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Point de vu Aslan :
J'étais dans mon bureau en train d'expliquer à Yuri, Jallal ainsi que à Angelo mon coup de téléphone avec Aldo. On entend le hurlement de Eren qui est en train de m'appeller, on se fige tous.
On sort de mon bureau avec précipitation pour accéder au long couloir.Son hurlement venait du salon.On descend les escaliers, j'entends plusieurs voix qui raisonnent dans le salon.
Lorsqu'on arrive au rez de chaussée, je sens ma colère grimper à une vitesse fulgurante.J'aperçois plusieurs policiers, ils doivent être une vingtaine et ils se tiennent tous fièrement dans ma putain de villa.
Pire encore.
Ils ont tous leurs armes braquées en direction de la civilé et de Eren.Elle se tient devant mon petit frère, les mains en l'air comme signe de capitulation pour éviter qu'on lui fasse du mal.Mais, je ressens sa peur à des kilomètres.Elle a peur de pas pouvoir le protéger.
Eren : Aslan ! Ils veulent emmener Ayhan !
Yuri et moi allions nous avancer en courant vers eux mais Jallal nous lance un regard qui nous intime de réfléchir avant d'agir.Il est conscient qu'ils sont bien plus nombreux et qu'il suffirait d'un geste pour qu'ils tirent sur la civilé et sur notre jeune frère.
Moi : C'est quoi ce putain de bordel ?! Qu'est ce qui se passe ici ?!
Je m'avance vers eux en marchant d'un pas déterminé tout en essayant de ne pas montrer l'angoisse qui grandit en moi.Je me mets immédiatement devant la civilé pour la camoufler et pour ne plus que cette arme soit pointée sur elle mais sur moi.
Je la guette du coin de l'œil.J'essaie de feindre l'indifférence mais j'sens toute la reconnaissance qu'elle éprouve à mon égard à cet instant et ça me brûle.
Ça me brûle tout entier.
Moi : De quel droit est-ce que vous venez chez moi pour pointer vos armes sur ma famille ?! Qui vous a donné la putain d'autorisation de faire ça ?!
J'ancre mon regard noir dans celui qui tient cette arme.Il est en train de perdre ses moyens, sa main tremble et j'entends les battements irréguliers de son cœur.Je vais tuer ce fils de pute et tous les autres.Il ne restera plus rien d'eux.
Celui qui semble être le plus gradé s'approche de moi.Il se tient fièrement, il ne semble ressentir aucune crainte à mon égard.Pourtant, il devrait.
Il ose venir dans mon domicile pour pointer des armes sur les miens et il pense qu'il peut se la jouer avec moi c'est ça ?
J'aperçois Jallal, Yuri et Angelo qui viennent se mettre de part et d'autre de moi.Nous formons une barrière visant à la protéger et à protéger mon petit frère.
Des officiers de polices et des membres d'organisations sont déjà venus à mon domicile en tentant de m'intimider mais cette fois tout est différent.Je sais qu'ils sont pas ici pour moi.
Ils sont là pour elle.
Mais, si ils veulent pas que ce pays brûle, il vaut mieux qu'ils déguerpissent.
Lui : Ne baissez surtout pas vos armes, tant que j'aurais pas donné l'ordre de le faire.Je ne veux pas que vous laissiez la moindre ouverture aux frères Dell'Era.
Ils ont tous leurs armes pointée sur nous.Mais, on est nullement impressionnée par leurs petits numéros.Il a bien raison de les informer de ne pas nous laisser la moindre ouverture.Ils sont pas prêt pour ce qu'on leurs réserve.
Lui : Nous ne sommes pas ici pour faire un bain de sang ou pour provoquer une guerre inutile entre nos deux services.J'ai demandé à mes hommes de continuer de pointer leurs armes sur vous uniquement pour un souci de sécurité.J'ai entendu parler de vos capacités.Je ne prendrais pas le risque qu'un de mes hommes se retrouve blessé par votre faute.
Je contracte la mâchoire tout en le fusillant du regard.Je viens d'avoir Aldo au téléphone, il n'a pas encore transmis l'information à tous les policiers de ce pays de merde.
Moi : Le seul bain de sang qui risque de se produire ici sera uniquement avec le vôtre et celui de vos hommes.Vous savez pas à qui vous êtes en train de vous opposez.Tirez-vous de chez moi, maintenant.
Yuri et Jallal allaient intervenir mais je les intime de pas le faire.Je veux pas qu'ils parlent avec ces types et encore moins que la situation s'envenime.Il vaut mieux que j'sois le seul à être perçu comme une menace.
Moi : Sortez de chez moi, maintenant.Je me répéterais pas une nouvelle fois.J'ai pas envie de faire un carnage devant mon petit frère.Mais, j'le ferais si vous me laissez pas le choix.
Cet homme souffle puis il s'approche de moi et il me tend un papier.Je le prends et me met à lire son contenu.Je sens ma colère grimper en flèche.Je déchire violemment le papier et les morceaux de celui-ci tombe au sol.
Lui : Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de faire ? Ce papier était un document officiel.Vous n'avez pas le droit de le déchirer.
Je fronce les sourcils.
Moi : Ton mandat d'arrêt, tu te le mets dans le cul c'est clair ? J'en ai strictement rien à foutre que ça soit un document officiel.Le droit ? Est-ce que tu sais à qui tu es en train de parler ? J'ai tous les droits dans ce putain de pays et dans ce monde de merde.
Il grogne.
Lui : Je sais qui vous êtes mais ça ne fonctionne pas comme ça.Tout le monde connaît votre famille ainsi que votre réputation.Il n'est nullement question de remettre en cause votre autorité ou votre pouvoir.Mais, cette femme ne peut pas rester ici.
J'allais lui attraper brutalement la gorge pour lui faire comprendre que c'est moi qui décide de qui peut ou ne peut pas rester ici.Mais, Jallal me retient par le bras pour éviter que je dérape.
Moi : Personne va l'emmener.Elle bénéficie exactement de la même immunité que moi.Elle n'ira nulle part.Si vous voulez partir avec elle, il faudra d'abord me passer sur le corps et ça risque pas d'arriver.S'en prendre à elle revient à s'en prendre à tous les Dell'Era à commencer par moi.
Il me regarde puis il hausse les sourcils.Il essaie de capter le regard de la civilé mais j'me tiens tellement devant elle qu'il peut même pas la voir.
Lui : J'ai eu des ordres très stricte la concernant.Votre femme a massacré un homme en pleine rue.Elle ne peut pas rester en liberté.Elle doit être jugée pour son crime.Ne devenez pas l'ennemi du gouvernement italien pour elle.Ça serait une grosse erreur de votre part.
Pardon ? Est-ce que c'est une menace ? C'est moi que ce fils de pute est en train de menacer comme si j'étais sa pute ?!
J'allais répondre quand j'sens que quelqu'un me tire par la manche de ma veste de costume.J'me tourne et croise son regard.Elle m'adresse un petit sourire qui se veut rassurant pendant que je la regarde dérouté.
Elle fait toujours ça.
Elle sourit toujours et elle essaie d'être forte.
Elle me consume.
Elle : Je savais que ça allait arriver, ne t'inquiète pas.Je vais me rendre sans faire d'histoire.Mon but n'est vraiment pas de vous attirez des problèmes.J'aurais dû réfléchir avant d'agir.
Son visage respire l'innocence.
Je sais ce qu'elle est en train de faire.Elle a peur qu'il nous arrive un truc à cause d'elle.Elle est consciente qu'ils sont plus nombreux et qu'un échange de tir provoquerait forcément des pertes de notre côté.
Elle veut nous protéger.
Elle lâche ma manche et elle me contourne pour se rendre.J'aperçois le rictus mauvais de ce fils de pute.Il pense que c'est fini et qu'il a réussit à obtenir ce qu'il voulait.
Lui : Vous prenez la bonne décision pour tout le monde.
