qu'on en parle à Ayhan ? Elle comprendra nos choix et elle sera moins en danger si elle connait ne serait-ce qu'une partie de la vérité.Elle a su prouver sa loyauté à de nombreuse reprise, elle mérite de savoir pourquoi sa vie est autant en danger.

Enfin ! C'est tout ce que je demande !

Yuri : Depuis qu'elle a assisté au viol et au meurtre de cette petite fille, ça la hante.Elle cherche à avoir des réponses, ce qui est normal.Elle a fait beaucoup pour nous.Je sais que ça la peine de voir qu'on lui fait pas assez confiance pour lui parler de ce qui se passe.

Qui ne chercherait pas à avoir des réponses ? Je me bats contre des gens que je connais pas et pour des raisons qui m'échappent.J'essaie uniquement de survivre tout en les protégeant mais je sais que ça va au delà de ça.

À chaque fois que je mets les pieds à l'extérieur de cette villa, il m'arrive une merde.Je reviens toujours avec des nouvelles blessures.Mes plaies ont même pas le temps de cicatriser qu'elles sont remplacés par d'autres.

Je n'arrêterais jamais de sortir pour autant.Je me suis juré de profiter de la vie, de plus me priver même si ma vie était en danger.Je veux tenir cette promesse.

Aslan : Arrêtez-vous, tout de suite.Je vous interdis à tous les deux de l'ouvrir et de lui révéler ne serait-ce qu'une information.Si elle en apprend davantage, elle sera encore plus une cible et vous pourrez plus protégez votre civilé.

Évidemment.

Il fallait qu'il gâche tout.

Si ça tenait qu'à Yuri et Jallal, je serais déjà au courant depuis bien longtemps mais c'est Aslan qui aura le dernier mot. Ses frères ne le trahiront pas, ce que je comprends tout à fait.

Tant de questions qui demeurent sans réponse et qui s'ajoutent.

Un silence pesant s'installe dans la pièce.J'ai cru qu'ils allaient cesser de parler et que j'allais devoir fuir pour pas qu'ils sachent que j'écoutais leurs conversations.Mais, Jallal laisse échapper un soupir.

Jallal : Ayhan va mieux ?

Aslan : Ça va.

Jallal : Et toi tu comptes pas te soigner ?

C'est vrai qu'il devrait penser à soigner ses blessures.J'me demande ce qu'il attend.Il est beaucoup moins amoché que moi mais ça pourrait s'infecter.

Aslan : Je vais le faire.

Yuri : Bah fait le, t'es vraiment pas beau à voir.

Yuri explose de rire.J'entends Jallal rire aussi.Aslan doit être en train de les fusiller du regard et de serrer les poings.Je laisse échapper un petit sourire en coin en imaginant la scène.

Aslan : Continue de l'ouvrir et tu finiras dans un état encore pire.

Yuri : Oh c'est bon ! On se calme !







{...}





Quelques jours plus tard.....







*22h34

VILLA DELL'ERA





*16h05




Ma blessure à la tête a parfaitement cicatrisé, elle ne me fait pratiquement plus mal.Mais, mes questions ne cessent de croître à mesure que les jours passent.

Depuis ce qui s'est produit, Aslan ne s'est pas présenté devant moi.Il ne m'a pas adressé un seul mot.Quand on se retrouve dans la même pièce, il ne pose même pas son regard sur moi.

Je suis en train de regarder par la fenêtre la pluie qui tombe.Ça fait quelques heures que des orages recouvrent le ciel et qu'il pleut fortement à l'extérieur. Je dois admettre que ça fait bizarre d'être dans une vraie maison durant un orage.

Lorsqu'il y avait des orages et que je vivais à Scampia, je me cachais dans des zones désaffectés où dans des caves insalubres.Je finissais toujours trempé et malade mais c'était mieux que rien.

Mon téléphone sonne.Je le sors de ma poche et remarque qu'il s'agit d'un numéro inconnu.Je fronce les sourcils et décroche.

Moi : Allô ?

Personne ne répond.J'entends uniquement une respiration forte.

Moi : Allô ? C'est qui ?

Inconnu : Regarde dans la boîte au lettre.

J'ai même pas le temps de répondre que cette personne raccroche.Je fronce les sourcils en ne comprenant pas qui est cette personne et surtout pourquoi elle veut que j'aille regarder dans la boîte au lettre.

Je regarde l'extérieur et souffle en voyant que la pluie est toujours aussi forte.Je sors de ma chambre et marche dans le couloir jusqu'à atteindre les escaliers que je descends.Il n'y a personne dans les alentours, ils doivent tous être dans leurs chambres.

Je sors de la villa et me dirige vers la boîte au lettre en courant.Je me retrouve rapidement complètement trempée.Quand j'arrive devant la boîte au lettre, je l'ouvre et remarque une grande enveloppe marron.

Je l'attrape et l'ouvre pour en sortir son contenu.Lorsque mon regard se pose sur ce qu'elle contient, je me tétanise.Mes lèvres et mes mains se mettent instinctivement à trembler tandis que ma vue commence à se brouiller à cause des larmes qui sont en train de monter.

Des photos.

Des photos du meurtre de Isaac.

Sur les photos, on le voit.

On voit le sang sur son corps pendant qu'il était avec Antonio, on voit tous les coups qu'il s'est prit et on voit son regard brisé par cette vie.

Ses deux yeux sont gonflés, son arcade sourcilière saigne, sa bouche est fendu, ses joues sont remplies de bleue, son front saigne aussi et son nez est gonflé.

Je me fige face à toutes ces démonstrations de la souffrance qu'il a vécu et qui me ramène à cette période horrible de sa vie et de la mienne.Les photos se retrouvent rapidement mouillé à cause de la pluie, tout comme moi.Mais, la pluie est le dernier de mes soucis.

Mon cœur se serre.J'sens les larmes couler sur mes joues.Mais, elles se mêlent à la pluie.Je suis prise d'une violente douleur à la poitrine qui me comprime.Je fais tomber les photos au sol et me courbe tout en maintenant mon cœur.

Je ne parviens plus à bouger.Mes jambes tremblent, elles ont du mal à me maintenir. Mes dents se mettent à grincer.Je mets mes deux mains sur mon visage en suffoquant.

Des torrents de larmes coulent de mes yeux,je renifle à en crever.Tandis que,mes yeux sont tellement baignés par les larmes que je distingue plus rien du tout devant moi.

J'sens une main qui me saisis fermement le bras et qui me secoue fortement pour me forcer à me redresser.J'avais même pas entendu les bruits de pas de cette personne à cause de la pluie qui s'écrase sur moi et de mes larmes.

Aslan : Qu'est ce que tu fais ?! Tu veux attraper une pneumonie ou quoi ?! Tu vois pas la pluie ?! Qu'est ce que tu viens foutre dehors par ce temps ?!

