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SEDE CENTRALE DELL'ERA



*17h02


Moi : Qu'est ce que t'es en train de faire ?

Renato est de nouveau venu dans ma cellule.J'ai cru qu'il venait une nouvelle fois me narguer mais il est venu accompagner de deux de ses hommes. Ils me libèrent de mes chaînes puis ils m'attrapent fermement les bras et me force à me maintenir debout.

Moi : Je viens de te parler.

Renato ne me répond pas.Il affiche toujours son air malveillant et il manifeste que de l'animosité à mon égard.Nous nous dirigeons vers des escaliers, je les monte difficilement à cause de la douleur de mes membres.Mais, ses hommes n'en ont rien à faire et me presse.

Moi : Où est ce que tu m'emmènes ?! Emilio a pris sa décision ?!

J'arrive dans un long couloir qu'il me fait traverser.Je ne sais pas où il m'emmène.Mais, je ne suis pas rassuré d'être avec cet homme. Aslan éveille de la peur chez moi mais j'ressens pas la même peur face à lui et face au fils du Parrain.

Moi : Réponds moi quand je te parle !

Il ouvre une porte et je ferme instinctivement les yeux à cause de la lumière du jour qui est en train de m'aveugler. J'ouvre les yeux et mon regard se pose sur une multitude d'homme qui se tiennent en face de moi et qui m'observe tous.

Ils doivent être une cinquantaine, non une centaine.Ils me regardent tous avec haine et surtout avec une lueur vengeresse.Les hommes qui me maintenaient me jette violemment au sol. J'essaie de me relever mais mes membres sont engourdis.

Renato se tient face à moi et à tous ses hommes qui sont en train de m'analyser et qui semble être sur le point de me bondir dessus pour m'attaquer.Tous mes sens sont en alertes, mon instinct me hurle de m'enfuir.

Renato : Je vous présente celle qui a osé tuer l'un de nos hommes en pleine rue.Elle a bafoué la mafia italienne en faisant un acte aussi grave.Elle s'est dressé contre nous tous et a voulu créer une rébellion chez les civils pour nous faire perdre notre pouvoir.

Il marque une pause.

Renato : Comment est ce possible qu'une femme puisse osé abattre l'un des nôtres ? Qu'est ce qu'on a bien pu faire pour que cette idiote pense qu'elle avais le droit de faire ça ? Est ce que vous pensez qu'on s'est montré trop clément avec les habitants de Scampia ? Je ne vois que ça sinon aucune femme saine d'esprit n'aurait fait ça.

Il sourit.

Renato : Nous devons nous montrer impitoyable avec cette garçe.Il faut que tout le monde comprenne ce qu'il en coûte de s'en prendre à un membre de la mafia italienne ! Je veux que vous fassiez subir à cette femme les pires des souffrances pour être sûr qu'aucune autre personne n'osera de nouveau nous défier !

Il fait un rire nerveux.

Renato : Ce qui s'est passé ne doit plus jamais se reproduire ! Nous devons montrer que nous ne sommes pas des faibles et encore moins des petites salopes qui accepte qu'une femme les traîne dans la boue !

J'ai même pas le temps d'assimiler ce qu'il vient de dire que ses hommes se rapprochent de moi.Je recule jusqu'au mur et commence à ramper mais mon dos se heurte violemment à celui-ci.

Ils me regardent tous avec un sourire narquois.Je me mords violemment la lèvre pour m'empêcher de hurler ou de pleurer.Ça ne servirait à rien, les hommes n'ont pas pitié des femmes qui souffrent.

Je regarde le plafond.Je me mets à compter chaque petit point imaginaire qui se trouve sur celui-ci.Il faut que je me déconnecte.Je ne dois pas ressentir ce qui va se produire.

Respire, Ayhan.

L'un d'entre eux me met une grosse gifle, un autre attrape mes cheveux et les tire violemment, un autre me crache dessus, un autre m'écrase les doigts, un autre me donne un coup de pied dans le ventre, un autre écrase ma cuisse.

Reprend ton souffle, Ayhan.

Ils sont tellement nombreux à me frapper que j'sais même pas d'où viennent les coups ni qui les met.Je ne comprends pas ce qui se passe, je sais juste que j'ai mal.

Très mal.

Quand je sens l'un d'entre eux qui essaient de baisser mon pantalon pour me frapper les cuisses, je lui donne un gros coup de pied avec le peu de force qu'il me reste.

