Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

41





Quelques jours plus tard....




VILLA DELL'ERA






*14h02

Yuri : Est ce que ça va ? Tu as l'air pensive.

Je pose mon regard sur Yuri qui est installé à côté de moi et qui me regarde attentivement.Il est venu dans ma chambre pour qu'on puisse regarder un film ensemble.Mais, j'admets que j'me suis déconnecté depuis bien longtemps.

Moi : Je pensais au tournant que ma vie a prit depuis que j'ai décidé de pénétrer dans votre quartier général pour voler de la nourriture et depuis que j'ai tué l'un de vos hommes.J'aurais jamais imaginé que ma vie deviendrait comme ça.

J'aurais jamais cru que mes actes bouleverseraient autant ma vie.Pour être honnête, j'aurais jamais imaginé que j'aurais survécu jusqu'ici après avoir tué l'un de leurs hommes.

Yuri me regarde attentivement.Il baisse la tête puis il souffle.

Yuri : Est-ce que...Est-ce que tu regrettes de nous avoir rencontré ?

Sa voix est rempli d'appréhension.Je comprends aisément qu'il a peur de ma réponse.J'me rends compte que Yuri me considère vraiment comme une personne importante dans ma vie et ça suffit à me réchauffer le cœur.

Moi : Bien sûr que non ! Avant de vous rencontrez, j'étais seule ! Je vivais avec le fantôme d'Isaac.Vous....Vous êtes les plus belles choses qui me soient arrivé.

Je lui fais un petit sourire gêné.Ensuite, j'attrape sa main dans la mienne et la serre.Il relève la tête et m'adresse un grand sourire.

Yuri : Je suis aussi tellement heureux de t'avoir rencontré ! C'est vraiment trop bien d'avoir une grande soeur !

Je laisse échapper un petit rire.

Moi : Est-ce que je peux savoir vos origines ? Vous n'avez pas l'air d'être que italien.Vos teints sont plus mattes que ceux des italiens que j'ai l'habitude de croisez.Et puis, les traits de vos visages sont différents des autres.Vous avez tous les yeux en amande.

J'sais pas pourquoi je lui pose cette question maintenant.Mais, elle me trotte dans la tête depuis que je les ai rencontré et surtout depuis que j'ai vu toutes leurs caractéristiques physiques qui sont assez atypique.

Yuri me regarde et il semble hésiter.J'sais qu'il souhaite pas trop s'étaler sur sa vie et celle de ses frères devant moi car Aslan est contre.Mais, j'avais un petit espoir d'avoir une réponse.

J'allais lui dire de laisser tomber et que c'est pas grave quand :

Yuri : Nous sommes tous italien.Mais, tu as raison nous ne le sommes pas à 100%.C'est pour cette raison qu'on a des traits du visage qui se différencie des autres italien.

Il marque une pause.

Yuri : Nous sommes également japonais.Notre père, le fils à Emilio, était italien.Tandis que notre mère, était japonaise.

Un mélange incroyable.

Ça explique énormément de chose.

Moi : Votre mélange est incroyable ! Je n'avais jamais vu un mélange comme celui-ci !

Yuri : C'est pour cette raison qu'on a tous les yeux en amande.Mais, on ressemble pas non plus à la plupart des japonais.Les gênes de nos deux parents étaient très forts.

Moi : J'ai une autre question.

Il soupire.

Yuri : Je t'écoute.Mais, ça sera la dernière.

J'hoche la tête.

Moi : Est-ce que Aslan dispose de capacité hors norme ? J'ai remarqué qu'il a une ouïe plus performante que la normale et qu'il a une souplesse incroyable.

J'me pose cette question depuis que je l'ai rencontré.Mais, c'est pas la seule que j'me pose.

J'aimerais aussi savoir où est-ce qu'il a apprit à se battre, à monter sur les toits avec une telle aisance.Je voudrais aussi connaître d'où lui vient son katana et pourquoi il se balade toujours avec.J'ai tellement de question sans réponse sur lui mais j'aurais mes réponses une autre fois.

Yuri : Je peux pas te révéler des informations sur mon frère sans son consentement car il me tuerait.Mais, Aslan n'est pas comme moi ou mes autres frères.Il a toujours été différent.J'aimerais vraiment te dire tout ce que je sais sur lui mais je suis pas en droit de le faire.

J'hoche tout doucement la tête et dissimule ma déception.

Yuri : Je peux juste te dire quelques petites chose.

Je fais un grand sourire.

Yuri : Depuis qu'il est petit, il est doté d'une ouïe fine.Son audition est excellente.Il est capable d'entendre énormément de son ce qui lui permet d'anticiper les coups et les attaques de ses ennemis.Il est capable d'entendre la respiration, la contraction des muscles de ses adversaires ce qui lui permet de contrecarrer leurs plans.

Il marque une pause.

Yuri : Il dispose aussi d'une acuité visuelle fascinante.Mon frère a des capacités hors norme depuis qu'on est gamin.J'ai toujours senti la différence entre lui et moi.Il aime monter sur les toits car ça lui permet de mieux voir le reste du monde.Je peux pas trop t'expliquer les circonstances dans lesquelles il a commencé à monter sur les toits.Quand j'étais gosse, je pensais qu'il s'agissait d'un super héros alors qu'on avait que 3 ans d'écart.

J'savais qu'Aslan était différent de tout ceux que j'avais vu mais j'pensais pas que c'était à ce point.Les facultés dont il dispose font de lui un adversaire redoutable et ça explique de nombreuse chose.

Je comprends mieux comment il a fait pour entendre et anticiper la chute de la pierre qui allait me tomber dessus dans l'Etna.Je comprends aussi comment il a fait pour anticiper que Renato allait me tirer dessus après que j'ai massacré un homme.

J'me souviens que il lui avait fallu que quelques secondes pour se rendre compte des maltraitances qu'Alessio avait vécu quand on l'a rencontré.Il est très pointilleux et il fait attention à tous les détails.

Quand nous nous sommes rencontrés la première fois, j'avais été choqué de son anticipation à chacun de mes coups et de l'habilité avec laquelle il m'avait maîtrisé.J'avais immédiatement compris la différence de niveau qui nous séparait.

J'aimerais savoir d'où lui viennent ses capacités et pourquoi il est le seul a les avoir au sein de sa famille.J'ai l'impression que je connais qu'une infime partie de l'Iceberg.

J'allais poser une nouvelle question quand le téléphone de Yuri vibre.Il le prend et il semble lire un message.Puis, il pose son regard sur moi.

Yuri : Aslan veut que tu descendes, il souhaite te parler.

J'suis sur et certaine qu'il a pas dit ça comme ça. Il est plutôt du genre à envoyer des messages autoritaire et ne laissant aucune place à la négation.

« Dis à la civilé de descendre tout de suite avant que je lui arrache la gorge. »

« Fait descendre la civilé, tout de suite. »

« Amène la civilé. »

Je souffle puis j'me dirige vers la sortie de ma chambre.J'ai cru que Yuri allait me suivre mais il reste installé dans ma chambre.Il m'adresse un petit sourire qui se veut moqueur.

Yuri : Essayez de pas vous battre cette fois sauf si c'est pour concevoir un bébé ! Je veux être oncle pendant que je suis encore jeune !

Je lui fais un doigt d'honneur et il explose de rire.

Je sors de ma chambre, marche dans le long couloir puis je descends les escaliers.Aslan se tient devant les escaliers.

Il me regarde descendre les escaliers toujours avec cette animosité qui l'habite pendant que j'le regarde avec indifférence.