Sa voix est hostile, méprisante mais aussi agacé.Il doit me prendre pour une idiote pour être dehors alors qu'une personne normale ne sortirait pas dehors par ce temps.

Lorsque je relève la tête et que son regard croise le mien, il se fige.Il me regarde avec incompréhension et trouble pendant que j'essaie d'ôter cette douleur de ma cage thoracique et de réduire mes pleures.

Aslan : Qu'est ce qui se passe ?! Qu'est ce que tu as ?! Pourquoi tu pleures ?!

J'ai l'impression de percevoir de l'inquiétude dans sa voix.J'arrive pas à parler.Il maintient mon bras et me force à me redresser mais j'pleure toujours autant et mon corps tout entier continue de trembler.

Aslan : Qu'est ce qui s'est passé ?! Répond moi ! Quelqu'un a fait quelque chose ?!

Son regard se pose inconsciemment sur le sol.Il remarque les photos éparpillés du meurtre d'Isaac qui sont maintenant complètement trempé.Il contracte la mâchoire en les observant.

Aslan : C'est quoi ce bordel ?

Il relève la tête vers moi.Il lâche subitement mon bras comme si il s'était rendu compte que son contact pouvait être violent.Mais, c'était grâce à lui que je pouvais me maintenir debout.

Je tombe au sol à genoux et commence à pleurer à chaude larme pendant qu'il est debout juste à côté de moi et qu'il me regarde avec un regard indéchiffrable.

Moi : Je...Je voulais pas que ça arrive....Je....Je voulais tellement qu'il aille bien....Je....Je savais pas que Antonio et ses hommes allaient s'en prendre à lui....Je te jure que je savais pas qu'ils allaient lui faire tout ça....

Je continue de sangloter pendant qu'il reste debout.J'aimerais cesser de pleurer, de m'humilier de cette façon devant lui.Mais, c'est plus fort que moi. Toute cette culpabilité contre laquelle je lutte est en train de ressurgir.

Moi : J'étais....J'étais venu le chercher...Je voulais le sauver....Mais....J'ai pas réussis....

J'allais cogner violemment mes poings au sol pour m'infliger une douleur physique qui pourra surpasser la douleur mentale que je ressens.Mais, Aslan saisit brusquement mes poignets et m'empêche de le faire.

Aslan : Ça suffit.

Il se baisse pour être à ma hauteur et il relâche progressivement mes poignets.Il attrape ma mâchoire et me force à ancrer mon regard dans le sien.Il me fixe attentivement mais il ne dit rien pendant quelques secondes.

Aslan : Reprend ton souffle et arrête de pleurer.

Je continue de trembler pendant qu'il lâche mon visage.Je lève les yeux en l'air.Je m'approche de lui et tombe dans ses bras.Je l'enlace tout doucement pendant que je pleure.Il ne me repousse pas mais il ne me prend pas dans ses bras non plus.

Moi : Je....Je suis sincèrement désolée....Isaac...Il....Il était tellement important pour moi....

J'enroule mes bras autour de son cou tout en laissant les larmes couler.Il m'attrape subitement par les jambes et enroule mes jambes autour de sa taille.Ensuite, il se relève avec moi dans ses bras.

Il commence à avancer tout doucement dans la direction de la villa.J'ai toujours la tête enfouie dans son cou et je serre tellement fort son cou que j'ai l'impression que je vais finir par l'étouffer.

Est-ce que je suis vraiment en train de pleurer dans ses bras pendant qu'il me porte ? Comment est-ce que ça peut-être possible ?

Je sens qu'il est en train de monter les escaliers.Puis, il cesse de monter, nous sommes arrivés à l'étage.Il s'arrête et donne un coup de pied dans une porte.

Aslan : Relève la tête.

Je relève tout doucement la tête et je me rends compte que je suis dans ma chambre.Il me pose tout doucement sur le lit.Mais, j'me sens pas bien sur le lit alors je descends.

Je pars m'assoir sur le sol dans un coin de la pièce.Il s'approche de moi et il s'accroupit pour se mettre face à moi.Je détourne le regard pour ne pas qu'il puisse voir mes larmes et il ne dit rien.

Aslan : Qu'est ce qui s'est passé avec Isaac ?

Je veux pas parler de ça.Je veux pas mettre de mot sur ce qui s'est produit.Je peux pas avouer à nouveau que tout ça était de ma faute et qu'un enfant innocent est mort à cause de moi.

Moi : Je....Je peux pas en parler.

Ses yeux vairons sont posés sur moi.J'saurais pas dire ce qu'il pense mais il a l'air moins impassible que d'ordinaire.

Aslan : Si tu le peux.Si tu continues de garder ça pour toi, ça va te bouffer jusqu'à ce que tu crèves.

Je le sais.

Moi : C'est trop dure....Je....

Aslan : Il faut que tu le fasses.Tant que tu n'auras pas parlé à quelqu'un de ce qui s'est produit, tu pourras pas tourner la page.Tu continueras de te laisser envahir par tes émotions à chaque fois que quelqu'un mentionnera le prénom de Isaac et ça finira par te briser.

Il a raison.Il suffit de me parler de Isaac pour que je baisse ma garde et pour que je fasse preuve de faiblesse.Face à un ennemi, je ne survivrais pas si je continue de me laisser consumer par ma culpabilité.

Aslan : Si tu préfères, je peux appeler quelqu'un d'autre.Tu n'es pas obligé de me le dire à moi.Les autres sont présents, ils pourront t'écouter.

Il allait se relever mais j'attrape son bras pour le faire rester.Il regarde ma main avec étonnement mais il ne dit rien.Je relâche sa main et essaie d'essuyer mes larmes progressivement.

Je sais pas pourquoi mais je veux pas parler de cette histoire à quelqu'un d'autre que lui.Il devrait être la dernière personne à qui j'ai envie de parler et de me confier.Mais, auprès de lui, j'sens mon cœur qui s'apaise et qui s'emballe moins.

Moi : Je travaillais pour Antonio comme tueuse à gage.Il me donnait des cibles que lui ou ses clients voulaient que je tue et je le faisais.Ils étaient tous des monstres, ils traînaient tous des casseroles derrière eux.Il s'agissait surtout de gens qui lui devait de l'argent mais ils avaient tous des mauvais comportements.J'avais face à moi des violeurs ou des tueurs.Donc, j'avais aucun scrupule à les tuer.

Je marque une pause.

Moi : Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il me donne une mission que j'ai refusé d'accomplir.










FLASHBACK :







Quelques mois plus tôt....





SEDE CENTRALE





*16h31



Antonio : Tiens, ta nouvelle mission.

Je suis debout devant le bureau de Antonio qui me regarde toujours de haut en bas avec son regard de gros pervers.Je souffle et attrape l'enveloppe marron qu'il a posé sur son bureau.Ensuite, j'en sors son contenu.