Je le fusille du regard.Je contracte la mâchoire et serre violemment les poings.Je vais le tuer si il continue de l'ouvrir et de lui parler.
Moi : À qui est-ce que tu parles toi ?! Je t'ai donné l'autorisation de lui parler ?! Tu devrais même pas être en train de la regarder, sale fils de pute !
J'attrape brusquement le bras de la civilé, elle me regarde choquée pendant que j'lui lance un regard indéchiffrable.Elle me regarde avec incompréhension, elle a l'air si fragile mais si forte à la fois.
Moi : Tu n'iras nulle part compris ? Je m'en fou de ce qu'ils veulent faire et de ce qu'ils comptent faire pour me forcer à te livrer.J'ai les moyens et le pouvoir nécessaire pour faire tomber tout ce pays.Il est hors de question que tu te rendes.
Je la tire vers moi et la met juste devant moi.Je pose ma tête sur la sienne pour être sur qu'elle ne puisse pas croiser mon regard.Je la serre fermement contre moi.J'entends son coeur battre à une vitesse affolante.
Moi : Elle n'ira nulle part.Vous allez bouger vos gros cul de ma baraque dès maintenant avant que ma patience atteigne toutes ses limites.Dites à vos supérieurs que si ils veulent parler à quelqu'un, je suis présent.La prochaine fois que la police ose prendre d'assaut ma villa, ma clémence ne sera pas la même.
Cet homme me regarde et me défie du regard.Leurs supériorité numérique m'indiffère complètement et il devrait le savoir.Tous ses hommes n'osent pas me regarder dans les yeux, ils tremblent tous comme des débutants.
Lui : Vous êtes inconscient.Vous devriez prendre plus de temps pour réfléchir à vos actes car ils ne seront pas sans conséquences.Votre femme avait pris la bonne décision pour tout le monde.
À qui est-ce qu'il croit faire peur ? Il pense me faire trembler ? Il me prend pour un fils de pute ?Je me soumettrais jamais.
J'ai dis qu'elle bougerait pas, c'est ce qui va se passer sinon l'Italie va saigner.L'Italie saignera jour et nuit jusqu'à ce que je retrouve ce qui m'appartient.Je ne m'arrêterais jamais.
Moi : J'ai pris ma décision.Personne ne me fera changer d'avis.Elle reste avec moi et ma famille.Je me ferais un plaisir de me déplacer au siège du gouvernement pour expliquer que personne je dis bien personne ne me la prendra sans le regretter amèrement.
Lui : Vous pensez pouvoir vous opposez à nous tous ? Vous n'êtes pas capable de faire face à la guerre qui vous attend pour cette femme ? Il vaut mieux pour tout le monde qu'elle vienne avec nous sans faire d'histoire et que vous lui preniez un avocat compétent.
Je conserve une prise sur la civilé pour me rappeler que je dois pas sauter à la gorge de ce fils de pute et encore moins lui trancher la gorge.Son coeur bat tellement vite que je l'entends.
Elle a peur.
Pas pour elle.
Pour nous.
Moi : Je n'ai pas commencé cette guerre.Mais, je la gagnerais.Peu importe le sang que je devrais faire couler, elle ne bougera pas.Je tuerais tout ceux qui tenteront de pisser sur mon autorité.
Jallal : Pour éviter un conflit inutile, allez-vous en.Personne ne vous laissera emmener la femme de mon frère.
« La femme de mon frère. »
Faux frère va.
Il a fait exprès d'employer ses mots parce qu'il a comprit que j'avais mes raisons personnels pour la défendre.Quand je vois son petit sourire en coin, ça me donne envie de lui arracher la tête.
Elle est en train de trembler.Son corps est collé au mien.Je sais qu'elle angoisse de ce qui va se produire.Elle craint qu'on se fasse attaquer.Mais, ça n'arrivera pas.Je ne le tolérerais pas.
Je ne tolérerais pas non plus qu'elle se sacrifie.Elle n'est pas une sacrifiée qu'on donne pour se sauver.Ça ne fonctionne pas de cette façon chez les Dell'Era.J'ai jamais agis comme ça et ça ne commencera pas aujourd'hui.
Moi : Ça sera mon dernier avertissement.J'ai dis dehors, tout de suite.
Lorsque le policier voit cette lueur meurtrière qui me caractérise si bien, il finit par détourner le regard.Ensuite, il fait un signe de la main à ses hommes qui baissent leurs armes et ils se retirent tous de mon domicile.
Ils ont pas encore compris que s'en prendre à elle revient aussi à s'en prendre à moi.Je partirais en guerre autant de fois qu'il le faudra pour la protéger de toute cette merde.Elle a le droit de vivre en paix.
{...}
Quelques jours plus tard....
VILLA DELL'ERA
Point de vu Ayhan :
Les jours sont passées, ma peine s'est atténué même si elle reste présente.Plus personne ne m'a reparlé de cette histoire et ne m'en a tenu rigueur.Plus personne n'a reparlé également de ce que Aslan a fait pour me protéger des policiers.
Yuri, Jallal et Aslan passent beaucoup de temps à l'extérieur de la villa puisqu'ils semblent avoir énormément de travail.Mais, je suis sûr et certaine que ce travail concerne leurs secrets qu'ils dissimulent si bien.
Je passe la majorité de mon temps à la villa avec Amaia, Alessio, Eren et Angelo lorsqu'il n'est pas en mission pour les Dell'Era.Je me suis vraiment habitué à leurs présences et ça fait du bien de se sentir entouré.
J'ai pas eu l'occasion de reparler à Aslan.Je sais pas si j'aurais voulu le faire.Mais, j'voulais qu'il sache que ce qu'il m'a dit pour affronter ma peine m'a fait beaucoup de bien et que ce qu'il a fait face au policier m'a vraiment ému.Je ne sais pas pourquoi il l'a fait mais ça m'a touché.
Alessio est actuellement à l'école avec sa mère puisqu'elle avait une réunion parent professeur.J'ai voulu l'accompagner mais elle a insisté pour que je ne me déplace pas.Eren est aussi à l'école.
Je me retrouve à la villa avec pour seul compagnie Angelo.Nous étions en train de regarder un film dans sa chambre quand son téléphone se met à vibrer.Il prend son téléphone en main.
Quand je remarque qu'il ne s'est pas concentré à nouveau sur le film, je le regarde.Il est devenu blafard, il est figé devant son téléphone.Il laisse tomber son téléphone sur le lit et il court dans la direction de sa salle de bain.
Moi : Angelo ! Ça va ?
Je regarde son téléphone mais il s'est verrouillé et j'ai pas pu voir ce qui l'a mis dans cet état.Je me relève immédiatement de son lit sur lequel j'étais assise et part le suivre dans la direction des toilettes.
Moi : Qu'est-ce qui se passe ?
Il est à genoux devant la cuvette en train de vomir.Je le regarde avec incompréhension mais je me rapproche de lui pour tenir ses cheveux pendant qu'il vomit.
Angelo : Je...Je veux pas en parler.
Ses vomissements se mêlent à des sanglots.Je le regarde perdu mais je ne dis rien et le laisse continuer de vomir.Il pleure tellement fort que ça me brise le cœur.
Angelo : S'il te plaît....Ne le dit à personne...
Quand il a finit de vomir, il se redresse.Je l'aide à se maintenir debout.Ensuite, il se dirige vers le robinet et attrape sa brosse dent ainsi que du dentifrice pour se brosser les dents.
Je me tiens à côté de lui sans rien dire.Je suis juste en train de l'observer pleurer à chaude larme tout en se lavant les dents.Quand il a finit, il se tourne vers moi.
Ses yeux sont rougies, les larmes font que de couler et ses lèvres tremblent.Je m'approche de lui et le serre dans mes bras.Il me serre contre lui comme si il craignait que je parte.
Angelo : S'il te plaît....Ne m'abandonnez pas....Je ne veux pas être à nouveau seul.
Qu'est-ce qui se passe ?
Moi : Qu'est-ce que tu racontes Angelo ? Personne ne va t'abandonner compris ?