Ses cheveux sont lâchés, ses mains sont dans ses poches et ses yeux sont d'une beauté époustouflante car les rayons du soleil tapent sur son visage.Il porte un pantalon de costume noir avec une chemise gris foncé.

Aslan : On sort.

J'le regarde surprise.

Moi : Où est ce qu'on va ? Et pourquoi est-ce que tu m'emmènes avec toi ?

Aslan : Palerme.

Il me regarde de haut en bas avec mépris.

Aslan : Le vieux veut que tu m'accompagnes pour préserver les apparences.Si j'avais eu le choix, tu ne m'aurais pas accompagné.

Évidemment.

Moi : Qu'est ce qu'on va faire là-bas ?

Aslan : Cesse de poser des questions.




{...}



PISTE DI ATTERRAGIO

*15h55



Aslan vient de se garer sur une piste d'atterrissage.Le trajet à été silencieux, il avait le regard fixé sur la route tandis que je regardais le paysage qui défilait.

Nous arrivons devant un Jet privé noir.Il est tout simplement magnifique et gigantesque.J'ai même pas le temps de l'admirer qu'Aslan descend de la voiture.Il attrape sa veste de costume noir et s'avance vers le Jet.

Je marche derrière lui d'un pas moins déterminé que le sien.Le pilote du Jet se tient en haut des escaliers de celui-ci, il nous adresse un petit sourire.

Aslan monte les marches et il lui serre la main.Ensuite, je monte derrière lui.Aslan appuie sur un bouton et la porte du Jet se referme.Le pilote me salue, je lui adresse un petit sourire et le salue également.

Je scrute le Jet.Il sent la richesse à plein nez.Il dispose de plusieurs sièges en cuir noir qui sont au nombre de 16 : ils forment tous des carré de 4 sièges de chaque côté du Jet.Ils disposent aussi de tablette en face d'eux et un grand écran plat se trouve accroché au mur.

Sur l'un des côtés, deux sièges sont collé l'un à l'autre et forme un petit lit.

Je m'assois à côté de l'hublot pendant qu'Aslan est en train de discuter avec le pilote.Je n'écoute pas leurs conversations puisqu'elle ne m'intéresse pas.

Le pilote finit par rejoindre son poste de pilotage. Il ferme la porte de celui-ci.Aslan vient s'installer sur le siège à côté de moi.Puis, le pilote démarre.Le jet quitte le sol et on se retrouve rapidement dans les airs.

Je regarde la vue en souriant.J'ai jamais été dans les airs.Je n'avais jamais une vue aussi impressionnante et fascinante de toute ma vie.Je sens le regard d'Aslan sur moi, j'me tourne vers lui pour l'observer.

Moi : Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Aslan : J'te regardais pas.

Sa voix n'est qu'indifférence et froideur.

Moi : Tu mens très mal.

Aslan : Ça nous fait un point en commun.

Je me retiens de rouler des yeux.

Moi : Si tu avais la capacité de te montrer plus gentil avec moi, j'serais aussi plus gentil avec toi.Nous ne sommes pas obligé de nous apprécier mais on pourrait au moins tolérer la présence de l'autre.

Il hausse les sourcils.

Aslan : Je n'arrive pas à être gentil avec toi.Je ne veux pas apprendre à tolérer ta présence non plus.

Je grogne.

Moi : Je ne sais pas pourquoi j'essaie d'agir avec maturité avec toi.Il est clair que tu es incapable de faire preuve de bon sens.

Il serre les poings tout en me fusillant du regard pendant que j'le regarde avec mépris.

Aslan : Ferme un peu ta gueule, ça me fera des vacances.

Je me retiens de toute mes forces de pas lui envoyer mon poing dans la figure uniquement parce que j'sais qu'il est capable de me jeter dans les airs.Mais, il mérite rien d'autre que de recevoir des coups.

Moi : Tu sais ce que t'es Aslan ? Un pauvre imbécile qui se croit tout permis parce qu'on l'a jamais remis à sa place. Pourquoi tu veux pas admettre que j'ai ma place dans la vie de ta famille ? J'ai été kidnappé, humilié, battu pour votre famille et toi t'es pas capable de juste me témoigner un peu de respect.J'ai failli me noyer dans un lac pour vous ramenez ce dont vous aviez besoin.

Je marque une pause.

Moi : J'ai assisté au viol d'une petite fille et à son meurtre à cause de toutes vos affaires.Mais, je vous l'ai jamais reproché.Je te l'ai jamais reproché alors pourquoi t'essaies pas juste d'être aimable ? Qu'est-ce que je t'ai fais pour que tu me détestes autant ?

Il me regarde choqué par ce que je viens de dire.J'sais que j'vais probablement regretter tout ce que je viens de dire mais il fallait que ça sorte.J'sais jamais sur quel pied danser avec cet homme qui n'est que froideur et hostilité.

Pourtant, j'essaie vraiment de me montrer gentille avec lui. Tout ce que je veux c'est qu'on arrive à se respecter mais ça semble trop difficile pour lui.

Moi : Pourquoi est-ce que t'es pas capable de m'accorder ton pardon alors que tout le monde a le droit à une seconde chance avec toi ?! Hormis le fait que j'ai cambriolé ton quartier général pour de la nourriture et que j'ai tué un violeur j'ai jamais rien fais contre toi ou ta famille ! Pourquoi est-ce que je mérite pas d'avoir une once de considération de ta part ?!

J'ai tellement envie qu'il me réponde mais j'sais qu'il le fera pas.Je sais que j'ai fais des erreurs mais j'ai tout fait pour m'améliorer et pour me faire pardonner.

Moi : Tu sais ce que je commence à croire ? Je commence à croire qu'une infime partie de toi s'intéresse à moi et que c'est pour cette raison que t'es aussi dur envers moi.

Il contracte la mâchoire pendant que j'le regarde attentivement.Il serre violemment les poings et je suppose qu'il est sur le point de m'arracher la tête.Mais, je ne me dégonflerais pas.Je dois lui prouver que je ne suis pas sa chose.

Aslan : Qu'est-ce que tu racontes comme connerie ?

L'homme aux yeux vairons n'a pas crié, le calme avec lequel il vient de parler m'a procuré un tremblement que j'ai dissimulé.Sa voix est sèche et rempli d'animosité.Il risque bientôt d'exploser.

Moi : Quand on bande sur une femme et qu'on l'embrasse passionnément c'est qu'elle suscite un minimum notre intérêt.Pour quelqu'un qui n'a pas cessé de me dire que j'étais degueulasse et que j'lui plaisais pas, tes actes ne coïncident absolument pas.

J'arrive pas à croire que je viens de dire ça.

Est-ce que je l'ai vraiment dis ?

Il est trop tard pour reculer.

J'essaie d'avoir l'air le plus confiante possible mais en voyant l'expression de son visage j'ai uniquement envie de sauter par la fenêtre et d'atterrir dans les nuages.

Aslan : Tu ne me plais pas alors ferme ta gueule ! Je t'ai déjà dis 100 fois que j'pouvais avoir les plus belles femmes du monde ! J'en ai rien à secouer de toi !

Ça me fait plus de mal que ça le devrait.Mais, je feins l'indifférence.Tout le monde est conscient qu'il est doté d'une beauté qui doit attirer toutes les femmes et qu'à côté de lui j'ressemble à rien mais ça fait quand même mal de l'entendre.

Toute ma vie, on m'a répété que j'étais qu'une moins que rien pour me rappeler où était ma place.J'ai fini par comprendre et surtout par accepter que j'étais vraiment rien.

