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Point de vu Aslan :

Je la fixe attentivement après lui avoir révéler la nature de mes sentiments. Je ne sais pas si elle trouvera la force de m'accorder son pardon et si elle parviendra à me faire à nouveau confiance. Je savais ce que je risquais en mettant ce plan en place mais je l'ai tout de même fait pour protéger les miens.

J'aimerais tant qu'elle me comprenne.

Je préfère qu'elle me déteste et qu'elle soit encore en vie plutôt qu'elle m'aime et qu'elle soit morte. Toutes mes actions avaient uniquement pour but de tous les préserver. Si il y avait eu possibilité d'agir autrement, je l'aurais fait. Mais, il n'y avait pas d'autre solution.

Je suis satisfait qu'elle sache la vérité sur Nero même si j'aurais souhaiter lui raconter toute l'histoire dans d'autres circonstances. Je ne cracherais jamais sur Nero car il fait parti intégrante de moi. Il m'a permit de survivre dans ce monde d'horreur et de sang.

Il a été mon pilier, mon rempart.

Nero n'est pas un monstre.

Nero est celui qui m'a sauver la vie en permettant à Aslan de ne pas agir avec cruauté. Aslan a toujours pu tout mettre sur le dos de Nero. Mais, Nero ne méritait pas qu'on le qualifie comme le pire des fléaux alors qu'il a toujours agit pour sauver les siens et pour se sauver lui même.

Faire la distinction entre Nero et Aslan a toujours été plus simple pour moi. Ça m'a permit de déculpabiliser un peu de mes actions même si la culpabilité ne disparaîtra jamais. Je devais agir comme un barbare pour protéger ma famille de la folie destructrice d'Akhin. Je n'étais qu'un enfant à qui on a imposer le rôle du "méchant" et qui l'a accepter pour préserver les siens.

Quand Jallal m'a quitter pour retourner en Italie, je me suis retrouvé livré à moi même entre les griffes d'Akhin et de ses hommes. Je n'oublierais jamais tout ce qu'ils m'ont fait. Akhin a fait de moi son soldat et sa marionnette. J'ai vécu des humiliations, des maltraitances et des tortures inqualifiables. J'ai vu de mes yeux des choses qu'aucun enfant ne devrait pouvoir voir.

Je n'étais pas conditionné à être un petit garçon. J'étais conditionné à être le plus puissant des hommes.

Akhin a fait en sorte de faire disparaître toute trace d'Aslan pour que Nero prenne le dessus. Je dois admettre que ça m'a arranger de pouvoir tout mettre sur le dos de Nero et de faire comme si il s'agissait de quelqu'un d'autre.

Je me sentais tellement seul que je me suis renfermé sur moi même. Je tentais de ne pas devenir fou et de contrôler mes capacités tout en veillant à ce qu'Akhin ne fasse pas de moi une vulgaire copie de sa personne. Mais, c'était tellement difficile de lutter contre le monde entier.

Nero était la noirceur, l'ombre qui veillait sur Aslan et qui le protégeait envers et contre tous. Quand Aslan a fait le choix de revenir, Nero ne s'est pas battu et a accepter. Nero était aussi triste qu'Aslan d'avoir perdu Kanna. Nero se battait et agissait sous les ordres d'Akhin pour protéger tout le monde aussi.

Mais, Nero et Aslan Dell'Era n'ont toujours fait qu'un et ils vivent tous les deux avec la même crainte : celle d'avoir perdu la femme qui fait battre ce coeur qui a été tant détruit.

Je ne sais pas si je pourrais accepter qu'elle me rejette. Mais, je la comprendrais. Je n'ai pas cesser de lui causer du tord que ce soit volontairement ou involontairement. Si elle me demande de lui offrir sa liberté, je le ferais sans hésiter. Je veux qu'elle soit heureuse, peu importe si ce n'est pas auprès de moi.

Je me fiche que mon coeur saigne et qu'il souffre, tout ce qui compte c'est qu'elle aille bien. Elle a le droit de choisir son avenir. Si elle voit son futur sans moi, c'est qu'elle souhaite se préserver du fléau que je suis.

Pour une fois dans ma vie, j'aimerais qu'on me choisisse et qu'on m'accorde la chance d'être le premier choix.

Elle s'approche progressivement de moi et elle se met à me fixer. J'ai du mal à soutenir son regard. Je tente d'avoir l'air impassible pour ne pas qu'elle se rende compte que mon coeur bat anormalement vite. Mais, elle doit le ressentir. Elle est consciente de l'effet qu'elle me fait. Un effet inhumain.

Je ne m'attendais pas à rencontrer l'amour dans ma quête de vengeance. Mais, elle est venu chambouler tout mon équilibre. Elle m'a donner envie de croire en moi, en l'amour, en l'avenir. Elle m'a donner l'espoir que j'avais aussi le droit au bonheur.

Elle : Je te pardonne, Aslan.

Sa voix est faible. Mais, je l'ai parfaitement entendu. J'écarquille les yeux car je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'accorde son pardon et encore moins maintenant. Pas après toutes les souffrances qu'elle a endurer à cause de moi. Je ne sais pas comment réagir. Je suis déboussolé.

Elle : Je sais que tu voulais uniquement nous protéger.

Elle lâche un petit sourire qui fait exploser mon coeur et qui me donne envie de lui offrir le monde entier. Je n'oublierais jamais les traits de son visage et encore moins quand elle sourit car son sourire m'a toujours donner la volonté de me battre. Je donnerais l'univers pour qu'elle ne perde jamais l'éclat dans ses yeux.

Elle : Je veux juste que ça soit la dernière fois. Je ne veux plus revivre tout ça. J'ai besoin d'avoir la paix et d'être heureuse auprès des miens. Je ne peux pas le faire si tu n'es pas à mes côtés. J'ai besoin de toi, Aslan.

Elle se retient de fondre en larme. Elle n'est pas triste, elle est heureuse que tout se finisse bien. Je le sais car je ressens exactement la même chose. Je suis tellement soulagé. Cette histoire aurait pu se finir tellement mal que je n'ose même pas l'imaginer. Mais, nous avons réussis à nous en sortir.

Moi : Je ne veux plus être Nero. Je ne le suis plus depuis bien longtemps. Je vies dans la peur de te décevoir mais je tâcherais de ne plus jamais le faire.

Je lui adresse un sourire. J'allais la prendre dans mes bras mais je m'abstiens en me rendant compte que mon corps est recouvert de sang tout comme mes mains. Je ne veux pas la souiller avec le sang de ce monstre. Elle semble le comprendre puisque nous nous fixons mutuellement avec un léger sourire complice rempli de respect et d'amour.

Moi : Je te promets qu'il n'y aura plus de mensonge et de manipulation. Je te jure d'être à la hauteur de ta confiance et de faire en sorte que tu ne regrettes pas ton choix. Nous n'avons plus d'ennemis. Nous pouvoir enfin vivre la vie que nous avons toujours voulu avoir.

C'est à son tour d'hocher la tête. J'aimerais tant l'embrasser et la serrer contre moi mais ça attendra. Ça devient un besoin vital.

Elle : Je crois en toi, Aslan.














Le Lendemain....















Point de vu Jallal :











J'attends ce moment depuis des semaines pourtant mon coeur ne cesse de battre à mesure qu'on approche de la villa. J'ai tellement peur de leurs réactions et qu'ils m'en veuillent d'avoir simuler ma mort. Mais, j'espère qu'ils trouveront la force de me comprendre et de me pardonner. Je n'imagine même pas ce qu'ils ont dû endurer par notre faute.

Je suis installé côté passager avant à côté d'Aslan qui est en train de conduire pendant que Yuri, Angelo et Ayhan sont à l'arrière. Yuri tente d'avoir l'air détendu mais je sais qu'il stresse aussi de la réaction de nos proches face à notre retour. Nous leurs avons fait énormément de mal et ça peu importe les raisons qui nous motivaient.

Nous finissons par arriver à la villa, Aslan a demander à plusieurs de nos hommes d'escorter notre famille de leurs planques jusqu'ici. Aslan se gare et nous descendons de la voiture. Mes jambes sont lourdes. J'avale difficilement ma salive en luttant pour ne pas m'écrouler. J'ai aussi les mains moites et tremblantes.

Aslan ouvre la porte d'entrée et nous pénétrons dans la villa. Aslan avance en premier à l'intérieur suivi de près par nous. Nous arrivons dans le salon de la villa. Emilio est au salon en train de lire un livre assis sur le canapé.

Lorsque son regard croise le nôtre, il lâche un cri avant de se relever rapidement. Il se dirige vers Yuri et moi en maintenant une main sur son coeur. Ils se stoppent en nous dévisageant et en clignant des yeux pour être sûr de ne pas rêver.

Aslan : Ce n'est pas le moment de nous faire une crise cardiaque, le vieux !

Aslan lâche un petit rire pour détendre l'atmosphère mais je sais qu'il craint autant la réaction d'Emilio que nous. Ce qu'on lui a fait vivre aurait vraiment pu lui causer une crise cardiaque. À son âge, on est pas censé être sujet à tant d'émotion. Il n'a pas été gâté par la nature en ayant des petits fils comme nous.

Je lui offre un sourire timide en remarquant les cernes qui se sont creuser en dessous de ses yeux. Il a l'air exténué. Emilio nous prend tous les deux dans ses bras et ils nous serrent si fort qu'il pourrait me broyer les os. Mais, son contact suffit à faire baisser mon stress.

Emilio : Mes garçons.... Mes enfants....

Sa voix est faible et brisé, elle est teinté par l'émotion. Yuri lève les yeux au ciel en serrant notre grand-père contre lui, il se retient de fondre en larme. Je me mord la lèvre pour éviter de craquer mais il m'avait tellement manqué.

Notre grand-père.

Le meilleur homme sur cette Terre.

Emilio a été un père pour nous, un pilier et un mentor. Sans lui, je ne sais pas ce que mes frères et moi nous serions devenus. Il s'est toujours dresser contre le monde entier pour nous. Il aurait pu agir comme la plupart des mafieux et être un homme dénué de compassion mais il ne l'a jamais été.

Emilio : Vous... Vous êtes là.... Vous n'êtes pas morts.... Je.... Mes petits garçons...

Je lui serais éternellement reconnaissant d'avoir été toujours là pour nous. J'ai vu l'état dans lequel il s'est mit à l'enterrement de Yuri. Je n'ose même pas imaginer son état au mien après avoir tant perdu en si peu de temps.

Emilio : C'est... C'est bien vous... Je ne rêve pas...

Emilio n'a pas été seulement notre grand père, il a aussi été un père extraordinaire pour nous. Il se sentait tellement coupable du décès de nos parents qu'il a toujours fait en sorte qu'on ne manque de rien et qu'on devienne exactement ce que nos parents voulaient.

Yuri : Je... Je suis désolé.... Je suis désolé, grand père....

Sa voix est brisé. Rares sont les fois où Yuri l'a appeler comme ça mais je perçois sa tristesse et sa sincérité. Il ressemble à un enfant. Il est mal à l'aise d'avoir causer autant de tord à Emilio, tout comme moi.

Yuri : Je te demande pardon... Je voulais pas te rendre triste....

Emilio lâche un grand sourire en nous observant et en se détachant progressivement de nous. Nous nous tenons face à lui comme des gamins ayant fait une bêtise. Nous nous retenons tous les deux de pleurer. Nous sommes certes des adultes mais nous resterons pour toujours les gosses d'Emilio Dell'Era.

Emilio : Je suis tellement heureux de vous revoir.... Je.... Je ne sais pas ce qui s'est produit... Mais, on en discutera à un autre moment.... L'important, c'est que vous alliez bien...

Il lâche un grand sourire ému avant de s'approcher de Yuri et moi pour déposer un baiser sur chacun de nos fronts. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas fait ça, depuis qu'on a quitter l'adolescence. Mais, ça fait énormément de bien.

Emilio : Je... Merci d'être revenus... Je pensais que je vous avais aussi perdu.... J'avais pu sauver personne....

Emilio adresse un regard à Aslan qui lui offre un sourire en coin et qui lui fait un signe de la tête. Emilio sait qu'Aslan est derrière tout ça. Il lui reprochera surement son plan plus tard. Pour l'instant, il est tellement reconnaissant de nous avoir auprès de lui qu'il se fiche des circonstances de nos disparitions.

Aslan et moi nous avons convenu qu'on lui annoncerait pour le décès de Renato un peu plus tard pour éviter de lui briser à nouveau le coeur.

Emilio sera fier et heureux d'apprendre que son fils s'est enfin battu aux côtés de sa famille mais il sera affecté en apprenant qu'il a perdu son deuxième enfant et qu'il n'était pas là pour lui.

Mais, nous lui dirons que Renato l'aimait sincèrement et qu'il voulait absolument qu'il le sache. Conformément à la promesse qu'Aslan a fait à mon oncle, nous ne mentionnerons jamais son implication dans le décès de nos parents.

Ce secret restera entre nous. Emilio n'a pas besoin de savoir. Nous devons le préserver au maximum.

Nous n'avons même pas le temps de réagir que nous apercevons une tête brune qui court dans notre direction et qui nous prend rapidement dans ses bras.

En reconnaissant Eren, je lâche un grand sourire tout comme Yuri. Nous nous baissons pour nous mettre à sa hauteur et le serrer contre nous.

Eren : Jallal.... Yuri.... Vous.... Vous êtes là.... Je....

Il ne parvient pas à parler. Il est prit d'un sanglot puis il se met à pleurer à chaude larme en nous serrant toujours autant comme si il craignait qu'on parte. Je lui ébouriffe tendrement les cheveux et il se dégage de nous. Lui aussi aura bien besoin d'explication.

Il se met à sourire tout en pleurant. Yuri le prend à nouveau dans ses bras. Il le serre si fort que je crains qu'il l'empêche de respirer.

Yuri : Tu m'as manqué, petit frère... Je... Je suis content de te revoir....

Ses paroles se mêlent à ses larmes. Je savais qu'il finirait par craquer. Je me retiens comme je peux. Mais, je ne vais pas tenir éternellement. La séquence émotion est vraiment trop forte pour mon coeur.

J'aperçois une silhouette à l'embrasure de la porte qui se tient face à moi. J'ancre mon regard peiné dans le sien pendant que ses mains tremblent et qu'elle me dévisage choqué. Elle porte une robe longue large bleu marine à manche longue. Elle est toujours aussi belle. Elle ne cessera jamais de m'éblouir par cette aura incroyable qui se dégage d'elle.

Moi : Amaia...

Elle n'ose pas s'approcher comme si elle craignait que je ne sois qu'une hallucination. Mais, ce n'est pas le cas. Je ne partirais plus jamais. Je ne la laisserais plus. Je resterais toute ma vie à ses côtés. Je le promets sur l'honneur des Dell'Era. Plus rien ne pourra nous séparer.

Je me décide à m'avancer vers elle mais je n'ose pas la toucher de peur de la brusquer. Je ne saurais pas définir ce qu'elle ressent. Je ne sais pas si elle est en colère, heureuse, triste ou sous le choc. Elle doit éprouver un mélange de toutes ces émotions.

Moi : Je suis désolé de t'avoir fait autant de peine... Je n'avais pas le choix... Je voulais uniquement vous protéger... Je... Je te demande pardon... Je te promets de te fournir toutes les explications nécessaires pour que tu comprennes mes actions...

Ma voix est faible et honteuse. Je ne sais pas si elle trouvera la force de me pardonner. Mais, j'ose espérer qu'elle y arrivera. Ses mains tremblent tout comme ses lèvres. Elle se mord la lèvre inférieur. Des larmes coulent de ses yeux. Je me sens atrocement mal en la voyant dans cet état à cause de moi.

Elle finit par se diriger vers moi et elle se blottit contre mon torse. Je suis surpris par son geste mais il suffit à faire battre de nouveau mon coeur. Je m'attendais à ce qu'elle me colle une gifle. Je l'aurais bien mérité.

Amaia : Je... Je suis tellement heureuse de te revoir... Tu ne peux pas savoir à quel point...

Je la serre tendrement contre moi en embrassant le haut de son crâne pendant qu'elle pleure dans mes bras. Elle est incapable de parler. Elle finit par se reculer de mes bras pour m'observer tout en affichant un sourire. Elle ancre son regard dans le mien.

Amaia : Je suis enceinte, Jallal.

J'écarquille les yeux et ouvre grand la bouche. Mon coeur a faillit lâcher.

J'observe immédiatement son ventre qui est légèrement arrondi à travers cette robe large.

Je ne peux pas le croire.

Ça ne peut pas être possible.

Je vais être papa une deuxième fois ?

Moi ?

Je ne cesse pas de fixer son ventre. Mon enfant est en train de grandir à l'intérieur d'elle. Notre enfant. Elle va donner naissance au fruit de l'amour sincère que nous nous portons.

Alessio va être grand frère et j'aurais un deuxième enfant.

Je pourrais m'occuper de ce bébé et lui offrir la vie qu'il mérite. Je jure de le protéger jusqu'à mon dernier souffle et de ne jamais faire de distinction entre Alessio et ce bébé. Je les aimerais avec la même force. Je donnerais tout pour qu'ils soient heureux. Je me fiche de savoir si il s'agira d'une fille ou d'un garçon, le plus important c'est que ce bébé naisse en bonne santé.

Je suis prêt à avoir une petite princesse ou un petit prince.

Je lâche un grand sourire et la serre de nouveau contre moi en me retenant d'exploser de joie et de laisser couler des larmes. Elle ne se rend pas compte de ce qu'elle est en train de m'apporter. Elle me donne des choses que je n'osais même pas espérer.

Amaia est et restera la femme de ma vie pour toujours. Je veux vivre auprès d'elle et nos enfants à jamais. J'ai tellement hâte que notre bébé naisse et qu'on fasse d'autres enfants pour qu'on puisse avoir une grande famille.

Moi : Merci.... Merci.... Je serais à la hauteur.... Je m'occuperais bien de notre famille.... Je te le promets....

Ma voix est teintée par l'émotion. Elle ne cesse pas de sourire tout comme moi. Elle est resplendissante. La grossesse lui va à ravir.

Je tourne la tête pour observer les autres membres de ma famille qui m'adressent des sourires complices. Ils étaient évidemment tous au courant sauf moi. Aslan a bien fait de ne pas me le dire. Si j'avais su que je laissais une femme enceinte derrière moi, j'aurais refuser de simuler ma mort et je nous aurais tous mis en danger.

Aslan m'offre un petit signe de tête en affichant un sourire ému. Je peux ressentir toute sa joie et ça suffit à me faire sourire. J'espère qu'il sait qu'il restera pour toujours mon premier fils et qu'il pourra toujours compter sur moi pour lui venir en aide. Il n'est pas question de l'abandonner lui ou les autres membres de ma famille.

J'allais demander où se trouve Alessio quand j'aperçois sa silhouette dans les escaliers.

Alessio me dévisage en serrant les poings. Je pensais qu'il serait heureux de me revoir mais c'est tout l'inverse. Il repart en courant. Son geste me surprend et me blesse mais je le comprends.

Amaia : Je vais lui parler.

Je fais un signe négatif de la tête.

Moi : C'est à moi de le faire.

Je me dirige vers les escaliers que je monte. Je longe le long couloir et me stoppe devant la chambre d'Alessio. Je tente de l'ouvrir mais il a fermé à clé. Evidemment, ça aurait été trop simple si il m'avait laisser entrer.

Moi : Alessio... Ouvre moi la porte pour qu'on puisse discuter, s'il te plait...

J'essaie à nouveau d'ouvrir la poignet mais c'est en vain. Il est tellement en colère qu'il ne veut pas me voir. J'attendais tellement mes retrouvailles avec lui que ça me rend triste de savoir qu'il m'en veut. Mais, je dois me mettre à sa place. Il me croyait mort. Il n'a pas cesser de me pleurer et voila que je débarque à nouveau comme si de rien était.

Alessio : Tu m'as fais croire que tu étais mort ! Tu avais promis de ne jamais partir mais tu l'as fait ! Maman était triste à cause de toi ! Elle faisait que de pleurer et elle n'arrêtait pas de faire des cauchemars !

Sa voix est rempli de rancoeur et d'animosité. Je ne l'avais jamais entendu me parler comme ça. Mais, il a tous les droits d'être en colère contre moi après tout ce que j'ai fais. Alessio n'a jamais supporter la détresse de sa mère et elle était dans un état déplorable par ma faute.  Il est encore trop jeune pour comprendre tous les enjeux et mes motivations. Et puis, ce n'est pas son problème. Tout ce qu'il retient, c'est que j'ai manqué à ma promesse.

Moi : Je suis désolé. Je n'ai jamais voulu vous faire du mal. Mais, j'avais des problèmes avec des gens très dangereux. Il fallait que je parte pour ne pas vous mettre en danger. Si j'avais pu faire autrement, je ne serais jamais parti. Tu sais bien que ta maman et toi vous comptez énormément pour moi.

Aslan évitait volontairement de me parler de l'état d'Amaia et d'Alessio car il savait que je serais capable de mettre le plan en péril pour les rassurer. Mais, je savais tout de même que c'était difficile pour eux surtout qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de me faire leurs adieux. Pourtant, je ne suis pas revenu. Il a toutes les raisons du monde de m'en tenir rigueur.

Alessio : Tu n'es qu'un menteur ! Je veux repartir dans mon ancienne maison avec ma maman ! Je ne veux pas que ma maman pleure encore ! Tu t'en fiches de nous ! Tu es comme tous les autres !

Je passe ma main sur mon visage en soupirant. Je me retiens de défoncer cette porte pour m'entretenir avec lui. Mais, je ne souhaite pas le brusquer. Je pense que je l'ai suffisamment fait pour toute une vie.

Je suis censé être une figure paternelle pour ce gosse. Je lui ai fais croire que j'étais mort. Je l'ai laisser me pleurer, me supplier de revenir, faire son deuil de mon décès. Et, je me permets de revenir comme si de rien était. Je ne sais pas comment j'ai pu m'attendre à ce qu'il m'embrasse.

Quel genre de père fait ce genre de chose ?

Moi : Ouvre cette porte pour qu'on puisse parler, s'il te plait. Si tu veux toujours partir avec ta mère après, je ne vous retiendrais pas.

C'est faux mais je dois bluffer pour qu'il m'accorde une chance de m'expliquer. Je ne le laisserais pas vivre à nouveau dans des conditions déplorables avec Amaia et notre enfant. Je ferais en sorte de protéger ma famille et qu'aucun d'entre eux ne manque jamais de rien.

Il ne répond pas pendant plusieurs secondes. Il finit par ouvrir la porte. Il se recule de l'entrée pour être à l'autre extrémité de la pièce. J'ai bien compris qu'il voulait être le plus loin possible de moi.

Il n'a que six ans mais j'ai l'impression qu'il a bien grandit depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Je me demande tout ce que j'ai manquer durant mon absence. Il m'assassine du regard et il serre les poings. Mais, ses yeux laissent aussi percevoir sa peine et son désarroi.

Moi : Je suis amoureux de ta maman, Alessio. Je sais que tu ne comprends pas mes choix mais tu dois me croire quand je te dis que je ne voulais pas vous laisser et que si j'avais pu faire les choses autrement je les aurais fait. Je ne veux pas que tu sois énervé contre moi mais tu as le droit de l'être.

Il se mord la lèvre. Il serre à nouveau les poings.

Alessio : Personne n'a le droit de faire pleurer ma mère, même pas toi ! Maman s'est toujours battu pour moi !

La façon dont il défend sa mère est admirable. Il est conscient de tous les sacrifices qu'elle a fait pour lui et il lui en sera éternellement reconnaissant. Amaia a de la chance d'avoir un fils aussi formidable. Il est à la hauteur de l'éducation qu'elle lui a fournit.

Moi : Je te promets qu'elle ne sera plus jamais triste à cause de moi. Je te demande pardon de t'avoir fait de la peine. Ce n'était pas mon intention.

Il allait parler quand l'un de ses cahiers tombe de l'étagère. Je me dirige vers celle-ci et ramasse le cahier. Il court vers moi et tente de me le prendre des mains mais je suis bien trop rapide pour qu'il puisse le faire.

Alessio : Rend moi ça ! Tu n'as pas le droit de toucher à mes affaires !

J'hausse les sourcils et l'ignore. Je me demande ce que ça contient pour qu'il soit aussi virulent. J'ouvre le cahier malgré ses protestations et écarquille les yeux en apercevant le contenu de celui-ci.

Alessio : Rend moi mon cahier ! Arrête !

Il est rempli de dessin de moi, réalisés par Alessio. Il ne m'a pas oublié un seul instant. Je remarque des traces de larmes sur chacune des pages.

Je n'arrive plus à parler. Une larme glisse lentement sur le cahier, suivie rapidement par une multitude d'autres. Je ne parviens plus à me contrôler. Chaque page me déchire le coeur et me donne envie de m'écrouler en me rendant compte de ce que j'ai fais subir à celui que je considère comme mon enfant.

Moi : Je... Je te demande pardon, Alessio... Tu ne méritais pas de vivre ça...

Alessio me fixe, choqué, tandis que je me laisse envahir par la douleur. Je ne distingue plus rien devant moi à cause des larmes qui envahissent mes yeux. Je feuillette le cahier en tentant de réprimer mes larmes en vain. Mon coeur me fait atrocement mal. Mais, ce n'est rien par apport à ce qu'Alessio a ressentit.

Moi : Je suis désolé... Je ne voulais pas que tu te sentes abandonner...  Tu es mon fils... Tu le seras toujours, Alessio...

Je m'accroupis pour être à sa hauteur. Ses lèvres tremblent pendant que ses yeux deviennent larmoyants. Son coeur se serre tout comme le mien. Il se mord la lèvre et court dans ma direction pour me prendre dans ses bras. Il se met à pleurer contre moi. Je me sens revivre en ressentant le contact de mon enfant. Mon fils. Je le serre si fort. Je ne veux plus jamais être éloigné de lui.

Alessio : Je suis désolé... Je te demande pardon, papa... Ne nous laisse plus jamais, s'il te plait... Je veux pas que ma maman soit triste.... Ça fait trop mal au coeur quand tu n'es pas là.... Je te promets de ne plus jamais te crier dessus et de ne plus être méchant... Mais, ne nous abandonne pas.... On a besoin de toi....


Point de vu Ayhan :








Quelques heures plus tard...








CAVEAU FAMILIAL DELL'ERA

















*17h34











Nous venons de pénétrer dans le caveau familial des Dell'Era.

Aslan voulait venir rendre un dernier hommage à ses parents après avoir remit les ossements de sa mère dans une tombe juste à côté de celle de son père. Il m'a demander de l'accompagner car il ne voulait pas être seul.

J'avais prévu de rester à la villa pour me reposer mais je ne me voyais pas refuser de le suivre alors qu'il avait besoin de moi. Je me sens mal depuis que nous avons réussis à vaincre l'invisibilé et ses complices. J'ai des vertiges, des nausées et des fortes migraines. J'ai dû attraper un mauvais virus à cause de toutes les émotions qui m'ont envahis.

Aslan se tient devant les tombes, avec une main sur son katana. Il affiche un sourire triste tout en les fixant. Il semble apaisé même si la tristesse doit aussi l'envahir. Il se rend compte qu'il s'agit réellement de la fin, qu'il a réussit à venger ses parents et qu'il n'aura plus à rechercher l'invisibilé.

Aslan : Vous êtes enfin réunis. Je suis désolé d'avoir pris autant d'année mais je ne voulais pas commettre d'erreur. Cette vengeance m'a prit énormément de temps et d'énergie. Mais, je suis heureux de savoir que tout se finit bien pour vous. Vous méritez de reposer en paix et d'avoir une fin digne de vous. Je vais enfin pouvoir tourner la page et avancer dans ma vie. Mais, je ne vous oublierais jamais. Je n'oublierais jamais les parents merveilleux que vous avez été. Je vous serais éternellement reconnaissant.

Je sens une nausée qui monte. Je me retiens comme je peux de vomir et continue d'observer la scène de loin. Aslan finit par se tourner pour s'avancer vers moi. Je n'ai même pas le temps de parler que j'écarquille les yeux en apercevant la silhouette qui se tient à l'embrasure de la porte du caveau familial.

Akhin.

Aslan se tourne immédiatement et fronce les sourcils en serrant les poings. Il se tient devant moi pour empêcher Akhin de me voir.

Mais, Akhin a l'air bien différent. Il n'a plus cet air condescendant et cette froideur qui le caractérise si bien. Il se touche nerveusement la nuque et il soupire en s'approchant d'Aslan. Il finit par se stopper devant lui.

Aslan : Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?!

Sa voix est remplie d'animosité et de colère. Il est en train de trembler de rage. J'ose espérer qu'Akhin n'est pas venu pour en découdre car ce n'est ni le lieu ni le moment. Akhin soupire et ancre son regard dans celui de son petit-fils.

Akhin : Je viens te demander pardon pour l'attitude de Tao à ton égard. Je ne savais pas ce que Tao comptait te faire ni qu'il complotait derrière toi. Je n'ai jamais voulu te nuire. Je souhaitais récupérer Nero car il s'agissait de ma seule famille. Tu auras surement du mal à me croire mais tu comptes réellement pour moi. Tu es mon sang, mon héritier.

Aslan contracte la mâchoire pendant que je reste en retrait. Ce moment ne m'appartient pas. Il appartient uniquement à Aslan. C'est à lui de décider de comment il souhaite se comporter avec son grand-père. Je sais qu'il ne lui accordera jamais de seconde chance, pas après tout le mal qu'il a causer autour de lui.

Aslan : Je ne suis plus Nero. Je ne redeviendrais jamais le monstre que tu as fait de moi. Tout ça est définitivement fini. Oublie Nero Dell'Era et arrête de vivre dans le passé. Je n'ai plus honte de moi ou de mon prénom. J'ai décider que j'allais de nouveau me faire nommer Aslan Nero Dell'Era. Je veux créer des nouveaux souvenirs à Nero, des souvenirs où il est heureux auprès des siens.

Akhin l'observe avec les yeux larmoyants et il serre les poings. Il s'est accroché à l'espoir qu'il parviendrait à retrouver le Nero qu'il avait créer mais ça n'arrivera jamais. Il ne se rend pas compte de l'impact négatif qu'il a eu dans la vie d'Aslan.

Je veux bien le croire quand il dit qu'il aime sincèrement Nero et Aslan aussi par la même occasion mais ce n'est pas un amour sain. Il s'agit d'une obsession malsaine. Il aime celui qu'il voyait en lui, pas celui qu'il est réellement. Il souhaite uniquement le contrôler pour ne pas se sentir seul et avoir un moyen de pression contre le monde entier.

Akhin : J'ai déjà perdu une fille. Je ne veux pas perdre tout ce qui me reste d'elle.

Sa voix est teintée par la tristesse. Il aurait pu me faire de la peine si il n'avait pas choisi de se comporter avec autant de cruauté avec ses petits-enfants. Encore aujourd'hui, il vient s'entretenir avec Aslan en négligeant les autres frères Dell'Era car Aslan est le seul qu'il considère comme l'un des siens.

Et puis, il se fichait du sort de Kanna alors qu'elle était sa fille unique et qu'elle était morte dans d'affreuses souffrances. Il aurait pu agir en père quand il la perdu mais il a été incapable de le faire. Kanna méritait bien mieux que ça. Elle avait le droit d'avoir un père qui l'aime, qui la pleure et qui lutte pour lui accorder la justice.

Aslan : Tu t'es mis dans cette situation en dénigrant mes frères. Mes frères feront toujours partie de ma vie. Tu t'es amusé à les mépriser et à leurs faire croire qu'ils n'étaient que des moins que rien uniquement parce qu'ils n'avaient pas l'ouïe fine et l'acuité visuelle. Même quand tu les as cru morts, tu ne t'es pas soucier d'eux et tu as continuer de les détester. En réalité, tu leurs as fais un cadeau en faisant comme si ils étaient inexistant car ils n'ont pas été confronté à ta cruauté et ta noirceur.

Il a raison. Ils ont pu éviter de devenir les marionnettes de cet homme. Jallal et Aslan n'ont pas eu une enfance normale. Mais, Yuri et Eren ont pu être préserver au maximum de la folie destructrice d'Akhin. Aslan a été sa seule victime. Aslan aurait pu lui pardonner tout le mal qu'il lui a fait mais il ne pardonnera jamais ce qu'il a fait à ses frères.

Aslan : J'aurais pu tout te pardonner et te considérer comme mon grand-père si tu avais au moins soutenu Jallal après la tentative de viol de Tao. Mais, tu t'es moqué de mon frère et tu lui as fait croire qu'il était responsable du comportement de détraqué de ton homme de main.

Il marque une pause.

Aslan : Pour une fois dans ta vie, tu aurais pu agir comme un grand-père et pas comme un chef de clan redoutable mais tu ne l'as pas fait. Je ne veux plus aucun contact avec toi si ce n'est pour les affaires du clan. Je ne me répéterais pas une nouvelle fois. Si tu tentes encore quoi que ce soit envers moi ou ma famille, je te tuerais.

Akhin tente de s'approcher d'Aslan mais Aslan lui lance un regard qui le stoppe immédiatement. Il est en train de percevoir toute la noirceur qui se dégage d'Aslan et celle dont il peut faire preuve à son encontre. Akhin est terrifié. Il tremble.

Aslan : Ne me force pas à faire revenir Nero uniquement pour toi.

Son ton menaçant me glace le sang. Mais, ce n'est rien par apport à ce que Akhin doit être en train de ressentir puisqu'il devient livide. Il recule immédiatement d'un pas. Aslan m'attrape le bras pour me faire quitter le caveau familiale et pour qu'on ne soit plus face à cet homme.








SICILE














*19h35


Moi : Où est-ce que nous allons ?

Aslan roule depuis une quarantaine de minute sans rien dire. Je sais que sa discussion avec Akhin l'a perturbée et qu'il n'a pas envie d'en parler, c'est pour ça que je n'ai rien dis. Mais, je ne comprends pas où est-ce qu'il compte m'emmener puisqu'il emprunte un chemin inconnu.

Il ne daigne pas répondre à ma question, le contraire m'aurait étonné. Il finit par se garer devant une immense bâtisse. Je l'observe avec incompréhension pendant qu'il descend de la voiture. Je fais de même.

Moi : Qu'est-ce qu'on fait ici ?

Le domaine s'étend sur une telle superficie que je suis incapable d'en estimer la taille. Mais, il est  tout simplement gigantesque. Le manoir est composé de six étages, avec de grandes fenêtres donnant sur des pièces spacieuses. Jen compte une vingtaines sur les étages supérieurs, et six autres au rez-de-chaussée, toutes encadrées de volets gris.

Le jardin qui encercle la propriété est immense et spectaculaire. Je peux percevoir des fleurs splendide, des haies taillées délimitant plusieurs espaces. Une fontaine se trouve au centre du jardin. Je suis totalement subjuguée par la beauté de ces lieu, où chaque détail semble avoir été soigneusement pensé pour créer une atmosphère paisible.

Moi : Tu comptes me répondre un jour ?

Il ne répond toujours pas. Mais, il se met à fouiller dans sa poche. Il en sort une enveloppe qu'il me tend.

J'hausse les sourcils et la prend. J'en sors le courrier à l'intérieur et me met à le lire sous son regard attentif.

" Je vous adresse ce courrier car je sais ce que ça fait de perdre un proche, de ne pas pouvoir l'enterrer décemment, de ne pas avoir son cadavre pour lui rendre hommage une dernière fois et pouvoir lui faire des adieux digne de l'amour qu'on lui portait.

Je comprends votre douleur. Je la partage sincèrement.

Je sais aussi que vous avez été contraint par le gouvernement italien à garder le silence sur ce que votre femme, votre soeur, votre nièce, votre mère ou encore votre fille ont vécus à cause de l'invisibilé.

Vous avez dû faire taire votre peine, étouffer votre souffrance, et jamais vous n'avez eu l'opportunité de faire le deuil de vos proches comme il se doit.

Perdre un être cher est une épreuve et une douleur indescriptible et inexplicable, mais cela devient encore plus difficile quand ça se produit dans des circonstances aussi horribles et aussi barbares.

Je ne connaissais pas les femmes qui ont partagé vos vies, mais une chose est certaine : elles ne méritaient pas ce qu'a fait ce monstre. Personne ne le mérite.

Elles étaient des victimes, tout comme vous. Le processus de deuil est long , complexe et douloureux, mais il devient quasiment impossible sans pouvoir toucher le corps de ceux que l'on a perdus, car tant qu'il n'y a pas de corps, on vit toujours avec l'espoir que la personne revienne et qu'elle ne soit pas réellement morte.

Ce monstre a prit énormément de plaisir à détruire la vie de vos proches, mais aussi les vôtres en vous torturant puisqu'il n'a jamais fournit leurs corps.

Je tiens à vous dire qu'il est désormais hors d'état de nuire. Il ne fera plus jamais de mal à qui que ce soit. Vous pouvez enfin dormir en paix.

Grâce à mes recherches, j'ai pu retrouver tous les cadavres des victimes. J'ai découvert vos identités, vos adresses. Je vous envoies ces lettres afin de vous rendre ce qui vous revient de droit.

Chacun des ossements vous sera restitué par l'un de mes hommes, pour que vous puissiez  offrir à vos proches l'enterrement digne qu'elles n'ont jamais eu. J'ai également pris l'initiative de vous fournir un chèque pour les obsèques. Cela ne ramènera jamais vos proches, mais j'espère de tout coeur que cela pourra vous apporter un peu de soutien dans cette épreuve.

Je ne sais pas si cela apaisera votre souffrance, mais j'espère de tout coeur que cela pourra vous aider à trouver un peu de réconfort. Elles n'auraient pas voulus que vous vous sentiez coupables.

La seule personne responsable de leurs meurtres, c'est l'invisibilé, et personne d'autre.

Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu débarrasser le monde de cette ordure plus tôt et de ne pas avoir pu sauver vos proches. Mais, sachez que je n'oublierai jamais le nom de toutes celles qui ont croisé le chemin de ce monstre.

Elles resteront gravées dans ma mémoire. Elles font partie intégrantes de moi. Elles m'ont donné la force et le courage de me battre contre lui. Je savais que je n'avais pas le droit à l'erreur, car elles comptaient toutes sur moi pour les venger.

Peu importe qui elles étaient, ce qu'elles faisaient ou ne faisaient pas dans leurs vies, elles ne seront jamais mis aux oubliettes. Je peux vous le jurer sur l'honneur des Dell'Era.

Elles ont été fortes et courageuses, elles se sont battues pour leur vie, et pour pouvoir revoir ceux qu'elles aimaient. Vous pouvez être fiers d'elles.

Elles méritaient votre amour, votre respect et votre compassion. Je suis conscient que la police et le gouvernement n'ont pas été d'une grande aide dans cette épreuve, mais sachez que vous pourrez toujours compter sur moi, toute votre vie, en cas de besoin.

Ma porte vous sera toujours grande ouverte, si vous avez besoin d'une épaule sur laquelle vous reposer.

Je ne cherche pas à être perçu comme un héros, car je ne le suis pas. Les véritables héroïnes sont toutes les femmes qui ont été les victimes de cette pourriture.

Je vous annonce à travers cette lettre l'ouverture de la "Fondation Dell'Era" , un lieu accessible à toutes les victimes de violences conjugales, de violences et de violence sexuelles, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou d'hommes.

Ma fondation recueillera également toutes les personnes sans domicile fixe, pour leur offrir la possibilité de se réinsérer dans la société et de retrouver une chance de se reconstruire. Personne ne devrait être contraint de dormir dehors car il n'a pas les moyens d'avoir un toit sur la tête.

Je veux qu'il s'agisse d'un endroit où les gens se sentent écoutés et soutenus, un lieu ou la honte change de camps . Les victimes ne devraient plus jamais se sentir coupable d'avoir été victimes. Ce sont les agresseurs qui devraient ressentir la honte.

Cette fondation sera composée d'avocat, de psychologues, de médecins et de tous ceux qui pourront faciliter la guérison de ceux qui ont souffert. Chaque chambre de ce lieu portera le nom d'une des victimes de l'invisibilé, pour qu'elles ne soient jamais oubliées et pour que leur mémoire continue à aider les survivants.

Vous êtes les bienvenus dans cet endroit.

Avec toute ma compassion et mon respect,

Aslan Nero Dell'Era. "


J'écarquille les yeux en avalant difficilement ma salive pour éviter de fondre en larme même si ce n'est pas l'envie qui me manque. Je ne peux pas croire qu'il va faire ça. Il compte offrir un toit et des soins à toutes les personnes dans le besoin. Mon coeur se réchauffe à cette idée en sachant que tous ces gens auront un endroit où aller dans lequel ils se sentiront à leurs places.

Aslan : Je souhaite que tu t'occupes de la Fondation et que tu en deviennes sa présidente. Je ne vois personne d'autre que toi pour gérer ça. Tu as toute ma confiance. Je sais que tu seras à la hauteur et que tu feras en sorte de soutenir tous ces gens.

Je lâche un grand sourire et hoche la tête. Je cours vers lui et le prend dans mes bras. Il me serre si fort contre lui que je me retiens d'éclater en sanglot. Il ne se rend pas compte de la beauté de son geste et de ce qu'il est en train de faire. Ça me fait tellement plaisir de savoir qu'il va utiliser ses richesses à bon escient et qu'on pourra contribuer à sauver des vies.

J'allais parler mais un vertige me prend et m'empêche de me maintenir debout. Aslan me retient fermement en fronçant les sourcils pendant que je lutte pour retrouver mon souffle. Mais, ça devient de plus en plus complexe.

Aslan : Qu'est-ce qui se passe ?!

Sa voix est rempli d'inquiétude. Je tente d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Mais, je n'y arrive pas. Je manque cruellement d'air et ma tête ne cesse pas de tourner. Je ferme progressivement les yeux malgré les secousses d'Aslan pour tenter de me garder éveillé. Je ne comprends pas ce qui est en train de se produire. Je l'entends m'appeler mais sa voix devient de plus en plus lointaine.











HÔPITAL














*21h45





















J'ouvre progressivement les yeux en luttant pour ne pas les fermer en voyant la forte lumière au dessus de moi. Mon regard se pose immédiatement sur Aslan qui me tient la main et qui me scrute. Il lâche un soupir de soulagement en me voyant réveillé.

J'observe rapidement mon environnement et remarque que je suis dans une chambre d'hôpital et que je porte une blouse.

J'allais parler quand un médecin entre dans ma chambre en m'offrant un grand sourire. Aslan se tourne immédiatement vers lui et l'observe avec attention tout en lâchant ma main.

Médecin : Ne vous en faites pas. Après avoir fait des analyses, je peux vous assurer que votre femme se porte très bien et qu'elle peut rentrer à la maison.

C'est mon tour de lâcher un soupir de soulagement. J'avais peur d'avoir une maladie grave, ça aurait été le comble après tout ce que nous avons vécus. Tout ce que je souhaite, c'est la paix et rien d'autre.

Médecin : Vous avez des vertiges, des maux de têtes et des sensations de nausée n'est ce pas ?

J'hoche la tête pendant qu'Aslan fronce les sourcils en me fixant mais j'esquive son regard. Je sais qu'il va m'en vouloir de ne pas lui avoir dit. Mais, je ne voulais pas l'inquiéter. Nous venions d'échapper à la mort, ce n'était pas le moment de lui faire peur pour une petite grippe.

En voyant le sourire du médecin qui s'élargit, j'hausse les sourcils.

Médecin : Vous avez fait un déni de grossesse, mademoiselle. Les échographies ont révéler que vous êtes enceinte de trois mois et demi. Vous n'attendez pas un enfant, mais deux. Des jumeaux : un garçon et une fille.

J'écarquille les yeux pendant qu'Aslan ouvre grand la bouche de surprise. Je m'attendais à toutes les maladies du monde mais pas à être enceinte et encore moins à avoir des jumeaux. Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire.

Le médecin sort de la pièce en réitérant ses félicitions pendant qu'Aslan ne cesse pas de fixer mon ventre. Je fais de même.

Aslan : J'entends... J'entends des léger battements de coeurs... Je.... Comment ça se fait que je m'en suis pas rendu compte ?

Sa voix est faible pendant qu'il continue de scruter attentivement mon ventre. J'aurais dû me douter que son ouïe fine allait nous jouer des tours.

Alors c'est vraiment vrai ?

Je vais être maman ?

Aslan sera papa ?

Nous allons avoir des enfants ?

Une fille et un garçon ?

Son regard est indéchiffrable. Je ne saurais pas dire si il est content ou pas et ça m'inquiète. Il m'avait dit qu'il voulait avoir un enfant mais il a peut-être changer d'avis. Et puis, on ne parle plus d'un bébé mais de deux.

Peu importe ce qu'il décidera, je garderais mes enfants. Je n'aurais jamais cru avoir la chance de donner la vie. Je ne peux pas prendre le risque de les perdre. Je donnerais ma vie pour eux et pour qu'ils soient heureux. Je les aime déjà de tout mon coeur. Je les ferais toujours passer avant tout le reste. Je leurs offrirais l'enfance que je n'ai pas eu. Je le jure.

Je mets instinctivement ma main sur mon ventre que je caresse légèrement pendant qu'Aslan continue de l'observer sans émettre le moindre commentaire. Il est en train de se rendre compte que ses bébés grandissent à l'intérieur de moi. Ça doit lui faire peur. Je ne veux pas le brusquer. Mais, je vais avoir besoin d'une réponse sur ce qu'il compte faire.

Je veux savoir si il va les assumer ou les renier.

Aslan : Je vais être papa... Je.... Moi...

Ses paroles sonnent comme un léger murmure. Il ne cesse pas de fixer mon ventre tout en usant de son ouïe fine pour entendre les battements de coeur. Il finit par afficher un grand sourire qui me choque mais qui me rassure. Ses fossettes sont visibles et une fierté de lueur et de joie brille dans ses yeux.

Aslan : Je vais avoir des enfants.... Je vais avoir des jumeaux.... Une fille et un garçon... Des bébés.... Nos enfants....

Il s'approche de moi et me prend dans ses bras. Son geste m'étonne. Mais, il me serre si fort que ça suffit à me confirmer qu'il veut autant de ces enfants que moi. Je lève les yeux au ciel en souriant pour ne pas laisser échapper des sanglots.

Aslan : Je les aimerais de tout mon coeur... Tu peux compter sur moi... Je ne les abandonnerais jamais... Ils ne manqueront de rien... Je les protégerais au péril de ma vie... Je serais à la hauteur des cadeaux que tu m'as offert... Je.... Merci.... Je te remercie sincèrement.... Je n'aurais jamais cru que je pourrais avoir la chance d'avoir des enfants... Je te serais éternellement reconnaissant... Je te promets d'être toujours là...

Je ne cesse pas de sourire pendant qu'il embrasse mon front. Il se recule de moi et me fixe. Ses joues sont devenus rouge. Il a aussi du mal à soutenir mon regard. Je savais qu'il serait mal à l'aise après tout ce qu'il vient de dire.

Il allait parler quand la porte s'ouvre brusquement sur Yuri, Angelo et Jallal. Jallal fusille du regard Yuri et Angelo qui l'ignorent volontairement. Ils ne changeront jamais ces deux-là.

Jallal : Je vous avais dis d'attendre avant d'entrer !

Yuri : La porte s'est ouverte toute seule !

Angelo : Ça doit être à cause du vent !

Leurs simples présences suffit à me laisser échapper un rire. Yuri et Angelo courent dans ma direction et me prennent dans leurs bras pendant qu'Aslan soupire. Il ne souhaitait pas être interrompu et encore moins par eux. Jallal s'avance vers moi et me caresse tendrement les cheveux pendant qu'Aslan hausse les sourcils.

Angelo : Aslan a appeler Jallal pour lui dire qu'il t'emmenait à l'hôpital ! Ces deux traitres ne voulaient pas qu'on vienne mais on s'est imposé !

Yuri : Tu te rends compte qu'ils osent faire des manigances derrière notre dos alors qu'on fait aussi partie de la famille ?!

Jallal hausse les sourcils tout en retirant sa main de mes cheveux.

Jallal : Je savais que vous alliez faire du bruit c'est pour ça que je ne voulais pas de votre présence !

Les deux hommes font mine d'être choqués et haussent les sourcils. Puis, ils se concentrent à nouveau sur moi qui ne cesse pas de sourire.

Yuri : Qu'est-ce qui se passe Ayhan ?

Angelo : Tu vas bien hein ?

J'adresse un regard complice à Aslan qui me fait signe que je peux le dire. Je suis contente car je n'aime pas mentir. Et puis, c'est tellement une bonne nouvelle que je veux en parler au monde entier. Je suppose aussi qu'il vaut mieux le dire maintenant avant qu'ils pensent que je tente de leurs cacher la nouvelle. Angelo et Yuri sont tellement des gamins qu'ils me le feraient regretter amèrement.

Moi : Je suis enceinte de trois mois. On va avoir des jumeaux.

Ils écarquillent tous les yeux. Ils se mettent tous à fixer mon ventre. Yuri et Angelo se tournent vers Aslan qui les assassine du regard. Il sait déjà qu'ils vont le charrier.

Yuri : Mais tu n'as pas chômer toi ! Pour une fois que tu te comportes pas comme un incapable ! Direct des jumeaux sérieux ? Enfin ! J'attends depuis le début de ce mariage que vous fassiez des gosses ! Je vais être le meilleur oncle de ce pays entre Alessio, le futur bébé de Jallal et vos deux jumeaux ! Je ne saurais plus où donner de la tête !

Angelo : Ça va être trop bien ! Je commençais à me demander si tu n'étais pas impuissant, ça me rassure fortement de savoir que vous allez enfin avoir des bébés ! Je ne sais pas de quel façon tu as consommer ce mariage pour faire directement des jumeaux mais....

Aslan ne lui laisse même pas le temps de finir qu'il le coupe :

Aslan : Vous avez trente secondes pour quitter la pièce avant que je vous arrache la tête. Voyez le bon coté des choses : nous sommes déjà à l'hôpital, ils pourront rapidement s'occuper de vous.

Angelo et Yuri ouvrent grand la bouche de surprise et se relèvent immédiatement en m'adressant des clins d'oeil discret pendant que je souris. Je pensais qu'ils allaient directement sortir mais ils se tiennent face à Aslan et ils le fixent attentivement.

Yuri : Félicitation, mon frère. Je n'ai aucun doute sur toi. Je sais que tu seras un père formidable et que tu veilleras sur Ayhan et tes enfants. Je suis vraiment content pour vous, vous méritez d'être heureux.

Angelo : Vos enfants auront énormément de chance d'avoir des parents aussi incroyables que vous deux. Toutes mes félicitations à vous deux.

Je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient si sérieux. Aslan non plus. Il finit par s'approcher des deux hommes qu'il prend dans ses bras et qu'il serre contre lui. Cette vision me réchauffe le coeur. Jallal sourit et s'approche de moi. Il dépose sa main sur la mienne.

Jallal : Je suis tellement heureux pour toi, ma petite Ayhan. Tu seras une mère exceptionnelle. Merci d'avoir offert à mon frère le meilleur des cadeaux. Mon frère sera un très bon père.

Je souris pendant qu'il retire sa main de la mienne. Aslan lâche les deux hommes qui sortent de la pièce en souriant. Jallal s'approche de son petit frère et dépose sa main sur son épaule en souriant. Ses yeux sont rougies. Jallal est ému.

Jallal : Toutes mes félicitations, petit frère. Tu pourras compter sur moi pour veiller sur tes enfants et pour les aimer comme les miens. Je suis tellement fier de toi et de celui que tu es devenu, Aslan. Je t'avais dis que tu avais le droit au bonheur et que tu le trouverais aux cotés d'une femme aussi incroyable qu'Ayhan.

Jallal prend Aslan dans ses bras. Aslan lève les yeux au plafond en serrant son ainé contre lui. Je peux ressentir la force de leurs liens et l'émotion qui les animent de savoir qu'ils auront la chance d'avoir des enfants. Ils ont été privé d'enfance mais ils ne reproduiront pas les mêmes erreurs.




















Six ans plus tard....














Pendant les six dernières années, nous avons connus énormément de changements qui n'ont  cessé de bouleverser notre équilibre. Mais, pour une fois, ces bouleversements ont été positifs.

Je ne sais pas par où débuter, mais vous avez le droit de savoir tout ce que vous avez manqué.

Akhin est retourné au Japon et il n'a plus jamais tenter de revenir en Italie. À la naissance de nos enfants, il a tenter d'offrir des cadeaux aux bébés mais Aslan les a immédiatement jeter. Il a informer Akhin que si il tentait d'entrer en contact avec l'un de nos enfants, il le détruirait. Désormais, Akhin échange avec les Dell'Era uniquement pour les affaires, ni plus, ni moins. Il commence à vieillir, le temps finira par faire son travail.

J'aurais tant souhaiter qu'Akhin ne soit pas un monstre motivé uniquement pas le pouvoir et qu'il ait réellement la volonté d'être un arrière grand-père pour ses petits enfants. Mais, certaines personnes ne sont pas destinés à changer.

Et puis, il me méprise toujours autant puisqu'il estime que je suis la principale responsable de sa séparation avec Aslan alors qu'Aslan l'avait quitter depuis bien longtemps. Je me demande comment il peut croire qu'il aura un quelconque lien avec mes enfants alors qu'il déteste celle qui les a mit au monde.

Emilio continue de s'occuper des affaires de la mafia italienne même si il a énormément délégué à Jallal, Aslan et Yuri puisqu'il commence à prendre de l'âge.

Il a prit énormément de temps à se remettre du décès de Renato mais il a été ému et fier en apprenant que Renato avait céder sa vie pour protéger ses neveux.

Il n'a jamais été mis au courant de son implication dans la mort de son fils ainé, c'est mieux comme ça. Certains secrets ne valent pas la peine d'être révélés. Il va souvent sur sa tombe qui se trouve dans le caveau familial des Dell'Era à coté de celle de tous les autres pour se recueillir.

Emilio assure pleinement son rôle d'arrière grand-père, c'est aussi l'une des raisons qui l'ont motiver à laisser un peu de côté la mafia. Il a vraiment la volonté de voir ses arrières petits-enfants grandirent. Il est constamment avec eux. Ils l'aiment tous d'un amour sincère et ils admirent énormément "Papi Emilio".

Isaac, notre fils de cinq ans est un incroyable mélange d'Aslan et de moi. Il a les yeux vairons en amande de son père : l'un est bleu turquoise, presque translucide, tandis que l'autre est vert clair. Son teint est métissé, comme le mien, et ses cheveux noirs lui arrivent au niveau des épaules, bien qu'on les attache souvent en demi-chignon comme son père.

Il est déjà très grand pour son âge, surtout par apport à sa soeur qui est bien plus petit. Isaac est courageux et n'a aucune notion du danger tout comme son père. Il est aussi très protecteur. Il a un caractère bien trempée.

Kanna, la jumelle d'Isaac, notre fille a aussi les yeux vairons en amande d'Aslan, mais avec une différence : l'un est bleu turquoise, presque translucide comme ceux de son père et l'autre est vert forêt, comme les miens. Son teint est également métissé, et ses cheveux noirs sont lisses et lui arrivent jusqu'en bas du dos.

Kanna est douce et réservé, elle se cache souvent derrière son frère qui passe son temps à la protéger.

Ils ont tous les deux pris les prénoms de deux personnes qui ont compté énormément pour Aslan et moi. Nous avions la volonté de leur rendre hommage, pour nous assurer que personne ne les oublierait.

Vous n'avez pas connu Isaac et Kanna, du moins pas en personne puisque vous les avez connus à travers nos yeux et nos mots. Mais si vous aviez eu la chance de les rencontrer, vous les auriez aimés de tout votre coeur.

Aïna, la fille d'Amaia et Jallal, a cinq ans elle aussi. Elle a les cheveux bouclés noirs, le teint métissé, des yeux en amandes comme son père. Elle ressemble autant à Jallal qu'à Amaia, mais elle a aussi beaucoup pris d'Alessio, avec des traits qui évoquent sa ressemblance avec lui.

Aïna est timide mais elle ne se laisse nullement faire. Quand elle s'énerve, on dirait une personne bien différente de celle qu'elle est habituellement. Elle a déjà un caractère bien affirmée.

Alessio a aussi bien grandit. Il a désormais 12 ans. Il n'a plus rien à voir avec le petit garçon qu'il était au début de cette histoire. Il s'occupe parfaitement de sa petite soeur et de son cousin et sa cousine.

Il veille à ce que tout aille bien pour eux et il prend énormément de plaisir à jouer avec les enfants. Il prend son rôle de grand frère à coeur puisqu'il considère aussi Kanna et Isaac comme son frère et sa soeur.

Jallal s'est marié à Amaia quelques mois après la naissance d'Aïna. Elle faisait que de pleurer de joie mais elle était tellement heureuse tout comme Alessio. Elle m'a choisit comme témoin et Jallal a choisit Aslan comme témoin. Il s'agissait d'un moment d'amour et de bonheur exceptionnel.

Jallal est resté le frère ainé protecteur et rassurant de cette famille. Ils continuent d'apporter des conseils précieux à ses frères et à tous les autres membres de cette famille tout en s'occupant parfaitement de sa petite famille. Amaia est à nouveau enceinte de cinq mois, cette fois elle attend un petit garçon.

Jallal craignait qu'Alessio se sente délaissé à la naissance d'Aïna alors il a bien fait attention à ne pas le négliger. Et puis, il lui a expliqué qu'il ne ferait jamais de distinction entre les autres enfants qu'il allait avoir et lui. Il lui a bien fait comprendre qu'il resterait son père pour toujours et qu'il était son fils au même titre que tous les autres.

Quant à Eren, il a désormais 18 ans et a a bien grandi. Il est aussi grand que ses frères. Car derniers veillent à ce qu'il qu'il ne soit pas contraint de prendre leur relève. Ils l'entrainent pour qu'il sache se battre et se défendre. Mais, ils ne veulent pas l'impliquer dans les affaires de la mafia et de la clan.

Eren ne s'en plaint pas, car il n'a jamais voulu devenir un criminel. Il rêve de devenir médecin pour sauver des vies et il poursuit ses études dans ce domaine.  Il s'agit d'un élève brillant et excellent qui se donnera toujours les moyens d'obtenir ce qu'il souhaite. Il ne revendique pas le nom des Dell'Era car il n'en a pas besoin.

Eren profite de sa jeunesse et de la vie normale qu'un jeune de son âge devrait avoir tout en continuant de s'occuper de ses neveux avec amour et implication. Eren est une fierté et il ne cessera pas de l'être avec le temps qui passe.

Terzo est venu nous rendre visite à plusieurs reprises. Il a prit la décision de quitter l'Italie pour changer d'air et découvrir de nouveaux paysages. Aslan lui a proposer d'aller vivre au Japon, dans sa maison située à l'entrée de Nagasaki.

Au début, il ne voulait pas puisqu'il avait l'impression d'abuser de la gentillesse d'Aslan. Mais, Aslan lui a dit que ça le rassurerait de savoir qu'il était là-bas avec Seya et qu'il pourrait travailler pour lui et veiller sur le clan depuis le Japon quand il aurait apprit la langue alors il a finit par accepter.

Il est parti depuis 4 ans. Il semble être bien là-bas et avoir enfin trouver sa place. Ça me fait plaisir de savoir qu'il est heureux. Il s'est aussi prit d'affection pour Mina, la jeune femme que j'avais sauver lors d'une soirée avec les yakuzas. Elle habitait aussi avec Seya et elle l'aidait dans les tâches quotidiennes.

Ils sont en couple depuis maintenant 3 ans. Elle est enceinte de cinq mois de ses premiers enfants puisqu'elle attend aussi une paire de jumeaux : des garçons. Ils viennent souvent nous voir en Italie.

Je sais que apprendre qu'il allait avoir des jumeaux a dû rappeler à Terzo le sort de son propre frère jumeau. Mais, il sait qu'il ne reproduira pas les mêmes erreurs qu'avec Vito.

Yuri et Angelo forment toujours un duo de choc, semant le chaos partout où ils passent. Ils profitent pleinement de leur jeunesse. Pour l'instant, ils n'ont pas trouvé de femme mais ils sont des oncles extraordinaires pour tous nos enfants, qui les adorent.

Angelo semble avoir réussi à surmonter ses traumatismes grâce à l'aide de Yuri, à qui il a finit par révélé la vérité. Yuri a été un frère et un meilleur ami incroyable, ne cessant de le soutenir et de l'aider à se reconstruire peu à peu.

Angelo n'oubliera jamais ce qu'il a vécu, mais il a compris qu'il était un survivant, et qu'il pouvait être fier d'avoir réussi à se relever.

Matteo, lui,  se porte aussi parfaitement bien. Il vient souvent à la maison jouer avec nos enfants avec qui il s'entend très bien. Il aime être auprès d'eux, et leurs présence semble l'apaiser. Lui aussi a vécu des horreurs qui l'ont changé à tout jamais, mais il est resté un être avec un coeur énorme.

Aslan Nero Dell'Era continue de revendiquer fièrement son titre d'héritier et chef d'une puissante famille mafieuse italienne. Il continue aussi de s'illustrer comme l'impitoyable hériter de l'un des clans de yakuza les plus meurtriers et les plus dangereux du Japon.

Son pouvoir ne cesse de croître avec les années. Il continue de se balader avec son katana et d'inspirer la crainte au monde entier.

Mais, il n'est plus seulement cela. Il est bien plus qu'un simple criminel. Aslan est un père formidable qui veille aux intérêts de ses enfants et qui les protège envers et contre tous. Il est aussi un mari exceptionnel qui ne cesse de m'impressionner de jour en jour.

Aslan ne se l'était jamais avoué à lui-même, mais c'est ce qu'il a toujours voulu : une femme et des enfants qui l'aiment. il est heureux, et çà suffit à me rendre heureuse. Quand il est auprès de nos enfants, il se sent immédiatement apaisé. Si il pouvait, il passerait ses journées à leurs côtés mais il a des obligations.

Quand les jumeaux ont eu deux ans, nous avons découvert qu'ils possédaient tous deux l'acuité visuelle et l'ouïe fine. Je savais que c'était une possibilité. Mais, je ne pensais pas qu'ils en bénéficieraient tous les deux.

J'avais des craintes pour leur sécurité, mais Aslan m'a rassurée en me promettant qu'il ne laisserait personne leur faire du tord. Il a même pris la décision de tenir Akhin à l'écart pour qu'il ne puisse rien tenter contre eux.

Au début, les jumeaux avaient du mal à contrôler leurs capacités, surtout Kanna. Elle ne cessait de pleurer et de hurler, souffrant de douleurs intenses aux oreilles. Mon coeur se déchirait en l'entendant pleurer et en ne parvenant pas à la calmer.

Mais, Aslan finissait toujours par la calmer en lui expliquant comment elle devait faire pour se contrôler. Avec le temps et beaucoup d'entraînement , elle a fini par apprendre à maitriser ses aptitudes.

Et puis, son frère veille sur elle avec un instinct protecteur très fort. Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. J'ai l'impression qu'il ressent quand sa soeur souffre.

Pour ma part, je n'ai pas l'impression d'avoir énormément changé. J'ai enfin obtenu tout ce que je souhaitais. Je n'aurais jamais cru en cambriolant le quartier général de la mafia italienne que je finirais ici. Mais, ce fut la meilleure décision de ma vie puisque ça m'a permit d'avoir la vie de famille que je n'osais même pas espérer.

Après beaucoup de réflexion, j'ai fais le choix de garder mes marques d'esclave. Je ne veux pas les enlever, car elles font partie de mon histoire. Elles m'ont forgée, elles m'ont permise de devenir celle que je suis aujourd'hui. Elles m'ont donné la force de me battre et de me relever, même dans les moments les plus sombres.

Ces cicatrices témoignent de mes souffrances, de mes humiliations et de ma peine. Elles marqueront mon corps à tout jamais mais prouveront au monde entier que je suis une survivante.

Je m'attendais à ce qu'Aslan me le reproche et insiste pour que je les retire. Mais, il a été heureux d'apprendre que j'assumais mes marques.

Il m'a fait comprendre qu'elle ne l'avait jamais déranger et que tant que je me sentais bien, ça lui convenait parfaitement.

Il m'a aussi dit qu'elles ne me définissaient pas, qu'elles représentaient ma reconstruction et ma guérison. Elles sont la preuve que je suis plus forte que ce qu'on a voulu me faire croire.

Je suis enfin une femme heureuse qui vit et qui ne survit plus.

Mon fils Isaac.

Ma fille Kanna.

Mes frères Jallal, Yuri, Eren, Terzo et Angelo.

Mes soeurs Amaia et Mina.

Mon grand-père Emilio.

Ma grand-mère Seya.

Mes neveux et nièces Alessio, Aîna et les futurs enfants que mes frères et soeurs auront.

Mon mari Aslan Nero Dell'Era.

Je suis devenu la présidente de la "Fondation Dell'Era" qui accueille chaque jour de nombreuses personnes en difficulté. Grâce à un travail acharné et à des moyens considérables que nous avons mobilisés, nous avons pu offrir à ceux qui en ont besoin des soins médicaux, de l'aide juridique et un toit, afin de les aider à se réinsérer dans la société.

Je suis très fière de ce que la fondation représente : un refuge et un coin de paix pour ceux ayant perdu espoir.

Nous avons aussi eu la visite des proches des femmes victimes de l'invisibilé après qu'ils aient reçu le courrier d'Aslan. Des parents, des grands-parents, des enfants, des oncles et tantes, des cousins et cousines, des frères et soeurs. Ils n'ont pas cesser de nous remercier pour tout ce qu'on avait accomplis.

Aslan fuyait dès qu'on commençait à le remercier car ça le mettait mal à l'aise. Je ne vous dis même pas son état quand des mères sont venus le prendre dans leurs bras en pleurant pour lui exprimer sa reconnaissance. Il était tout rouge et au bord du malaise. C'était vraiment touchant.

J'ai pris la décision de ranger mes armes et de me consacrer pleinement à ce projet qui me demande énormément de temps et d'énergie, tout en m'occupant de mes enfants.

Aslan a été très heureux de ce choix, car il n'aimait pas me voir m'exposer aux dangers surtout après la naissance des enfants. Ce n'était pas une vie que j'avais choisie, mais une vie qui m'avait été imposée. Aujourd'hui, je suis bien plus épanouie ainsi.

Néanmoins, je suis toujours apte à me battre et à me défendre, surtout lorsqu'il s'agit de protéger ma famille. On ne range jamais définitivement les armes. Elles doivent toujours être accessible.

Moi : Tu es toujours aussi irresponsable, Aslan.

Je soupire en l'assassinant du regard pendant qu'il lâche un sourire amusé. Dans chacun de ses bras, il tient l'un de nos enfants.

Nous sommes sur le toit d'un immeuble, il tenait absolument à ce qu'ils puissent voir la vue et sentir le vent contre eux puisqu'ils estiment que ça va les apaiser. Je ne sais pas comment est-ce qu'il a réussit à me convaincre de les emmener jusqu'ici mais il a finit par le faire.

Aslan : Je sais ce que je fais. Arrête d'avoir peur, ils ne se sont jamais blesser. Je ne vois pas pourquoi est-ce que ça commencerait aujourd'hui.

Mon coeur bat anormalement vite en imaginant que l'un d'entre eux pourrait tomber de ses bras mais il a l'air tellement sûr de lui que ça me donne envie de croire en ses capacités. Et puis, il sait que si l'un d'entre eux a ne serait-ce qu'une égratignure, je le tuerais.

Depuis qu'ils sont en âge de marcher, il s'amuse à les prendre chacun leurs tours sur son dos et à courir sur les toits avec eux. J'ai envie de l'abattre quand il fait ça et il le sait mais ça ne l'empêche pas de continuer. Les petits sont tellement heureux quand il fait ça qu'ils passent leurs temps à lui demander de le faire.

Pourquoi personne n'a la notion du risque dans cette famille ?