En voyant la photo de ma cible, je me pétrifie.Je jette violemment l'enveloppe et la photo sur son bureau en le fusillant du regard pendant qu'il sourit.Les autres documents concernant la cible s'éparpillent sur son bureau.

Moi : T'es devenu complètement fou ou quoi ?! Tu te rends compte de ce que tu viens de me donner ou pas ?! Tu me prends pour qui exactement ?!

Sur cette photo, il s'agit d'une petite fille.Elle doit avoir 8 ans tout au plus.Elle a les yeux marrons clair, le teint blanc, les cheveux bruns coiffés en une demi queue de cheval.Elle fait un grand sourire qui laisse percevoir qu'elle a perdu une dent.

Moi : Je ne fais pas ce genre de chose ! Pas les enfants !

J'ai besoin d'argent.Mais, je ne tuerais jamais une enfant.Je pourrais jamais commettre un acte comme celui-ci.Si je le faisais, je pourrais plus jamais me regarder dans une glace.

Cette petite est encore jeune.Elle a toute la vie devant elle.Elle peut accomplir de grande chose.Je ne suis personne pour lui ôter la vie contre quelques billets.

Antonio croise les mains et me fusille du regard.Je sais qu'il n'est pas du genre à tolérer les refus mais j'pourrais pas faire ça.Il devrait savoir que j'ai un minimum d'éthique et d'humanité.

Antonio : C'est quoi ton problème ? Il s'agit de ta mission.Tu exécutes et tu fermes ta gueule.Je ne te paye pas pour avoir du cœur ou une conscience.Reprend cette enveloppe et va faire ton putain de travail avant que tu commences à m'énerver.

Je croise les bras autour de ma poitrine tout en le défiant du regard.Il m'a toujours trouvé trop sauvage et il a toujours estimé que j'étais bien trop un électron libre.

Mais, il apprécie mes caractéristiques et il sait que je manque jamais mes cibles sinon il m'aurait tué depuis bien longtemps.

Moi : Va te faire enculer t'entends ?! Je m'en prends pas aux enfants ! Regarde la ! Pourquoi tu veux tuer une gosse ?! Je suis pas une tueuse d'enfant !

Il laisse échapper un grognement.Il allait se lever de sa chaise pour me surplomber de sa taille mais il se retient et reste assis.

Antonio : Elle a surprit un de mes clients en train de commettre un crime.Elle pourrait être capable de l'identifier.Il préfère ne pas conserver de trace alors débarrasse toi d'elle et fait ça proprement.

Alors c'est pour ça ? C'est pour ça qu'elle doit mourir ? Parce qu'elle a vu un fils de pute commettre des horreurs ? Et tout le monde trouve ça normale ? Qui sommes-nous pour décider si une enfant a le droit de vivre ou non ?

Moi : C'est une gamine, Antonio ! Tu peux pas faire tuer une enfant ! Elle pourrait être ta fille ! Elle respire l'innocence ! Je suis sûr qu'elle sera pas capable de l'identifier, elle est encore petite ! Elle doit sûrement confondre tous les visages qu'elle voit !

Mon cœur bat anormalement vite en imaginant ce qui risque de se passer pour cette petite.Scampia a toujours été un quartier de merde mais on parle d'une petite fille qui n'a rien demandé à personne.

Elle se trouvait juste au mauvais endroit au mauvais moment.

Antonio : Tue moi cette gosse et ferme vraiment ta gueule.Tu as de la chance que c'est toi, si quelqu'un d'autre avait autant ouvert sa gueule il serait déjà mort.Je veux pas me répéter à nouveau tu entends ? Tue la.Si tu veux pas voir son corps s'écrouler, ferme tes putains de yeux.

Je contracte la mâchoire et serre violemment les poings.J'étais à deux doigt de lui envoyer mon poing dans la figure mais je m'abstiens car j'sais qu'il va me le faire payer.

J'me souviens encore du dernier passage à tabac que ses hommes m'ont infligés.J'ai pris du temps à guérir, je peux pas me permettre d'être une nouvelle fois blessée.

En étant blessé, je suis vulnérable.

Antonio : Pourquoi tu fais la difficile ? Tu as besoin d'argent et tu le sais très bien.Regarde toi, tu as la peau sur les os.Tu ne te nourris pas depuis combien de temps ? Quand tu n'auras plus de force, tu ne pourras même plus te battre et te défendre.Sans tes capacités, tu n'es rien, Ayhan.

Je serre les poings. Je sais à quel point je suis pathétique et à quel point je dois faire peur à voir.Mais, ce n'est pas grave.

Moi : Je me bats pour survivre mais je ne ferais jamais une chose aussi ignoble, Antonio.Je refuse de faire ça.Tu peux dire et faire ce que tu veux, tu ne me feras pas changer d'avis.Tu n'achèteras pas ma dignité Antonio.

Nous continuons de nous défier du regard.

Antonio : Ah ouais tu refuses ? Tu penses que tu peux me dire non ? Je peux te faire énormément de mal, Ayhan.C'est moi qui décide de ce que tu fais ou de ce que tu ne fais pas.Est-ce que je dois te rappeler que c'est grâce à moi que tu as pu financer les soins d'Isaac ?

Comment l'oublier alors qu'il fait que de me le rappeler depuis ce jour là ? Comment est-ce que je pourrais oublier que ma vie est lié à lui et à ses envies ?

Moi : Je te suis reconnaissante pour ce que tu as fais pour Isaac.Mais, je ne tuerais pas un autre enfant en échange pour te remercier.J'ai sali mes mains à de nombreuses reprises pour toi, ça devrait suffire à compenser.

Il laisse échapper un rire nerveux.

Antonio : Me remercier ? Tu devrais être en train de baiser mes pieds.Si je n'avais pas été la, ton frère serait mort depuis bien longtemps.Grâce à moi, il est guéri et il a pu retrouver l'usage de ses yeux.Tu me dois tout, Ayhan.

Moi : Je le sais.J'ai amplement payé ma dette en me débarrassant de tout ceux qui te posait problème et je continue encore de le faire pour toi.Tu ne me feras pas changé d'avis, tu gaspilles ton énergie.

Je sors de son bureau dans la précipitation.Ensuite, je quitte son quartier général en veillant à ne pas être suivi par ses hommes.

Je monte immédiatement sur les toits de Scampia pour courir jusqu'à l'adresse de cette gamine que j'ai pu retenir en voyant les documents qu'il y avait dans l'enveloppe.

Antonio trouvera quelqu'un pour faire le sale boulot.Je le sais pertinemment.Les autres n'auront pas autant de scrupule que moi.Ils se fichent que ça soit une enfant ou pas.

Quand j'arrive à son adresse, je reste posté sur le toit d'en face de la maison délabré de cette gamine à attendre de voir quelqu'un débarqué.

Quelques minutes plus tard, j'aperçois une voiture noire qui vient de se garer devant l'adresse de la gamine.Deux des hommes d'Antonio en sortent et mon regard se pose sur les armes qu'ils tiennent fermement.