Mais, il ne doit pas le savoir.

Je laisse échapper un petit sourire en coin.

Moi : Ah ouais ? T'es vraiment sûr de toi ? J'suis peut-être pas la plus belle mais je le suis assez pour que tu viennes posséder mes lèvres de temps à autre et pour que tes couilles chauffent quand elles me voient. Tes actes ne sont pas en accord avec tes paroles.

Sa jambe tremble.Elle tremble frénétiquement, signe d'énervement.Je pense que il est en train de se retenir de me tuer.

Aslan : Tu crois quoi ?! Que parce que je t'ai embrassé quelques fois tu me plais c'est ça ?! Va te faire enculer ! J'étais juste en manque ! J'ai uniquement pris ce que j'avais sous la main !

Respire, Ayhan.

Ça ne te fait pas mal.

Ça ne compte pas.

Tu n'es pas blessé.

Ça ne t'atteint pas.

Moi : T'essaies de te persuader ou de me persuader ? Cesse de me prendre pour une idiote.J'irais volontiers me faire enculer par tous les hommes d'Italie si c'est ce que tu souhaites.

J'sais qu'à chaque fois que je prononce cette dernière phrase, il bouillonne de colère.En faite, c'est pour cette raison que je prends autant de plaisir à la dire.

Je veux qu'il soit en colère pour qu'il ressente ce que j'éprouve quand il me rappelle constamment que je suis pas assez bien pour lui.

Aslan : Ferme ta gueule.Ferme vraiment ta gueule.T'es en train de commencer à m'énerver.Je vais finir par te balancer par la fenêtre et la chute risque d'être douloureuse.

Sa voix est impassible mais elle laisse percevoir son taux d'énervement.Il en faut vraiment peu pour qu'il me fasse du mal.Mais, je dois poursuivre.

J'le regarde attentivement puis j'me lève de mon siège et me poste juste en face de lui.Je ne bouge pas, il me regarde avec haine et hostilité.

Il reste assit pendant que j'me tiens fièrement debout.Il attrape subitement le fourreau en cuir qui contient son katana.

Aslan : À qui est-ce que tu crois parler ? Dis moi dans quel putain de monde tu vies pour pouvoir croire que tu peux me parler de cette façon et me dire des conneries de ce genre ?

Aslan le place juste en dessous de ma gorge.Mais, je ne bronche pas même si j'sens qu'il est vraiment temps pour moi de fermer ma gueule. Si il sort son arme, je suis morte.

Moi : Si tu veux tant que ça me tuer, sort le de son fourreau et tranche moi la gorge tout de suite.Je ne te laisserais pas faire de moi ta vulgaire pute.Je ne l'ai jamais été, même quand j'étais plus bas que Terre lorsqu'on s'est rencontré dans ton quartier général et je ne le serais jamais.

Il se relève de son siège mais il n'a pas ôté son fourreau en cuir de ma gorge.Il me domine de sa taille.Je déteste cette différence de taille qui nous sépare.Je haïe le fait de devoir lever la tête pour percevoir ses yeux vairons.

Pourquoi est-ce qu'il a fallu qu'il soit aussi grand ?

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'il va m'arracher les entrailles ?

Son regard est ancré dans le mien.Il ne baissera pas le regard face à moi, je ne le baisserais pas non plus.Nous savons pertinemment que ce petit duel peut durer indéfiniment.

Aslan : Qu'est-ce que tu cherches civilé ? Tu cherches à ce que je te tue c'est ça ? Je me ferais un plaisir d'ôter la plaie que tu es au monde.

Je veux pas mourir.

Mais, je ne veux pas être son objet.

Je veux être libre.

Je veux vivre.

Je veux respirer.

Moi : Je ne cherche rien.Je veux juste que tu comprennes que je ne me soumettrais pas.

J'ai l'impression qu'il essaie de lire en moi lorsqu'il me regarde.Je dois admettre que son regard et ses yeux me déstabilise.Il ne devrait pas avoir des yeux aussi beau.Si j'étais pas aussi fier, j'aurais baisser la tête à cause de la pression qui grandit dans ma poitrine.

Aslan : Tu penses être plus forte que moi ? Tu penses que tu peux me battre ? Je peux te détruire.Je peux faire de toi ce que je veux, quand je veux.

Je le sais.

Je le sais depuis le début.

Moi : Je sais que je suis faible par apport à toi.Je le sais depuis toujours.Mais, je ne deviendrais pas celle que tu veux que je sois.

Il ne répond pas.Il m'observe juste avec son regard indéchiffrable.

Aslan : Tu penses pouvoir lire en moi ? Tu crois que tu peux savoir celle que je veux que tu sois ? Répond moi, civilé.

Je ne réponds pas.

J'aimerais lire en toi, Aslan.

Je donnerais tout pour comprendre tes agissements,Aslan.

Nos regards sont toujours ancré l'un dans l'autre.Il se met à descendre son fourreau doucement le long de ma gorge.Puis, il le descend progressivement sur ma poitrine, mon ventre jusqu'à ce qu'il atteigne mon bas ventre.

Son geste n'est pas violent, pas brutale.Son geste est délicat et sensuelle.Il laisse son arme posé sur mon bas ventre tout en insérant son regard dans le mien.

J'ai des frissons et mon cœur commence à battre vite anormalement vite.Je suis sûr qu'il doit être en train d'entendre les palpitations de celui-ci.Je suis perturbée par ce qu'il vient de faire et ça renforce mon incompréhension.

Aslan : Pourquoi tu veux pas être comme les autres civilé ? Dis le moi.Dis moi pourquoi tu veux juste pas être comme les autres et cesser de me tenir tête.Ils sont tous terrifié par moi, ils n'osent même pas me regarder dans les yeux et toi t'es en train de me défier.

Je ne réponds pas.

Je ne sais pas quoi répondre.

Son regard bute sur mes lèvres pendant quelques secondes.Il finit par ranger son katana à l'arrière de son pantalon.Il s'approche progressivement de moi jusqu'à ce qu'une maigre distance nous sépare.

Aslan : Toujours et encore toi, civilé.

Je sens son souffle contre ma peau.Je réprime le frisson et les tremblements qui sont en train de m'habiter.

Aslan : Pourquoi cette lueur de défi veut pas cesser de briller dans tes yeux vert ?

Je baisse le regard sur ses lèvres qui bouge frénétiquement.Ensuite, il pose ses mains sur ma mâchoire.Je pose instinctivement mes mains sur son torse.Nous nous regardons mutuellement sans rien dire, nous regardons les lèvres de l'autre.

Qu'est ce qui m'arrive ? Pourquoi est-ce que mon cœur bat si vite ? Pourquoi est-ce que j'arrive pas à dévier le regard de ses lèvres ? Qu'est ce que je suis en train de ressentir ?

Aslan : Tu devrais déjà être morte.

Je n'ai pas le droit de ressentir quoi que ce soit pour cet homme à part de la haine et du mépris.Mais, le sentiment que je ressens est tout autre.Je ne parviens pas à le repousser.Pourtant, j'aimerais pouvoir le faire.

Cette tension est inhumaine.Elle m'empêche de réfléchir et de respirer correctement.Je devrais m'éloigner de lui, ma tête me hurle de reculer et de fuir.Mais, mon corps ne bouge pas.

Aslan : Putain de civilé.

Il attrape ma tête et la rapproche subitement de la sienne.Puis, ses lèvres frôlent légèrement les miennes.Je laisse échapper un tremblement.Il finit par emboîter parfaitement ses lèvres avec les miennes et par m'embrasser pleinement.