Je ne me défendais pas et il ne s'attendait pas à ce coup.Il est sonné et il se recule quelques secondes en tenant fermement son ventre.

Mais, ses collègues m'attrapent violemment les bras pour m'empêcher de bouger.L'un d'entre eux met sa main sur ma bouche pour m'empêcher de parler mais je lui mords la main. Ils continuent de me frapper tout en riant.

Je ne compte pas parler, pas supplier, ni hurler, ni pleurer car ça ne servirais à rien.Ils peuvent me frapper autant qu'ils veulent.Ils peuvent même me tuer.

Je ne veux juste pas qu'on me déshabille pour m'agresser.

Je préfère encore mourir que de devoir affronter cette horreur.

L'homme à qui j'ai mordu la main me met une nouvelle fois une grosse gifle. Ma joue me brûle, encore.Celui à qui j'ai mis un coup de pied écarte violemment mes jambes et commence à essayer de baisser mon pantalon.

Malgré ma résistance, ils sont trop nombreux et fort pour que je puisse me défendre. J'essaie de les repousser mais c'est en vain.

Je regarde de nouveau le plafond.Je me mords violemment la lèvre jusqu'à ce qu'elle saigne pour m'empêcher de laisser percevoir un signe de faiblesse.Ma lèvre me lance, elle me fait mal.

Tant mieux, il faut que j'ai mal pour ne pas ressentir leurs coups.

L'homme qui baissais mon pantalon se fait brutalement tirer en arrière. Je cesse de compter les points du plafond et regarde directement dans la direction de l'homme qui s'est fait extirper.

Tous les hommes qui me tenaient me lâchent subitement et recule. Ils ont un regard terrorisé, ils sont tous en train de trembler comme des feuilles.Je me redresse en vitesse pour me coller au mur.

Je reprends mon souffle difficilement.Je remets correctement mes vêtements déchiré, on ne vois pas mon corps.J'observe celui qui vient de me sauver.

C'est pas possible.

Aslan.

Aslan Dell'Era.

Aslan est debout à côté de moi, il a dégainé son katana d'une main pendant que son autre main tient une arme.Il les regarde tous avec impassibilité et froideur, son regard est neutre.Il se tient fièrement.Son katana ainsi que son arme sont dirigé vers l'assemblée d'homme.

Aslan : Qui vous a donné l'ordre de toucher à la civilé ? J'me souviens pas vous avoir donné ma putain d'autorisation pour que vous osiez mettre vos mains sur elle.Alors c'est quoi ce bordel ?

Sa voix est calme mais elle laisse distinguer qu'il est prêt à se battre dans la seconde.La menace qu'il vient de faire est perceptible pourtant il n'a rien dis de transcendant.

Il faut que mon cœur cesse de battre aussi vite sinon il va finir par lâcher.J'ai encore besoin de mon cœur, il peut pas me laisser tomber lui aussi.

Aslan : Depuis quand vous frappez et vous tenter de toucher les femmes sans leurs consentements ?! Vous vous croyez où exactement ?! Vous pensez qu'on est des lâches ici ?!

Je le regarde choqué qu'il soit intervenu en ma faveur et qu'il se tienne devant moi pour me défendre.Cet homme ne m'inspire que de la crainte mais ça me rassure de savoir que j'suis pas la seule à être terrifié par sa simple présence.

Ses propres hommes semblent être paralysé face à lui.Pourtant, ils doivent le connaître mais j'ai l'impression que ça renforce encore plus leurs peurs envers lui.Évidemment, ils savent de quoi il est capable.

Aslan : J'ai posé des questions.Le but d'une question c'est d'avoir une réponse.Je commence à perdre patience, fournissez moi une réponse tout de suite.

Les regards de ses hommes se tournent vers Renato qui était resté bien silencieux jusque-là. Renato est vraiment une personne différente quand Aslan n'est pas présent.

Renato contracte la mâchoire et s'avance vers Aslan tout doucement.Aslan le regarde avec mépris, il range son katana et son arme à l'arrière de son pantalon.

Aslan : Encore et toujours toi et ta tête de grosse salope.

Aslan fronce les sourcils puis il attrape violemment la gorge du fils à son grand père.Il le soulève en l'air avec la même facilité avec laquelle il m'a soulevé précédemment.Il le fusille du regard pendant que Renato semble chercher ses mots et sa respiration.