J'ai envie de lui demander ce qui se passe.Mais, ce n'est pas le bon moment alors je continue de le serrer contre moi.Ensuite, il se recule de moi.
Il se dirige tout doucement vers sa chambre et son lit.Il se couche sur celui-ci pendant qu'il pleure toujours.Je m'approche du lit et m'assois à ses côtés pendant qu'il pleure.
Il se redresse et il se met à fouiller dans le tiroir de sa commode.Il en sort une boîte de somnifère, il en prend un et l'avale puis il range la boîte.Je ne savais pas qu'il avait besoin de somnifère pour dormir.
Il finit par fermer les yeux et par s'endormir.Je pose mes mains sur ses joues pour essuyer ses larmes.Ensuite, je caresse ses cheveux et sort en veillant à bien fermer la porte.
J'allais aller dans ma chambre quand j'entends du bruit provenant du salon.Je me dirige vers les escaliers.Lorsque mon regard se pose sur Renato, 4 hommes qui sont sûrement des mafieux en train de rire à gorge déployé je ne comprends pas.
Je me penche plus sur les escaliers et j'comprends immédiatement pourquoi ils sont en train de rire.Un adolescent se trouve au pied de Renato.
Il a le visage tuméfié, du sang coule de son arcade sourcilière, ses lèvres sont gonflés et son œil droit ne s'ouvre pratiquement plus à cause des gonflements. Son corps gît au sol, il pleure et il semble vraiment souffrir.
Je descends rapidement les escaliers et me dirige vers eux en courant.Quand Renato me regarde, il contracte la mâchoire.Ses hommes et lui cessent de rire pour me regarder.
Je m'approche du jeune garçon qui me regarde les yeux remplis de larme.Je me baisse pour être à sa hauteur et ancre mon regard dans le sien.
Moi : C'est terminé.Ils ne te toucheront plus.Ça va aller.
Il ne répond pas mais il renifle encore plus fort.Ensuite, je me relève et me met face à Renato.Ses hommes me regardent tous avec indifférence sauf Renato qui me regarde avec hostilité.
Moi : C'est quoi ton putain de problème ?! T'es devenu fou ou quoi ?! Qu'est ce qui te prend de faire tabasser un gamin par tes chiens de garde ?! Il doit avoir 15 ans tout au plus ! Regarde l'état dans lequel tu l'as mis !
Il contracte la mâchoire tout en haussant les épaules.
Renato : Je savais que j'aurais pas dû venir ici mais il s'agissait du lieu le plus proche.Cesse de me hurler dessus et de me regarder avec ce dégoût qui te caractérise si bien.J'en ai rien à faire de savoir l'âge de ce gosse.
Comment est-ce qu'il peut parler comme ça ? Cet homme est un quarantenaire et il agit comme un gamin pourrie gâté.Cet adolescent pourrait être son fils mais il en a rien à faire.
Moi : T'es un grand malade ! Tire toi ! Dégage de cette villa !
Je serre violemment les poings et me retient de toutes mes forces de lui mettre un coup de poing.Je sais que cette villa appartient à sa famille et que je suis ici uniquement comme une invitée.Mais, je peux plus supporter de voir sa gueule et encore moins de l'entendre.
Renato : Que je dégage ? Cette villa appartient à ma famille.Combien de fois je vais devoir te le rappeler ? Tu ne connais pas mes motivations alors retourne sagement dans ta chambre à attendre en position étoile de mer qu'Aslan vienne te baiser.
Je lève ma main en l'air pour lui mettre une grosse gifle.Mais, il intercepte mon bras et me le serre fortement.J'essaie de me dégager mais je n'y arrive pas.Néanmoins, je ne le laisse pas voir ma douleur.
Je l'assassine du regard pendant qu'il fait un sourire amusé.Il est tellement malveillant que j'en viens à me demander si il s'agit bien d'un Dell'Era.
Renato : Tu ne me touches pas c'est clair ? Je ne veux pas qu'une salope comme toi pose ses mains sur mon corps à part si c'est pour lui faire du bien.Je vais abattre ce gamin, tu vas rien dire et tu vas rien faire.
Je vais le massacrer.
Moi : Lâche moi, immédiatement.Si tu t'approches de lui, tu vas le payer.Je suis pas en train de rire, sort de cette maison avec tes toutous.
Il laisse échapper un rire nerveux.
Renato : Je suis censé trembler ? Je remarque que tu n'as pas tes armes sur toi.Tu te sentais en sécurité hein ? Tu les as laissé dans ta chambre c'est ça ? Tu es vulnérable, petite conne.
Il pense vraiment que j'ai besoin de mes armes pour lui refaire le portrait et lui ôter l'envie de faire du mal à un innocent ? Il existe d'autre moyen tout aussi douloureux pour faire du mal à quelqu'un.
Moi : Lâche ma main.
Renato : Tu veux savoir ce que ce petit batard a fait ? Il a tenté de me voler mon portefeuille.Il m'a prit pour une salope, je lui ai montré que c'était lui la salope.
Est-ce que c'est une blague ? C'est pour ça qu'il s'est amusé à faire frapper ce gosse ? Il aurait pas dû le voler mais rien ne méritait le sort qu'il lui a fait subir.Je sais ce que c'est de mourir de faim et de pas avoir d'argent.Je compatis à sa situation.
Moi : Et alors ?! Tu es riche ! Tu ne vas pas mourir dans quelques billets ! C'est un gosse tu vois pas ?! Il meurt sûrement de faim comme la majorité de la population italienne et toi tu le fais massacrer au lieu de faire preuve de compassion !
Est-ce qu'il connaît même la définition de ce mot ?
En Italie, de nombreuses personnes vivent dans les rues et manquent de nourriture.Mais, ça peut pas intéresser un homme comme Renato qui n'a jamais manqué de rien et qui vit dans la richesse depuis toujours.
Renato : Pour qui est-ce que tu me prends ? Pour un bon samaritain c'est ça ? C'est pas une question d'argent, c'est une question de respect.Pour qui est ce que je vais passer si je laisse des gamins me voler comme si j'étais une merde ?
Il approche subitement sa tête de la mienne.Il est tellement proche que j'sens son odeur nauséabonde.Puis, il s'arrête à quelques centimètres de mon visage.Il me détaille de près pendant que j'le regarde avec hargne.
Renato : J'oubliais que tu es une clocharde, ça doit te connaître le vol.Quand on est une misérable comme toi, on doit avoir l'habitude de faire l'esclave pour vivre.Les pauvres sont vraiment dénués de dignité.
Moi : J'aurais toujours plus d'honneur et de dignité que toi.Ce sont des mots vide de sens pour une petite pute comme toi.À part baiser à droite et à gauche, tu fais quoi de ta vie de merde ?
Il se met à trembler de rage.Il me met une grosse gifle qui me sonne et qui m'arrache un gémissement de douleur.Il rigole pendant que ma joue me brûle.
Renato : Ça me démangeait.
J'approche ma tête de la sienne et lui donne un énorme coup de boule en pleine tête.Il laisse échapper un gémissement de douleur et il relâche l'emprise qu'il avait sur ma main.Je me recule de lui et le fusille du regard.
Moi : Pauvre con !
Renato : Salope ! Tu m'as fais mal !
Je lui fais un doigt d'honneur.
Moi : Ferme vraiment ta grosse gueule.Tu n'auras jamais le quart de la dignité que toutes ces personnes qui se battent pour survivre ont.Quand on ne sait pas ce que ça fait de s'endormir le ventre vide, on ferme son cul.
Il touche son front en m'assassinant du regard.Il saigne légèrement et j'laisse échapper un petit sourire moqueur qui semble accroître sa colère.
Renato : Attraper moi cette pute !
Je me prépare à affronter ses hommes mais quand j'vois qu'ils avancent pas vers moi j'les regarde avec incompréhension.Ils me regardent avec hésitation mais aucun n'ose tenter de me toucher.