Je réponds à son baiser avec une passion qui me déroute totalement.Je ne devrais pas faire ça.Je devrais le gifler et le repousser.Il m'attrape par la taille et me plaque contre son torse.

Aslan : Je te déteste, civilé.

Il pousse un grognement fort tout en continuant de me serrer contre son torse et de dévorer mes lèvres. Ma poitrine est pressé contre son torse. Il dit cette phrase tout en continuant de presser ses lèvres contre les miennes comme pour me rappeler ses sentiments.

Moi : Je te déteste aussi.

Alors qu'est-ce que mes lèvres font contre ses lèvres ?!

Je sens qu'il est en train de faire un sourire amusé contre mes lèvres et ça suffit à me faire exploser de l'intérieur.

Je sens son odeur qui emplit mes narines pendant que ses lèvres sont en train de me posséder et que ses mains me serrent contre lui. Je suis incapable de réfléchir correctement.

Sa langue est plongé dans la mienne, elles se battent en duel.Je n'ai jamais ressenti ça de toute ma vie.J'ai chaud, putain de chaud.Je me déteste de penser ça mais j'aimerais que ça ne s'arrête jamais.

Lorsque je sens son entrejambe durci contre mes jambes, je laisse échapper un léger gémissement.Il finit par se reculer de mes lèvres pour pouvoir respirer.Mais, il ne me relâche pas et me colle toujours autant à son bassin.

Aslan : Putain.

Son regard est figé dans le mien.J'ai tellement chaud que j'ai l'impression d'étouffer dans ce Jet.Je manque d'air, je ressens le manque de ses lèvres sur les miennes.

Il s'assoit à nouveau sur son siège mais il me tire vers lui.Je me retrouve assise sur ses genoux pendant que nos regards se mêlent l'un à l'autre.

J'avais rarement vu son visage d'aussi près.Il est vraiment très beau, ça en devient exaspérant.J'aurais jamais cru que je me retrouverais un jour assise sur ses genoux.

Il attrape à nouveau ma tête et colle mes lèvres aux siennes brutalement.Ma langue se met à jouer avec la sienne, c'est enivrant.

Je mets mes bras autour de son cou tout en profitant pleinement du baiser.Il m'agrippe fermement par les hanches pour me forcer à m'approcher de lui et approfondir notre baiser.

Quand je me rends compte que son entrejambe est durci et que mon bassin est juste au dessus de lui, je réprime un gémissement.Il laisse échapper à nouveau un grognement bestiale en sentant mon fessier juste au dessus de lui.

Il allait parler quand son téléphone se met à sonner.La sonnerie nous fait revenir à la réalité en l'espace de quelques secondes.Il relâche l'emprise qu'il avait sur mon corps et je me recule immédiatement de lui.

Mais c'est quoi notre putain de problème ?!

On étais en train de se disputer alors comment ça à pu finir comme ça ?!

Qu'est ce que je foutais sur lui à le chevaucher pendant qu'on s'embrassais ?!

Qu'est ce qui m'arrive ?!

Il répond à son appel pendant que j'repars m'installer sur mon siège pour regarder le paysage et être le plus loin possible de lui.J'essaie de calmer les pulsations de mon cœur, de ne pas montrer mon trouble.Mais, je suis terriblement perturbée.

Je me sens mal.

J'ai chaud.

J'ai envie de m'arracher les cheveux et de quitter ce Jet tout de suite.

Il parle une langue étrangère, ça doit être du japonais.J'ai compris qu'il faisait ça quand il voulait que je ne comprenne pas ce qu'il raconte.Il aurait pu parler italien que j'aurais même pas été assez consciente pour comprendre.

Quand il finit son appel, je l'observe du coin de l'œil.Il part s'installer à l'autre bout du Jet mais je feins l'indifférence.Il est à quelques mètres de moi mais je ressens encore cette putain de tension qui est en train de me consumer.







{....}



PALERME



*18h45

Nous venons juste de nous garer après avoir roulé quelques minutes.Un homme d'Aslan lui a ramené l'un de ses véhicules sur la piste d'atterrissage. Il n'a pas parlé, j'ai fais de même.

Nous arrivons devant une grande maison, elle dispose de deux étages. Elle semble ancienne, les briques sont abîmés et des traces de moisissures sont perceptibles sur les murs.

La maison est reculé des autres.Elle est assez isolée puisqu'elle ne possède pas de voisinage.Elle dispose uniquement d'un petit jardin en piteuse état dont la plupart des fleurs sont fanées.

Aslan avance vers l'entrée de la maison, suivi par moi. Il sonne à celle-ci mais personne n'ouvre.Mon regard se pose sur la serrure, elle semble avoir été forcé.

Aslan semble l'avoir remarqué aussi puisqu'il affiche une mine contrariée. Il pousse légèrement la porte, elle s'ouvre avec une facilité déconcertante.

Aslan : Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

Personne ne répond.

Il entre à l'intérieur.Je rentre également.Mais, la maison ne semble pas être habité.Nous pénétrons dans le salon, la cuisine, les toilettes mais il n'y a personne.

Nous accédons à l'étage grâce aux escaliers.Nous arrivons devant une pièce qui semble être une chambre puisqu'un lit est visible.Lorsqu'on rentre, je laisse échapper un cri de surprise en voyant la scène qui s'offre à nous.

Une femme.

Elle devait avoir une trentaine d'année.Elle avait les cheveux bruns coupés en carré, les yeux marrons clairs, le teint matte, les lèvres bleutés.Elle portait un pyjama à carreaux marron.Elle a une grosse cicatrice au niveau de la joue qui semble ancienne.

Elle est morte.

Elle s'est fait tiré dessus en pleine tête.

Son corps est étendu au sol.Il n'y a pas de sang a côté de son cadavre.Son meurtre a été commit avec propreté.

Aslan serre les poings en la voyant.Mais, il ne dit rien.Il s'approche d'elle et se courbe pour observer son cadavre.Je suppose qu'il ne veut rien laisser percevoir devant moi.

Mais, il devait la connaître puisque ça a l'air d'être elle qu'il était venu voir.

Il se relève en grognant.

Aslan : Au sol !

Aslan pose son regard sur moi puis sur la fenêtre en face de nous.Ensuite, il m'attrape et me jette avec force au sol.Il se retrouve au dessus de moi, son regard est porté uniquement vers la fenêtre.

Aslan : Sniper !

Je laisse échapper un léger gémissement de douleur.Quand j'entends l'impact d'une balle qui vient de faire un trou dans la fenêtre, je déglutis.

Aslan sort immédiatement son arme et il se relève pour tirer dans la direction de la fenêtre.Je sors aussi mon arme et me relève pour tirer dans la direction de la fenêtre.

Aslan : Met toi à couvert !

Quoi ?

Moi : Non !

Il grogne.

Aslan : J'ai dis à couvert !

Moi : Et j'ai dis non !

Je continue de tirer avec frénésie tout comme lui mais nos balles ne parviennent pas à toucher le sniper.Il parvient à s'enfuir sans qu'on puisse voir son visage puisqu'il portait une cagoule.

Aslan grogne et il range son arme à l'arrière de son pantalon.J'ai même pas le temps de comprendre ce qui se passe qu'il attrape rapidement ma main et qu'il se met à courir pour quitter cet endroit.

On descend les escaliers précipitamment, on franchit le salon et on sort de cette maison.On se met à courir en direction de la voiture, il me tient toujours.

Ensuite, il me lâche pour monter côté conducteur.Je monte côté passager et il démarre jusqu'à ce que soit long de la maison.