Aslan : Est ce que tu veux que j'te tue ici et maintenant Renato ? Dis le moi, comme ça je réaliserais ton souhait dans la seconde.

Personne ne semble choqué comme si cette scène était habituelle.Pourtant, cet homme est le fils du Parrain et Aslan n'est que son petit fils alors il est censé être en dessous de la hiérarchie par apport à Renato.Et puis, Renato est bien plus âgé que lui.

Donc, comment se fait t-il qu'il peut se permettre de lui manquer de respect comme ça et surtout publiquement ?

Renato : Je peux tout t'expliquer...Je t'assure que j'avais des bonnes raisons, Aslan....

Aslan : Qui t'a autorisé à la faire sortir de la cave ? Le vieux à été clair sur le fait qu'il prenait le temps de réfléchir sur ce qu'on allais faire d'elle alors comment se fait-il qu'elle ne soit plus dans la cave ?

Sa voix est glaciale et toujours aussi menaçante.

J'aimerais laisser échapper un soupir de soulagement.Mais, il faut d'abord que je parvienne à me ressaisir.Un homme a failli baisser mon pantalon mais je vais bien malgré les coups reçus.

Je dois passer outre même si c'est difficile.

Tu dois respirer,Ayhan.

Ce n'est pas le moment de faire une crise d'angoisse.

Renato : J'ai jugé bon que nos hommes puissent la voir pour qu'ils...

Il ne lui laisse même pas le temps de finir que je vois son dos se contracter.Sa silhouette est impressionnante, elle est menaçante même de dos.Son aura est vraiment effrayante.

Aslan : Ferme ta gueule, Renato.Ferme vraiment ta gueule, t'es en train de commencer à me brûler les couilles.Est ce que quelqu'un t'a demandé de juger quoi que ce soit ? Quelqu'un t'a demandé d'agir ? Non.Alors qu'est ce qu'elle fou en dehors de cette cave ?

Renato détourne le regard et il commence à chercher ses mots.Il baisse la tête pendant qu'Aslan est sûrement en train de le fusiller du regard.

Renato : Écoute, je ne voulais pas t'énerver ni m'opposer à toi.Mais, nos hommes ont le droit de voir celle qui a tué l'un des nôtres.Certes, ils ont peut-être été un peu brutale avec elle.Emilio voulait qu'elle reste en vie, elle l'est encore et c'est ça le plus important.

Aslan serre son poings libre.J'ai cru qu'il allais mettre un coup à Renato mais il se retient à la dernière seconde.

Aslan : Pour commencer, ce ne sont pas « nos » hommes.Ce sont mes hommes, ils sont à mes ordres et ils obéissent à ce que moi je dis.Personne ne l'a touche. Je n'ai rien décider la concernant, Emilio non plus Tu as de la chance qu'elle soit encore en vie sinon je t'aurais tué moi même c'est claire ?

Il marque une pause.

Je ne suis pas stupide.Je sais qu'il n'est pas en train de me défendre ou de défendre mon honneur.Il fait ça uniquement pour respecter les décisions de son grand-père.

Mais, je m'en fiche.Tout ce que je veux c'est être loin du regard analyseur de ses hommes et pouvoir respirer correctement.

Jallal me témoignais du respect et de la reconnaissance mais Aslan ne me considère absolument pas.J'ai peut-être fais quelques bonnes actions mais il oubliera jamais les crimes que j'ai fais.

Aslan : N'oublie pas que tu n'es qu'un invité ici.Cesse d'agir comme si c'était toi le putain de Parrain ou comme si c'était toi son héritier c'est clair ? Maintenant, dégage tout de suite de ma vue avant que je t'écrase tellement fort la mâchoire que tu pourras plus ouvrir ta gorge.

Il le lâche et Renato manque de tomber au sol.Il essaie de garder la face mais il vient de se faire ridiculiser.

Aslan : Oublie jamais que si tu peux rester ici et te pavaner comme un gros con c'est parce que je tolère ta présence.

Renato m'adresse un regard noir, j'le fusille du regard.Je me retiens pas plus longtemps.Je lui fais un gros doigt d'honneur, il me regarde choqué.

Pauvre con.

Il allait revenir à la charge mais lorsque son regard croise celui de Aslan il comprend qu'il doit déguerpir.Il finit par quitter la pièce.