Je sors immédiatement mon arme que je pointe sur l'un d'entre eux.J'enlève le cran de sécurité et lui tire une balle dans la tête.Il s'écroule immédiatement.Son collègue le regarde choqué puis il tourne sa tête vers moi.

Il fronce les sourcils et il me vise avec son arme.Il commence à me tirer dessus.Je me prends une balle qui frôle mon épaule et qui m'arrache un gémissement de douleur.

Je tire dans sa direction et je parviens à toucher sa jambe.Il tombe brutalement au sol.Je me retiens de tenir mon épaule pour ne pas laisser percevoir de faille devant lui.

Je descends du toit et court dans sa direction.Quand j'arrive à son niveau, j'avance pour qu'il puisse voir mon visage pendant qu'il est en train d'hurler de douleur et que sa jambe lui fait mal.

Lui : Espèce de salope ! Tu n'es qu'une traître ! Tu vas le regretter ! Comment tu peux nous trahir comme ça ?!

Je souffle.

Moi : Je ne suis pas une traître puisque je n'ai jamais été de votre côté.

Lui : Antonio te tuera ! Tu vas le payer amèrement ! Il te prendra tout ce que tu possèdes ! Je te conseille de quitter cette ville le plus vite possible !

J'hausse les sourcils et le regarde avec mépris.

Moi : Dis à Antonio d'aller baiser ses chiens.Merde, tu pourras pas le faire.

Je tire une balle dans sa tête et il ne bouge plus.Je souffle et range mon arme tout en tenant mon épaule qui me fait atrocement mal.

Je toque à la porte de cette maison frénétiquement.Mon regard se pose sur une femme.Elle doit avoir une quarantaine d'année, les cheveux bruns coupé en carré, les yeux marrons clairs.Elle est petite et un peu potelé.

Elle me regarde avec incompréhension.Elle semble aussi me craindre.Je peux la comprendre.Je dois ressembler à une folle et ne pas inspirer confiance.

Quand elle voit les cadavres des hommes à mes pied, elle essaie de fermer la porte mais je bloque la porte avec mon pied.Elle me lance un regard terrifié.

Elle : Ne nous faites pas de mal, s'il vous plaît ! Nous n'avons pas d'argent !

Je fais un signe de négation de la tête.

Moi : Je suis pas venu pour vous faire du mal.Les hommes qui sont là sont venus pour tuer votre fille.Je les ai tué pour empêcher ça.

Elle ouvre grand la bouche de choque.Elle se met à trembler et elle me regarde paniquée pendant que j'essaie de lutter contre la douleur que j'éprouve à l'épaule.

Elle : Quoi ?! Ma fille ?! Mais pourquoi ?!

Moi : Votre fille a vu quelque chose qu'elle aurait pas dû voir.Est-ce que vous êtes que toutes les deux ou vous avez d'autres enfants ou un mari ?

Elle : On...On est que toutes les deux.

Moi : Prenez le strict nécessaire et quitter Scampia au plus vite.Vous allez devoir me faire confiance si vous voulez survivre.

Elle hoche frénétiquement la tête.

Moi : Votre téléphone, vous le jetez compris ? Vous prenez votre fille et vous fuyez.Vous ne revenez sous aucun prétexte.Si vous remettez les pieds à Scampia, votre fille se fera tuer.

Elle : Je...Très bien.

Moi : Est-ce que vous avez une voiture ?

Elle : Oui ! Elle est là !

Elle me montre du doigt une petite voiture grise.Je me dirige vers sa voiture et attrape la plaque d'immatriculation que j'arrache.Ensuite, je la jette violemment au sol.

Moi : Partez vite avant qu'ils arrivent.

Elle hoche la tête.J'allais lui tourner le dos quand elle m'attrape par le bras.Je la regarde avec incompréhension pendant qu'elle me lance un regard rempli de gratitude.En l'espace de quelques secondes, ses sentiments envers moi ont vite changés.

Elle : Pourquoi est-ce que vous faites ça ?

J'aurais voulu qu'on me vienne en aide toutes les fois où j'étais en difficulté.J'aurais voulu que quelqu'un voit ma souffrance.J'aurais aussi voulu qu'on ait pitié de moi et qu'on se dise que je ne suis qu'une enfant mais ça n'a jamais été le cas.

Je lève les yeux en l'air pour réprimer des larmes qui font surface en repensant à des souvenirs enfouis dans ma mémoire.Je lui adresse un petit sourire triste.

Moi : Un enfant ne mérite pas de souffrir.Votre fille à toute la vie devant elle.Elle mérite pas de se faire engouffrer par la cruauté des hommes de Scampia.

Elle me sourit puis elle lâche mon bras.Je lui tourne le dos et monte sur les toits de Scampia.Je commence à courir mais c'est beaucoup plus difficile de courir avec une épaule blessé.

J'arrive sur le trottoir où Isaac et moi nous dormons mais j'le vois pas.Pourtant, il n'est pas du genre à aller bien loin.Il est assez craintif et il préfère rester dans un environnement qu'il connaît.

J'ai un mauvais pressentiment.Je repense à tout ce qu'Antonio m'a dit tout à l'heure et ça suffit à provoquer une impulsion dans mon cœur.Je contracte la mâchoire.

Lorsque mon regard se pose sur un bout de papier qui se trouve sur l'un des livres d'Isaac, je me dirige vers celui-ci et l'attrape.

« Tu as intérêt à rappliquer le plus vite possible avant que je m'amuse avec ton petit frère. »










{...}








Quelques minutes plus tard......











SEDE CENTRALE







*17h39





Antonio : Je suis content de voir que tu es venue.

Je viens de pénétrer dans le bureau de Antonio.Il est accompagné de 5 hommes qui sont adossé au mur de son bureau.Je me rapproche du grand bureau derrière lequel il est installé sur une chaise.

Moi : Où se trouve Isaac ?!

Je le fusille du regard pendant qu'il arbore un grand sourire en coin.Je sais qu'il aime cette situation, il aime voir l'inquiétude et la terreur dans mon regard.Il a toujours aimé me dominer.

Antonio : C'est moi qui pose les questions ici.

J'ai même pas le temps de réagir qu'un de ses hommes me donne un coup de pied à l'arrière des tibias ce qui me force à me retrouver à genoux devant lui.

Antonio se relève de son siège.Il ouvre le bouton de la veste de son costume bon marché et il s'approche de moi.Il m'attrape brusquement les cheveux.Je serre les dents pour éviter de gémir.

Antonio : Tu as tué deux de mes hommes pour sauver la vie à cette gamine ! À cause de toi, j'ai perdu une grosse somme d'argent ! Mon client me prend pour un incapable parce que la petite s'est enfui !

Je contracte la mâchoire.

Moi : Je pouvais pas te laisser t'en prendre à une enfant.