Il laisse échapper un grognement et il tape violemment contre le volant.

Aslan : Putain de merde !

Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire.Mais, je pense que c'est pas le moment pour parler.Il ne doit pas vouloir entendre le son de ma voix.

Je ne sais pas ce que cette femme représentait pour lui.Mais, je suis sûrement la dernière personne apte pour le réconforter.



{...}

Quelques minutes plus tard.....



JET DELL'ERA




*19h56



Nous sommes dans le Jet.Il a démarré depuis quelques minutes.Aslan est debout au téléphone pendant que je regarde le ciel.J'sais qu'il est vraiment contrarié puisqu'il fait que de crier depuis tout à l'heure.

J'aurais voulu savoir qui était cette femme.

Pourquoi est-ce qu'elle est morte ?

Pourquoi Aslan souhaitait la voir ?

D'un coup, l'avion commence à vaciller et on entend un bruit sourd et violent.Je regarde Aslan avec incompréhension.Il raccroche immédiatement et il fronce les sourcils.

Je me relève de ma place pour mieux voir ce qui se passe dehors.J'aperçois un Jet qui est positionné juste à côté de nous et qui est en train de nous coller.Je remarque aussi qu'une partie externe du Jet a été fortement abîmée.

Aslan : C'est quoi cette merde ?!

Le Jet à côté continue de nous coller brutalement et de donner des coups dans notre Jet qui fait que de trembler et de vaciller.J'ai failli tomber mais Aslan a attrapé mon bras pour me maintenir.

Moi : Un drone ! Il y a un drone dans les airs !

Aslan a même pas le temps de réagir que le drone s'approche du poste de pilotage.Le poste de pilotage explose violemment et nous voyons des morceaux de celui-ci dans les airs.

Nous avons une vue sur le pilote dont la tête vient d'exploser.J'ai envie de vomir.Le Jet se retrouve avec un gigantesque trou et le vent est tellement fort qu'il est en capacité de nous aspirer.

Aslan attrape le haut du Jet et le tient fermement.Il m'attrape par la taille.Je me maintient à lui et agrippe aussi le haut de l'avion.Mais, on sent qu'on perd de l'altitude et qu'on risque de s'écraser.

Aslan : Faut qu'on se tire, maintenant.

Sa voix est détachée et indifférente.Je sais pas comment il fait pour pas être en train de paniquer et pour contrôler autant ses émotions alors que j'ai l'impression que mon cœur va lâcher.

Je me demande si il est juste trop arrogant ou si il ne mesure pas les risques.Mais, j'aimerais être comme lui à cet instant.

Nous n'avons plus de pilote.Nous n'avons plus de poste de pilotage.Nous risquons de nous écraser.

Ça pouvait pas être pire.

Le vent est en train de broyer mes oreilles.J'essaie de maintenir mon corps contre le sien mais c'est terriblement difficile.

Aslan commence à fouiller dans les compartiments de rangement juste au dessus du Jet.Il affiche une mine contrariée puis il attrape un parachute et il me tend.

Aslan : Prend ça !

Je regarde l'intérieur des compartiments mais je ne remarque pas d'autre parachute.Je le regarde avec incompréhension en le voyant me fusiller du regard et me forcer à prendre son parachute.

Moi : Et toi ?!

Il ne laisse rien transparaître.Il me regarde juste pendant quelques secondes, son regard est indéchiffrable.J'sais qu'il est en train de lire mon inquiétude pour ma vie mais surtout pour la sienne.Pour une fois, je n'essaierais pas de dissimuler ce que je ressens.

Aslan : Prend ce parachute et dégage de la.

Pourquoi est-ce que mon cœur bat encore plus vite ? Et pourquoi est-ce que j'suis en train de me sentir mourir alors que c'est pas encore la fin pour nous ?

Moi : Où est ton parachute ?!

Il grogne et il contracte la mâchoire.

Aslan : Il n'y en a que un ! Maintenant que tu as ta réponse , tire toi !

Je me fige.

Comment ?

Pourquoi ?

Pourquoi est-ce qu'il est prêt à me donner le seul parachute ? C'est quoi ce bordel ? Il est vraiment prêt à mourir ici et à me laisser survivre ? Mais qu'est-ce qui se passe ? Et c'est quoi ce regard qu'il me lance ?

Tu n'as pas le temps de réfléchir, Ayhan.

Moi : Quoi ?! Prend le !

Il semble surprit par ce que je viens de dire.J'ai même l'impression qu'il est déstabilisé et qu'il essaie de lire en moi pour comprendre mes raisons.

Comment est-ce qu'il peut croire que je le laisserais mourir pour sauver ma vie ? Il a une famille qui l'attend et qui compte sur lui.Je pourrais jamais me regarder en face si je le laisse mourir et que je dis aux autres que je me suis sauvée au détriment de sa vie.

Aslan : Ferme la ! Prend ce parachute et saute ou tu vas finir écraser !

Moi : Non ! Prend le toi ! Je ne pars pas sans toi, Aslan !

Il ouvre grand les yeux de surprise et il finit par souffler.

Aslan : Tu me casses vraiment les couilles, civilé.

Il se met à réfléchir pendant quelques secondes.Puis, il fouille à nouveau l'intérieur des compartiments.Il attrape une corde.

Il la prend et la met autour de moi sous mon regard rempli d'incompréhension.Ensuite, il l'enroule autour de lui aussi et il me colle à lui en serrant fermement la corde.

Aslan : J'espère que nos deux poids réunis seront pas trop lourd sinon on risque de s'écraser comme des crêpes.

Je me retrouve collé à lui. Il vient de m'attacher fermement à lui.Il prend le parachute et l'enfile tout en me serrant contre lui.

Il me met un harnais et il harnache son harnais au mien. Il ancre son regard dans le mien pendant que mon cœur bat tellement fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine.

Aslan : Fait moi confiance.

J'hoche tout doucement la tête.J'ai même pas le temps de parler qu'il ouvre la porte du Jet et que le vent vient frapper à nouveau nos visages.

Je sens l'adrénaline m'envahir en voyant le sol et surtout les nuages ainsi que la hauteur à laquelle nous nous trouvons.

J'ai déjà fais des choses dangereuse mais jamais à ce niveau.

Aslan : Accroche toi à moi !

Il se jette dans les airs avec moi collé à lui grâce à cette corde et ce maigre harnais.J'ai poussé un hurlement de terreur en sentant mon corps partir en chute libre mais pas lui.J'ai l'impression qu'il se rend pas compte du danger.

Le vent nous pousse vers le bas. Je n'ai plus aucun repère, mon cœur va sortir de ma poitrine.Nous allons mourir, on va crever dans les airs.

J'ai l'impression que mon cerveau est retourné, que mon cœur et mes organes sont en train de danser.Tout va trop vite, je peux pas traiter les informations.

Aslan : Respire.

Aslan finit par ouvrir le parachute.Je laisse échapper un soupir de soulagement.Mais, je suis pas totalement soulagée car nous sommes encore dans les airs.Et puis, nous n'allons pas atterrir sur une piste d'atterrissage mais dans un lieu inconnu qui sera potentiellement dangereux.

Aslan : Calme toi.

Sa voix est apaisante et rassurante.J'aurais jamais cru dire ça un jour.

Le parachute qui s'ouvre permet d'ôter cette sensation de chute libre et me permet de retrouver un rythme cardiaque relativement normal.

Aslan : Regarde pas le sol.Regarde moi.