Aslan regarde tous ses hommes qui baissent la tête et qui sont intimidés par sa présence.Avec eux aussi son comportement est condescendant, on vois immédiatement sa supériorité par apport à ses subalternes.

Aslan : Depuis quand vous suivez les ordres de cette salope ? C'est lui ou moi qui vous paient et qui fais en sorte que vous puissiez vous nourrir ?

Personne ne répond.

Aslan : Vous pensez que j'accepte les comportements de salope c'est ça ? Violer une meuf hein ? Peu importe ce qu'elle a foutu, elle va le payer amèrement mais j'veux pas de violeur ici.

Il ne crie pas.Mais, je crois qu'à leurs places j'aurais préféré qu'il me hurle dessus.La sècheresse et la cruauté qui se dégage de sa voix sont tellement malaisantes qu'il aurait mieux valu qu'il crie.J'ai l'impression qu'il va exploser dans les prochaines secondes.

Aslan : C'était la première et la dernière fois que l'un d'entre vous suivais les ordres de cette ordure.La prochaine fois, vous allez tous en baver.Je donne les ordres, je décide de ce qu'on fais ou pas et celui qui n'est pas content avec ça qu'il vienne devant moi ou qu'il ferme sa gueule à tout jamais.

Il marque une pause.

Aslan : On rediscutera de ce qui s'est passé ici, soyez en sûr.

Aslan se tourne vers moi, il ne me regarde pas.Il attrape mon bras et me relève du sol.Ensuite, il commence a avancer tout en me traînant derrière lui.Il sort de cette pièce et on longe de nouveau le long couloir.Il marche tellement vite que c'est difficile de le suivre.

Ensuite, on descend des escaliers.Il me lâche brusquement. Je suis tellement épuisée que je tombe au sol.Je relève la tête et le fusille du regard mais ça l'indiffère.De toute façon, cet homme ne laisse percevoir aucune émotion humaine.

Aslan : Tu mérites chaque regard de haine qu'ils t'ont lancés mais je ne tolère pas les violences faite au femme.Si je suis intervenu, c'est uniquement pour Yuri et Eren.Si ça avait tenu qu'à moi, tu serais déjà morte depuis très longtemps.

Évidemment.

Moi : Je me souviens pas t'avoir demandé ton aide.

Il contracte la mâchoire.Son regard n'est que haine et ressentiment.J'sais qu'il me déteste mais le sentiment est vraiment partagé.Tous ses frères savent se montrer agréable mais lui c'est qu'une boule de haine.

Moi : Si tu voulais pas m'aider, fallait détourner le regard.Si tu t'attend à des remerciements, tu peux aller voir ailleurs si j'y suis mais j'pense pas que tu me trouveras.

Je pense qu'il a pas bien compris la situation actuelle dans laquelle je me trouve.Je n'ai rien à perdre, ce qui veut dire que j'peux ouvrir ma gueule autant que je veux.

Aslan : Tu penses que t'es en position d'ouvrir ton cul ? Tu crois que parce que tu as sauvé mes frères tu peux tout te permettre et qu'il ne va rien t'arriver c'est ça ?

Froid.

Moi : J'ai rien demandé à personne alors cesse de me parler comme si j'étais la dernière des merdes.Tu penses que j'vais m'écraser devant toi c'est ça ? J'te rappelle que j'ai plus rien à perdre.Je suis consciente que Yuri et Eren essaient de gagner du temps mais que je vais finir par mourir.

Il fait un rire nerveux.Son rire est cynique et déroutant.On se fusille mutuellement du regard, aucun de nous deux veux baisser le regard face à l'autre.Je pense que je préférais quand il me regardais pas.

Aslan : Tu n'as rien demandé à personne ? Pourtant, c'est toi qui a abattu cet homme en pleine rue non ? C'est toi qui l'a achevé alors que tu savais qu'il faisait partie des miens n'est ce pas ? Tu croyais quoi ? Tu as vraiment de la chance que Yuri et Eren soient intervenu sinon tu aurais regretter toute ta vie ton acte.

Je roule des yeux.Il s'approche de moi et m'attrape violemment les joues.Il les presse tellement fort que j'ai la sensation que mes dents vont se briser.Et puis, j'ai reçu tellement de coup à mon visage qu'il est vraiment douloureux.

Aslan : Est ce que tu me prends pour une pute ? Ose rouler encore les yeux devant moi et j'te tranche les yeux c'est clair ?

Il me lâche.Je touche ma bouche et mes joues pour essayer de canaliser la douleur mais elle est forte.Évidemment qu'elle est forte puisque face à moi j'ai un barbare.

Moi : Je ne regrette pas ce que j'ai fais et je ne regretterais jamais.Cet homme était un monstre, il était prêt à violer une gamine et tu penses que j'vais pleurer sa mort ?

Je marque une pause.

Moi : Tes hommes peuvent me mépriser et me détester autant qu'ils veulent, ça m'est égal.J'ai fais ce que toute personne normal aurait fais.Vous êtes des mafieux, vous vivez dans un monde de richesse et de puissance.Vous ne savez pas ce que ça fais de vivre en étant impuissant et de craindre pour sa vie.

Il serre les poings.J'sais qu'il veut me frapper mais pour une raison que j'ignore il ne le fait pas.Il doit pas avoir l'habitude qu'on lui tienne tête et encore moins que ça sois une femme.

Mais, l'avantage quand on a plus de raison de se battre c'est qu'on peut exprimer le fond de sa pensée sans souci.

Aslan : Ce que toute personne normale aurait fais ? Pourquoi tu n'as pas visé sa jambe ou son bras ? Ça l'aurait empêcher de faire du mal à cette gamine.Mais, toi tu voulais le tuer.Tu savais très bien ce que tu faisais. Si j'avais été au courant pour cet homme, je l'aurais abattu moi même. Je te soupçonne de travailler pour l'ennemi.

J'allais rouler des yeux face à ce qu'il vient de dire mais je m'abstiens car j'aimerais éviter de perdre l'usage de mes joues et de mes dents.

Moi : Sa jambe ou son bras ? Pourquoi juste blesser quand on peut tuer ? Et puis comment tu peux me dire ça alors que vous les mafieux vous passez votre temps à tuer ?! La vie humaine n'a aucune importance pour vous ! Nous ne sommes que des pions que vous déplacez à votre guise et dont vous vous débarrassez dès qu'ils ne sont plus utile !

Je déteste cet homme.

Je le haïe tellement.

Aslan : Mais dis moi pour qui tu te prends exactement ?! Tu penses que tu peux te permettre de me juger ou de juger mes hommes alors que t'es pas mieux que nous ?! Est ce que tu penses nous connaître pour autant ouvrir ta gueule ?!

Il me fixe.

Je déteste sa condescendance.

Je haïe le ton de sa voix quand il me parle.

Je haïe ses yeux vairons qui me toisent et qui me fusillent du regard.

Un homme aussi démoniaque et inhumain ne devrait pas avoir une particularité aussi magnifique.En faite, il mérite aucune de ses caractéristiques physique.

Il aurait dû être laid, c'est tout ce qu'il mérite.

Aslan : T'es qu'une minable, une pauvre petite clocharde tu entends ? Regarde toi.Tes vêtements sont déchirés, tes morsures sont apparentes, ton visage saigne de tous les côtés,tu es sale et ton œil est dans un piteux état.Mais, tu continues de faire la fière sauf que tu n'as rien à prouver puisque j'te vois comme une petite clocharde de merde.

Je laisse rien paraître mais ça serait mentir de dire que ses mots ne m'ont pas blessé.Je suis consciente que je n'ai pas le physique le plus attrayant mais on a pas tous la chance d'être riche.

Moi : Je me fiche de ce que tu penses de moi.Je sais que tu me détestes, ton regard parle pour toi.Mais, ton avis m'importe peu.Tu as raison, je suis une pauvre petite clocharde de merde qui lutte chaque jour pour survivre.

Je le regarde.

Moi : Je dors à la rue souvent dans des cartons ou des ruelles.Je mange des restes des restaurants que je retrouve dans les poubelles.Je meurs souvent de froid.Je me lave le plus souvent dans les toilettes des stations d'essence mais c'est ça la réalité.Je n'ai pas honte de ce que je suis et de ce que je dois faire pour survivre.C'est ça la réalité de l'Italie et de Scampia mais tu ne peux pas comprendre.

Je marque une pause.

Moi : T'es le petit-fils du Parrain, tu as grandis avec une cuillère en or dans la bouche.Tu peux pas savoir ce que ça fais de se battre pour vivre.Tu n'es qu'un pauvre imbécile, un idiot et un sale gamin pourri gâté.

Je fais un rire nerveux.

Moi : Je ne sais pas comment tu peux être le frère de Yuri et Eren.Ils ne sont pas comme toi.Ils n'ont pas le regard vide d'émotion et ils ne sont pas aussi antipathique que toi.Jallal n'a pas le même regard que toi non plus.Je sais pas pourquoi t'es devenu ce mur de froideur qui se tiens devant moi.Mais, je n'en ai rien à faire.

Il m'attrape violemment par la gorge et me plaque contre le mur de cette cave. J'entends mon dos se cogner contre le mur.

Il est proche, trop proche.Son corps est pratiquement collé au mien, seulement quelques centimètres nous sépare.Je sens son corps collé au mien.Je sens son parfum, il sent divinement bon.J'entends son cœur s'emballer à une vitesse affolante,il veut ma peau.

Aslan : Ne parle pas de mes frères ! Ne dis pas leurs prénoms dans ta bouche ! Je t'interdis de faire comme si tu les connaissais mieux que moi !

Sujet sensible.

Aslan : Tu te crois plus intelligente que nous tous ? Tu penses pouvoir lire en nous c'est ça ? Comment tu en sais autant ?! Répond moi avant que je te laisse ici pour retrouver tous tes proches !

Je me raidis.

Je préfère me taire plutôt que quémander sa pitié alors que ce mot ne fait pas partie de son vocabulaire.

J'ai appris depuis bien longtemps que la pitié est un mot qui échappe aux hommes concernant le sort qu'il réserve aux femmes.Nous ne sommes que des victimes, des personnes qu'ils considèrent peu et qu'ils maltraitent.

Ils se nourrissent de notre peine, notre douleur, nos cries, nos hurlements de détresse, nos supplications et nos larmes.Ça leur permet de se sentir fort et invincible de briser des pauvres femmes innocentes.

Aslan : Tu fermes enfin ta gueule.

Il laisse échapper un rire moqueur.

Je le regarde et ne laisse percevoir aucune émotion.Je suis maintenu contre ce mur par lui mais j'essaie de rien laisser paraître.Pourtant, la pression de son corps contre le mien se fais de plus en plus oppressante.

Je sais que j'serais jamais libre.J'ai tout perdu ce jour où j'ai ôté la vie à cet homme.Si les choses avaient été à refaire, je les aurais pas refais différemment.Mais, je sais que ma vie sera semée d'embûche si Emilio décide de m'accorder sa clémence.

Pour le bien de tous, il devrait me faire tuer.

Je me mords la lèvre.Je voulais pas qu'il voit mon trouble mais c'est trop tard.Je peux tout encaisser, tout accepter.Mais, je veux être la seule qui souffre et qui est blessé.

Aslan : Tu t'es aventuré dans quelque chose qui te dépasse.Continue d'agir comme si t'étais plus forte que nous, tu comprendras bien vite que tu as tords.Tu sais ce que tu devrais faire ? Tu devrais te tirer une balle en pleine tête pour soulager tout le monde.De toute façon, tu ne manqueras à personne.

Je ne dis rien.

Aslan : Si tu meurs, tu évites à Yuri et Eren de devoir lutter pour ta vie et de ressentir de la culpabilité quand il t'arrivera quelque chose. Personne devrais avoir à payer pour ce que tu as fais.

Il se recule de moi.Je respire à nouveau.Je ne veux plus jamais le sentir contre moi.Il faut qu'il se tienne le plus éloigné possible de moi.

Il me tend son arme.Je regarde son arme pendant quelques secondes en comprenant où il veux en venir.Je la fixe en réfléchissant puis je me saisis de celle-ci.

Je pointe l'arme en plein milieu de son front et il laisse échapper un petit sourire amusé.Évidemment, il est tellement fourbe et manipulateur qu'il avait anticiper ce que j'allais faire.

Moi : Tu me crois pas capable de tirer sur une ordure dans ton genre ? Quand je prends une arme, c'est pas pour blesser mais pour tuer.Et toi, tu mérites que de mourir.

Il fait un sourire en coin, un sourire qui se veut moqueur.Quand Aslan sourit, je ressens son mépris et surtout le plaisir qu'il prend à se foutre de ma gueule.