Il tire encore plus fort mes cheveux.

Antonio : C'est tout ce que tu as à dire ?! C'est ça tes excuses ?! Tu sais ce que t'es en train de faire ?! Tu mets le désordre dans mes affaires !

À quoi bon s'excuser ? Il ne pardonnera pas ce manquement.Je le sais comme il le sait très bien.

Moi : Je te rembourserais ce que tu as perdu.

Il me met une grosse gifle qui fait tourner ma tête.Je crache du sang sur le sol et redresse ma tête pour poser mon regard sur lui.

Antonio : Me rembourser ?! Comment est-ce que tu vas me rembourser alors que tu n'as rien ?! Regarde toi ! Qu'est-ce que t'es a part une clocharde dont personne ne veut ?!

Moi : Je travaillerais gratuitement.

Il laisse échapper un rire nerveux pendant que je suis toujours à genoux devant lui à tenter de garder la face.

Antonio : Tu as réponse à tout hein ? Tu vas me rembourser, Ayhan.Tu vas me rendre tout l'argent que j'ai perdu jusqu'au dernier centime sinon je vais te mettre une balle dans la tête.

Moi : Je le ferais.

Il m'adresse un sourire en coin.

Antonio : Tu as tué deux de mes hommes, ton acte ne peut pas rester impuni.

Je souffle.

Moi : Fait ce que tu veux de moi.Mais, rend moi Isaac.Il n'a rien à voir avec toutes ses histoires.Je suis la seule responsable de mes actes.

Il rigole.

Antonio : Isaac ?

Je grogne.

Moi : Antonio, laisse le tranquille.

Il se met à nouveau rire.J'essaie de me relever mais il tire violemment mes cheveux puis il me relâche.Il s'approche de moi et appuie sur mon épaule blessé.Je laisse échapper un gémissement de douleur.

Il fait un claquement de doigt et ses hommes se mettent à me passer a tabac.Je me recroqueville au sol, j'essaie de protéger mon visage mais j'sens l'impact des coups.

Des coups de pieds dans la tête, dans les jambes, dans les bras etc...Ils m'écrasent violemment la tête contre le sol jusqu'à ce que je suffoque car je n'arrive plus à respirer puis il me relâche.Ensuite, ils continuent de me frapper comme une vulgaire merde.

Moi : Où se trouve Isaac ?!

Je respire difficilement. Je vois pratiquement plus rien avec l'un de mes yeux.Ma bouche est pâteuse et fait que de saigner.Mon nez aussi ne fait que saigner mais c'est pas le moment de se préoccuper de tout ça.

Antonio : Oublie ce gamin.

Je le fusille du regard.J'essaie de me redresser mais ses hommes me maintiennent à nouveau au sol.L'un d'entre eux me met dos au sol et s'assoit sur moi tout en me faisant une clé de bras.

Moi : Antonio ! Qu'est ce que tu lui as fais ?!

Je suffoque.Son homme finit par se relever.Je laisse échapper un soupir de soulagement.Mais, un autre, attrape ma tête et la cogne contre le sol.

Moi : Répond moi !

Il admire le spectacle mais il veut pas me dire ce qu'il a fait à Isaac.Ça suffit à faire accroître mon angoisse et mon stress.J'ai la boule au ventre, ça ne cesse pas de croître.

Moi : Dis moi où il est !

Il continue de rire pendant que ses hommes sont en train de me massacrer.Je tiens mes côtes qui me font atrocement mal.J'ai l'impression que l'une d'entre elle est cassé.

Moi : Je te parle ! Répond moi putain !

Il m'ignore toujours.L'un de ses hommes me force à me tourner et me jette à nouveau au sol.Ensuite, il me met une grosse gifle qui me sonne.

Moi : Dis moi ce que tu lui as fais....

J'arrive presque plus à parler.Mais, je m'en fiche de mon sort.Tout ce que je veux savoir c'est si Isaac va bien et si il est en sécurité.Je peux tout supporter tant qu'il n'est pas blessé.

Moi : Qu'est ce que...Isaac....Qu'est ce qu'il a ?

Ses hommes me relèvent subitement pour me jeter au pied de Antonio.Il m'écrase violemment les mains avec ses chaussures tout en souriant.Ensuite, il me soulève en attrapant mon cou.Il approche sa bouche de mon oreille.

Antonio : Tu veux le voir hein ? Viens.

Il me jette au sol.Ses hommes me relèvent et m'attrapent pour me forcer à le suivre.Je tiens presque plus debout.J'ai mal partout mais je réprime mes hurlements de douleur.

On sort de son bureau.On marche dans le couloir, on traverse un salon privée.On descends des escaliers puis on arrive devant une porte.

Quand on arrive là-bas, il fait signe à ses hommes de me lâcher.Avant d'ouvrir la porte, il m'adresse un grand sourire.Puis, il ouvre.

Lorsque j'entre dans la pièce, je me tétanise face à la vue qui s'offre à moi et a l'odeur qui emplit mes narines.

C'est pas possible.

Non.

Isaac.

Il est assis sur une chaise en bois, ses vêtements sont tachés de sang, ses yeux sont tellement gonflés qu'il peut pas les ouvrir, son arcade sourcilière et sa bouche saigne, deux de ses doigts ont été coupé et ses jambes saignent abondamment comme si il avait été poignarder a de multiples reprises.

Moi : Isaac ! Isaac !

Je cours vers lui mais j'ai tellement mal que je m'écroule.Ils se mettent à rire.Je me relève difficilement pour repartir vers lui en boitant.

Moi : Isaac ! Est-ce que....

J'attrape son visage et essaie de le forcer à ouvrir les yeux.Mais, il ne le fait pas.Il est inconscient, il ne bouge plus.Ils l'ont tellement frappé et torturé que j'ose même pas imaginer l'état de son corps.

Moi : Regarde moi ! Ouvre les yeux ! Isaac !

Je le fais tomber de cette chaise pour le prendre dans mes bras.J'essaie de le faire bouger mais il ouvre toujours pas les yeux et aucun de ses membres ne bouge.

Moi : Isaac ! S'il te plaît ! Tu dois pas mourir !

J'essaie de trouver son pou mais j'le sens pas.Je lui hurle dessus pour qu'il se réveille mais il ne veut pas.Je soulève son teeshirt et remarque qu'il a reçu plusieurs coups de poignards au niveau du torse et que les plaies continuent de saigner.

Moi : Isaac....Non...Isaac....

Je prend sa tête entre ses mains et la serre contre moi.Une larme coule de sa joue,elle est suivie par une multitudes de larmes qui descendent sur mes joues.

Moi : Je...Tu n'es pas mort....S'il te plaît....Pas ça....

Je le serre dans mes bras en pleurant à chaude larme.Je le supplie de me regarder mais c'est trop tard.Mon coeur bat à outrance, j'arrive plus à respirer.

Moi : Me laisse pas seule....Je....Je t'en supplie....