Je lève tout doucement la tête et ancre mon regard dans celui d'Aslan.J'ai la nette impression que ses yeux sont encore plus claire que d'habitude.Son œil bleu turquoise et son œil vert clair n'ont jamais été aussi translucide qu'à cet instant.

Il ne laisse percevoir aucune crainte.Il est juste en train de m'observer. Néanmoins, je parviens à voir une légère appréhension dans son regard mais elle semble être pour moi comme si il craignait que je m'effondre.

Aslan : On vient de sauter d'un Jet avec un seul parachute.Ne me fait pas une crise cardiaque dans les airs.

Il prend ma tête et la plaque tout doucement contre son torse.Je souffle et ferme les yeux pour ne plus voir ce qui se passe autour de moi.Je me sens en sécurité en ayant ma tête contre son torse.

Aslan : N'aies pas peur, civilé.

Ses mots sont à peine audible à cause du bruit que le vent fait dans les airs.Néanmoins, je les entends et ils suffisent à me rassurer. Il me tient fortement contre lui, comme si il craignait que je m'envole.

Nous nous rapprochons de plus en plus du sol.Nous finissons par être proche de l'atterrissage dans un grand terrain qui ressemble à une ferme.Aslan continue de plaquer ma tête contre son torse.

Nos pieds finissent par toucher le sol.Il me relâche.J'ai failli avoir un vertige mais je me ressaisis à la dernière minute.Il ôte nos harnais et nos parachutes.Puis, ils retirent la corde qui nous liaient.

J'allais me rapprocher de lui quand j'me rends compte que j'suis la cible d'une arme qui vise mon cœur.

Aslan attrape immédiatement mon bras et me force à reculer pour me retrouver derrière lui et se mettre face à moi. Il devient automatiquement la cible de cette arme.

Aslan : Pas elle.

J'le regarde choqué.Il se tient fièrement devant moi, le regard détaché pendant que je suis camouflé par lui.J'suis déboussolé par son attitude mais j'me concentre de nouveau sur cette période qui tient une arme.

Il s'agit d'une vieille dame qui doit avoir une cinquantaine d'année. Elle est mince et grande.Ses cheveux grisonnant sont attachés en un chignon, elles à deux longues mèches qui encadrent son visage.

Ses yeux sont bleu foncées, son nez est droit et elle a les lèvres fines.Des rides sont perceptibles sur son front.Elle nous lance un regard sévère.Elle tient fermement son fusil de chasse et elle ne semble pas déterminé à la baisser.

Elle porte un pull noir basique, un jean noir large bleu foncée et une paire de basket noir.Si elle nous regardait pas comme ça, j'aurais vraiment pu penser qu'il s'agissait d'une gentille petite vieille dame.

Elle : Qu'est ce que vous foutez sur mes terres ?! Qu'est ce que vous voulez tous les deux ?! Et c'est quoi ce parachute ?!

Comment expliquer tout ce bordel sans qu'elle prenne peur ?

J'allais me décaler de Aslan pour le contourner.Avant même que je puisse bouger, il attrape fermement mon bras pour me forcer à rester en retrait.Mais, il ne me regarde pas.Il fixe uniquement cette femme.

Aslan : Tu ne bouges pas.

Sa voix est ferme.

Il vient de me donner un ordre.

Je suis déboussolé face au contact de sa main sur mon bras et à ce qu'il vient de dire.Mais, je ne laisse rien paraître.Je ne peux pas bouger alors je reste derrière lui.Mais, je bouge la tête sur le côté pour pouvoir voir cette femme.

Moi : Nous sommes désolés.Nous n'étions pas censé atterrir ici.Nous voulions faire du saut en parachute mais nous avons déviés de notre trajectoire.On ne voulait vraiment pas vous importunez.Nous ne savons pas comment notre avion a pu dévié de sa trajectoire.

Elle nous regarde attentivement.Elle ancre son regard dans le mien.Elle fixe mes yeux d'une façon qui me déstabilise.J'essaie de lui adresser un sourire qui se veut rassurant.

Mais, elle se met à charger son arme.Aslan serre immédiatement les poings tout en la regardant  avec ennui.Il est tellement arrogant qu'il doit absolument pas se sentir menacé par cette arme.

Aslan : Dis à mère grand de baisser tout de suite son arme avant que ça soit moi qui la force à la baisser.

Elle le fusille du regard.

Pourquoi est-ce qu'il peut pas agir comme une personne normale ?! C'est trop difficile de pas être froid et d'être sympathique ?! Comment est-ce qu'on peut être autant méprisant et hostile ?!

Mère grand ?! Sérieusement ?!

Elle : À qui tu crois parler sale gamin impoli ?! Je vais te couper les oreilles, tu verras !

Elle pose son regard sur moi:

Elle : Tu sais absolument pas mentir ! La prochaine fois que tu veux me faire croire à un mensonge, assure toi d'être crédible ! Tu me prends pour une idiote ?! Je disais déjà des mensonges que vous étiez même pas encore nés tous les deux !

Putain.

Elle : Je veux savoir ce que des Dell'Era viennent foutre sur mes terres.

Je la regarde choquée qu'elle connaisse notre identité pendant que Aslan la regarde toujours avec ennui et indifférence.

Des « Dell'Era » ? J'arrive toujours pas à croire que je porte ce nom de famille désormais et que pour le reste du monde je suis perçue comme étant l'une des leurs.

Elle : Sois pas surprise.En Italie, tout le monde sait que Aslan Dell'Era se balade toujours avec un katana.Et puis, la couleur de ses yeux et les traits de son visage sont peu commun dans le coin.D'autre part, j'ai vu la vidéo de toi à Scampia avant que Renato Dell'Era tente de t'exécuter.

Je ne réponds pas.

Ça pouvait pas être pire.

Elle : Vous avez tous les deux des mains d'assassin.Ton mari à également le visage et le physique d'un mercenaire. Il faudrait être aveugle pour voir qu'il s'agit pas d'un tueur.

« Mon mari. »

Sans commentaire.

J'aurais dû me douter qu'un physique comme celui de Aslan allait forcément pas passer inaperçu.Il mesure aisément deux mètres, il se balade avec une arme atypique, la couleur de ses yeux est atypique et même les traits de son visage sont atypique.

Sans oublier qu'il se balade avec des costumes de créateur qui doivent coûter une véritable fortune et qui attire aussi l'œil.Il est vraiment nul en couverture celui-là.

Je souffle.

Moi : Nous ne sommes pas ici pour vous causez du tord.Nous nous sommes vraiment trouvé ici par hasard.On veut juste rentrer chez nous.

Aslan : Maintenant que les présentations et toutes ces conneries sont faites.Est-ce que c'est possible que mère grand baisse sa putain d'arme qu'elle pointe sur mon torse ?

Je le fusille du regard même si il ne me voit pas.Je vais finir par lui arracher la langue et le forcer à l'avaler.Il est insupportable.On dirait un gosse qui sait pas quand il doit la boucler sauf que lui il sait mais il s'en fou.

Elle nous regarde attentivement puis elle finit par baisser son fusil de chasse. Je souffle de soulagement.Je n'aurais pas voulu qu'Aslan lui cause du tord même si j'pense pas qu'il lui aurait fait du mal.

Elle ancre son regard dans le mien et finit par m'adresser un petit sourire.

Elle : Je suis méfiante envers les inconnus.Mais, tu m'as pas l'air dangereuse.Ton discours à Scampia était vraiment poignant.

Je ne répond pas pendant qu'Aslan roule des yeux.