Renato : Qu'est ce que vous attendez ?!
Il a hurlé tellement fort que ça m'étonne qu'il dispose encore de sa voix.Mais, ses hommes sont toujours figés. Il se tourne vers eux et ils ont le regard baissé.Il serre violemment les poings tout en les assassinant du regard.
Renato : Vous êtes devenu sourd ou quoi ?! Je vous ai dis de prendre cette salope alors pourquoi est-ce vous avez toujours pas bougé ?! Comment ça se fait qu'elle est encore devant moi et qu'aucun d'entre vous n'aient avancé ?!
Aucun d'entre eux ne parlent.
Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ils suivent pas ses ordres ? Pourquoi est-ce qu'on m'a pas encore attaqué ? Peut-être que c'est une feinte pour que je baisse ma garde.
Renato : À quoi est-ce que vous jouez ?! Je vous ai donné des putains d'ordres alors pourquoi c'est toujours pas fait ?! Je vais vous tuez si vous n'obéissez pas ! Je veux que vous me mainteniez cette pute !
L'un des hommes s'approche tout doucement de Renato mais il s'arrête à son niveau.Cet homme lève la tête et me regarde pendant quelques secondes puis il détourne le regard.Il ancre son regard dans celui de l'oncle des frères Dell'Era.Il semble hésitant mais il finit par dire :
Lui : Nous ne pouvons pas la toucher.Il s'agit de la femme d'Aslan Dell'Era.Si on lui fait quoi que ce soit, Aslan nous détruira.Tout le monde sait de quoi il est capable.Il faudrait être fou pour toucher à sa femme.
Ah bon ? Mais, c'est vraiment très intéressant tout ça.Je suis surprise par les propos qu'il vient de tenir mais ça me conforte dans l'idée que je bénéficie d'une certaine immunité.
Lui : Vous n'auriez pas dû la gifler, Signore.Quand Aslan remarquera la trace sur sa joue, il s'en prendra à vous et aussi à nous.Cette femme est intouchable, on ne peut pas obéir à vos ordres la concernant.
Je fais un grand sourire pendant que Renato bouillonne de colère et que son visage se décompose.Il est enfin en train de prendre conscience qu'il peut plus faire tout ce qu'il veut avec moi.
Renato : J'ai vraiment qu'une bande d'incapable à mes ordres ! Quand vous aurez retrouver vos couilles, faites moi signe ! C'est pas cette pute qui va me dominer ! Est-ce que je dois vous rappeler qu'avant de devenir sa femme c'était une petite mendiante des rues ?!
J'hausse les sourcils.
Moi : Commence par tenir tes couilles qui sont portées disparu depuis la naissance avant d'ouvrir ta grande bouche pour parler de moi, pauvre con.
Je me tourne et me dirige vers le jeune qui est toujours étendu au sol.Je me baisse et l'aide à se relever.Je passe l'un de ses bras autour de mes épaules pour l'aider à se maintenir debout.
Renato : Qui t'a autorisé à le toucher ?! Arrête tout de suite de bafouer mon autorité ! Je ne te laisserais pas faire ! Occupe toi un peu de ce qui te regarde !
Renato sort son arme et la pointe sur l'adolescent.Je me tétanise en voyant son arme pendant qu'il arbore un sourire en coin.
Moi : Tout ce que tu fais dans cette villa me concerne.
Je me mets face au jeune pour que l'arme soit pointé sur moi mais c'est pas pour autant qu'il baisse son arme.Une lueur destructrice et folle brille dans son regard.Il est capable de tirer et ça peu importe les conséquences.
Moi : Baisse tout de suite cette arme.
Ma voix est froide et ne laisse percevoir aucune crainte.Il hausse les sourcils puis il contracte la mâchoire.
Renato : Dégage ou c'est sur toi que je vais tirer.Dans tous les cas, je vais le tuer alors bouge.
Si il me tire dessus, je vais sûrement crever.Mais, j'pourrais jamais me regarder en face si je laisse un gamin qui aurait pu être Isaac mourir sous mes yeux pour sauver ma vie.
Moi : Je te laisserais pas tuer un adolescent ! Range ton arme !
Renato : Tu veux mourir ? Dis le moi comme ça je vais abréger tes souffrances !
Il sait que j'partirais pas mais ça l'indiffère.Il me connaît assez pour savoir que je sauverais jamais ma vie au détriment de celle d'un innocent.
Moi : Tu penses que tu as les couilles de me tirer dessus ? T'es qu'une petite pute.Oh pardon.Rectification de ma part : Tu es une grosse pute.
Il approche son arme de moi et il ôte le cran de sécurité.Mais, je le regarde avec indifférence et ça semble accroître sa colère.Il souhaite me voir terrifier mais c'est pas ça qui risque de me faire peur.
Renato : Qui est-ce que tu choisis ? Je te bute toi ou lui ? Je te laisserais pas une nouvelle chance de vivre.Retourne dans ta chambre et fait comme si tu n'avais rien vu.
J'ancre mon regard noir dans le sien.
Moi : Bute moi.
Il fait un grand sourire.Ses hommes tentent de s'approcher de lui pour l'empêcher de me tirer dessus mais il les fusille du regard et ils se stoppent.Ils sont conscient qu'Aslan fera payer à toutes les personnes présentes mais Renato s'en fou complètement.
Il ancre son regard dans le mien et il laisse échapper un sourire narquois.Je ne laisse percevoir aucune émotion.Je sais qu'il va tirer, il attend ça depuis notre première rencontre.
Il allait tirer quand :
Inconnu : Sur qui est-ce que t'es en train de pointer ton arme ? Tu te crois où ?
À l'entente de cette voix rempli d'hostilité et de froideur, on se tourne simultanément vers la porte et nos regards se posent sur Aslan, Jallal et Yuri.
Aslan est au milieu, le regard froid et les mains dans les poches.Jallal est à sa droite, le regard dur.Yuri se trouve à sa gauche, il fusille du regard Renato.
Aslan s'avance vers moi et l'adolescent.Ensuite, il se met face à moi, de sorte à ce que l'arme se retrouve pointé sur lui.J'ai une vue d'ensemble sur son dos.Je me sens immédiatement soulagée en le voyant.
Renato se met à paniquer et fait tomber son arme au sol pendant qu'Aslan a toujours ses mains dans ses poches.Les hommes qui accompagnaient Renato ont tous eu un mouvement de recul.Ils ont aussi baissés la tête.
Aslan : Qu'est ce qui se passe ? On dirait que tu as peur de quelque chose.
Sa voix est glaciale.Il n'est même pas en train de crier et j'pense que c'est ça qui fait qu'il est encore plus terrifiant.
Renato : Je...Enfin....
On bégaye maintenant ? C'est trop facile de l'ouvrir quand Aslan n'est pas présent.
Aslan : Quoi ? Pourquoi tu bégaies ? Tu avais l'air très sûr de toi non ? Ramasse ton arme et pointe la de nouveau.Mais, cette fois, pointe la sur moi.
Renato le regarde choqué mais il ne ramasse pas l'arme.Il est tétanisé.J'ai l'impression qu'il vient de voir un fantôme.Je suis sûr que son cœur doit battre la chamade et que Aslan doit l'entendre.
Aslan : Qu'est-ce que t'attends ? Ramasse l'arme.
Renato fait un signe de négation de la tête.
Renato : On a pas besoin d'en arriver la....
Aslan : Ramasse cette putain d'arme.Ne me force pas me répéter à nouveau.
Sa voix ne laisse aucune place à la contestation.
Renato baisse les yeux et ramasse difficilement l'arme.Ses mains tremblent. Il finit par la tenir dans ses mains.Aslan s'approche de lui jusqu'à être à quelques centimètre de lui puis il se stoppe.
Aslan : Pointe la sur ma tête.
Renato ouvre grand les yeux de surprise.J'aurais pu avoir peur pour Aslan mais j'sais qu'il sait ce qu'il fait.
Renato : Quoi ? Qu'est ce que tu dis ? C'est de la folie.
Aslan : Fait le.
Son oncle lui lance un regard paniqué.Je savais qu'il craignait son neveu mais j'pensais pas que c'était à ce point.J'ai vraiment l'impression qu'il est terrorisé par sa simple présence.
Renato : C'est encore un de tes jeux hein ? Ça suffit, arrête.Je vais pas te pointer une arme sur la tête.
Aslan s'approche d'un pas de Renato qui se met à trembler et à reculer.
Aslan : Mes mains sont dans mes poches.Si elles sortent de mes poches, je vais sortir mon katana de son fourreau et te l'enfoncer dans les yeux.Ensuite, je trancherais ta bouche et ta gorge.Puis, je trancherais tes couilles, tes jambes et ton cœur.
Il marque une pause.
Aslan : Alors je te conseille vraiment de faire ce que je viens de te dire.Pointe ton arme sur ma tête, tout de suite.
Renato bafouille mais il finit par pointer son arme sur le front de Aslan.Mais, sa prise sur l'arme n'est pas assuré et elle est fébrile.Aslan n'a pas bougé de 1cm et il n'a pas ôté ses mains de ses poches.
Aslan : Tire.
Renato : Tu vas trop loin, arrête !
Aslan laisse échapper un rire nerveux et moqueur pendant que Renato est en train de suer.
Aslan : Même quand tu tiens une arme pointée sur mon front, t'es une putain de tapette.J'sais que tu n'as pas les couilles de le tirer, tout le monde le sait.
Renato baisse son arme et souffle.
Aslan : Qu'est ce que ce gamin fait chez moi ?
Renato me regarde pendant quelques secondes puis il se mord violemment la lèvre.
Renato : Je....
Aslan : Jallal tu as entendu quelque chose ?
Jallal : Je n'entends rien.
Aslan : Yuri tu as entendu ce qu'il a dit ?
Yuri : J'ai rien entendu à part Renato qui est en train de se pisser dessus.
Yuri laisse échapper un rire moqueur.
Aslan : Parle, Renato.Parle fort.Je veux que mes frères entendent.
Renato souffle.
Renato : Il a tenté de me voler mon portefeuille.Je l'ai fais passer à tabac pour me venger de ce qu'il a voulu me faire.
Aslan : Je vois.
Aslan pose son regard sur les hommes de Renato qui sont postés derrière lui et qui n'ont pas daigné dire un seul mot depuis qu'il est entré.
Aslan : Prenez le gamin et emmener le aux urgences.Je veux qu'il soit soigné.Tous les frais d'hôpitaux seront payé par Aslan Dell'Era, prévenez l'hôpital.
Ils hochent la tête.Ensuite, ils se dirigent vers lui.Je suis réticente à l'idée de laisser l'enfant avec eux.Mais, j'sais qu'ils suivront les ordres de Aslan.Ils l'attrapent et l'aident à se maintenir debout.Ils allaient sortir quand Aslan les stoppe.
Aslan : Donne moi ta Rolex, Renato.
Renato contracte la mâchoire et ouvre grand les yeux de surprise.Je pose mon regard sur sa montre de luxe qui doit coûter une véritable fortune.Elle est souvent à son poignet et il en semble vraiment très fière.
Renato : Quoi ?! Mais pourquoi est-ce que tu veux que je te l'enlève ?!
Aslan : Donne la moi.
Renato : Mais....
Aslan : Je dois vraiment sortir mes mains de mes poches hein ? C'est ça que tu veux ? Dis le moi comme ça on en finira bien plus vite.
Renato souffle et ôte sa montre.Aslan n'a même pas besoin de parlé que Jallal se dirige vers Renato et lui prend la montre de ses mains.
Jallal se dirige vers l'adolescent et met la montre dans sa poche. Renato fronce les sourcils et se retient de l'ouvrir.Mais, son regard est rivé sur sa montre de luxe.
Aslan : Cadeau de la part des Dell'Era.Veillez a ce que quand le gamin quitte l'hôpital, il récupère bien sa montre sinon ça risque de m'énerver.
Les hommes hochent la tête et ils se dirigent vers la sortie avec l'adolescent dans les bras.Je souffle de soulagement en voyant qu'il est plus en danger.Ensuite, ils sortent en claquant la porte.
Aslan : Renato, tu peux m'expliquer pourquoi tu pointais une arme sur la civilé maintenant ?
J'avais complètement oublié cette partie.Je regarde Aslan surprise par ce qu'il vient de dire.Sa voix est ferme et autoritaire.Je suis juste derrière lui, j'arrive pas à percevoir les émotions qu'il ressent mais il a l'air d'être vraiment en colère.
Renato : Elle...Elle a voulu défendre le gamin.Je voulais pas lui tirer dessus.J'allais tirer sur le gamin mais elle s'est interposée.Je sais que tu veux pas qu'on lui fasse du mal.J'allais vraiment pas la toucher.
Aslan se tourne vers moi.Il me regarde quelques secondes, nos regards sont rivés l'un dans l'autre.Je ne parviens pas à lire en lui mais j'sais qu'il doit être capable de le faire pour moi.
Quand son regard se pose sur ma joue, il contracte la mâchoire et une lueur brûlante semble être en traverser ses yeux.Il tourne la tête vers Renato.
Aslan : Tu l'as giflé ?
Glaciale.
Renato : Je...
Aslan s'approche dangereusement de son oncle jusqu'à être à quelques centimètres de celui-ci.Il le domine par sa taille.Renato est tétanisé, il tente de former des phrases mais les mots ne sortent pas de sa bouche.
Aslan : Est-ce que tu l'as giflé ? Ma question est simple à comprendre non ? Alors pourquoi est-ce que t'es incapable de me fournir une réponse adéquate ?
Renato : Écoute...
Renato devient livide.
Aslan : T'es en train de me faire perdre patience.Est-ce que tu l'as giflé c'est oui ou non ?
Son oncle avale difficilement sa salive.
Renato : Oui.
Un silence pesant s'installe dans la pièce.Puis, Aslan laisse échapper un rire nerveux.Je le regarde surprise pendant que Renato est en train de se pisser dessus.
Aslan : Très bien.
Il tourne le dos à Renato qui semble surprit qu'Aslan ne réagisse pas mal.Aslan se retourne subitement à nouveau.Il met un énorme coup de poing à Renato qui hurle de douleur et qui se recroqueville sur lui même.
Renato : Tu m'as cassé le nez !
Ensuite, il attrape brutalement Renato par le col et il lui balance un coup de pied en pleine face.Il attrape son nez et le pince tellement fort que Renato gémit et commence à manquer d'air mais il finit par cesser de le serrer.
Aslan : Pour qui tu te prends exactement toi ? Dis moi pour qui tu te prends pour oser la toucher sous mon toit ? Tu penses que parce qu'on partage le même sang tu peux te permettre des choses que les autres n'ont pas le droit ?
Son oncle se met à tousser tout en tenant ses côtes.Aslan s'approche subitement de lui et il lui balance un coup de pied au niveau du nez.On a entendu un craquement violent et le sang ne cesse pas de couler. Renato lâche des hurlements de détresse.
Aslan : Comme ça au moins on est sur que ton nez est bien cassé, salope va.Tu te sens pousser des couilles c'est ça ? Tu veux que je m'amuse à faire bouffer tes micro couilles par des insectes c'est ça ?
Il s'approche de nouveau de Renato et il l'attrape par les épaules pour le jeter brutalement au sol.Renato se recroqueville sur lui même pour se protéger des éventuels coups.
Aslan : Qu'est ce que j'avais dis Renato ? Qu'est-ce que j'avais dis à tous les hommes de cette putain de mafia ?! C'était quoi mon putain d'ordre ?!
De quoi est-ce qu'il parle ? De quel ordre est-il en train de parler ?
Renato : Je....
Renato ne parvient même pas à parler à cause de ses saignements qu'il tente de freiner et de ses douleurs.
Aslan : Répond moi quand je te parle ! Je vais pas me répéter encore ! T'es en train de me faire monter en pression !
Il a hurlé tellement fort que j'le regarde choqué.
Renato : De ne jamais toucher à la civilé.
Pardon ?
Il a vraiment fait ça ? Il a dit à tous ses hommes de ne pas me toucher ? Mais pourquoi ?
Aslan : Et toi tu viens chez moi pour désobéir à mes ordres ?! Tu viens chez moi pour venir et la gifler ?! Après tu pointes une arme sur sa gueule ?! Est-ce que je suis ta salope Renato ?! Est-ce que je suis ta putain de grosse pute ?!
Renato ne répond pas.Aslan lève son pied au dessus de sa tête et écrase violemment sa tête.Ensuite, il se met à lui mettre des coups de pied dans la tête.Je suis presque sûr d'avoir vu des dents tomber.
Renato : Non...Non....Tu n'es pas ma salope....Je....Je suis désolée...Je...Je recommencerais plus...
Aslan : T'es désolé ?! T'es désolé ?! Qu'est ce que j'en ai à foutre de tes excuses moi ?! Tu frappes des enfants en plus ?! Sous mon toit ?! Tu crois qu'on est des putes comme toi chez les Dell'Era ?!
Il lui remet un coup de pied en pleine face.Il finit par s'arrêter.Il attrape la tête de Renato et la tient fermement dans sa main.
Aslan : Tire toi de chez moi.Essaie encore une fois de t'en prendre à un enfant ou à la civilé et j'te ferais avaler tes dents.La seule chose qui fait que t'es encore en vie c'est que je veux pas rendre triste le vieux.
Renato hoche la tête et Aslan le lâche .Il marche difficilement vers la sortie.Il n'ose même pas me regarder dans les yeux.Quand il est parti,Aslan se tourne vers moi.
Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire.Il me fixe quelques secondes puis il me tourne le dos et il monte les escaliers.Jallal et Yuri se dirigent vers moi.
Jallal : Ça va ?
J'hoche la tête.
Yuri : Renato l'avait bien cherché, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien.J'aurais voulu voir encore plus de sang.J'avais aussi envie de le voir pleurer mais Aslan s'est stoppé trop tôt, je suis vraiment triste.
Je souris devant le sourire moqueur que Yuri affiche.
Yuri : Où se trouve Angelo ? Je suis sûr qu'il est parti se cacher dès qu'il a entendu du bruit.
Il rigole.
En temps normal, j'aurais rigolé.Mais, je me souviens de ce qui s'est produit tout à l'heure et ça me refroidit immédiatement.J'essaie de rien laisser paraître car Angelo ne doit pas vouloir que ça s'ébruite.
Moi : Angelo se sentait pas bien.Il est allé se reposer.
Les deux frères Dell'Era me regardent surpris puis ils mon''observent avec inquiétude.
Yuri : Ah ouais ? Qu'est ce qu'il a ?
Jallal : C'est pas trop grave ?
Moi : Non, rien de grave.Mais, il a besoin de dormir.Il reviendra quand il se sentira mieux.
Ils hochent tous les deux la tête.Je leurs adresse un petit sourire puis je monte les escaliers.Quand j'arrive à l'étage, je marche dans le couloir jusqu'à atteindre la chambre d'Angelo.
J'ouvre la porte et remarque qu'il est à la même place que tout à l'heure.Il dort paisiblement.Je rentre et m'approche de lui.Il a l'air plus apaisé, ça me réconforte même si c'est temporaire.
Je lui mets sa couverture qui est tombé.Puis, je me dirige vers la sortie.Je sors et referme la porte derrière moi.Je reprends ma marche dans le couloir, j'allais passer devant la chambre de Aslan sans rien faire.
Mais, j'me stoppe devant la porte.J'allais toquer mais j'me rappelle qu'il s'est jamais permit de toquer à ma porte.J'ouvre la porte et rentre à l'intérieur de la chambre.Mais, il n'est pas dans celle-ci.
Je remarque sa silhouette dans le balcon.Il tourne la tête et son regard se pose sur moi.Il a ôté sa veste de costume, il porte plus qu'une chemise dont il a relevé les manches.Il était en train de fumer.
Aslan : Qu'est ce que tu viens foutre dans ma chambre ? Tu sais pas toquer ou quoi ?
Le culot.
Sa voix est toujours si hostile et méprisante.
Il entre à l'intérieur de la chambre.Il recrache une dernière taffe puis il jette sa cigarette dans son cendrier.Il se tourne et s'approche de moi.Il me regarde avec froideur et indifférence.
Moi : Tu n'as jamais toquer pour venir dans ma chambre.
Aslan : Moi c'est moi.Toi c'est toi.
Je souffle.
Aslan : Qu'est ce que tu me veux ? Je t'ai déjà dis que je voulais pas te voir traîner dans ma chambre.
Je sais.
Moi : Je voulais juste comprendre.
Aslan : Comprendre quoi ?
Moi : Pourquoi est-ce que tu m'as défendu face à Renato ? Pourquoi est-ce que tu as dis à tes hommes qu'ils ne devaient pas me toucher ? Je croyais que tu voulais que je crève et que tu n'en avais rien à faire de moi.
J'essaie de masquer au maximum mon trouble.Mais, j'sais qu'il est en train de ressentir la gêne que je ressens.Pourtant, il conserve son masque d'impassibilité.J'aurais aimé voir ne serait-ce qu'une seule émotion.
Aslan : Pourquoi est-ce que tu veux savoir ? Qu'est ce que ça va t'apporter ?
Pourquoi est-ce que mon cœur bat si vite ? J'ai l'impression que ma poitrine va se retourner.Il est bien trop proche de moi et son regard est en train de me consumer.
Moi : Je veux juste savoir.
Aslan : J'ai mes raisons.
Moi : J'aimerais les connaître.
Aslan : Pourquoi est-ce que tu m'as défendu face aux civils qui m'ont accusé de cette fusillade dans un orphelinat ? Tu t'es mis en danger inutilement.
Putain.
Moi : Je savais que c'était faux.Je n'aime pas l'injustice.Je ne t'ai pas défendu.J'ai défendu ta mafia et les Dell'Era, c'est différent.
Il a déjà eu la réponse la dernière fois mais j'sais qu'il souhaite l'entendre une nouvelle fois.Je comprends juste pas pourquoi il souhaite l'avoir.J'ai l'impression qu'il essaie de se convaincre de quelque chose.
Aslan : Ah ouais ? Je vois aucune différence.Cette mafia et le nom de famille que tu viens de cité sont irrémédiablement lié à moi.Donc, tu m'as défendu.
Je recule d'un pas en me rendant compte que je suis trop proche de lui.Mais, il avance d'un pas pour se rapprocher tout en continuant de fixer mes yeux.Il est en train de me surplomber de sa taille et ses yeux sont en train de me scruter, je déteste cette sensation.
Moi : Je n'allais pas me laisser marcher dessus par ces gens.J'te rappelle que tes actes sont liés à moi.Ça n'aurait servi à rien de t'enfoncer.
C'est faux.
Tellement faux.
Aslan : Comment est-ce que tu as su que toute cette histoire était fausse ? Ça aurait pu être vrai.
Moi : Je sais que tu ne touches pas aux enfants.
Vous savez c'est quoi le pire ? Il connaît déjà toutes les réponses.
Aslan : Je vois.
Moi : J'ai répondu à tes questions.Tu peux répondre aux miennes.J'aimerais aussi savoir pourquoi est-ce que tu n'as pas laissé la police m'embarquer ?
Il me lance un regard indéchiffrable.
Aslan : J'me souviens pas avoir dis que j'allais te répondre.
Je fronce les sourcils.
Moi : Tu te fous de ma gueule ?
Aslan : Pas plus que d'habitude.
Je le fusille du regard et serre les poings.
Moi : Je sais pas pourquoi j'suis venu perdre mon temps avec toi.
J'allais lui tourner le dos pour partir quand il attrape mon bras.J'le regarde avec incompréhension alors qu'il me tourne vers lui pour me forcer à ancrer de nouveau mon regard sur lui.
Moi : Lâche moi.
Aslan : Je n'ai pas fini de parler.
Je fronce les sourcils.
Moi : Qu'est ce que tu veux ?
Aslan : Dans quelques jours, tu auras un garde du corps attitré qui se chargera de ta sécurité.Il t'accompagnera dans tous tes déplacements lorsque tu ne pourras pas être accompagné de l'un de mes frères ou moi.
Pardon ? Est-ce que c'est une blague ? Je sais que j'suis constamment en danger mais j'arrive relativement à m'en sortir toute seule.Et puis, je veux pas d'un larbin de Aslan dans les pattes.
Moi : Quoi ?! Qu'est ce que tu racontes ?! Il en est hors de question ! J'ai pas besoin d'une nounou ! Je sais me battre et me défendre toute seule ! Je veux pas d'un de tes chiens de garde !
Il me regarde avec indifférence.Je sais que sa décision est déjà prise et que j'ai pas mon mot à dire là dessus.Mais, ça m'énerve.
Aslan : Je n'ai pas encore choisi celui qui se chargera de toi mais ça sera pas n'importe qui.Il sera digne de confiance et il pourra te défendre.Ça évitera que tu massacres toutes les personnes que tu croises dans la rue.
Je sais qu'il fait allusion à ce qui s'est produit la dernière fois.J'me sens déjà assez coupable comme ça pour ce que j'ai fais.Il n'est pas obligé de me punir en m'imposant un garde du corps.
Moi : Tu n'as pas le droit de faire ça ! Je veux pas de surveillance ! Je me débrouille très bien toute seule ! Je refuse t'entends ?!
Il hausse les sourcils.
Aslan : Est-ce que tu m'as entendu te demander ton avis ? Je me fiche de ce que tu veux ou non c'est clair ? À chaque fois que tu sors, il arrive une merde et j'ai pas que ça à faire de devoir les réparer.
Je laisse échapper un grognement de frustration.
Moi : Ça va être de ma faute ?! J'te rappelle que c'est toujours à cause de toi ! J'ai rien demandé à personne moi ! Je ne cherche pas les histoires ! Ce sont elles qui viennent à moi !
Aslan : Tu n'as pas le choix, civilé.Tu peux serrer ton visage et tes poings autant que tu veux, ça ne changera rien au fait que tu vas avoir un garde du corps.
Je vais le buter.
Moi : Mais c'est quoi ton problème ?! Ton but c'est que je meurs non ?! Si c'est le cas, laisse moi me débrouiller toute seule ! Il y a plus de chance que je meurs si je suis seule que avec l'un de tes hommes !
Il relâche subitement mon bras comme si mes mots l'avaient brûlé.
Aslan : Tu sais le bordel que ça a foutu dans ma mafia quand tu as été kidnappé ? Je refuse que ça se reproduise.Je veux pas qu'on me prenne pour une salope incapable de protéger sa...
Il se stoppe immédiatement.J'le regarde choquée par ce qu'il allait dire mais j'me ressaisis en me rappelant qu'il s'agissait d'une erreur et de rien de plus.
Moi : Je ne veux pas de garde du corps.Si j'ai appris à me battre et à me défendre, c'est pas pour dépendre de quelqu'un.
C'est ce que j'ai toujours voulu éviter.
Je voulais pas dépendre d'une personne car j'savais que tout le monde finissait toujours par m'abandonner.
Aslan : J'en ai rien à faire.Ton avis m'importe peu.J'te conseille de pas tenter de te débarrasser de lui parce que si il me dit une seule et unique mauvaise chose sur toi tu n'auras plus le droit de sortir de cette villa.
Alors c'est ça ?! Je vais être sa prisonnière aussi ?!
Moi : Quoi ?! Mais t'es devenu fou ?! Tu me prends pour une gamine que tu peux punir ?! Il est hors de question que tu m'interdis de sortir ! On est plus au Moyen-Âge !
Il me lance un regard rempli de détachement.
Aslan : Tu peux éviter que ça arrive en te comportant bien.
Je grogne.
Moi : Je te déteste.
Aslan : Tant mieux, c'est réciproque.
J'allais sortir à nouveau de la chambre mais cette fois il m'attrape par les hanches.Il colle subitement son corps au mien.Je me tétanise face à son contact pendant qu'il maintient mes hanches.
Moi : Qu'est....Qu'est ce que tu fous ?
Il ne me répond pas.Il approche sa tête de mes cheveux.Je ne bouge toujours pas.Je suis bien trop déstabilisée pour tenter de le repousser.On vient de se disputer et le voilà qui me colle à lui comme si de rien était.
Aslan : Tu veux pas changer de gel douche hein ?
J'essaie de reprendre une certaine contenance mais c'est très difficile en sentant son corps aussi près du mien.Je respire et lève les yeux en l'air.Il recule sa tête de mes cheveux et ancre son regard dans le mien.Mais, il ne me lâche toujours pas.
Moi : Pourquoi est-ce que je devrais changé de gel douche ? C'est celui qui se trouvait dans ma chambre.
Je suis tellement troublée que ça devient difficile de maintenir son regard.Il me regarde attentivement.Son expression faciale est détaché mais j'sais qu'il est en train de me fixer.
Aslan : Laisse tomber.Continue de te doucher avec le gel douche qui se trouve dans ta chambre.
J'le regarde avec incompréhension.
Moi : Maintenant qu'on a bien discuté de mon gel douche, tu pourrais me lâcher ?
Il laisse échapper un sourire en coin, un sourire moqueur.Je l'ai rarement vu sourire mais ça suffit à faire exploser mon cœur et à provoquer un tourbillon d'émotion en moi.
Lorsque mon regard se pose sur ses fossettes, j'ai l'impression de perdre pied et j'suis bien contente qu'il me maintienne aussi fermement. J'aimerais vraiment toucher son visage, sa peau est tellement lisse qu'elle a l'air vraiment douce.
Aslan : Qu'est ce qui se passe ? Tu es troublée, civilé ?
Évidemment, imbécile.
Moi : Troublée ? Par toi ? Tu rêves.
Il laisse échapper un petit rire, son rire est fluide et cristallin.Je crois que je l'avais jamais entendu rire avec moi.Je le regarde choquée et j'peux pas m'empêcher de laisser échapper un petit sourire.
Aslan : Ah ouais ? Pourtant, j'ai l'impression que t'es vachement déstabilisé en sentant mon corps contre le tien et en sentant mes mains sur tes hanches.
Putain.
Moi : Je vois pas de quoi tu veux parler.En faite, j'aimerais juste éviter que tu te mettes à bander.Je veux que tu me lâches pour nous éviter un moment de gêne à tous les deux.
J'ai cru qu'il allait s'énerver ou me hurler dessus.Mais, à la place de ça, il intensifie son sourire en coin.Dans ses yeux, une lueur est en train de briller, une lueur joueuse.
C'est pas humain d'être aussi beau.
Ça en deviendrait indécent.
Aslan : T'étais sur de toi quand tu disais que tu me faisais de l'effet hein ? Tu n'as aucun doute ?
Qui en doute ?
Moi : Pourquoi j'le serais pas ?
Aslan : Si tu savais ce qui se passe dans ma tête quand j'te touche, tu serais bien surprise.Je me demande si tu pourrais assumer les conséquences.
Sa phrase est rempli de sous entendu.Je lui adresse un sourire en coin puis il finit par me relâcher. Je lui tourne le dos pour ne pas qu'il puisse voir ma gêne.Je me dirige vers la sortie et ouvre la porte de sa chambre.
Moi : J'assume tout ce que je fais, Aslan.
J'allais sortir mais avant j'me tourne une dernière fois vers lui.Je lui adresse un sourire en coin avant de lui dire :
Moi : Après m'avoir senti aussi prêt de toi, j'pense que tu auras besoin d'une bonne douche froide.Mais, j'pense que ça sera pas suffisant pour calmer tes pulsions.
J'ai cru apercevoir une étincelle dans son regard, elle brillait de mille feux.Je lui tourne le dos pour continuer d'avancer vers la sortie.
Aslan : La prochaine fois que tu viens dans ma chambre, toque.Ça serait regrettable que tu me vois nu.
Je dissimule mon sourire même si j'sais qu'il doit être en train de deviner que j'suis en train de sourire comme je devine qu'il sourit aussi.
La prochaine fois ? Il y aura donc une prochaine fois n'est ce pas !
Moi : Regrettable pour toi ou pour moi ?
Aslan : Plutôt pour toi.Si tu es amené à voir mon corps nu, ça sera difficile pour toi de résister.
J'ai le regard rivé sur la porte et cette situation m'amuse particulièrement.
Moi : Résister à quoi ?
Aslan : Résister à l'envie de me toucher et de vouloir que nos deux corps fassent un.
Il doit avoir un sourire rempli d'arrogance.
Moi : Dans ce cas, essaie aussi de toquer quand tu viens dans ma chambre.Ça serait regrettable que tu me vois toute nue et que tu es envie de consommer ce mariage qui nous dégoûte tant.
Je me tourne vers lui et lui adresse un petit sourire en coin qu'il me rend.
Aslan : Tu sais que j'te déteste ?
Son sourire pourrait vouloir dire le contraire.
Moi : Et tu sais que j'te déteste aussi ?
Il s'approche de moi et il attrape mon bras pour me tirer vers lui.Nos regards joueurs sont ancrés l'un dans l'autre.Il pose ses mains sur les joues et approche ses lèvres des miennes.Il m'embrasse passionnément.Nos langues se mettent à jouer ensemble.
Mon coeur bat anormalement vite et j'sais qu'il peut l'entendre.Ma poitrine est collé à son torse pendant que nos langues sont en train de jouer ensemble.
Il se recule de mes lèvres pour enfouir sa tête dans mon cou.Il respire mon odeur tout en embrassant mon cou, ce qui provoque une sensation inexplicable en moi.Sa langue glisse sur ma peau pendant que je laisse échapper des gémissements de plaisir tout en m'agrippant a lui et en laissant ma tête partir en arrière.
Aslan : Qu'est-ce que tu détestes en moi ?
Sérieusement on est obligé d'avoir cette conversation pendant qu'il est en train de laisser des traces invisibles sur mon cou et que je gémis pour lui ?
Moi : Tes yeux.
Des yeux qui suffisent à me liquéfier en un instant.
Il passe sa main sur mes hanches pour m'attirer encore plus vers lui.
Putain.
Aslan : Je déteste aussi tes yeux.
Moi : Ta bouche.
Une bouche qui doit savoir faire tellement de chose.
Aslan : Tes cheveux.
Moi : Tes cheveux aussi.
Des cheveux dans lesquels je perdrais volontiers mes mains.
Je gémis contre sa tête et il laisse échapper un sourire rempli d'arrogance.Puis, il se met à se frotter à moi et j'sens qu'il est dur.Putain, cette scène est vraiment érotique mais on devrait absolument pas faire ça.
Aslan : Ta bouche.
Moi : Ton corps.
Un homme qui court sur les toits, qui se balade avec un katana qui pèse plusieurs kilos et qui est aussi agile doit savoir faire tellement de chose avec un corps comme le sien.
Aslan : Ton corps est la chose que je déteste le plus.
Ah ouais ? On dirait pas vu comment t'es en train de te frotter à moi pour me faire sentir ton excitation.
Aslan : Ton cou.
Je laisse échapper un sourire pendant que ses lèvres passent sur ma mâchoire et
glissent jusqu'à mon oreille.Je continue de gémir pour lui.
Putain, j'ai envie de lui.
Il finit par se reculer de moi.On se regarde mutuellement puis on laisse échapper un sourire en coin simultanément.Ses frères vont sûrement pas tarder à venir lui rendre une petite visite.
On a tous les deux chaud, très chaud.Je pense qu'on aura finalement besoin tous les deux d'une douche froide.
Je sors de la chambre et claque la porte.Je reprends ma respiration en collant ma tête contre la porte.
Cesse de battre aussi vite, petit coeur.
Mais, il ouvre à nouveau la porte.Je le regarde surprise et il m'attrape le bras pour me forcer à entrer dans sa chambre.Ensuite, il plaque mon corps contre la porte et il met ses bras de part et d'autre de ma tête.
Aslan : J'avais une dernière question à te poser.
Je le regarde avec incompréhension.
Moi : Laquelle ?
Aslan : Pourquoi est-ce que t'étais prête à te rendre face à la police quand ils sont venus te chercher ? Tu n'as même pas tenter de te défendre.
Sérieusement ?
Moi : Ils étaient plus nombreux que vous et ils auraient eu aucun scrupule à vous tuez.J'ai pris du temps à trouver des personnes avec qui je me sens en sécurité et qui m'apprécie.Je veux perdre personne et encore moins être la responsable du décès de l'un d'entre vous.Je vous ai déjà impliqué plusieurs fois dans mes conneries.
Je souffle et baisse la tête.
Moi : Je veux pas que vous me détestiez ou être un poids mort pour vous.Je préfère passer toute ma vie en prison et vous savoir en sécurité que rester libre et vous causez du tord.J'ai plus rien à part cette famille.
Un silence s'installe, plus aucun de nous ne parle.Pourtant, je sens son regard sur moi.Lorsque j'sens une main se poser délicatement sur ma tête, je relève la tête et le regarde surprise.Puis, il fait un petit sourire en coin.
Aslan : Je détruirais tous les mandats d'arrêts te concernant.Ils ne pourront jamais t'emmener.Et, on ne perdra personne.Tu peux me croire sur parole.Cesse de t'inquiéter et de croire que ta vie n'a que pour but de te sacrifier pour les autres.
Je le regarde choquée et laisse échapper un petit sourire.Il vient de dire les mots que j'ai toujours voulu entendre mais qui ne sont jamais sortis de la bouche de qui que ce soit.
J'aurais jamais cru qu'il sortirait de sa bouche à lui.
Lorsque je vois que ses yeux s'attardent sur mes lèvres, je me mordille frénétiquement la lèvre.Il sourit à nouveau et mon cœur se met à battre la chamade.Je mets mes bras autour de sa nuque et approche sa tête de la mienne.Il semble surprit mais il ne me repousse pas.
Mes lèvres s'écrasent sur les siennes et nos langues se mettent à jouer l'une avec l'autre comme elles ont l'habitude de le faire.Un grognement rauque sort de sa bouche et suffit à intensifier ce baiser.
Mon cœur bat tellement vite qu'il risque de partir.Aslan presse son corps contre le mien tout en approfondissant notre baiser qui devient de plus en plus chaud.Quand nous n'avons plus de souffle, je me recule.On se regarde sans rien dire.
Aslan : Tu fous vraiment la merde, civilé.
Je peux pas m'empêcher de rire à l'entente de sa phrase.Il me regarde étonné puis il laisse échapper un petit sourire en coin.Il allait parler quand quelqu'un vient toquer à sa porte.
On se recule immédiatement l'un de l'autre.Il ouvre la porte, on croise le regard de Yuri et Jallal qui nous regarde sans rien dire.Je sors de la chambre en me grattant la tête et en évitant le regard de Aslan mais j'sens son regard qui perdure sur moi.
On devrait vraiment arrêter ce petit jeu ainsi que notre pari avant que ça sème vraiment le chaos même si j'ai l'impression que c'est déjà le cas et que c'est trop tard.
Putain de merde.
Il aurait dû être moins beau, moins athlétique, moins attirant et moins charismatique.En faite, il aurait dû être une autre personne.
Est-ce que je suis la seule personne complètement cinglée qui éprouve de l'attirance pour lui ? Ne me dites pas que je suis la seule.
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