Aslan : Tu penses que je vais te supplier pour ma vie ? Tu m'as bien regardé ? Je me rabaisserais jamais à supplier pour vivre et encore moins face à une pauvre fille comme toi. Tu n'as pas ce qui faut pour me tirer dessus.

Il rigole.

Je veux qu'il brûle et qu'il crève.

Aslan : Le soir où tu t'es introduit dans mon quartier général, j'ai senti ta peur quand nos regards se sont croisés.Tu avais une arme, tu aurais pu me tuer mais tu ne l'as pas fais.Tu sais pourquoi ? Parce que t'es faible, t'es terrorisé par moi depuis notre première rencontre.

J'aurais dû le tuer.

J'aurais dû l'abattre comme un chien.

Il m'aurait pas laisser faire mais au moins j'aurais essayé.Et puis, il aurait perdu son sourire de merde.

Moi : Tu prends du plaisir à savoir que j'ai peur de toi, ça te rend heureux.Tu as raison, j'ai peur de toi et de ce que tu pourrais me faire.Mais, je pourrais te tuer ici et maintenant.

Aslan : Fais le.Si tu es si forte que tu veux le faire croire, appuie sur la gâchette. Tu débarrasseras le monde entier du pire fléau qu'il a connu en faisant ça.

La lueur que j'vois dans ce regard me fais comprendre qu'il est en train de me manipuler et de prendre du plaisir à le faire.Aslan est en train de jouer. Et son jouet, c'est moi.

Moi : Je ne suis pas stupide.Je sais très bien que t'es en train de me piéger.Si j'te fais ne serait-ce qu'une égratignure, tes hommes vont m'abattre.Je ne suis pas en train de jouer avec toi.Je n'ai pas envie de m'amuser avec toi c'est clair ?

Je jette son arme au sol.Il ne daigne même pas regarder son arme comme si il avais toujours connu l'issue de cette discussion.Il m'analyse de son regard.

Moi : Je préfère attendre que Emilio prenne sa décision plutôt que de perdre mon temps avec toi.Pour toi, tout ceci n'est qu'un jeu.Ma vie est encore plus insignifiante que celle d'une mouche mais c'est tout ce qu'il me reste. Je n'ai pas d'argent, pas de famille, pas d'ami.La seule chose pour laquelle je me bats, c'est ma vie et elle est précieuse.

Il contracte subitement la mâchoire et il semble être en colère que je n'ai pas accepté de jouer à son petit jeu de merde.Je ne me laisserais pas faire par lui et ses manigances.

Aslan : Tu aimes vraiment te donner le beau rôle n'est ce pas ? Tu aimes faire croire aux autres que t'es une bonne personne qui fais toujours les bons choix. La reconnaissance que mes frères éprouvent pour toi te donne un sentiment de force.

Crois ce que tu veux, imbécile.

Moi : Je ne me donne pas le beau rôle.Je ne suis pas une bonne personne.Une bonne personne ne tue pas.Si j'étais une bonne personne, je ne serais pas face à un homme comme toi.Je ne veux pas de la reconnaissance de tes frères, elle ne m'intéresse pas.

Je marque une pause.

Moi : Je me suis pas montré gentille envers eux pour qu'ils me soient reconnaissant à vie ou pour espérer avoir une récompense.Yuri et Eren sont des bonnes personnes, ils méritaient que j'essaie de les aider.

Il me fixe.Il semble être en train de chercher la manipulation derrière les mots que j'ai prononcée.Mais, il n'y en a aucune.Il a toutes les raisons du monde de me détester mais j'ai aussi toutes les raisons de le haïr.

Aslan : Je finirais bien par avoir ta peau avec ou sans l'accord de mes frères.Je ne te fais pas confiance.Tu es une manipulatrice et une vicieuse.J'sais pas ce que tu nous veux mais tes intentions ne peuvent pas être désintéressé.

Je me retiens de lui faire un doigt d'honneur ou de rouler des yeux.J'le fixe exactement comme il le fais avec moi.Mais, je ne parviens pas à lire en lui.

Moi : Ce n'est pas parce que dans votre monde tout le monde se tire dessus et chacun agit pour satisfaire ses intérêts que je suis aussi comme ça.De toute façon, tu peux penser ce que tu veux et continuer de m'insulter mais j'me laisserais pas faire par toi.Tu ne me briseras pas.

Nous sommes officiellement ennemis, Aslan Dell'Era.

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