Je hurle tout mon désespoir et toute ma tristesse.J'arrive plus à discerner ce qui se passe autour de moi c'est comme si le monde venait de s'écrouler.Je viens de tout perdre.

Je suis en train de serrer le cadavre sans vie de mon frère dans mes bras.

Mon frère est mort.

J'ai pas pu le sauver.J'ai pas pu faire en sorte de lui donner la vie qu'il méritait.J'ai pas été digne de sa confiance et de son amour alors qu'il a toujours été là pour moi.

J'ai pas pu lui rendre le quart de ce qu'il m'a apporté alors que j'aurais voulu le faire.Je voulais qu'il sache que je l'aimais plus que ma propre vie, que j'aurais sacrifié ma misérable vie pour lui et pour qu'il aille bien.

Antonio : Tu es responsable de sa mort.Tu peux t'en prendre qu'à toi même. Tu voulais pas tuer cette gamine, regarde ce que tu as fais.Une vie contre une vie, Ayhan.

Il sort de la pièce avec ses hommes.Je l'entends verrouiller la porte.Je continue de pleurer en serrant ce petit cadavre contre moi.Je caresse ses joues en suffoquant.

Moi : Pardonne moi, Isaac.Je t'aime tellement.Je ne t'oublierais jamais mais s'il te plaît accorde moi ton pardon.Je ne voulais pas que ça finisse comme ça.Ça aurait dû être moi, pas toi.Je suis tellement désolée de t'avoir embarquer dans mes problèmes.Tu...Tu aurais dû devenir un grand écrivain ou avoir le jardin que tu rêvais d'avoir....

Je suffoque et un torrent de larme vient se déverser sur mon visage.Des larmes se mettent à tomber sur le cadavre sans vie de Isaac,je lève les yeux en l'air et souffle.

Moi : Pardonne moi...












FIN FLASHBACK











Moi : 6 jours.Je suis resté 6 jours dans cet endroit avec le cadavre de Isaac dans mes bras avant que Antonio vienne m'ouvrir et me fasse sortir de cette horreur.

Aslan me regarde sans rien dire.Je lève les yeux pour éviter de fondre à nouveau en larme.J'ai bien assez pleuré, il faut que je me calme et que je me ressaisisse.

Moi : La petite fille et sa mère ont été retrouvés quelques jours après par les hommes de Antonio.Ils les ont toutes les deux abattues d'une balle dans la poitrine.J'ai fais tout ça pour rien.J'ai pu sauver personne.J'ai causé le décès de mon frère pour aucune raison.

J'aurais dû me douter que j'allais servir à rien.Pourtant, j'aurais voulu sauver leurs vies.Mais, j'aurais tellement voulu que Isaac ne soit pas mêlé à mes histoires.

Aslan : Ce n'était pas ta faute, c'était celle d'Antonio et ses hommes.Ils sont tous mort maintenant et toi tu es en vie.C'est à toi de choisir comment tu veux vivre le reste de ta vie.Tu peux continuer de culpabiliser et agir comme une faible ou tu peux aller de l'avant et faire en sorte que ce qui est arrivé à Isaac ne se reproduise plus jamais.

Il a raison.

Ses mots sont dur à entendre, ils sont dénués de gentillesse mais ils sont gentils à sa façon.J'hoche tout doucement la tête.

J'avais besoin d'entendre les mots qu'il vient de dire.J'aurais jamais cru que ça serait lui qui m'aiderait à affronter la mort d'Isaac mais j'suis reconnaissante pour ce qu'il vient de faire.

Aslan : Comment tu as eu ces photos en ta possession ?

J'oubliais ce détail.

Moi : Quelqu'un m'a téléphoné et m'a dit d'aller regarder la boîte au lettre.Quand j'ai ouvert, je suis tombé sur tout ça.

Il grogne.

Aslan : Encore une personne inconnue qui te donne des indications.

J'hoche la tête.

Aslan : Si cette personne a eu ses photos en sa possession, c'est qu'elle a un lien avec ce qui est arrivé à Isaac ou qu'elle connaissait Antonio.Elle voulait te faire du mal.

Il a raison.

Il se relève du sol et se dirige vers la sortie.Je me relève également et marche dans sa direction.Il me tourne le dos, j'attrape la manche de sa veste pour le retenir.Il me regarde avec incompréhension pendant que j'le regarde déstabilisé.

Moi : Merci pour ce que tu viens de faire, Aslan.

Il ne répond pas.

Je lâche sa manche et il quitte ma chambre en claquant la porte.








{...}









Le Lendemain....








*22h34










Aslan : Qu'est ce que tu veux ?

Je me tiens face à Aslan qui allait monter dans sa voiture avant que je débarque pour le stopper.Il me regarde avec indifférence.J'essaie de trouver les mots juste mais ça veut pas sortir.

Aslan : J'te parle.

Moi : Est-ce que je peux venir avec toi ?

J'arrive pas à croire que j'ai réussi à le dire.Il hausse les sourcils tout en m'observant pour savoir si je m'apprête à me rétracter.

Aslan : Pourquoi faire ?

Moi : Je veux juste sortir.

Aslan : Tu ne sais pas où je vais.

Moi : Tu auras qu'à me déposer n'importe où et j'me débrouillerais pour rentrer.Je promets de ne pas te déranger.Je veux juste quitter la villa.

Aslan : Pourquoi tu sors pas avec un membre de ton fan club ?

Je roule des yeux en sachant pertinemment qu'il parle des autres hommes de la villa.

Moi : Il est 22 heures.Je n'ai pas envie de les faire sortir juste pour moi.

Il ne répond pas.

Moi : Tu sais quoi ? Laisse tomber.

Je lui tourne le dos et me dirige vers la villa quand :

Aslan : Monte.

Sa voix est froide et hostile mais je laisse échapper un grand sourire.Je me tourne vers lui et me dirige vers la voiture.Il monte côté conducteur pendant que je suis côté passager.

Aslan : Ceinture.

Je mets ma ceinture.Il démarre rapidement et j'me mets à regarder par la fenêtre en souriant.




{...}









Quelques minutes plus tard.....





SICILE







Aslan s'arrête dans des rues de la Sicile qui sont entièrement vide.Elles sont à peines éclairée et personne n'est dehors.Il descend de sa voiture.Je fais de même.

Il se dirige vers un bâtiment sans un mot.Il court vers celui-ci et grimpe sur le tuyau du bâtiment pour accéder au toit.Je le regarde choqué, il est tellement rapide et agile qu'on dirait qu'il a fait ça toute sa vie.

Uniquement guidée par mon instinct, je cours aussi vers le bâtiment puis je m'accroche au tuyau pour monter sur le toit.Lorsque j'arrive dessus, je suis surprise de voir qu'Aslan est posté dessus et qu'il semblait m'attendre.

Aslan : Tu sais courir toi ?

Sa voix est un brin moqueuse.Je roule des yeux sous son regard narquois.

Moi : Et toi tu sais courir ?

Il me lance un regard indéchiffrable.

Aslan : On fait la course ?

J'le regarde choqué par ce qu'il vient de dire.Je crois que c'est la première fois qu'il me demande de faire un truc et que c'est « un jeu ».J'essaie de masquer au maximum mon trouble.

Moi : Sur les toits ?

Aslan : Tu as peur ?

Il fait un sourire en coin qui laisse percevoir ses fossettes.Il est en train de me consumer, de me brûler toute entière.Je suis en train de manquer d'air.

Moi : Bien sûr que non.

Aslan : Tu verras un toit avec une antenne bleu, arrête toi là-bas.

Je hoche la tête.

Aslan : Essaie de pas être trop derrière.

Je roule des yeux.

Moi : T'es vraiment arrogant.Je suis sûr que je peux gagner.

Il hausse les sourcils.

Aslan : Tu rêves.

Moi : Tu penses ?

Aslan : Je cours bien plus vite que toi.Nos niveaux ne sont même pas comparable.

Je pense qu'il dit vrai.

Moi : Tu parles sans savoir.

Aslan : Tu veux parier ?

J'le regarde choquée pendant qu'il arbore toujours son sourire en coin.

Aslan : À part si tu as peur de perdre et de pas assumer.

Moi : Tu me prends pour qui ? Bien sûr que j'accepte.Si je gagne, tu abandonnes l'idée de m'imposer un garde du corps.

Il ancre son regard dans le mien.J'ai l'impression qu'il est en train de réfléchir.J'espère vraiment qu'il va accepter et que je vais gagner.

Aslan : Très bien.

Moi : Et toi si tu gagnes qu'est ce que tu veux ?

Il me regarde de haut en bas toujours avec ce regard inexplicable.

Aslan : J'te dirais quand j'aurais choisis.

J'hoche la tête.

Il se met à côté de moi.Il est tellement proche que nos deux corps se frôlent.

Aslan : Fait le décompte.

Moi : 1.

Je souffle.

Moi : 2.

Respire.

Moi : 3.

Je me mets à courir le plus vite possible pour atteindre le toit en question.Le vent frais commence à balayer mon visage, j'me mets à frissonner mais je cesse pas de courir.

Je tourne la tête pour voir où se trouve Aslan.Quand j'me rends compte qu'il n'a pas bougé depuis mon décompte, j'le regarde avec incompréhension.Mais, j'ai cru apercevoir un sourire en coin sur son visage.

Est-ce qu'il va me laisser gagner ?

Je me tourne et continue à courir.Je vois l'antenne, elle est encore à quelques mètres de moi.Je fais un grand sourire tout en sautant le plus vite possible et en faisant attention à l'atterrissage.

J'ai même pas le temps de réagir que je vois une longue silhouette qui vient de me dépasser à une vitesse affolante.J'ouvre grand la bouche en me rendant compte qu'il s'agit de Aslan.

J'ai jamais vu quelqu'un courir aussi vite et être aussi à l'aise sur des toits.Il n'a aucune notion du danger.Ses longues jambes le supportent pendant qu'il court à une vitesse incroyable.

En l'espace de quelques secondes, il arrive à l'antenne.J'arrive quelques minutes après.Je reprends mon souffle pendant qu'il ne semble même pas essoufflée.Ses mains sont carrément dans ses poches.

Je le regarde choquée.

Moi : Où est ce que tu as appris à faire ça ?! Comment tu peux courir aussi vite sur des toits ?

Il hausse uniquement les épaules.

Moi : Tu as gagné.

Aslan : Tu pensais vraiment gagner ?

Au fond de moi, je savais que j'allais perdre.Mais, j'avais un tout petit espoir.Et puis, je voulais pas refuser cette « activité » alors que c'est la première qu'il m'a proposé depuis qu'on s'est rencontré.

Moi : Qu'est ce que tu veux ?

Il m'adresse un petit sourire en coin.

Aslan : Je te dirais quand j'aurais trouvé.

J'aime vraiment pas le fait qu'il prenne autant de temps à prendre sa décision.Je soupire et hoche la tête.

Je sens mon pied partir et mon regard se pose sur la dalle sur laquelle il était posée, elle est endommagé et elle vient de se décrocher.J'étais sur le point de m'étaler sur le sol quand Aslan a le réflexe d'attraper mon bras.

Il m'a attrapé fermement pour m'empêcher de tomber du toit. Il me tire brusquement contre lui et j'me retrouve la tête collé contre son torse.Mon cœur bat anormalement vite, ça doit être l'adrénaline d'avoir failli y passer.

Aslan : C'est si difficile que ça de tenir sur ses deux jambes ?

J'ancre mon regard dans le sien.Son visage est impassible mais j'sens qu'il est pas si indifférent qu'il en a l'air.

Moi : C'était pas ma faute.

Il roule des yeux.Quand j'le vois faire ça, je laisse échapper un petit sourire.Il me regarde avec incompréhension et j'me mets à rire.Pendant que je rigole, il me regarde troublé.

Aslan : T'es folle ou quoi ? Tu as failli y passer.

J'hausse les épaules.

Moi : Ouais mais c'était quand même assez drôle.

Il me regarde pendant que je continue de rire et qu'il m'observe.

Moi : Ça te ferait du bien de rire aussi.

Il hausse les sourcils.

Aslan : Je rigole quand je veux.

Est-ce qu'il est au courant qu'il est l'aigreur à l'état pure ?

Moi : Donc jamais ?

Je laisse échapper un sourire en coin.Il laisse aussi échapper un sourire en coin.J'allais me dégager de son emprise quand j'vois que son regard bute sur mes lèvres, ça me met extrêmement mal à l'aise.

Aslan : T'es vraiment épuisante, civilé.

Il s'empare subitement de mes lèvres.Mon estomac se retourne en un instant mais j'le repousse pas.Il pose ses mains sur mes joues pour approcher mes lèvres des siennes. Sa langue se met à danser avec la mienne sans jamais cesser.

Aslan : Tu sais pas courir mais j'admets que tu sembles avoir d'autre capacité.

Je laisse échapper un sourire en coin contre ses lèvres pendant que ses yeux ne cessent pas de jouer avec les miens.

Moi : Toi non plus tu ne sais pas courir mais disons que tu te débrouilles pas mal dans d'autres domaines où il faut du souffle.

Il m'adresse un sourire arrogant.Puis, il me plaque fermement contre son bassin.Je sens mon corps se tendre contre le sien pendant qu'il prend possession de mes lèvres.

Je passe instinctivement mes mains autour de son cou pour le forcer à se baisser et à s'approcher de moi.

Aslan : N'oublie pas que j'ai gagné.

Entendre sa voix rauque suffit à intensifier mon envie de l'embrasser pleinement.Il est en train de dévorer mes lèvres.Je sens contre ma cuisse son membre durci, ce qui me fait échapper un gémissement et qui lui fait échapper un grognement fort et puissant.

Moi : Je t'ai laissé gagné.

Il se recule de mes lèvres et il me regarde attentivement.Il laisse échapper un sourire moqueur pendant que j'le regarde avec une lueur amusé.

Ensuite, il pose ses lèvres sur mon cou pour y déposer une multitude de baiser qui sont en train de m'enivrer et de me consumer tellement fort que j'arrive plus à respirer.

Je le serre tellement contre moi que j'suis au bord de l'explosion.Il continue d'embrasser mon cou quand il se met à passer ses mains autour de mes hanches pour me rapprocher encore plus de lui.

Il allait passer sa main en dessous de mon teeshirt pour atteindre mon ventre lorsque son téléphone se met à sonner.Cette simple sonnerie suffit à nous ramener à la réalité et à nous permettre de nous rendre compte de ce qui vient de se produire.

Il se recule immédiatement de moi.Il me regarde sans rien dire puis il sort son téléphone de sa poche.Il va à l'autre bout du toit pour parler à la personne.

Je reprends mon calme.J'essaie de calmer les pulsations de mon cœur et la chaleur au niveau de mon bas ventre.

Il revient quelques minutes après.Il affiche une mine indifférente, j'essaie de faire même mais je suis pas comme lui.

Il me regarde de haut en bas.Je me rappelle soudainement qu'il a osé dire que je lui plaisais pas.Je laisse échapper un sourire en coin pendant qu'il me regarde intrigué.

Aslan : Qu'est ce qui te fait sourire ?

Moi : Un truc drôle.

Aslan : Partage avec nous.

J'ancre mon regard dans le sien.

Moi : Je trouve ça drôle que tu oses dire que je ne te plais pas après le bordel que tu viens de foutre.Tu peux pas t'empêcher de m'embrasser hein ?

Je rigole pendant qu'il me fusille du regard.

Aslan : Ferme la.

Moi : Quoi ? Tu veux toujours pas avouer ? Je comprends que mes lèvres t'attirent comme un aimant, c'est pas étonnant.

Il hausse les sourcils.

Aslan : Ferme vraiment ta bouche avant que je te fasse sauter du toit.

Moi : Ah ouais ? Tu veux pas plutôt venir me la fermer ? De ce que je vois, t'aime beaucoup mes lèvres alors tu peux le faire toi même.

Je laisse échapper un sourire moqueur.Je croyais qu'il allait s'énerver mais à la place, il laisse échapper un sourire en coin.

Est-ce que vous ressentez aussi cette tension ?

Aslan : Venant de celle qui gémit dès qu'elle me sent contre elle, c'est ironique.

Bien envoyé, Aslan Dell'Era.

Moi : Venant de celui qui bande dès qu'il me sent contre lui, c'est ironique.

Bien envoyé, Ayhan.

Il ancre son regard dans le mien.

Aslan : Je te propose un nouveau pari.

Je le regarde avec intérêt.

Moi : Pourquoi ?

Aslan : Tu as peur ?

Je déteste quand il dit ça et il le sait.Il sait comment me manipuler.

Moi : Absolument pas.Je n'ai peur de rien.

Il sourit.

Aslan : Tu te rappelles de notre pari ? Lequel d'entre nous deux finira par succomber au charme de l'autre en premier ? Pour ma part, je sais que ça sera toi.Celui qui admet en premier que l'autre lui plaît et qu'il veut coucher avec lui gagne tout ce qu'il veut.Je te donnerais ce que tu veux si tu réussis à me faire flancher.

Très intéressant.

Aslan : J'ai les moyens de t'offrir tout ce que tu veux.Il suffira de demander et j'te donnerais tout ce que tu veux, sans hésitation.Si tu gagnes, tu auras accès à tout ce que tu souhaites.

À la base, il s'agissait d'un pari sans véritable enjeu.Mais, je pourrais obtenir tout ce que je souhaite si j'arrive à gagner.Pour être honnête, je suis sûr et certaine que je peux gagner aisément face à lui.

Notre pari était uniquement motivée par notre fierté.

Désormais, tout est différent.

Aslan : T'es déjà en train de succomber, civilé.

Son arrogance m'impressionnera toujours.

Moi : Dans tes rêves.

On se défie du regard.

Moi : Si je gagne, tu me laisseras toute la liberté que je souhaite.Tu seras contraint de faire voeu d'abstinence pendant tout le temps du pari qui sera de 4 mois.C'est trop facile si tu vas coucher ailleurs.Je ne veux pas non plus de garde du corps pendant toute la durée du pari.

Il me regarde choqué pendant que j'fais un grand sourire.Je pense que ça sera la meilleure sanction du monde pour lui.Il s'attendait sûrement à ce que je réclame des bijoux ou de l'argent.Mais, ça m'intéresse pas.J'ai toujours été en quête de liberté.

Aslan : 4 mois ? Pendant 4 mois entier ?

Et ouais, Aslan Dell'Era.

Moi : Ouais.Et ça sera 4 mois d'abstinence complète, même ta main dégage.Si tu flanches une seule fois avec une autre femme pendant les 4 mois du pari, j'estimerais que j'aurais gagné.

Il grogne mais il finit par hocher la tête.Je pourrais pas le surveiller tout le temps mais j'estime qu'il s'agit d'un homme de parole.Il ne fera pas preuve de malhonnêteté.

Aslan : Si je gagne tu devras me fournir toutes les informations que je souhaite sur ton passé et tu devras faire exactement tout ce que je te dis pendant 1 semaine sans jamais t'opposer à moi.

Je serre les poings.

Moi : Très bien.Disons qu'aucun d'entre nous flanche durant les 4 mois du pari comment est-ce qu'on pourra se départager ?

Il laisse échapper un petit sourire moqueur.

Aslan : On trouvera bien un moyen.

J'hausse les épaules.

Aslan : J'me demande il te faudra combien de temps pour t'avouer vaincu et me supplier de te prendre.Ça risque d'être difficile pour toi.

Je roule des yeux face à son arrogance.

Moi : J'me demande surtout il te faudra combien de temps pour venir toquer à ma porte et m'implorer de bien vouloir te donner une chance.

Il laisse échapper un sourire en coin.

Moi : J'espère que tu as bien compris que pendant la durée du pari, tu ne peux pas aller voir ailleurs.J'aimerais éviter que tu salisses mon nom en allant choisir la première prostituée d'Italie pour qu'elle te permette de défouler ta frustration.Si tu couches avec une femme, tu perds.

Il ancre son regard dans le mien.Je peux percevoir une lueur brillante teintée par l'amusement mais aussi par le désir dans ses yeux vairons.

Aslan : Je ne perdrais pas, civilé.Tu apprendras vite que la défaite ne fait aucunement parti de mon vocabulaire.

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