Aslan : Si on me parle encore de ce discours, je ne réponds plus de rien.

Je l'ignore.

Elle : Je suis Giorgia.

Moi : Vous connaissez déjà nos identités.

Je fais un petit sourire qu'elle me rend.

Giorgia : Je suppose que vous aurez besoin d'un lieu où dormir durant cette nuit et d'un téléphone pour joindre vos proches.

Aslan allait faire un signe de négation mais j'hoche la tête. Elle ne dit rien mais elle nous fait un signe pour la suivre.Je ne regarde pas Aslan car j'sais déjà qu'il va affiché une mine désapprobatrice mais nous n'avons pas d'autre choix.

Nos téléphones n'ont pas de batterie.Nous n'avons pas d'arme puisqu'on les a laissé dans le Jet.Son katana est notre seule arme.Et puis, il fait nuit, être hébergé par cette femme est notre meilleure chance pour contacter ses frères et pour retourner en Sicile.


{...}


Quelques minutes plus tard....




*21h32


Nous arrivons devant sa petite maison après avoir marché une dizaine de minute sur ses vastes terres. Sa maison se situe entre des haies, des arbustes et des grands arbres tel que des chênes.

Elle ouvre la porte de sa maison et nous rentrons juste après elle.Il s'agit d'une maison ancienne, elle n'a pas beaucoup de meuble dans son salon mis à part des canapés, une vieille télévision et beaucoup de journaux.

Giorgia : Je vais vous montrez où vous pourrez dormir et où vous pourrez charger vos téléphones.Je suppose que vous n'avez pas de batterie.

J'hoche la tête et lui adresse un sourire gratifiant.Nous la suivons jusqu'à une chambre simple qui dispose d'une table de chevet, d'une grande armoire.

Un lit.

Un lit double.

Je détourne immédiatement le regard.Aslan me regarde avec toujours cette même indifférence.

Giorgia : Il y a un chargeur dans la table de chevet.

Elle quitte la pièce sans nous laisser le temps de répondre.J'allais avancer vers le chargeur quand Aslan m'attrape par le bras et me force à ancrer mon regard dans le sien.

Aslan : Qu'est-ce qui t'a pris d'accepter de venir ici ? On connaît pas cette femme.Elle peut-être une menace.

Sa voix est rempli d'animosité.J'essaie au maximum de dissimuler mon trouble en le sentant à nouveau aussi proche de moi.Je veux pas me rappeler de tout ce qui s'est produit dans le Jet.

Moi : Tu avais une meilleure solution ? Elle n'est pas une menace.

Il fronce les sourcils.

Aslan : Elle a pointé son arme sur toi.T'es stupide ou tu fais exprès ? Arrête un peu de croire que tout le monde est gentil et à bon cœur.

J'hausse les sourcils tout en le dévisageant.

Moi : Tu n'étais pas obligé de me suivre.

Il me fusille du regard.

Aslan : Je vais brancher mon téléphone.On reste une nuit puis on quitte cet endroit.J'espère vraiment pour toi que cette femme n'est pas une menace sinon j'me débarrasserais d'elle.

Est ce que c'est une blague ?

Moi : Qu'est-ce que tu viens de dire ? Ne t'approche pas d'elle.Elle fait preuve de charité alors ne tente rien.

Je dissimule même pas mon ton menaçant dans ma voix même si j'sais que ça l'impressionne absolument pas et qu'il en fera qu'à sa tête.Mais, j'le laisserais pas faire du mal à cette vieille dame alors qu'elle nous vient en aide sans meme nous connaître personnellement.

En connaissant la réputation et le statut de Aslan, elle aurait dû prendre peur et nous laisser dans notre merde.Mais, elle ne l'a pas fait.Je ne sais pas les raisons qui la motivent mais j'sais que cette femme n'est pas dangereuse.

Elle n'a pas le regard d'une personne qui veut nous causer du tord.Elle avait une façon de me regarder qui m'a intriguée, elle me regardait comme si elle me connaissait ou plutôt comme si je lui rappelais quelqu'un.

Aslan : J'y crois pas à la charité humaine.J'espère pour toi et pour elle que tu as raison sinon je lui trancherais la gorge avant que tu es le temps de pleurer.

Je le regarde choquée par la violence de ses propos.Je sais pas pourquoi mais ça me fait un pincement au cœur de le voir se comporter ainsi alors que j'pensais qu'il avait un minimum d'humanité.

Je détourne immédiatement le regard puisque je ne veux pas qu'il puisse savoir ce que j'suis en train de ressentir.Je laisse échapper un soupir d'ennui.

Moi : Laisse moi gérer et cesse de te montrer aussi désagréable.

Je me dégage de son emprise et sort de la chambre.J'accède au salon en passant par le petit couloir.J'aperçois Giorgia, elle a le dos tourné et elle est courbée.

Je m'approche tout doucement d'elle.Elle se tourne subitement vers moi.Elle a les yeux larmoyants et elle serre un cadre contre sa poitrine.

Je la regarde complètement déstabilisé par son attitude.Elle est à l'antipode de son comportement froid et distant de tout à l'heure.Lorsqu'elle me regarde, elle détourne le regard comme si elle avait honte.

Moi : Je...Est ce que ça va ?

Elle ne répond pas.

J'aurais dû faire comme si j'avais rien vu et sortir de la pièce.

Moi : Je...Désolé...J'étais juste...

Elle ancre son regard dans le mien et elle fait tomber son cadre.Il se casse brutalement au sol.Je la regarde choquée pendant qu'elle me regarde en tremblant.

Giorgia : Je...Je suis désolée mais tu as exactement les mêmes yeux qu'elle...C'est perturbant....Ça faisait quelques jours que j'y avais pas pensé....En voyant tes yeux, ça m'a rappelé des mauvais souvenirs.

Mes yeux ?

J'ai les mêmes yeux que qui exactement ?

Je pose mon regard sur la photo qui est au sol et qui est au centre de tous les petits bouts de verre éparpillées.Il s'agit d'une jeune femme qui doit avoir une vingtaine d'année.Elle a les cheveux bruns, le teint blanc, les yeux verts forêt et elle fait un grand sourire sur cette photo.

Je comprends immédiatement ce qu'elle voulait dire en parlant de mes yeux après avoir bien analysé les yeux de cette femme.Ils sont quasiment parfaitement similaire au miens même si ils sont forcément différent puisque chaque couleur de yeux est unique.

Moi : Qui était cette fille ?

Elle laisse échapper un soupir puis elle se mord violemment la lèvre pour se retenir de pleurer.Ça me fait vraiment mal au cœur de voir cette pauvre femme comme ça.

Giorgia : Ma fille....Elle....Elle est morte....Ça fait deux ans, elle était victime de violence conjugale....Son petit ami a défoncé son crâne contre la cuvette des toilettes.Elle est morte sur le le coup.

Elle tremble et elle respire difficilement.Je m'approche tout doucement d'elle et la prend dans mes bras.Elle semble surprise par mon geste mais elle me serre contre elle et elle se met à renfiler.

Giorgia : Je suis sincèrement désolée...Tu dois me prendre pour une folle....Mais, tu as vraiment les mêmes yeux qu'elle....Je....Ça m'a perturbée....

Moi : C'est pas grave.

Je laisse échapper un petit sourire.

Moi : Tu n'as pas à t'excuser.

Elle se recule de moi et elle sèche ses larmes.Elle essaie de reprendre une certaine contenance.

Giorgia : Ça faisait longtemps que j'avais pas eu de visite.Quand elle est morte, j'ai tout perdu.Elle était la prunelle de mes yeux, c'était ma plus grande fierté.Ma fille était quelqu'un de bien, elle méritait de vivre.