Je soupire et finit par attraper Isaac que je prends dans mes bras pendant qu'Aslan tient Kanna dans les siens. Nous nous tenons côte à côte et nous regardons le paysage.

Aslan pose sa main sur ma tête et dépose un baiser sur mon front en souriant pendant que je me rapproche de lui pour coller mon torse au sien. Kanna tient ma main et dépose un baiser dessus.

Cette aventure fut exceptionnelle et inoubliable. Elle restera gravée dans mon esprit ainsi que dans les vôtres.

Une histoire comme celle-ci ne se lit pas, elle se vit pleinement. Il n'y aura jamais réellement de fin, car elle continuera de perdurer à travers le temps et les époques.

L'histoire des Dell'Era ne s'achèvera jamais vraiment, tout comme les magnifiques récits des Milles et Une Nuits de la merveilleuse princesse Shéhérazade.

Cette histoire a prôné de nombreuses valeurs : la tolérance, le pardon, l'amitié, l'amour sincère, et surtout le sens de la famille.

Il ne s'agit pas seulement d'une histoire d'amour, mais aussi d'une histoire qui met en lumière l'importance des liens du sang. Mais aussi des liens du coeur et l'impact qu'ils peuvent avoir sur nos vies.

Nous pouvons poser un point, mais ce ne sera pas un point final.

Chaque personne ayant contribué, de près ou de loin au développement d'Aslan ou du mien, que ce soit positivement ou négativement restera gravée dans mon esprit. J'ai appris qu'il n'est jamais trop tard pour être heureux et que notre passé n'influence pas nécessaire notre avenir.

J'ai également compris que nous avons tous le droit au bonheur et que nous devons nous donner les moyens de l'atteindre, peu importe ce que l'on nous a fait croire.

Chacun d'entre nous naît libre et doit se battre pour le rester. Notre liberté et notre capacité à faire des choix font de nous des êtres humains et constituent notre plus grande force.

N'oubliez jamais Ayhan et Aslan Nero Dell'Era car ils n'oublieront jamais chacun d'entre vous. Ils vous porteront dans leurs coeurs toute leur vie. Ils graveront chacun de vos visages dans leur esprit pour être sûr d'être présents dès que vous aurez besoin d'eux.

Nous continuerons de vivre dans vos coeurs tant que vous pensez éternellement à nous et que vous ne nous oublierez pas.

N'oubliez jamais le nom exceptionnel des Dell'Era. Ainsi, il perdura à travers les époques, dans l'univers, pour l'éternité.

Cette histoire n'est pas uniquement celle d'Aslan et de moi. Non. Elle est bien plus que cela. Il s'agit de votre histoire. Chacun d'entre vous a laissé une empreinte invisible qui ne disparaîtra jamais.

Quand vous parlerez d'Aslan et Ayhan, ne dites pas "cette histoire". Dites notre "histoire".

Notre histoire qui se termine.

Isaac : Papa, toi et maman vous êtes tomber amoureux comment ?

Je ne m'attendais pas à cette question. Mais, ça ne devrait pas m'étonner venant d'Isaac. Il est tellement curieux. Kanna me fixe. Elle semble aussi intéressé par la réponse. Je lâche un sourire tout comme Aslan.

Moi : C'est une très longue histoire.

Elle est si longue qu'il aura fallu 103 épisodes pour qu'on puisse enfin la conclure. Il me faudrait bien plus que quelques minutes pour expliquer à mes enfants ma rencontre avec leurs pères et les circonstances dans lesquelles nous avons finis par nous aimer.

Aslan : Je te raconterais quand tu serras grand, Isaac.  Ta maman aimait bien venir prendre de la nourriture chez les gens.

Je rigole tout comme Aslan qui dépose à nouveau un baiser sur mon front. Nous nous adressons un sourire complice. J'aime tellement le voir sourire, voir les troues se creuser dans ses joues et percevoir ses fossettes. Il est si beau. Il est encore plus incroyable quand il tiens nos enfants dans ses bras.

Aslan passe sa main sur mon ventre tout en maintenant bien notre fille. Je suis enceinte de deux mois. Je passe mon temps à lui dire qu'il est irresponsable et qu'il est insouciant. Mais, je suis comme lui.

Je ne sais pas si nous aurons une autre fille ou un autre garçon. Mais, je suis vraiment heureuse de savoir que nous allons avoir un autre bébé. Les enfants aussi sont très heureux. Aslan a été ravi de la nouvelle. Je ne sais pas si cet enfant disposera aussi de leurs facultés mais je ne ferais jamais de distinction entre lui et les autres.

Aslan : Cette histoire fut éprouvante, mais je ne regrette rien, pour la simple et bonne raison que ma rencontre avec toi m'a permis de me sentir à nouveau humain. Avant que nos chemins ne se croisent, je n'étais rien de plus qu'un homme rempli de haine et de rancoeur. Tu m'as permis de devenir un homme meilleur. Je te dois tellement pour tout ce que tu m'as apporté. Tu m'as fait découvrir ce que le mot "aimer" signifie. Je te serai éternellement reconnaissant d'avoir bouleversé ma vie. Merci de m'avoir offert une famille aussi incroyable et de m'avoir rendu aussi heureux. Je t'aime dans cet univers et tous les autres, Ayhan Dell'Era.





THE END.























L'émotion me prend en écrivant cette dernière note d'auteur sur ce livre.

Nous sommes le Dimanche 17 novembre 2024.

Je tiens à vous remercier pour votre soutien sans faille dans cette histoire et pour tout votre investissement ainsi que tous vos mots. Je suis tellement reconnaissante de vous avoir auprès de moi et de voir la communauté s'agrandir de jour en jour.

Je ne m'attendais pas à ce que cette histoire connaisse un tel succès et encore moins à ce qu'elle se finisse avec 23 millions de vues en moins de deux ans.

Avant de mettre en ligne le premier chapitre, j'appréhendais énormément car je craignais que l'histoire plaise moins que Kiara. Je craignais aussi de sortir trop de ma zone de confort en écrivant sur la mafia italienne et sur les yakuza. Mais, je suis contente d'avoir suivi mon instinct et mon coeur. 

Aslan et Ayhan ont été mes bébés pendant deux ans. Ils ont fait battre mon coeur. J'ai toujours pris énormément de plaisir à écrire sur eux même si j'étais parfois épuisée.

Merci pour votre confiance et tout l'intérêt que vous avez apporter à l'histoire d'Ayhan et Aslan. Aslan et Ayhan me manqueront énormément mais il est temps pour eux de goûter au bonheur après tout ce qu'ils ont vécus.

Et puis, ce n'est jamais vraiment la fin n'est ce pas ?

Ça fait maintenant deux ans que cette histoire est en ligne. Je suis heureuse du chemin parcouru et du travail accomplit dessus. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que j'en ai pris à l'écrire. Je suis consciente qu'elle n'est pas parfaite mais si elle est parvenu à vous toucher, ça me convient parfaitement.

Merci à celles qui suivent cette histoire depuis le début, à celles qui sont là depuis quelques mois, à celles qui viennent d'arriver. Merci à tous sincèrement. Je mesure chaque jour la chance que j'ai de vous avoir auprès de moi et de pouvoir compter sur vous pour chacun de mes projets.

Je sais que vous avez eu votre période où vous m'avez détester à cause de tout le mal que j'ai fais à vos chouchous. Mais, je pense que je me suis bien fait pardonner et que tout le monde a eu la fin qu'ils méritaient. Je pense que c'est aussi à la hauteur de vos attentes.

Je tiens à remercier Azra pour cette cover incroyable et pour tout son soutien depuis le début. Elle était là avant même que l'histoire prenne forme dans mon esprit. Sans elle, on aurait pas eu le droit à une cover aussi exceptionnelle qui correspond parfaitement à l'énergie de Cuero Assasino. Elle a supporté tous mes moments de paniques et elle a autant aimé Aslan et Ayhan que moi. Elle n'a jamais cesser de croire en moi et de me soutenir.

Je tiens aussi à remercier Nawel d'avoir supporter tous mes cries et mes moments de paniques à cause de mes plots twist. Je ne sais pas comment elle a fait mais elle a vraiment réussit à me donner des bons conseils et à toujours trouver les mots justes pour que je ne doute jamais.

Je tiens également à remercier Imane d'avoir lancer le concept des théories et des revues sur Cuero Assasino. Je n'avais jamais vu ça auparavant et ça m'a fait tellement plaisir de voir toutes les vidéos après avoir écrit mes chapitres. Je m'empressais d'aller voir ce qu'elle postait et son avis dessus. Je remercie Saryana, Malak, Nawel, Emilie et Maissa pour toutes leurs vidéos également et leurs présences qui ont fait vivre mon histoire.

Je remercie aussi Aya pour toutes les vidéos qu'elle a fait sur cette histoire et pour tout son soutien depuis le début. Je suis vraiment reconnaissante pour tout ce qu'elle a apporter. Que ça soit pour Kiara ou Cuero Assassino, elle s'est toujours montrée investie.

Je vous remercie toutes et tous pour vos tiktok, vos commentaires, vos publications instagram, vos messages et tout ce que vous avez fait pour faire vivre ce livre à travers les réseaux sociaux.

Si vous souhaiter lire une autre de mes histoires, je vous invite à prendre Kiara qui est disponible dans toutes les librairies ou à relire Cuero Assassino maintenant que l'histoire s'achève officiellement.

Je vous invite à me rejoindre sur Instagram Iamhazeldiaz pour qu'on puisse discuter de la fin de cette histoire et pour suivre mon actualité.

Cette histoire n'est pas que la mienne ou celle d'Aslan et Ayhan, elle vous appartient aussi. Elle est éternelle. Il suffit d'y croire et de le vouloir. Aslan et Ayhan seront toujours là, dans un petit coin, dès que vous aurez besoin d'eux.

C'est la fin d'une ère, mais c'est peut-être le début d'une nouvelle prochainement ?

Ce n'est pas un adieu, mais un à la prochaine.

Hazel Diaz.

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