Je lui adresse un petit sourire timide.Elle part s'installer sur le canapé du salon.Je m'assois juste à côté d'elle.Elle ne cesse pas de fixer mes yeux, comme si c'était la plus belle chose qu'elle ait eu l'occasion de voir.

J'admets que ça me déstabilise un peu.J'ai pas l'habitude qu'on me regarde avec admiration ou qu'on trouve l'un de mes attributs plaisant à voir.

Moi : Je suis désolée pour ta fille.J'espère que son ex petit ami a été condamné pour ce qu'il a fait.

Je me demande comment on peut se relever après avoir perdu une personne qu'on aime dans des circonstances aussi tragiques.Je me le demande chaque jour depuis que j'ai accepté la vérité sur le décès de Isaac et Francesca.

Ça doit être encore plus douloureux pour elle.

Il s'agissait de sa fille.Elle l'a porté, elle l'a vu grandir et on lui a arraché de façon violente sans aucune raison valable.J'ose même pas imaginer le gouffre qu'elle doit avoir au cœur.

Giorgia : Il n'a pas été condamné...Il y a eu une faute judiciaire.Il a réussit à s'en tirer après m'avoir enlevé ma petite fille.J'ai....J'ai longtemps voulu lui mettre une balle dans la tête mais j'ai manqué de courage.

Comment la justice peut laisser des hommes comme ça en liberté ? Tout le monde est conscient qu'ils recommenceront encore et encore jusqu'à ce que quelqu'un daigne les arrêter.

Je ressens toute sa culpabilité à travers sa voix mais elle ne devrait pas s'en vouloir.Dans le monde dans lequel Aslan et moi nous évoluons, la mort est banalisé et légitimé pour tout.

Mais, les gens normaux doivent être conscient de la gravité que c'est d'ôter la vie à un autre humain.On ne devrait pas avoir le droit de décider de qui a le droit de vivre ou de mourir.

Moi : Ce n'est pas un manque de courage.Tu as raison de ne pas t'abaisser à ce genre de comportement.Il paiera pour ce qu'il a fait.

Elle me regarde surprise puis elle m'adresse un petit sourire.

Giorgia : Je suis vraiment désolée de t'importuner avec toutes mes vieilles histoires.

Moi : Ne le soit pas.

Elle hoche la tête.

Giorgia : Comment une fille comme toi a pu se retrouver associé au Dell'Era ?

Je ne sais pas quoi répondre.

Les Dell'Era ont mauvaise réputation et sont perçus comme des monstres.Mais, ils sont bien plus que ça.Ils sont tous dotés d'un grand coeur sauf Renato et ils se battent pour leurs familles.

Ils peuvent pas imaginer à quel point je suis heureuse d'être auprès d'eux.Je donnerais tout pour rester avec eux toute ma vie. J'espère ne jamais les décevoir et pouvoir leurs rendre tout ce qu'ils m'ont donnés.

Moi : Je...Ils sont ma famille.Je donnerais ma vie pour chacun d'entre eux sauf pour Renato. Il faut pas croire tout ce qui se dit sur eux.

Je laisse échapper un petit rire pendant qu'elle rigole aussi.

Giorgia : Et ton discours à Scampia ? Tu le pensais ?

J'ai jamais douté d'un seul des mots que j'ai prononcé.

Moi : Je le pensais.Mais, je vois les choses différemment désormais.Je pense que les gens normaux peuvent coexister avec les mafieux.Mais, je pense aussi que tout le monde devrait avoir le droit à sa liberté et à son libre arbitre.Les mafieux n'ont pas le droit de nous imposer leurs comportements et de nous terroriser.

Elle me regarde attentivement puis elle me fait un grand sourire.

Giorgia : Tu es intéressante comme fille, Ayhan.

Je laisse échapper un petit sourire.

Giorgia : Et Aslan ? Tu lui fais confiance ? Beaucoup de rumeur circule sur cet homme.

Est-ce que je lui fais confiance ?

Je sais qu'il ne me fait absolument pas confiance.

Mais, je peux pas oublier.

Je peux pas oublier tout ce qu'il a fait pour moi.

Il m'a sauvé des griffes de Ugo.Il est aussi venu me chercher après mon kidnapping alors qu'il n'était pas contraint de le faire.Il m'a sauvé des viols que j'aurais pu subir.Je pourrais jamais le remercier pour tout ça.

Moi : Je....Je lui fais confiance.Il m'a protégé à de nombreuses reprises.

Elle sourit.

Je détourne le regard et me met à regarder le plafond pour dissimuler ma gêne.

Pourquoi est-ce que j'agis comme une adolescente ?

Giorgia : Vous formez un beau couple.

Moi : Quoi ?! Non ! C'est pas ça !

Elle laisse échapper un rire sincère et franc.Son rire est tellement communicatif que je me mets à rire aussi.

J'ai passé tout le reste de la nuit à discuter avec cette femme.Elle m'a raconté des vieilles anecdotes.Elle m'a montré les photos de sa fille quand elle était enfant, ça se voit qu'elle était vraiment fier d'elle. J'ai passé l'une des meilleures nuits de ma vie en sa compagnie.



{...}



Le Lendemain.....


PALERME





*18h39



Moi : Merci pour tout, Giorgia ! On se reverra !

Giorgia : N'hésite pas à revenir me voir ! Ça me fera vraiment plaisir ! Je...Je n'ai pas beaucoup de visite.

Elle se met à rougir.Je la regarde et lui adresse un grand sourire.Ensuite, je la prends dans mes bras et la serre fort contre moi.Elle laisse échapper un sourire.

Moi : Tu as mon numéro, n'hésite pas à m'appeler.

Giorgia : Toi non plus n'hésite pas.Ma porte est grande ouverte et mon téléphone sera toujours disponible pour toi en cas de besoin.

Moi : Merci.

Elle se recule de moi.Puis, elle ancre son regard dans celui de Aslan.Il lui adresse un petit signe de tête qu'elle lui rend.Ça ne m'étonne pas qu'il soit pas capable de la remercier mais je suppose que ce signe de tête est un moyen de lui montrer sa reconnaissance.

Giorgia : Fait attention à cette petite, jeune Dell'Era.Tu as entre les mains un joyau rare, c'est rare les gens avec un cœur aussi pure que le sien.Tu peux prendre ça pour de la naïveté ou de la faiblesse mais c'est loin d'être le cas.Fait en sorte de continuer de la protéger comme tu l'as fais quand j'ai pointé mon arme sur elle.

Je la regarde déstabilisé par ce qu'elle vient de dire.Je sais plus où me mettre mais c'est vraiment gentille et j'sais qu'elle le pense réellement.

Aslan la regarde choqué mais il ne répond pas pendant que je fini par détourner le regard de gêne.J'adresse un signe de la main à Giorgia pour lui dire au revoir et elle fait de même.

Je monte dans la voiture de l'homme à Aslan qui est venu nous récupérer. Aslan monte côté passager avant, je monte côté passager arrière.Son homme de main démarre la voiture en vitesse pour nous conduire jusqu'à l'aéroport.

Aslan a été contraint de prendre des billets d'avion puisque son Jet était hors service et que si il prenait l'un de ses autres Jet on aurait dû attendre.

Il était contrarié puisqu'il n'y avait pas de vol dans la matinée et qu'il voulait rentrer le plus vite possible en Sicile.

Les problèmes des gens riches sont vraiment différents de ceux des autres.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro