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Je hurle à m'en époumoner mais la balle vient tout de même heurter son torse. Je ne suis pas suffisamment rapide pour lui venir en aide.

Mais, cette balle.

Il n'y a pas de sang.

Terzo ne saigne pas.

Pourtant, la balle l'a bien toucher.

Elle a ricocher sur son torse.

Il affiche un sourire en coin pendant que nous écarquillons tous les yeux.

C'est quoi ce bordel ?

Qu'est-ce qui se passe ici ?

Vito lâche un grognement et tire à plusieurs reprises mais encore une fois les balles qui touchent Terzo ne parviennent pas à le tuer puisqu'elles ricochent avant de tomber au sol. Il ne cesse pas de sourire.

Il n'y a qu'une seule explication.

Des balles sans ogives métalliques qui n'expulsent pas lors de l'explosion.

Des balles à blancs.

Je ne comprends pas ce qui se produit jusqu'à ce que je vois Aslan se diriger vers Terzo pour lui tendre sa main.

Comment est-ce possible ?

Qu'est ce qu'Aslan est en train de faire ? Et surtout pourquoi ?

Il avait l'air surprit du changement de comportement de Terzo. Mais, il n'avait pas l'air choqué en voyant que la balle était une fausse. J'aimerais parler pour poser des questions mais les mots ne sortent pas à cause de mon état de choc.

Je croyais que Terzo allait mourir.

Terzo prend sa main et Aslan l'aide à se relever. Tout le monde les regarde abasourdi. J'ai la nette impression qu'Aslan avait planifier le fait que Terzo allait me défendre.

Quand Terzo est de nouveau debout, il se tient aux cotés de Aslan. Je n'aurais jamais cru que ça serait possible mais il semble exister une proximité entre les deux hommes. J'irais même jusqu'à dire : une alliance.

Aslan se met subitement à applaudir frénétiquement sous nos regards choqués. Je ne saisis pas ce qui se passe. Encore moins quand je le vois afficher un sourire narquois. Il y a quelques minutes, il était en état de choc et en larme. Mais, tout ceci semble avoir disparu, comme si ça n'avait jamais exister.

Aslan : Tout ceci fut très plaisant à entendre. Nous avons beaucoup ris, beaucoup pleurer mais c'est le moment pour Aslan Nero Dell'Era de renaître de ses cendres et de reprendre son trône.





Point de vu Aslan :








J'essuie d'un revers de la manche toutes les larmes qui avaient couler sur mon visage pendant qu'ils me fixent tous sous le choc. Personne ne devait s'attendre à ce que j'arrive à émettre le moindre commentaire au vu de mon état.

Je ne veux pas croiser le regard de la civilé. Elle doit être autant dans le flou que tous les autres. Si je la fixe, elle pourrait me faire revenir et je ne veux pas qu'elle apaise ma souffrance et ma colère. J'ai besoin d'agir avec discernement.

Je ne parviens pas scruter le cadavre de mon oncle au sol car ça m'oppresse le coeur. Si on m'avais dis que Renato se sacrifierait pour moi un jour, j'aurais ris aux éclat. Mais, j'ai bien vu ses regrets et sa sincérité.

Je tiendrais parole. Je ne dirais jamais à son père tout ce qu'il a fait. Ça détruirait Emilio d'apprendre que Renato complotait contre notre famille et qu'il était au courant de ce qui avait été fait à mes parents.

J'ai pardonner à mon oncle ses erreurs comme il a pardonner les miennes. Je lui dois la vie. Je lui serais éternellement reconnaissant. Sa mort sera venger au même titre que celle de n'importe quel Dell'Era. Il aura fallu du temps mais il a enfin apprit la notion du mot " famille".

Je scrute l'invisibilé qui ne sourit plus. Il ne saisit pas ce qui se passe et c'est tellement plaisant de ne plus voir cette ordure en train de se moquer ouvertement de moi. J'espère qu'il a prit énormément de plaisir à me rabaisser, à me faire du mal et à me montrer qu'il avait été bien plus intelligent que moi.

Il paiera pour les hurlements de souffrances, pour les larmes, pour la tristesse, pour la colère et pour les cadavres qu'il a semer sur son passage. Tout se paiera.

Moi : Je sais depuis bien longtemps que tu es le responsable de tout ce qui nous arrive et que tu es ce tueur en série qui sévit en Italie depuis des années. Je savais que tu étais le marchand de glace, je n'ai juste rien dis.

Il ouvre grand les yeux de choc pendant que j'affiche un sourire narquois. C'est à mon tour de sourire.

Quand j'ai compris qu'à chaque fois qu'il nous arrivait quelque chose, les autres allaient prendre une glace tout s'est éclairé progressivement. Le marchand de glace n'était jamais bien loin des emmerdes, ce qui voulait dire qu'il était celui qui les provoquait.

Il m'aura fallu du temps pour découvrir son identité mais grâce à Rodrigo et à son enregistrement, j'ai pu comprendre que Vito m'en voulait personnellement alors j'ai accomplis des recherches sur son père et il s'est avéré que le nom de cet homme est ressorti.

Lui : Tu... Tu mens... Tu ne pouvais pas savoir.... Je n'ai fais aucune erreur...

Je peux percevoir sa crainte dans ses yeux et ça me fait tellement de bien. Cette discussion ne concerne plus que nous deux même si les autres sont autour.

Je veux que son sang se glace, qu'il tremble de crainte, que ses jambes deviennent aussi lourdes que les miennes l'ont été. Je me nourrirais de sa peur pour devenir encore plus fort et pour le détruire.

Moi : Tu en as fais de nombreuses que je me ferais un plaisir de te citer. Quand j'ai découvert le passé de la civilé, j'ai pu faire les liens logiques. J'ai finis par comprendre que tu étais au courant depuis le début de son enfance, bien avant qu'elle se fasse kidnapper par Vito et Terzo et qu'ils voient ses marquages au fer.

Mon sourire s'élargit pendant que je vois des gouttes de sueur s'échapper de son front. J'entends les battements de son coeur qui se font de plus en plus fort. Il tente de masquer ses tremblements. Mais, ça ne fonctionne pas. J'ai certes perdu du poids, reçu de nombreux coups mais mes capacités sont toujours actives.

Moi : Au tout début de cette histoire, Renato l'a qualifier comme étant une "esclave". J'étais présent quand il l'a fait. Quand on ne connait pas son passé, on peut se dire qu'il s'agit d'un terme anodin. Mais, quand on sait la vérité, on comprend que le terme a été choisi minutieusement. Si Renato était au courant, c'est qu'il collaborait avec toi puisque tu étais le seul à détenir une information aussi compromettante sur elle.

Il se fige. Il se met à toucher nerveusement ses mains. Il a tellement raison de craindre pour sa misérable vie. Il ne sait pas de quoi je suis capable quand on s'attaque à mes proches. Il a voulu faire de moi ce qu'il avait fait à mon paternel. Mais, ça ne se produira pas. Je ne le tolérerais pas.

Moi : J'ai également compris que tous les messages que tu nous envoyais d'alerte pour nous venir en aide n'était que des vulgaires tentative de manipulation pour nous faire croire que tu étais de notre coté. Tu étais bien trop rapide pour nous prévenir, tu étais forcément celui qui déclenchait toutes les catastrophes pour être sûr qu'on les stoppe avant qu'il soit trop tard.

Je me suis toujours douter qu'il s'agissait de lui.

Je savais que ça ne pouvait pas être un mystérieux inconnu qui veillait sur nous. Si il avait vraiment voulu nous aider, il aurait fait en sorte de se présenter à nous. Et puis, il agissait toujours pour qu'on sauve des innocents ou pour sauver ma vie et celle de la civilé car il ne souhaitait pas qu'on meurt. Ils avaient besoin de nous en vie.

Moi : Fabian, le chef des trafiquants d'être humain s'est fait abattre par la civilé qui lui a tirer dessus. Avant de mourir, il a dit "vous me le paierez", je croyais qu'il parlait à nous mais ce n'était pas le cas. J'ai fais procéder à des fouilles du lieu de la vente aux enchères pour tenter de retrouver tout ce qui avait survécu aux flammes. J'ai découvert qu'il y avait des caméras un peu partout, y compris dans l'endroit où Fabian est mort. Fabian s'adressait à toi, pas à nous car tu l'as piéger.

Il ne pensait pas que j'irais accomplir des recherches dans ce lieu après l'incendie. Mais, je l'ai fais. Les caméras était en piteux état et carbonisés. Quelqu'un nous espionnait.

Moi : Ils avaient des hyènes que tu lui avais surement offert en lui faisant croire que c'était pour se défendre en cas d'attaque. Tu ne pensais pas qu'on ferait le lien avec toi. Mais, les animaux sauvages sont rares dans ce pays puisque les braconniers risquent gros. Mais, quand la civilé s'est fait pourchasser dans la forêt ce sont des Dingos qui se sont attaquer à elle. Voir des hyènes en Italie c'est exceptionnel mais voir des Dingos ça l'est encore plus.

Mon sourire s'élargit en entendant les battements de son coeur ainsi que ceux de Vito. Ils m'écoutent tous attentivement. Ils sont en train de se rendre compte de toutes les fautes qu'ils ont commis et de l'arrogance dont ils ont fait preuve.

Moi : J'ai saisis aussi que Sofia était un moyen pour vous d'atteindre la civilé. Vous vouliez qu'elle fasse un transfert de son enfance avec celle de Sofia et qu'elle se sente responsable de ce que Vito lui avait fait subir. Quand je ne connaissais pas l'histoire de la civilé, tout ceci me paraissait flou mais ça a finit par devenir bien plus claire même si il aura fallu du temps.

Je n'oublierais jamais son état après le meurtre de Sofia. Ils avaient la volonté de la voir détruite et de lui rappeler qu'elle aurait pu finir comme cette petite si elle n'avait pas réussit à s'enfuir.

Moi : Tu as commis une autre erreur. Pendant le kidnapping de la civilé, des documents ont été retrouver dans la camionnette qui avaient été brûler. Il s'agit d'un travail d'amateur. Tu n'es pas assez stupide pour laisser des papiers avec le nom du propriétaire. Tu voulais que je connaisse son identité pour que je me rende chez lui parce que tu souhaitais que je la retrouve.

Il ouvre grand les yeux de surprise en avalant difficilement sa salive.

Moi : Tu t'es bien amuser avec tous tes petits costumes n'est- ce pas ?

Il ne répond pas. Il a comprit que je savais ce qu'il avait fait. Il sait que ça ne sert à rien de nier. Mais, il n'a pas le courage d'assumer.

Moi : Ce jour là, c'était toi. Tu t'es fais passer pour l'artisan. Tu voulais voir la crainte de la perdre dans mes yeux. Je reconnais que tu étais très bon dans ton rôle de vieillard ignorant. Mais, tu aurais dû éviter le déambulateur. Tu n'aurais pas dû non plus faire comme si ton dos est courbé, c'était un peu trop.

Je marque une pause.

Moi : Tu m'as fais croire que tu avais vendu ta camionnette pour 10 000 euros et que l'homme qui te l'avais acheter t'avais pris ton téléphone pour contacter quelqu'un. Encore une fois il s'agissait d'un travail d'amateur. Personne ne laisse un numéro dans le téléphone d'un innocent. Tu savais que j'allais faire localiser l'adresse grâce au numéro.

Il blêmit à vue d'oeil. Il ne pensait pas que j'irais faire des recherches sur l'artisan. Mais, je l'ai fais. Son corps a été retrouvée suspendu dans le vide dans son salon quelques heures après ma visite et celle de mes frères, les autorités ont conclut à un suicide.

Mais, je sais qu'il s'agissait d'un meurtre. Et puis, cet artisan faisait des marathons de marche à pied. Si il avait un déambulateur, il n'aurait pas été capable de faire tout ça. Il souhaitait tellement être crédible dans son rôle qu'il en a trop fait.

Moi : Mon téléphone a vibrer quand nous nous sommes éloigner de toi et j'ai reçu une vidéo de la civilé en train de se faire maltraiter. C'est toi qui me l'a envoyer et tu as aussi prévenu Vito et Terzo que nous étions en route pour qu'ils déguerpissent.

Je lâche un grand sourire pendant qu'il tente de reprendre son calme et de feindre l'indifférence. Mais, c'est trop tard. J'ai pu voir toutes ses failles.

Il aurait pu m'avoir si il avait été moins condescendant. Il a réussit à détruire mon paternel, il pensait que ça serait aussi simple avec moi. Mais, j'ai pu apprendre des manquements de mon père pour veiller à ne pas les reproduire. Et puis, mon acuité visuelle me permet de voir des détails qui sont insignifiants pour les autres.

Moi : J'étais en route avec la civilé pour aller voir l'une de tes victimes quand tes subalternes se sont attaquer à nous et on a été contraint de se retrouver dans une forêt. Celui qui s'est battu contre moi avait une arme mais elle était vide. Toutes leurs armes n'étaient pas chargés. Tu ne voulais pas qu'ils nous tuent puisque je n'avais pas encore récupérer tous les documents. Il ne s'agissait que d'un moyen de diversion pour que tu puisses tuer ta survivante.

Tout a toujours été fait pour qu'on puisse accomplir les recherches des renseignements que mon père détenait sur lui. Il tenait tellement à effacer toutes les traces sur lui qu'il a prit des risques inconsidérés. Il ne souhaitait pas craindre d'être démasqué quand il deviendrait Matteo Dell'Era.

Je scrute du coin de l'oeil Vito qui serre de plus en plus les poings. Il assassine du regard son frère tout comme moi. Il a la haine de s'être fait prendre comme un imbécile. Il aurait dû réfléchir avec son cerveau et non avec son coeur. Sa jalousie envers moi l'a aveugler.

Terzo se tient fièrement à mes côtés. Il est face à mes ennemis. À nos ennemis. Sa famille.

C'est au tour de Vito de blêmir et de baisser la tête pendant que son paternel l'assassine du regard. Il va surement rejeter la responsabilité sur son fils mais ce n'est pas de sa faute.

Même si il l'avait voulu, il n'aurait pas pu comprendre. J'ai passer bien trop de temps à feindre l'ignorance pour qu'il puisse se douter de quoi que ce soit. J'ai attendu ce moment avec impatience mais l'attente en valait tellement la peine.

Moi : J'ai aussi compris le lien entre ma civilé et vous grâce au parole de Ignacio qui s'est amuser à me dire qu'elle allait mourir comme toutes les autres. Il voulait me narguer en faisant référence à toutes les femmes tués par l'invisibilé. Je sais que c'est vous qui l'avez fait revenir dans nos vies. Vous lui avez dis de faire apparition dans cette soirée caritative pour qu'elle soit sous le choc.

Sérieusement ?

Comment est-ce que vous avez pu croire que le retour d'Ignacio était une coïncidence ?

Dans ce milieu, rien n'arrive par hasard.

Si il est revenu, c'est qu'il avait un rôle à jouer dans cette histoire. Ils étaient tous conscient du pouvoir qu'il exerçait sur elle et des craintes qu'il éveillait. Ils ont pris un malin plaisir à la terroriser et à lui rappeler qu'elle avait été une esclave.

Moi : Quand elle m'a avouer son passé d'esclave, tous les éléments se sont emboiter parfaitement. J'ai compris qu'elle était sous votre protection puisqu'elle n'avait pas été tuer après le meurtre du juge à ses 4 ans.

Aucune enfant n'aurait survécu si sa tête avait été mise à prix. Même pour les adultes, c'est complexe de se cacher alors je n'imagine même pas pour une gosse sans ressource.

Moi : Elle était connu dans le monde du crime, des personnes ayant de l'argent veillait forcément sur elle pour éviter que des tueurs de gage s'attaquent à elle. En parlant avec le trafiquant d'être humain qui l'avait vendu, j'ai compris qu'il n'aurait pas hésiter à la céder et que si il ne l'avait pas fait c'est parce qu'il n'avait pas reçu d'ordre.

Je perds mon sourire et serre les poings en observant Vito. Je me souviens de ce qu'il a fait à Jallal et ça suffit à me tendre et à me procurer un pincement au coeur. Je n'étais pas là pour mon frère quand il avait besoin de moi alors que j'aurais dû être auprès de lui.

Moi : Tu as tirer sur Jallal sur la falaise alors qu'il était avec Amaia parce que tu craignais qu'il en dise trop sur moi et que Terzo se détourne de toi en apprenant qu'il n'était pas du bon coté. Tu étais paniquer après ton geste parce que ce n'était pas les ordres de ton père et que tu as agis avec précipitation.

L'invisibilé continue de le foudroyer du regard pendant que Vito l'esquive. Cette situation m'amuse. Il mérite de se faire remonter les bretelles par son paternel. Mais, il n'aura malheureusement pas le temps de le faire.

Moi : Je savais que Adrian avait été envoyer par toi pour augmenter la pression sur nous. Je me suis questionner sur comment il avait fait pour détourner mon nouveau système de sécurité à la villa. Puis, j'ai compris que Renato l'avait aider.

L'invisibilé bouillonne de rage. Il pensait m'avoir détruit, m'avoir pris tout ce qui comptait pour moi.

Mais, Aslan Nero Dell'Era ne baissera jamais les armes avant d'avoir utiliser toutes celles qu'il détient.

Moi : Quand Vito a abattu Rodrigo, Rodrigo a mis en fonctionnement son dictaphone et j'ai entendu toute leurs conversations. Il lui a dit : " Alors il est où ton "jeune maitre" ?! Il est où quand tu as besoin de lui ?! Aslan n'est ni le plus fort, ni le plus rapide ! Il n'est rien de plus qu'une imposture et une fraude ! Ce n'est qu'un pauvre lâche !" ses propos laissaient percevoir toute sa haine et surtout sa jalousie à mon égard à cause de tout l'intérêt que son père me porte et qu'il n'a jamais reçu. J'ai fais des recherches sur le nom de leurs pères qui les avait reconnu bien tardivement après les avoir repris à leurs oncles.

Je ne pourrais pas dire le nombre d'écoute que j'ai fais de cet enregistrement pour comprendre le sens des mots de Vito. Je pensais qu'il m'en voulait surtout parce que Terzo s'intéressait à moi. Mais, c'était bien plus que ça.

Il m'en veut car il estime que j'ai été un frein à sa relation avec son paternel. Il se refuse à comprendre que l'invisibilé est un monstre et un psychopathe qui se délecte de la souffrance de ses victimes et qui ne pense qu'à lui.

L'invisibilé : Espèce de pauvre imbécile ! Je t'avais dis de ne pas t'en prendre à ce majordome mais tu n'as pas voulu écouter ! Tu voulais tellement que Terzo reste avec toi que tu as fais des erreurs stupides !

Vito ne répond pas mais il se mord la lèvre. J'adresse un sourire à l'invisibilé qui le perturbe puisqu'il recule d'un pas. Il peut reculer autant qu'il veut, il finira entre mes mains. Je ne le laisserais pas fuir, pas une nouvelle fois. Il paiera pour tous ses crimes.

Je le jure sur la mémoire de tout les Dell'Era ayant perdu la vie durant la guerre contre lui.

Leurs morts ne restera pas impunie.

Chacune de leurs souffrances sera venger par le prix du sang.

Moi : Je dirais plutôt que c'est toi l'imbécile. Quand j'ai été mis au courant de l'existence d'Andréa, j'ai fais des recherches sur tous les patients. Ce fut très long mais j'ai pu remarquer grâce aux dates d'entrée et de sortie de l'hôpital psychiatrique, qu'il y avait un nom qui ressortait tout le temps. Le tien.

Je lâche un sourire.

Moi : Tu choisissais de te faire interner volontairement. Quand tu étais en hôpital, aucun meurtre n'était commis. Tu aurais dû mieux effacer tes traces, tu t'es dis que je rechercherais uniquement Andréa et que je ne ferais pas attention aux autres résidents. Mais, j'ai éplucher chaque dossier de cet hôpital et le tien était particulièrement interessant.

Il ne tente pas de se défendre puisqu'il sait que ça ne sert à rien. Je n'ai même pas envie de donner sa véritable identité puisqu'elle n'a aucune importance.

Tout ce qui compte c'est celui qu'il est actuellement et celui que je veux qu'il soit.

À mes yeux, cet homme n'a qu'un nom celui de "l'invisibilé" et ça ne changera jamais.

Moi : C'était aussi très malin de faire passer Akhin pour votre complice pour que je ne me doute pas que Tao travaillait en collaboration avec vous. Kim a été envoyer en Italie par vous pour que je couche avec elle et que je fasse du mal à la civilé. Mais, je n'ai pas voulu d'elle et elle m'a fait croire que c'était Akhin qui l'envoyait. Akhin a ses défauts mais il n'aurait jamais ramener une femme japonaise jusqu'ici pour me faire fauter. Le but était de créer de l'animosité entre lui et moi.

Leurs yeux ne cessent de s'agrandir. Ils pensaient que j'étais tellement en colère contre Akhin que je le prendrais immédiatement comme coupable sans même réfléchir.

Sauf que Akhin connait parfaitement Nero et que Nero le connait aussi.

Moi : Vito a souvent fait référence à Nero et au fait qu'il était le plus fort. Il suivait le discours d'Akhin pour que je pense qu'il était de votre coté et qu'il s'était lié à vous pour que je redevienne Nero. Vous avez tant insister pour que Nero revienne parce que vous vouliez me mettre sur la piste d'Akhin.

Je lâche un rire moqueur pendant qu'ils sont en train de se liquéfier sur place.

Moi : J'admets que c'était intelligent de faire empoisonner mes frères avec un poison japonais pour mettre encore une fois le doute sur Akhin puisqu'il serait le seul à pouvoir me fournir l'antidote. Quand je suis parti au Japon, Takuma a été envoyer pour faire du mal à la civilé puis il a tenter de s'en prendre à moi. Il a voulu me faire croire qu'il suivait les ordres d'Akhin mais je sais que c'est faux. Akhin n'aurait jamais pris le risque que je meurs pendant la bataille alors ça ne pouvait être que Tao.

Tous les indices démontraient la culpabilité de Akhin et son lien avec eux. C'était bien trop suspect. Si j'avais été irréfléchis, j'aurais foncer tête baisser dans leurs pièges.

Moi : Akhin a fait croire à la civilé qu'il était le responsable de l'attaque de Takuma et ses hommes sur la colline sous les recommandations de Tao. Tao lui a fait croire que si j'apprenais ou si les autres membres du clan découvraient que Takuma l'avait trahit ça serait mal vu. Les apparences comptent énormément pour Akhin, il aurait endosser la responsabilité de n'importe quoi tant qu'on ne le prend pas pour un faible.

Je suis bien placé pour savoir qu'Akhin est prêt à tout pour le clan. Il serait même prêt à donner sa vie pour ne pas se retrouver déshonorer.

Moi : Vous avez été trop présomptueux. Quand j'ai appris que Ignacio faisait chanter la civilé avec une vidéo de moi en train d'abattre un homme en Floride quand j'étais encore un gamin et qu'on me surnommait Nero, j'ai su que Tao était un traitre et qu'il travaillait en collaboration avec vous. Il était le seul à détenir cette vidéo avec Akhin. Akhin aurait préférer crever que de la fournir à quelqu'un, il n'aurait jamais tolérer qu'on m'envoie en prison ou qu'on m'exécute.

Malgré tous ses coups bas, Akhin éprouve une réelle affection pour moi car je détiens les capacités du clan. Je suis la personne la plus importante de sa vie : son héritier. Akhin aime sincèrement Nero même si sa façon de le montrer a toujours été mauvaise. Il ne sait pas comment aimer mais il aime.

Si il avait été au courant que Tao complotait contre moi, il l'aurait abattu sans l'ombre d'un doute. Tao lui même l'a avouer quand il est venu dans cette pièce. Il savait qu'Akhin ne tolérerait aucune trahison à mon égard. Malgré tout ce qu'il m'a fait, j'ai toujours été son premier choix puisqu'il estime que je suis sa seule famille. Si j'avais été en prison, il aurait mobiliser le monde entier pour me faire sortir. Il m'a fait énormément de mal. Mais, il a toujours fait en sorte de veiller sur moi à sa façon.

Moi : Pendant la soirée avec les yakuzas, Akhin voulait qu'elle montre son dos. Je sais que c'est Tao qui l'a informer qu'elle avait quelque chose qui pourrait nuire à la réputation du clan. Je suis sûr aussi que les informations qu'il voulait me donner en échange de mon divorce avaient été fournit par Tao.

Je ne suis pas stupide. Si Akhin avait été en sa possession de ce genre de renseignements sur l'invisibilé depuis longtemps, il s'en serait servit pour me faire revenir auprès de lui avant même mon mariage avec la civilé. Si il m'avait offert ça après le décès de ma mère ou celui de mon père, j'aurais fais le choix de redevenir Nero pour venger les miens.

Donc, on lui a fournit les informations récemment. Ils devaient y avoir quelques indices légers mais ça n'aurait jamais permit de démasquer l'invisibilé.

Je perds mon sourire et serre les poings en repensant à mon petit frère et à tout ce qu'il a vécu en prison. Je ressens un pincement au coeur que je m'empresse de masquer. Je ne suis jamais très à l'aise quand je repense à ce qui s'est produit. Je n'aurais pas dû partir en Birmanie. Si j'avais été en Italie, personne ne l'aurait extrader. Il n'aurait pas vécu tant d'horreur en prison.

Moi : Quand tu as appeler Yuri lorsqu'il était en prison, tu lui as dis de faire appel à Akhin pour qu'il lui vienne en aide parce qu'il était le seul à pouvoir le faire. Tu lui as aussi parler de Nero à plusieurs reprises pour qu'on n'ait aucun doute sur le fait que tu travailles en collaboration avec Akhin. Je suppose que c'est aussi Tao qui a influencer Akhin à se présenter à l'enterrement de mon frère puisqu'il savait que ça augmenterait ma haine vis à vis de lui et que ça me confirmerait sa culpabilité.

Il ne répond pas. Mais, son silence vaut réponse.

Ils ont tant voulu orienter les regards vers lui que ça a finit par détourner tous mes doutes envers Akhin.

Je me tourne vers Andréa qui est restée bien silencieuse depuis le début de cette conversation. Elle me donne envie de vomir. Elle ressemble à ma civilé avec quelques années en plus mais son regard ne reflète que de la noirceur. Elle n'a rien à voir avec elle. Elle a consacrer sa vie à la détruire pour se venger de ses parents, elle devrait avoir tellement honte.

Honte pour ce qu'elle a infliger à sa soeur jumelle et son mari.

Honte pour ce qu'elle a infliger à sa pauvre nièce qui n'avait plus personne dans ce monde et qui luttait suffisamment pour survivre.

Dès qu'elle goûtait un peu au bonheur, Andréa revenait dans sa vie pour lui faire croire qu'elle était maudite et qu'elle n'avait pas le droit à la paix. Elle était une ombre malveillante qui planait au dessus de sa tête.

Elle a prit énormément de plaisir à détruire la vie de ma civilé. Il est temps de lui rappeler où est sa place. Elle n'ose pas soutenir mon regard car elle peut percevoir toute la haine et la rancoeur que j'éprouve pour elle. Mon aura est destructrice. Andréa est peut-être complètement folle. Mais, elle sait que je le suis bien plus qu'elle.

Elle a fait du mal à celle qui est mienne. Par conséquent, elle m'en a fait aussi.

Moi : Je sais depuis le début que tu te fais passer pour Tina. J'ai eu accès au dossier médical de Tina avant de lui rendre visite. Elle était asthmatique. Quand nous étions chez elle, tu faisais semblant d'avoir du mal à respirer à cause de la peur et du stress. Mais, à aucun moment, tu n'as pris ta ventoline. J'ai uniquement fait semblant de te croire et de rentrer dans ton jeu. Quand tu es venu dans cette pièce, tu tenais ta canne dans ta main gauche alors que la première fois que nous nous sommes vu tu la tenais dans ta main droite.

Elle ouvre grand la bouche de surprise pendant que j'affiche un rictus. Elle ne pensait pas que je ferais attention à ce genre de détail au vu de la situation critique dans laquelle nous nous trouvions. Mais, elle avait tord. J'ai pu parfaitement l'analyser. J'ai découvert chacun de ses rôles.

Moi : Tu dois te détester pour aimer autant prendre l'identité des autres.

Elle hausse les sourcils d'incompréhension et écarquille les yeux. Mais, elle sait très bien de quoi je veux parler. Sa comédie ne fonctionnera pas avec moi. Elle s'est bien moquer de nous mais tout ça est fini.

Moi : Quand nous sommes partis à l'hôpital psychiatrique, tu t'es fais passer pour la directrice de cet endroit. Tu nous as fais croire que la mère de la civilé venait rendre visite à un homme s'appelant Andréa Rodriguez alors que tu savais qu'il n'y avait aucun homme. Tu as bien mentionner le fait que son mari était contre ses visites et qu'elle venait en cachette. Tu nous as fait croire que cet homme était décédé et que toutes les personnes qui l'avaient connu aussi.

Elle cherchait à détruire l'image de la mère aimante et parfaite qu'avait Isabella pour se venger d'elle. J'avoue qu'elle était crédible mais elle ne se rendait pas compte qu'à chaque fois qu'elle parlait d'Isabella, elle avait une lueur vengeresse dans les yeux. Elle faisait semblant de l'apprécier mais ce n'était que du cinéma.

Moi : Quand tu as ouvert l'armoire du bureau contenant les dossiers, tu as hésiter avant d'ouvrir. On pourrait croire que c'était à cause de la peur et du stress mais ce n'était pas le cas. Elle était fermée à clé. Tu ne savais pas la clé qu'il fallait utiliser, c'est pour ça que tu étais hésitante.

Elle se fige. Elle m'assassine du regard. Je peux percevoir toute la haine qu'elle ressent à mon égard mais ça m'indiffère. Elle pensait être une experte dans l'art de la dissimulation et du déguisement. Je suis en train de lui prouver qu'elle n'est qu'une femme pathétique.

Elle en voulait à sa jumelle de l'avoir laisser pourrir dans cet hôpital. Mais, elle ne méritait pas la gentillesse et la bienveillance d'Isabella. Peu importe ce qu'Isabella faisait pour Andréa, ce n'était jamais suffisant pour la simple et bonne raison qu'Andréa aurait trouver n'importe quel prétexte pour lui faire du mal car la vérité c'est qu'elle la détestait.

Isabella était une femme qui suscitait fortement l'intérêt grâce au charisme naturel qui se dégage d'elle alors qu'Andréa n'inspirait que la crainte et le dégout. Elle doit être jalouse d'elle depuis qu'elles sont enfants. Et le temps n'a fait qu'accroître sa rancoeur en voyant Isabella devenir une personne incroyable.

Moi : Quand tu te faisais passer pour la directrice, tu nous as dis que le colocataire d'Andréa était une personne importante appartenant à la mafia italienne car tu voulais orienter les pistes vers Matteo. Mais, Matteo n'a jamais été ton colocataire. Les femmes et les hommes ne sont pas mélangés. Matteo partageait sa chambre avec l'invisibilé.

L'invisibilé et elle savaient que je penserais à mon cousin puisqu'il avait été interné suite à une agression de la part de Renato et ses amis.

Elle serre les poings. Elle allait s'avancer vers moi pour tenter d'accomplir un geste violent sur ma personne. Mais, je lui lance un regard. Un seul regard qui suffit à la stopper dans son élan. Je peux ressentir son désarroi et sa crainte. Son coeur bat si fort que ça me ferait presque mal aux oreilles.

Moi : Ma civilé a été victime d'une arrestation par un policier qui s'appelait aussi Andréa. J'ai compris qu'il ne s'agissait pas d'une coïncidence. Tout était fait pour qu'on soit persuader qu'Andréa ne pouvait être qu'un homme alors qu'il s'agit d'un prénom mixte. Cette insistance à faire croire qu'il s'agissait de l'amant d'Isabella Vazquez m'a conforter dans l'idée qu'il n'a jamais été question d'une histoire d'adultère.

Souvenez-vous.

Souvenez- vous de ce policier qui l'avait arrêter en plein milieu de la route et qui avait fait preuve de racisme envers elle. Il l'avait aussi accuser d'outrage agent.

Je me suis "entretenu" avec lui pour lui faire comprendre qu'il n'était pas en droit de s'attaquer à ma femme.

Il était tellement terrifié qu'il m'a confesser qu'il avait reçu 10 000 euros dans une enveloppe à son domicile pour qu'il l'arrête.

Je me suis demander pourquoi lui et pas un autre.

J'ai finis par saisir en apprenant l'existence de ce fameux Andréa dans la vie d'Isabella Vazquez.

Son prénom.

Andréa.

Il était nécessaire qu'on connaisse un homme du nom d'Andréa.

Moi : Quand j'ai compris qu'il n'y avait aucun homme qui s'appelait Andréa Rodriguez, ça a été simple de remonter jusqu'à toi. J'ai fais des recherches sur toutes les personnes se nommant "Andréa" ayant pu avoir un quelconque lien avec Isabella et Eduardo Alvez. Imagine ma surprise en apprenant qu'Isabella qu'elle avait une jumelle se nommant Andréa Vazquez qui avait été enfermer dans un hôpital psychiatrique suite à un meurtre commit quand elle avait 17 ans.

Je lâche un petit rire pendant qu'elle se touche nerveusement les mains. Elle a bien raison d'être inquiète. Je vais la réduire en miette. Elle paiera pour chacune des larmes de ma civilé, chacune de ses peines, chacun de ses cries de désespoirs quand elle était dans cette cage et que cette pourriture jubilait.

Moi : Quand Dario est venu chez moi avec des policiers et une assistante sociale pour récupérer Alessio, tu étais avec lui. C'était toi l'assistante sociale. Mais, ce n'est pas ton rôle où tu as été le plus perfomante.

Elle se crispe pendant que je la fixe attentivement. Elle est forte pour se déguiser et pour se mettre dans le rôle de quelqu'un d'autre. Mais, mon acuité visuelle me permet de voir des détails qui sont invisibles pour les autres.

Moi : Quand nous sommes partis voir Silvia, c'est toi que nous avons rencontrer. Tu t'es fais passer pour une vieille amie d'Isabella alors que tu avais déjà tuer la vraie Silvia. Tu nous as fais croire qu'Isabella et Eduardo avaient quitter l'Italie puisqu'ils étaient des tueurs à gage. Tu savais que ça détruirait le coeur de la civilé d'apprendre que ses parents tuaient des innocents. Tu connais l'importance des enfants pour elle. J'ai compris que tu n'étais pas la vraie Silvia quand j'ai appris que Silvia avait été retrouver morte dans un incendie.

Isabella et Eduardo n'ont jamais été des tueurs. Ils étaient des bonnes personnes qui voulaient uniquement le bien de la civilé. Ils étaient aimés de tous. La seule faute d'Isabella est d'avoir cru en sa jumelle et d'avoir voulu l'aider. Eduardo avait raison de vouloir protéger sa famille de cette psychopathe.

Moi : Tu as mis le feu à son domicile pour être sûr qu'on ne la reconnaitrait pas. Mais, tu as commis une erreur. Tu aurais dû la tuer avant de nous rencontrer mais c'était trop tentant pour toi de voir la douleur dans le visage de la civilé. Il n'y avait aucun intérêt à se débarrasser d'elle après qu'elle nous ait fournit des informations sauf si tu souhaitais qu'on les détienne.

Elle tremble nerveusement en se mordillant la lèvre. Elle ne parvient plus à soutenir mon regard. Elle tente d'observer la civilé qui la fixe avec dégout et mépris.

Je me tourne vers Vito qui ne cesse pas de trembler. Il se rend compte qu'il n'aurait jamais dû me sous-estimer. Il voit le potentiel que son père voyait également en moi. J'ai encaisser ses manques de respect et ses humiliations car je savais qu'il finirait comme un pauvre minable.

Moi : Quand nous étions en route pour aller voir la famille de l'une des victimes de l'invisibilé, tu t'es attaquer à moi en m'injectant une drogue puissante pour que je cesse de m'approcher de ton frère. Tu m'as dis " Je ne te laisserais pas me le prendre comme tu m'as déjà tout pris" mais l'invisibilé n'était pas au courant de tes actions car il n'aurait pas cautionner que tu mettes en péril son plan.

Il serre les poings.

Moi : Tu étais terrifier à l'idée que Terzo se détourne de vous parce que tu savais que l'invisibilé n'aurait aucun scrupule à le tuer. Les hommes qui t'accompagnaient ont été déstabiliser quand tu leurs as dis que tu étais prêt à trahir l'invisibilé pour ton frère.

Je n'ai jamais eu de doute sur l'affection que Vito portait à Terzo. Il était son pilier. Mais, Terzo ne ressentait pas la même chose que lui puisque Vito n'a aucune moralité alors que Terzo est conscient du mal que son frère fait autour de lui. Vito a fini par le trahir en tentant de l'abattre, si cette arme avait contenu des vraies balles, Terzo serait mort.

Moi : Après m'avoir pousser et avoir vu que tu m'avais rendu inconscient, tu étais inquiet parce que tu n'avais pas suivis les ordres et tu avais peur de ton père. Tu savais que ton père avait besoin de moi encore en vie. C'est toi qui a envoyer un faux médecin à l'hôpital pour qu'il me rende inconscient et pour éviter que je m'entretienne avec Terzo.

L'invisibilé se mord la lèvre pour se retenir d'hurler. Il comprend que son fils a contribuer à sa chute en privilégiant les liens du sang à sa machination. Vito baisse la tête tout en se mordant la lèvre. Je n'éprouve aucune once de peine pour lui. Terzo soupire et serre les poings mais il ne dit rien. Il a choisit son camps, le mien.

Je scrute à nouveau Andréa qui ne cesse pas de se toucher les mains. Elle n'est plus aussi confiante.

Moi : Tu faisais partie des femmes que j'ai vu dans le lit de Renato lorsque je suis parti m'en prendre à lui après qu'il se soit attaquer à Matteo. Au fond de moi, j'ai toujours été conscient qu'il était associé à la mort de mes parents mais je ne voulais pas croire que mon oncle ait pu nous faire ça. Lorsqu'on s'est disputer, il était tellement en colère qu'il a quasiment avouer sa culpabilité.

Elle ne daigne pas répondre. Mais, je sais qu'elle était avec lui. Elles étaient l'une des deux femmes qui s'est enfuit rapidement en me voyant débarquer avec la civilé. Elle s'est dit que j'étais tellement en colère contre Renato que je ne ferais pas attention à elle.

Mais, je l'ai vu. Ses yeux et ses cheveux étaient juste différents.

Moi : C'est aussi toi qui a fait les marquages au fer sur le dos de la civilé quand elle venait de naître. Tu voulais qu'elle pense qu'il s'agissait de sa mère et qu'elle la déteste. Mais, il n'y a que toi qui peut faire preuve d'autant de cruauté. Ta soeur s'est éloigné de toi et n'a pas voulu te faire sortir de ton hôpital car tu as attendu la naissance de son bébé pour la marquer au fer. Eduardo ne voulait pas que tu t'approches de sa famille car tu étais une menace.

Elle écarquille les yeux. Elle ne s'attendait pas à ce que je fasse une telle déduction. Si Isabella n'a pas tenu parole, c'est parce qu'elle craignait pour la sécurité de sa fille si elle parvenait à faire sortir sa jumelle. Eduardo et Isabella n'ont jamais pardonner la souffrance qu'Andréa à imposer à la civilé.

Seul une psychopathe peut marquer au fer un bébé. Ça ne pouvait pas être ses parents. Ils ont tant souffert pour qu'elle naisse, pour qu'elle soit heureuse et pour qu'elle survive après leurs meurtres qu'ils n'auraient pas pu lui infliger une horreur pareille.

Isabella ne voulait pas abandonner complètement sa soeur, c'est pour ça qu'elle se cachait de son mari pour lui rendre visite. Elle ne pouvait pas assumer auprès d'Eduardo qu'elle conservait le lien avec la personne ayant mutiler leur fille.

Moi : Tu as profiter du fait que tu étais enceinte et que tu avais de la liberté pour fuir à la banque de Rome. Je ne sais pas comment tu as fais pour partir aussi loin mais tu avais tout prévu. Tu n'avais même pas encore marquer la civilé que tu savais déjà que tu allais le faire pour détruire la vie de ta jumelle. Tu as mis les initiales des personnes importantes dans la vie de Isabella pour qu'on se dise qu'il s'agit d'elle.

Après énormément de réflexion, ça paraissait claire que la femme qui s'est présenter à la banque ne pouvait être qu'Andréa et non Isabella puisque Isabella n'a jamais été enceinte. Andréa comptait sur le fait que la civilé ne découvre pas qu'elle avait été sa mère porteuse et qu'il n'y aurait aucun doute sur la culpabilité de sa mère.

Moi : Tu t'es fais passer pour Isabella quand tu as vu le gouverneur de la banque et tu lui as demander de te fournir un coffre fort. Tu lui as fait croire que tu étais une femme battue par son mari qui quémandait son aide et qui craignait pour sa sécurité. Tu es parti dans cette banque avec une ancienne trace d'hématome à l'oeil pour que ta couverture soit crédible.

Elle s'est surement blesser seule ou elle a solliciter l'aide de l'un de ses complices. Je reconnais qu'elle a fait preuve d'ingéniosité pour qu'Eduardo passe pour un homme violent qui terrorisait sa femme. Elle voulait que quand la civilé apprendrait cette affaire de coffre fort, elle soit persuader que son père était une ordure.

Moi : Tu as supplier le banquier pour ne pas recevoir de courrier à ton adresse car tu ne voulais pas qu'Isabella apprenne l'existence de ce coffre. Tu l'as aussi implorer de ne pas faire les marquages par empreintes digitales parce que ton mari avait des amis puissants alors que tu ne voulais pas en faire uniquement car tu savais que tu n'avais pas les mêmes empreintes que ta soeur. Tu pouvais berner tout le monde grâce à ton physique mais l'ADN ne ment pas.

Elle se fige pendant que mon rictus s'agrandit. Elle s'est bien foutu de la gueule de tout le monde. Mais, elle n'a pas réussit à le faire avec moi. Le banquier pensait qu'elle avait peur pour sa sécurité mais elle ne voulait juste qu'on sache pas qu'elle avait prit la place de sa jumelle.

Moi : Tu as très bien jouer. Mais, tu as commis une erreur. Les photos que tu as mis dans le coffre étaient les tiennes de tes 5 ans à l'adolescence puisque tu n'avais pas de photo d'Isabella. Mais, j'ai pu voir dans le dossier médicale d'Isabella qu'elle avait une cicatrice à la nuque suite à une intervention à sa naissance. Mais, toi tu n'as pas cette cicatrice. Sur les photos, il n'y avait pas de cicatrice, ce qui voulait dire qu'il ne s'agissait pas d'Isabella et que vous étiez deux.

Elle serre à nouveau les poings en m'assassinant du regard pendant que ma civilé est sous le choc. Je la guette du coin de l'oeil mais je me refuse à l'observer attentivement. Je ne dois pas me laisser atteindre par son état même si je n'imagine même pas ce qu'elle doit ressentir face à toutes mes révélations.

Mais, elle doit être heureuse de savoir que sa mère ne l'a pas marquer et que son père aimait sincèrement sa mère. Elle méritait la vérité. Elle avait le droit de savoir que ses parents s'étaient toujours battue pour elle, qu'ils avaient consacrer leurs existences à ce qu'elle puisse être en sécurité.

Moi : J'oubliais presque ! Le coup de l'avocate, c'était très fort ! Après beaucoup d'attente, j'ai eu accès au caméra de vidéo surveillance de la prison où la civilé avait été détenue. Quel fut encore une fois ma surprise de te voir débarquer sous le rôle d'une avocate. Tu as fait preuve d'arrogance en te présentant face à elle. Tu voulais tellement la voir souffrir que tu te fichais de mettre ta couverture en danger.

Elle est tellement stupide que ça m'afflige. Si elle avait embaucher une actrice pour jouer les différents rôles, elle n'aurait jamais été démasquer. Mais, elle a un égo tellement surdimensionnée qu'elle était persuadée qu'elle ne se ferait jamais prendre. Elle se délectait de chacune des douleurs de la civilé, elle lui permettait de se sentir mieux.

Moi : Tu as reproduis le même schéma avec mon petit frère avant qu'il se fasse exécuter. Tu t'es fais passer pour une avocate qui voulait lui venir en aide. Mais, tu ne lui as même pas donner ton nom. Quel genre d'avocat fait ça ? Ça te fait plaisir de voir les gens au bord du désespoir non ? Tu voulais lui annoncer son exécution pour voir le désespoir dans ses yeux.

Je serre les poings en me retenant de tout détruire sur mon chemin en repensant à tout ce que mon frère a vécu. Il ne le méritait pas. Yuri n'avait pas sa place dans un endroit aussi sordide. Mais, ils se sont amuser avec lui. Ils ont utiliser mon pauvre petit frère comme un vulgaire jouet.

Moi : L'ADN qui a été retrouver dans l'orphelinat où la fusillade a eu lieu, était bien celui de mon petit frère. Quand il s'est fait empoisonner par le poison, il a cracher du sang dans la pièce où nous nous trouvions. Vous avez fait usage de ce sang pour le faire accuser de ce crime ignoble.

J'ai pris du temps à m'en rappeler mais j'ai finis par me souvenir de la quantité de sang qu'il avait recracher dans cette pièce. Ils ont juste eu à le conserver et à l'utiliser pour lui faire endosser la responsabilité de leurs crimes. J'étais tellement inquiet pour mes frères que je n'ai même pas fait attention. J'aurais dû faire nettoyer cet endroit de fond en comble pour éviter ce genre de chose.








Point de vue Terzo :




















Quelques jours plus tôt....




















CAVEAU DELL'ERA

















*17h34








Je me redresse après avoir déposer des fleurs sur chacune de leurs tombes. Je me tourne pour me diriger vers la sortie.

J'écarquille les yeux en croisant le regard noir d'Aslan. Je n'ai même pas le temps de bouger qu'il s'approche de moi. Il m'attrape vivement par le col de la chemise. Ses traits sont déformés par la colère.

Aslan : Qu'est-ce que tu viens faire sur la tombe de mes frères ?!

Il hurle si fort que je me retiens de sursauter. Il me relâche brusquement et sort son katana de son fourreau. Il met sa lame en dessous de ma gorge, ça me glace le sang. Mais, je n'émet aucun commentaire.

Aslan : À quoi est-ce que tu joues ?!

Il est en droit de me détester après tout ce qu'il a perdu à cause des miens et de moi. Mais, je n'ai jamais voulu que ça se finisse comme ça. Je le fixe en tentant de trouver les mots pour m'expliquer. Mais, je ne parviens même pas à soutenir son regard.

Aslan : Répond moi quand je te parle !

Aslan ne ressemble en rien à l'homme qu'il était lors de notre première rencontre. Son teint est pâle et des cernes noires ne cessent de se creuser en dessous de ses yeux. Je me demande depuis combien de temps il n'a pas fermer les yeux. Il a aussi perdu du poids et il a des traces d'hématome sur le visage. Il semble épuiser. Il doit se sentir affreusement coupable du décès de ses frères.

Mon coeur m'oppresse en voyant ça. Je suis affreusement mal à l'aise. Je savais que je n'aurais pas dû venir ici en journée. Je voulais juste poser des fleurs sur leurs tombes et m'excuser pour leurs morts.

Moi : Je suis sincèrement désolé pour la mort de Yuri et Jallal. Ils ne méritaient pas de finir comme ça. Je n'ai jamais voulu que ça prenne de tel proportion. Je suis conscient qu'on a détruit vos vies. Je croyais que tu n'avais pas de coeur. Mais, j'avais tords.

Ma voix est faible et tremblante. Je ne pensais pas que j'arriverais à le dire. Mais, j'ai finis par y arriver. Je m'attendais à ce qu'il me balance son poing dans la figure ou à ce qu'il me tranche la gorge. Mais, à la place, il écarquille les yeux et ouvre grand la bouche. Il est sous le choc. Il se mord vivement la lèvre.

Aslan : Cesse de mentir ! Tu veux juste me manipuler ! Je ne tomberais pas dans ton piège !

Il maintient sa prise sur son arme qui peut m'ôter la vie dans la seconde. Il est perturber. Le manque de sommeil et de nourriture doivent fortement jouer sur son état. Ça sera surement ma seule chance de me confesser, il faut absolument que je la saisisse. Je suis prêt à mourir pour lui dire ma façon de pensée.

Moi : Tu es perspicace. Tu sais que je ne mens pas. On m'a apprit depuis l'enfance que les Dell'Era étaient des ennemis. On m'a dit que vous étiez des monstres et qu'il fallait vous éradiquer. J'ai consacrer ma vie à vous détester. Je n'avais pas le droit de vous approcher sauf si on m'en donnait l'ordre.

Je détourne le regard de gêne. J'ai tellement honte d'avoir cru à ce qu'on me racontait sans chercher à comprendre. Mais, j'avais tellement peur que je ne voulais pas désobéir. Quand j'étais ignorant, tout était bien plus facile.

Je n'étais qu'un gamin terrifié par la vie qui voulait être à la hauteur et qui ne souhaitait pas subir à nouveau des maltraitance. Pour Vito, ça a toujours été plus simple d'agir avec barbarie et cruauté. Il aime la violence, le sang et le chaos. Mais, je n'ai jamais été comme lui et je n'ai jamais voulu le devenir. Je m'étais convaincu que j'étais du bon côté en m'en prenant à cette famille qui n'avait rien demander à personne.

Moi : Je sais qu'on m'a menti à propos de vous. J'ai compris quand j'ai vu à quel point les liens du sang étaient important au sein de votre famille. Tu te fiches du pouvoir et de l'argent, tu as toujours fait passer tes proches avant tout le reste.

Je serre les poings et me mord la lèvre. J'aurais dû chercher des réponses par moi même. Si je l'avais fait, Aslan et toute sa famille ne serait pas en train de pleurer la pertes de leurs proches. J'ai contribuer à la chute des Dell'Era. Si j'avais été plus courageux, ils seraient encore en vie.

Je repense à Alessio et à la douleur qui doit l'habiter depuis qu'il a perdu son père. Jallal était un père formidable pour cet enfant et à cause de moi Alessio ne pourra pas grandir à ses côtés. Je sais ce que ça fait de vivre sans parent, je n'aurais jamais cru que je serais responsable de la souffrance d'un enfant innocent. Amaia se retrouve aussi seule avec son bébé qui évoluera sans père aussi.

Alessio ne me le pardonnera jamais. Amaia non plus. Son enfant non plus.

Quand Alessio grandira, il viendra me tuer si Aslan n'a pas eu le temps de le faire. Et il aura bien raison. Je ne mérite pas de respirer, Jallal le méritait. Yuri aussi avait le droit à un avenir.

Je sens une boule se former au niveau de ma gorge. Je lève les yeux au plafond pour me retenir de fondre en larme. Ce n'est pas le moment. Je dois finir mon discours.

Moi : J'ai commencer à saisir qu'on m'avait manipuler à votre propos quand nous t'avons kidnapper à Milan avec Ayhan. Tu étais prêt à te faire électrocuter pour qu'on ne s'attaque pas à elle. Ton attitude m'a perturber et elle a bouleverser mon équilibre. Je ne comprenais pas comment un être sans coeur pouvait se sacrifier pour une femme.

J'ai menacer de fusiller Ayhan uniquement pour voir si il était vraiment sérieux et il l'était. Il voulait la préserver de la cruauté de Vito et de la mienne. Il a toujours veiller sur elle même quand il prétendait la détester. Aslan s'est battu pour que cette femme puisse avoir la paix.

Moi : Quand je suis parti sur la falaise avec Vito et qu'on s'est mit à discuter avec Jallal, je cherchais des réponses à mes questionnements auprès de ton frère. Il ne cessait pas de te dépeindre comme un homme admirable. Je pouvais voir tout l'amour qu'il te portait dans ses yeux.

Il me dévisage. Mais, il ne parle pas. Je le remercie intérieurement de ne pas me couper. C'est déjà bien assez difficile de m'adresser à lui et de soutenir son regard.

Lors de notre première rencontre, ses yeux vairons m'ont marquer et n'ont pas cesser d'envahir mon esprit.

Moi : Quand j'ai kidnapper Alessio, je n'avais aucune volonté de lui faire du mal. Je souhaitais uniquement m'entretenir avec Ayhan pour qu'elle m'explique ce que tu avais de si spécial et pourquoi tu avais l'air d'être quelqu'un de bien malgré tout ce qu'on m'avait dis sur toi. Je suis sincèrement désolé de les avoir suspendu dans le vide mais il fallait que j'agisse rapidement. Si l'invisibilé avait su ce que je faisais, il m'en aurait tenu rigueur.

Je n'ai aucune excuse pour ce que j'ai fais subir à cet enfant et à Ayhan. Mais, j'étais désespéré. Je commençais à devenir fou. Je faisais des cauchemars où Aslan était présent. J'étais persuader d'avoir un lien spécial avec lui. Mais, je n'arrivais pas à m'expliquer où j'avais déjà croiser cet homme et ce qu'il m'avait fait.

Moi : Ayhan m'a impressionné en maintenant Alessio si fermement. Je voulais la tester pour voir si elle faisait semblant d'être quelqu'un de bien. J'allais les aider quand Jallal et toi vous êtes venus les sauver. Quand je t'ai vu sauter dans le vide sans hésiter, j'ai compris que tu sacrifierais même ta vie pour les tiens.

L'invisibilé n'aurait jamais fait ça pour Vito ou pour moi. Pour lui, nous ne sommes que des subalternes qui exécutent ses ordres sans jamais contester. Nous lui devons la vie et il le sait alors il en profite.

Je ne doute pas de l'amour sincère que Vito me porte puisque nous avons grandis ensemble. Nous avons connus les mêmes souffrances et la même enfance tragique. Je suis son seul frère, son pilier et il ne reculera devant rien pour me protéger.

Mais, je ne peux pas considérer cet homme comme mon frère après tous les crimes qu'il a commit. Je n'ai jamais cautionner ses actes mais j'étais tellement envahit par la crainte que je ne me suis jamais opposer à lui.

Si j'avais été plus courageux, il ne se serait pas attaquer à toutes ces vies innocentes et il n'aurait pas fait autant de mal à la petite Sofia. Je le jure sur ce que j'ai de plus précieux dans cette Terre, il ne m'a jamais parler de cette gamine et quand il s'est servit d'elle pour atteindre Ayhan je n'étais pas au courant. J'espère sincèrement que Sofia m'accordera son pardon même si elle a toutes les raisons du monde de me détester.

Tout est fini. Je ne laisserais plus la peur contrôler mon attitude. Je préfère mourir que de me soumettre à nouveau. Une vie comme la mienne ne vaut pas la peine d'être vécu.

Moi : Je suis venu te rendre visite à l'hôpital après ce que Vito t'avais fait. Je voulais m'excuser de ses actions mais je me suis rétractée car je me suis rendu compte que je vous mettais en danger en venant te voir. Quand j'ai téléphoner à Ayhan, j'étais désespéré. Je cherchais à comprendre ce qui se passait autour de moi mais Vito m'a surprit et a jeter mon téléphone.

Je lève les yeux au ciel pour me retenir de fondre en larme. J'étais constamment surveiller par mon propre frère qui craignait que je lui tourne le dos. Vito n'a toujours pas comprit qu'il m'a perdu depuis bien longtemps uniquement à cause de ses agissements et non à cause mon intérêt pour Aslan ou Ayhan.

Moi : Quand j'ai kidnapper Amaia, j'ai fait appel à Dario car je craignais de me faire démasquer par mon frère et l'invisibilé si j'allais directement à sa rencontre. Je ne savais pas qu'elle était enceinte. Si j'avais su, je n'aurais pas laisser ce monstre s'approcher d'elle. Elle m'a fournit les réponses que je cherchais sur ta famille et toi même si au fond de moi je les ai toujours eu.

Je marque une pause.

Moi : Je suis venu chez les mafieux lorsqu'ils discutaient sur Ayhan pour veiller sur elle. Je craignais une nouvelle attaque contre elle. Tu peux choisir de me croire ou non. Mais, je t'assure que je dis la vérité. Ayhan compte pour moi. Je veux qu'elle aille bien.

Je n'oublierais jamais le sourire qu'elle m'a fait lorsque nos regards se sont croiser. Elle m'a fait un signe de la main, comme si nous étions des amis. J'ai hésiter à lui rendre mais j'ai finis par le faire. Ça peut paraître anodin. Mais, ça m'a fait tellement de bien.

Moi : Quand je suis venu vous présenter mes condoléances pour la mort de Rodrigo, j'étais sincère. Je suis conscient que c'est mon intérêt pour votre famille qui a engendrer la rage de Vito. Si Vito ne s'était pas senti menacer, votre ami serait encore à vos côtés.

Amaia et Ayhan m'ont défendues. Elles se sont confronter à Aslan pour éviter qu'il s'attaque à moi alors qu'il était tellement en colère qu'il m'aurait abattu sans hésiter. J'ai été stupide. J'aurais dû me douter que la jalousie maladive de Vito allait le conduire à faire une folie. Je me suis violemment disputer avec lui après le meurtre de Rodrigo mais il ne ressentait aucun remord.

Je n'ai pas oser me présenter après le décès de Yuri et encore moins après celui de Jallal. Les morts se sont succéder et c'était impensable d'aller m'entretenir avec Aslan. Et puis, il ne cessait pas de se laisser mourir. Je l'espionnais avec Vito, nous étions témoins de tous les coups qu'il se prenait par des types. Il cherchait à se punir.

Quand j'ai vu Ayhan lorsque je suis parti sur la tombe de Yuri et que j'ai vu la détresse dans son regard, mon coeur m'a fait tellement mal. J'aurais voulu me mettre une balle entre les yeux pour ne pas assister à ça.

Elle m'a prise dans ses bras, c'était la première fois que quelqu'un le faisait. Je n'oublierais jamais ce contact. J'ai senti mon coeur battre à nouveau. Je me suis senti humain. Je n'étais plus Terzo le monstre. J'étais uniquement Terzo.

Aslan : Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça ? C'est quoi ton problème ? Pourquoi tu t'intéresses autant à moi ?

Sa voix est ferme mais il ne hurle pas. Ses yeux laissent percevoir son doute mais il ne baisse pas son arme pour autant. J'hésite à lui dire la vérité. Mais, il est temps de lui dire les circonstances dans lesquelles nous nous sommes rencontrer sinon il ne comprendra jamais mon attitude.

Qui le pourrait ?

Moi : Je me faisais battre par mon oncle quand j'étais enfant. Il s'agissait d'un ivrogne qui s'amusait à cogner sur Vito et moi quand il s'ennuyait. Je ne me souviens plus ce que j'avais fais. Mais, il s'était mit à me frapper violemment...

Je marque une pause en tentant de calmer mes battements cardiaque. Je ne dois pas repenser à ce type. Il était effroyable mais ça n'a plus d'importance.

Moi : Tu... Tu n'étais qu'un gamin mais tu as débarquer en balançant ton katana par la fenêtre, elle s'est brisée en plusieurs morceaux. Tu es entrer et tu lui as sauter dessus. Tu l'as tellement frapper qu'il était méconnaissable alors que tu n'étais encore qu'un enfant. Tu lui as dis de ne plus jamais me lever la main dessus sinon tu le retrouverais pour le tuer.

J'ai pris du temps à m'en rappeler à cause du lavage de cerveau que mon paternel m'a fait. Je dois reconnaitre que je ne voulais pas non plus me souvenir de mon enfance tragique.

Mais, Aslan était dans ma tête. Son katana. Ses yeux vairons. Son tatouage à la nuque. Son aura. Sa prestance. Il ne s'agissait que d'un lointain souvenir mais après énormément de temps j'ai réussis à remettre un visage sur mon sauveur.

Aslan a été la première personne à stopper cette main qui ne cessait pas de me violenter et qui me tuait à petit feu.

Il ouvre grand les yeux et me dévisage attentivement. Il scrute les traits de mon visage comme pour se remémorer. Ça n'a pas dû lui arriver souvent de venir en aide à un gamin. Je ne ressemblais pas à ça mais j'ose espérer qu'il ne doutera pas de ma parole.

Il finit par soupirer et ranger son katana dans son fourreau. Je sens un noeud se former dans ma gorge en repensant à mon oncle et à tout ce que j'ai fais. Je ne vaux pas mieux que ce sale type alors que je me suis toujours jurer de ne jamais devenir comme lui.

Je me rends compte de tout le mal que j'ai causer à Aslan alors qu'il ne le méritait pas. Il ne me connaissait même pas mais il m'a sauver. Il aurait pu ignorer mes cris de souffrances mais il ne l'a pas fait.

Moi : Je te demande pardon, Aslan....

Je pose ma main sur mon coeur en tentant de calmer les pulsations de mon coeur. Je tombe à genoux au sol. Je me mets à suffoquer pendant que des larmes coulent le long de mes joues. Je tente de les stopper mais je n'y arrive pas. Pourtant, j'aimerais ne plus me ridiculiser devant lui mais le poids de la culpabilité devient trop difficile à porter.

Moi : Pardonne moi de t'avoir prit tes frères.... Je t'en supplie.... Pardonne moi tout ce que j'ai fais... Je n'ai jamais voulu ça.... J'étais persuader de faire les bons choix.... J'étais présent quand tu as tenter de te suicider après leurs morts.... Je.... Je ne voulais pas te briser....

Comment est-ce que je peux lui demander de m'accorder son pardon après tout ce que je lui ai fais ?

Je mériterais de me faire trancher la gorge. Mais, il ne le fera pas car il a bien comprit que je n'allais pas me défendre. Aslan n'est pas un lâche. Il ne l'a jamais été.

Moi : Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour me racheter même si rien ne te rendra Yuri et Jallal... Je veux juste que tu m'offres une deuxième chance pour que je puisse faire les bons choix...

Je respire difficilement en sanglotant.

J'écarquille les yeux quand Aslan me tend sa main pour m'aider à me relever. Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse ça. Mais, je ne prends pas pour autant sa main car je la fixe. Ça doit être une hallucination. Il ne me tendra jamais la main. Je n'ai pas le droit de le toucher.

Je suis son ennemi au même titre que Vito et l'invisibilé. Il ne fait aucune distinction entre nous.

Aslan : Je te crois quand tu dis que tu n'es pas comme ton frère et l'invisibilé. Lorsque tu nous as kidnapper à Milan avec Vito, il t'a pousser. Tu as fais volontairement tomber la télécommande permettant de nous libérer et ton arme pour qu'on puisse se défendre en cas d'attaque.

Comment....

Comment est-ce qu'il a pu se rendre compte de ça ?

Ce jour là, l'attitude de Aslan vis à vis de Ayhan m'avait perturber mais Vito m'avait empêcher d'en apprendre davantage. Je refusais de les laisser mourir sans avoir de réponse à mes questions.

Lorsque mon frère m'avait bousculer, j'avais fais tomber mon arme et la télécommande au pied d'Aslan pour qu'il puisse sauver sa vie et celle d'Ayhan. J'avais été tellement discret que je n'aurais jamais cru qu'il avait deviner mon intention caché. Mais, Aslan a toujours eu l'oeil.

Aslan : Je ne me rappelais pas de toi. J'ai préférer oublier de nombreux souvenirs de mon enfance pour ne pas devenir fou. Quand je t'ai sauver, je devais être venu en visite à ma famille. Je devais aussi me faire appeler Nero. Je suis heureux de savoir que je n'ai pas commis que des horreurs pendant cette période.

Il m'offre un petit sourire laissant percevoir ses fossettes qui me tétanise. Je ne l'avais jamais vu sourire. Enfin, ses sourires n'étaient pas adresser à moi. Je suis sous le choc. Je renifle une nouvelle fois et essuie d'un revers de la manche mes larmes. Il se dégage de lui un charisme exceptionnel.

Aslan Nero Dell'Era est incroyable.

Aslan : Il n'est pas trop tard pour te racheter. Tu peux m'aider à détruire tout ceux qui ont voulu ma tête et celle de ma famille.

Je ne peux pas croire qu'il m'offre une collaboration, à moi. Mais, je n'aurais jamais une autre opportunité de prouver que je ne suis pas l'ordure qu'on a voulu que je sois.

Je hoche la tête et prend sa main pour me relever. Quand je suis débout, je lâche sa main. Nous nous tenons face à face l'un à l'autre. Il est plus grand que moi. Malgré toutes ses blessures et sa fatigue mentale, son aura est écrasante.

Je n'aurais jamais cru que ça serait possible mais pour la première fois de ma vie j'ai la sensation d'être véritablement du bon coté.

Peu importe si je meurs pendant la bataille, je ferais en sorte qu'Aslan gagne cette guerre.

Aslan : Si tu veux me prouver que tu es digne de ma confiance, tu vas devoir faire croire à l'invisibilé et à Vito que tout l'intérêt que tu m'as porter n'était qu'une mascarade et qu'il s'agissait d'un moyen de me manipuler pour ne pas qu'on doute de toi.

Je hoche la tête. J'irais m'entretenir avec eux. Je remettrais mon masque d'impassibilité et de froideur. Je ferais en sorte d'être convaincant. Je suis conscient qu'ils me suspectent de trahison à cause de tous mes comportements inexplicables. Mais, j'arriverais à les berner. Je ferais croire au monde entier que je veux la tête d'Aslan et Ayhan Dell'Era.

Moi : Est-ce que tu vas me demander de te fournir l'identité de l'invisibilé ?

Ma voix est faible. En acceptant de travailler avec lui, je me suis préparer à lui fournir la réponse. Je n'aurais aucun scrupule à lui donner le nom de mon commanditaire ainsi que mes relations avec lui si ça peut apaiser sa tristesse et lui permettre de se venger.

Il lâche un sourire. Un sourire en coin qui ne présage rien de bon et qui m'étonne.

Aslan : Je préfère avoir la surprise. J'ai écris sur une feuille qui se trouve dans mon bureau à la villa l'identité de la personne que je soupçonne. Quand ça sera la fin de cette histoire, j'irais vérifier pour voir si j'avais la bonne réponse ou non.

Sa réponse me surprend mais il semble prendre la situation avec amusement. Je pourrais lui donner le nom de l'ennemi qu'il recherche depuis tant d'année mais il refuse. Je comprends qu'il ne veut pas qu'on le facilite dans ses recherches.

Il me tend sa main. J'hésite mais je finis par la serrer. Il m'adresse un signe de tête ainsi qu'un sourire en coin.

Aslan : Tu as raison de te ranger de mon côté. La fin de cette histoire sera spectaculaire et inattendu pour tout le monde.




















FIN FLASHBACK

















Point de vu Aslan :














L'invisibilé, Andréa et Vito sont décontenancés face à mes différentes révélations et celle de Terzo. Je pense que personne ne s'attendait à un retournement de situation comme celui-ci. Ça valait bien toutes mes larmes et mes hurlements.

Terzo se tient à mes côtés, comme un allié, comme un ami, comme un frère.

Je n'aurais jamais cru que ça serait possible qu'on se retrouve dans le même camps. Mais, sans lui, je n'aurais pas pu accomplir tant de chose. Il a toute ma confiance.

Andréa serre les poings en lâchant des jurons à mon égard. Elle est tellement instable qu'elle ne réfléchit pas correctement. Elle se laisse guider par ses émotions, c'est pour cette raison qu'elle a commit tant d'erreur.

L'invisibilé m'assassine du regard. Vito ne cesse pas de détailler son frère avec rage. Si il avait pu lui arracher la gorge, il l'aurait fait depuis bien longtemps. Ça doit le tuer de voir Terzo auprès de moi et ça suffit à intensifier ma joie.

Invisibilé : Je me fiche de tout ce que tu racontes. Terzo a toujours été incapable d'agir comme un homme. Il subira le même sort que vous. Nous avons tout de même gagner. Nous allons vous tuer.

L'invisibilé sort une arme de l'arrière de son pantalon, tout comme Vito, qu'ils pointent sur Terzo et moi. Andréa sort son arme et la pointe sur la civilé et Angelo.

Invisibilé : Je vais me faire passer pour Matteo Dell'Era et obtenir tout ce qui te revient après avoir tuer tous les autres membres restant de ta famille qui pourraient me mettre des battons dans les roues. Les documents que détenait ton père ne permettront jamais de m'identifier. Ayhan va enfin mourir pour qu'Andréa accomplisse entièrement sa vengeance.

Je reste impassible face à leurs sourires amusé. Ils sont persuader de détenir le pouvoir, d'être bien plus fort que moi. Ils tentent d'avoir l'air indifférent. Mais, je sais que mon attitude les perturbe fortement.

Moi : Me tuer ? Comment est-ce que vous aller faire ça alors que je suis bien plus armé que vous ?

Ils haussent les sourcils. Ils ne comprennent pas le sens de ma phrase, c'est compréhensible. Dans cette situation, c'est nous qui sommes être censé être impuissant. Mais, c'est tout l'inverse.

Je ne me suis jamais senti aussi fort qu'à cet instant.

J'ai le monde entre les mains.

Invisibilé : Qu'est-ce que tu racontes ? T'es en train de rêver.

Il tente vraiment d'avoir l'air impassible. Mais, je sais qu'il est intriguer et qu'il veut des réponses à ses interrogations. Il devait espérer que j'allais supplier pour ma vie et pour celle de mes proches. Mais, ça n'arrivera jamais.

Aslan Nero Dell'Era ne supplie pas.

Moi : J'ai la meilleure des défenses et des attaques....

J'affiche un sourire en coin qui le tétanise en laissant en suspens ma phrase. J'entends les battements de son coeur qui s'emballe tout comme ceux de ses complices. Ils me dévisagent. Leurs mains tremblent sur leurs armes même si ils tentent de ne rien laisser paraître.

Je me concentre pour entendre attentivement ce qui se passe à l'extérieur de cette pièce.

Mon sourire s'élargit en entendant des bruits de pas qui s'approchent progressivement de nous et qui seront bientôt auprès de nous.

Andréa allait parler quand la porte s'ouvre brusquement. Ils regardent tous dans la direction de l'entrée pendant que mon sourire ne cesse de s'agrandir. Personne ne s'attendait à ce que quelqu'un d'autre débarque.

Une lueur brille dans mon regard, celle de la fierté.

Un homme avec les cheveux châtains clairs, les yeux marrons foncés en amandes, le nez droit et la peau bronzée. Un second homme avec les yeux légèrement bridés marrons, les cheveux bruns, le nez droit. Leurs auras et leurs charismes envahissent cet endroit. Il est si puissant.

Ils portent tout deux des smoking noir. Dans leurs mains, ils tiennent des Beretta MX4 qu'ils orientent vers mes ennemis. Non. Vers nos ennemis. Les ennemis des miens, de ma famille.

Moi : J'ai les frères Dell'Era auprès de moi.

Je lâche cette phrase en affichant un sourire victorieux pendant qu'ils sont tous en train de se liquéfier. Ils sont en train de saisir ce qui se passe. Ils pensaient que la guerre était finie mais elle n'avait même pas débuter. Je n'ai jamais perdu de guerre et encore moins de bataille. Je ne connais pas la définition du mot échec.

Mes frères.

Mes frères ne sont pas morts. Ils ne l'ont jamais été. Ils attendaient patiemment de revenir pour exterminer tous ceux ayant voulu notre chute. Ils sont revenus prendre la couronne à mes côtés, comme ils l'ont toujours été. Nous revenons prendre ce qui nous revient de droit. Nous allons venger tous les Dell'Era mort sur le champs de bataille.

Jallal et Yuri Dell'Era sont de retour.

Invisibilé : Ce... Ce n'est pas possible.... J'ai vu leurs cadavres.... Je... Je les ai vu dans leurs cercueils....

Sa voix laisse percevoir sa panique et son stress croissant. Son coeur bat si fort que ça me ferait presque mal aux oreilles mais je suis tellement heureux d'entendre ce son que j'aimerais l'enregistrer pour en faire ma sonnerie de téléphone.

Vito : Ils.... Ils sont mort....

La civilé et Angelo tremblent en les fixant pendant que nos assaillants déglutissent. Ils ne parviennent plus à bouger. Ils sont conscient que leurs fin approche et qu'ils n'auront pas le temps d'user de leurs armes que mes frères auront déjà tirer. Yuri et Jallal tiennent des machines de guerres alors qu'ils ont des vulgaires armes.

Moi : Baissez vos armes avant que mes frères trouent vos crânes.

Ils grognent mais ils les balancent au sol en sachant qu'ils n'ont pas d'autre choix. J'ancre mon regard dans celui de l'invisibilé. Nos rôles se sont inverser. Ce n'est plus moi qui est envahi par le crainte mais lui.








FLASHBACK :





SICILE


Quelques semaines plus tôt....





Nous sommes installés sur des chaises en face du lit, en attente qu'il se réveille. Ça ne devrait pas prendre autant de temps. La drogue devait durer le temps du voyage des Etats- Unis à l'Italie mais ça commence à s'éterniser. Jallal ne cesse de l'observer inquiet pendant que je tente de paraître impassible.

Il va se réveiller.

Je le sais.

Je n'ai pas peur.

Yuri finit par se relever en sursaut en tenant son coeur. Il nous fixe choqué pendant qu'on lui offre un sourire en coin. Il tente de calmer les pulsations de son coeur tout en écarquillant les yeux et en observant ses mains pour être sûr qu'il est bien en vie.

Yuri : C'est quoi ce bordel ?! Je suis censé être mort ! Pourquoi est-ce que vous êtes devant moi ?! Pourquoi mon coeur bat encore ?! Il s'était arrêter !

On est sûr qu'il n'a pas perdu l'usage de la parole, ça aurait été trop beau pour être vrai. J

allal et moi nous nous relevons de nos chaises pour nous tenir à coté du lit juste en face de lui. Il ne cesse pas de nous scruter, complètement paniquer. Il ne fait que cligner des yeux pour être sûr de ne pas rêver.

Jallal : Respire ou tu risques de vraiment faire une crise cardiaque !

Il tente de se calmer mais ses battements de coeur sont tellement irréguliers que ça me donne atrocement mal à la tête et aux oreilles. Si il continue comme ça, c'est moi qui vais le faire crever. Ça serait vraiment dommage après avoir mobiliser tant de moyen pour le faire survivre.

Yuri : Je veux qu'on m'explique c'est quoi ce bordel !

Il regarde l'intérieur de son pantalon et soupire de soulagement en voyant son anatomie pendant que Jallal et moi nous haussons les sourcils. Je commence à me demander pourquoi on l'a sauver.

Il a faillit crever et la première chose qu'il fait c'est observer si son entrejambe est toujours présente. J'espère qu'il ne s'attendait pas à ce que ça pousse durant son sommeil. On est pas capable de faire des miracles non plus.

Yuri : Tout est bien en place !

Il lâche un grand sourire. Il changera jamais celui-là.

Moi : Yuri, calme les battements de ton coeur et on pourra peut-être t'expliquer ce qui se passe !

Yuri hausse les sourcils en nous assassinant du regard. Il pose sa main sur son coeur en feignant le choc. Il est si dramatique. Mais, je suis content de le revoir dans des meilleures conditions même si l'état de son visage suffit à me tendre. Il n'aurait pas dû être blesser.

Pas mon petit frère.

Yuri : J'aimerais bien t'y voir toi ! Je croyais être mort ! Je me réveille en voyant vos deux visages si proches du mien que j'ai cru que vous alliez m'embrasser ! Comprenez mon désarroi ! Vous m'avez mis atrocement mal à l'aise !

Insupportable.

Jallal : Si tu veux savoir ce qui se passe, tu vas devoir te taire.

Il soupire puis il finit par hocher la tête. Heureusement que Jallal est présent sinon je l'aurais assommer avec mon katana jusqu'à ce qu'il me soit utile.

Moi : Quand nous sommes revenus de Birmanie, nous avons appris que tu avais été condamner à la peine de mort pour la fusillade d'un orphelinat. J'ai compris qu'il s'agissait d'un piège de l'invisibilé et qu'il souhaitait te voir mourir alors on lui a offert ce qu'il voulait. Nous avons fait le déplacement de l'Italie jusqu'au Etats- Unis. Nous sommes venus volontairement après que tu te fasses injecter pour que tout le monde soit persuader que nous étions venus trop tard.

Est-ce que vous avez vraiment cru que j'allais laisser mon petit frère dans une situation aussi critique ?

Je m'en veux suffisamment de ne pas avoir pu le faire sortir avant qu'il subisse autant de sévices. Je me serais mis une balle entre les deux yeux si il était mort sous mes yeux.

Moi : Pendant tout le trajet, j'ai fais semblant de tenter de joindre quelqu'un en prison pour faire annuler ta condamnation. Mais, j'avais déjà eu le médecin au téléphone. J'ai fais faire des recherches sur lui par Angelo. Il aurait préférer sauter d'un pont plutôt que tous ses petits secrets sortent. Je lui ai ordonner de te donner une drogue permettant de simuler ta mort pour qu'on puisse te rapatrier en Italie après ton "décès".

Yuri nous observe choquer pendant que nous l'observons attentivement. Je sais qu'il va nous en vouloir de ne pas l'avoir tenu informer du plan.

Mais, il fallait que ça soit crédible pour éviter qu'on se fasse démasquer. Et puis, je ne pouvais pas lui téléphoner pendant qu'il était en prison, ça aurait été bien trop risquer.

Yuri : Vous auriez pu me dire tout ça ! J'ai cru que j'allais mourir ! Je vous ai fais des déclarations qui m'ont mis extrêmement mal à l'aise parce que j'étais persuader qu'on ne se reverrait pas ! Et puis, je me disais que c'était étrange de vous voir si triste pour ma mort ! Je savais que c'était de la comédie !

Je lâche un petit sourire tout comme Jallal. Nous avons bien fait semblant. Je n'ose même pas imaginer nos vraies réactions si Yuri était vraiment mort dans cette salle. Je suis content de le revoir et de voir qu'il va bien malgré les hématomes qui marquent son visage.

Cette histoire aurait pu se finir bien différemment. Je ne vous dis pas le stress qui m'a envahit quand j'ai appris qu'il était sur le point de se faire tuer.

Yuri : Et Ayhan ? Est-ce qu'elle est au courant ?

Je fais un signe négatif de la tête. Il soupire mais il ne tente pas d'insister. Il sait la culpabilité qui doit l'envahir puisqu'elle se trouvait avec lui quand il s'est fait arrêter.

Il est conscient que ça me coûte énormément de ne pas lui dire mais que pour la réussite de ce plan, il faut absolument qu'on sois les seuls à savoir qu'il est en vie.
Elle a toute ma confiance mais je ne préfère pas l'impliquer dans ce tissu de mensonge. Et puis, il faut qu'elle croit à nos états de détresse pour que l'invisibilé y croit aussi. J'espère sincèrement qu'elle trouvera la force de me pardonner. Je suis contraint de prendre le risque pour sauver ma famille.

Yuri : Alors, je suis toujours là.... Je suis encore en vie....

Yuri se met à rougir et il se gratte la tête tout en détournant les yeux. Il finit par se redresser. Il s'approche de Jallal et moi. Il nous prend tous les deux dans ses bras, de sorte à ce qu'on se fasse un câlin à trois. Son geste me surprend mais je comprends qu'il a vraiment craint de mourir et qu'il est heureux de nous retrouver.

Yuri : Je suis tellement heureux de vous revoir, mes frères.... Merci de m'avoir sauver.... Je savais que vous alliez pas me laisser tomber et que vous alliez me sortir de cette prison... J'ai eu tellement peur.... Vous ne m'avez pas abandonner...

Sa voix est faible et légèrement enrouée. Il se retient de fondre en larme. Son passage en prison à dû laisser quelques séquelles en lui. Il était livré à lui même, sans aucun contact avec nous alors que ça n'était jamais arriver.

Nous avons tendance à l'oublier mais Yuri reste un jeune homme qui est encore en construction et qui a toujours eu pour habitude d'avoir Jallal ou moi pour veiller sur lui.

Jallal : C'est fini, Yuri... Tu ne retourneras plus jamais là-bas... On va triompher de tout ceux qui ont voulu nous faire du mal... Je te le promets, petit frère.

Sa voix laisse ressentir toute la culpabilité et le désarroi qui l'anime. Jallal aura du mal à se pardonner de ce qui est arrivé à Yuri dans cet endroit sordide. Je le sais car je ressens exactement la même chose. Peu importe si nous avons réussis à lui sauver la vie, il n'aurait jamais dû se trouver là-bas.

Yuri : Je... Merci pour tout.... Merci d'être toujours là....

Nous le prenons également dans nos bras. J'entends les battements de son coeur qui s'apaise à notre contact et ça suffit à me rassurer. Ça prendra du temps mais il finira par aller mieux. Il s'agissait de la première fois qu'il était aussi vulnérable, c'est à nous de faire en sorte que ça soit la dernière.

Moi : Je suis sincèrement désolé de ce que tu as vécu en prison, Yuri. Nous aurions dû arriver plus rapidement pour te secourir. Personne n'avait le droit de te porter des coups.

Ma réaction était sincère lorsque nous sommes arriver et que nous avons vu l'état de son visage et de son corps. Ils se sont amuser à martyriser mon frère, comme si il ne valait rien. Ils regretteront tous amèrement chacune des souffrances qu'ils lui ont fait. Je ne tolérerais jamais qu'on s'attaque à mon petit frère.

Yuri : Ce n'est pas grave... Merci.... Merci d'avoir été là pour moi.... Je croyais que c'était la fin... Je m'en voulais tellement de ne pas être aussi fort que vous...

Nous sommes tous différents et c'est mieux comme ça. Pour devenir celui que je suis, j'ai dû affronter des choses que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi et encore moins à mon frère. Il est à la hauteur. Il est le seul à douter de lui.

Jallal : Tu ne dois pas te comparer à nous. Tu as été formidable, Yuri. Tu ne te rends pas compte du courage dont tu as fais preuve.

Il se met à renifler et à lever les yeux au ciel pour se retenir de fondre en larme. Il lâche un petit sourire timide pendant que nous nous lâchons. Jallal dépose un baiser sur son crâne avant de se mettre à ébouriffer ses cheveux pendant que je lâche un sourire attendri. Quand je les vois comme ça, j'ai la sensation de revenir quelques années plus tôt avant que Akhin m'arrache à ma famille.

Nous finissons par nous lâcher. Yuri essuie d'un revers de la manche toute les larmes qui menaçaient de couler. J'ai tellement hâte que tous les autres membres de notre famille sachent qu'il est encore en vie.

Eren et Angelo seront tellement heureux. Emilio pourra enfin retrouver son sourire. Je m'en veux pour leurs peines mais elle est éphémère comparé à ce qui aurait pu se produire.

Yuri : Bref, passons ce moment de gêne. Si vous en parlez à quelqu'un, je nierais l'existence de cet instant. Dites moi quel est le plan, maintenant.

J'affiche un rictus.

Moi : Nous allons t'enterrer. Le médecin m'a fournit la drogue qu'il t'a administrer pour que tu passes pour mort. Il faut qu'on puisse voir ton cadavre et que personne ne doute de ton décès. Ensuite, on reviendra te chercher quand ça sera le bon moment.

Il hausse les sourcils.

Yuri : C'est sûr votre truc ? J'aime pas le fait de mourir pendant plusieurs heures. Je veux pas qu'on m'oublie dans un cercueil.

Moi : J'ai déjà penser à faire semblant de t'oublier mais Jallal m'a interdit de le faire.

Je lui réponds en haussant les épaules pendant qu'il m'assassine du regard.

Yuri : Frère indigne !

Je lâche un petit rire avant de reprendre mon sérieux.

Moi : Jallal et moi nous allons faire semblant de nous laisser mourir à cause de la culpabilité. Il faut qu'on passe pour des êtres affaiblis qui ne sont plus apte à faire quoi que ce soit. Je sais que l'invisibilé et ses hommes nous surveillent avec attention. Je me laisserais frapper dehors pour paraître le plus détruit possible. Nous aurons l'air dépressif, il faut que ça se reflète sur nos physiques pour que ça soit crédible.

Yuri hoche la tête tout comme Jallal qui m'offre un regard complice. Tout le monde doit croire que nous sommes les ombres de nous même.

Nous venons de mettre en place la première partie du plan, il faut désormais mettre en action la deuxième partie.











FIN FLASHBACK














Quand j'ai fini de raconter cette histoire, ils m'observent tous choquer pendant que je me retiens de jubiler. Ils sont en train de se décomposer et de comprendre l'ampleur de ma folie et de mon génie.

Ils pensaient m'avoir détruit alors que je suis uniquement devenu encore plus fort.

Moi : Quand Jallal s'est fait tirer dessus, le sniper était Yuri. il s'agissait encore une fois de balle à blanc et de faux sang. Vous avez cru qu'il s'agissait d'une attaque d'un de mes autres ennemis et qu'on vous avais rendu service en vous débarrassant de Jallal sans que vous ayez à vous salir les mains. Mais, ce n'était pas le cas. Il fallait que tout le monde pense que mon ainé était mort dans mes bras pour que ça intensifie ma culpabilité. Vous vous êtes dis que je ne pourrais jamais me remettre du décès de deux de mes frères et que j'étais vulnérable.

Comment est-ce que vous avez pu croire qu'ils étaient tous morts dans un délai aussi court ?

Vous ne vous êtes pas dit que le schéma était affreusement répétitif ? Que la fin de l'histoire de mes frères était bâclée ? Qu'il n'y avait aucune réflexion derrière leurs morts et qu'ils étaient décédés sans aucune raison ?

Vous n'avez pas trouver ça étrange qu'ils meurent aussi précipitamment alors qu'on approchait de l'invisibilé ?

Comment avez-vous pu me sous estimer à ce point ?

C'est tellement vexant.











Point de vu Ayhan :











J'ai envie de pleurer de joie mais aussi d'hurler ma colère envers eux et toutes les manipulations qu'ils ont opérer à notre insu. Angelo tremble de choc tout comme moi. Je suis incapable de parler ou même de bouger. Je pense immédiatement à tous les autres et à quel point ils sont heureux de savoir qu'ils sont toujours parmi nous.

Mon regard est rivé sur Yuri et Jallal qui tiennent fermement leurs armes, comme des soldats prêt à abattre. Je les ai rarement vu aussi sérieux, surtout Yuri.

Ils ne daignent même pas nous regarder, leurs expression faciale est complètement impassible. Mais, je peux les comprendre. Ils sont face à l'homme ayant tuer leurs parents, ce n'est pas le moment de plaisanter.

J'ai tant de question auquel j'aimerais des réponses.

Des éléments me reviennent en esprit que j'avais fortement négliger. Lorsque nous avons conduit Jallal à l'hôpital, le personnel soignant était uniquement masculin : des mafieux déguisés.

Quand le coeur de Yuri s'est arrêter de battre dans la chambre d'exécution, Aslan a détruit la machine permettant d'émettre les battements de coeurs tout comme dans la chambre de Jallal.

Je pensais que c'était à cause de la colère mais c'est parce qu'ils craignaient qu'elles trahissent l'état de santé de ses frères malgré les drogues qu'ils avaient consommer pour paraître mort.

Un génie.

Aslan est un génie.

Tao était en colère parce qu'il croyait pouvoir récupérer Jallal car ça ne faisait pas partie du plan que Jallal meurt. L'invisibilé n'a pas tenter de nier sa responsabilité face à ce décès car ça l'arrangeait bien pour provoquer Aslan alors qu'il savait qu'il n'était pas le coupable.

Je me rappelle du coup de téléphone de l'invisibilé après la "mort" de Jallal. Il m'a dit que c'était regrettable mais à aucun moment il a dit qu'il était le commanditaire de cette attaque.

Aslan : Je savais que Vito et Terzo s'amusaient à m'espionner, c'est pour cette raison que j'ai fais semblant d'être sur le point de me suicider lorsque j'étais sur le toit après le décès de mes deux frères.

Il a été parfait dans son rôle.

Je n'ai jamais remis en question sa peine, sa culpabilité et sa rage. Il a réussit à me convaincre. En me convaincant, il a convaincu les autres aussi. Il savait que j'allais le suivre et que j'allais l'empêcher de commettre l'irréparable. Il n'a jamais eu l'intention de sauter, il fallait uniquement qu'il le fasse croire à nos ennemis. J'ai fait exactement ce qu'il avait prévu et ce qu'il attendait de moi.

Tous ses cauchemars n'étaient que de la simulation dans le cas où on le surveillerait à la villa aussi. Il se faisait réellement passer à tabac à l'extérieur pour avoir l'air désespéré quand ils le surveillaient. Il a penser à tous les détails depuis le début.

Je savais qu'Aslan était brillant. Mais, je dois reconnaitre qu'il m'impressionne même si j'aimerais lui mettre une gifle pour ce qu'il a fait vivre à tout notre entourage.

Aslan : J'ai envoyer Angelo chercher Andréa qui se faisait passer pour Tina pour qu'elle nous rejoigne jusqu'ici. Je savais que l'invisibilé avait prévu de s'attaquer à moi et de faire cesser cette guerre qui dure depuis bien trop longtemps. Dans mon katana, il y avait un traceur qui a permis à mes frères de connaitre ma position et il y aussi un micro.

Ils se figent et se décomposent pendant que je scrute Yuri et Jallal. Yuri a encore quelques traces sur le visage des coups qu'il s'est prit en prison mais il a l'air d'aller bien mieux tout comme Jallal. Angelo se pince pour être sûr de ne pas rêver et il lâche un gémissement de douleur en voyant qu'il s'agit bien de la réalité.

Vito : Espèce d'ordure ! Vous nous avez berner ! Vous n'êtes que des merdes ! Depuis le début, tu fais semblant d'être bouleverser ! Tu mérites de crever, espèce de monstre !

Vito tente de sortir une nouvelle arme à l'arrière de son pantalon mais avant même qu'il puisse le faire, Jallal lui tire trois fois dessus. Il se prend une balle à la jambe, une au dos et une à la côte.

Il s'écroule au sol en hurlant de douleur. Il tente de se redresser et de comprimer ses blessures mais le sang ne cesse pas de couler. Je l'observe avec indifférence tous comme les autres. Je veux bien avoir du coeur mais pas pour les pourritures comme lui.

Vito : Terzo... Aide moi... Aide moi, mon frère.... Je suis en train de perdre trop de sang....

Il fixe son frère avec les yeux larmoyants en se mordant la lèvre. Sa respiration est frénétique. Terzo le scrute en restant impassible pendant que leurs pères ne daignent même pas s'approcher de lui pour le secourir. Il n'a même pas fait l'effort de le regarder. Il se fiche de son sort. Tout ce qui l'importe c'est de savoir comment il va se sortir de cette situation.

Terzo : Est-ce que je dois te rappeler que tu as tenter de me tuer ? J'aurais tant voulu que les choses se passent différemment pour toi, que tu ne suives pas les traces de notre géniteur. Mais, tu as toujours aimer inspirer la crainte et faire du mal aux gens sans aucune raison. Tu es autant un monstre que lui, c'est bien pour ça que tu as toujours été son préféré. Tu vas enfin payer pour toutes les vies que tu as détruit. Tu es une menace pour ce monde, Vito.

Vito écarquille les yeux. Il tente encore de se redresser et de faire cesser les hémorragies. Mais, il ne peut plus rien faire. Il est condamné à mourir et il le sait.

Vito : Terzo... Je t'en supplie.... Ne m'abandonne pas... Tu.... Tu dois me sauver.... Je ne peux pas mourir.... Pas comme ça...

Terzo serre les poings et se mord la lèvre en fixant son frère. Il lutte pour ne pas lui venir en aide car il sait qu'il ne le mérite pas. Mais, ça reste son sang. Ils ont été toute leurs vies ensemble. Il ne pourra pas le chasser de son coeur aussi facilement même si Vito était prêt à se débarrasser de lui.

Vito : Je.... Je t'en supplie... Ne me laisse pas seul.... J'ai besoin de toi, Terzo...

Après quelques secondes de lutte, Vito finit par s'écrouler et fermer définitivement les yeux. Terzo détourne le regard pour ne pas à voir cette vision.

Je ne devrais pas me réjouir d'un décès. Mais, il est responsable des souffrances de Sofia et de bien d'autre encore. Il a mériter ce qui lui arrive. Sa mort était même trop douce pour les horreurs qu'il a accomplit.

Aslan ancre son regard dans celui de l'invisibilé qui ne cesse de serrer les poings et de l'assassiner du regard. Je pensais qu'il avait fini de nous choquer mais visiblement il n'a pas encore finit d'énoncer comment il a comploter contre ce type.

Aslan : Matteo, tu peux te relever, la partie est finie.

Quoi ?

Qu'est-ce qu'il vient de dire ?

Il bluffe.

Il ne peut pas dire vraie n'est ce pas ?

Il n'a pas pu planifier ça aussi ?

J'écarquille les yeux tout comme Andréa, l'invisibilé et Angelo. Les autres semblent être au courant de cette mascarade. J'entends un rire. Un rire qui suffit à faire exploser mon coeur de joie.

Matteo : Enfin ! Ça commençait à être long !

Matteo se relève en rigolant, les vêtements plein de sang. Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un grand sourire et de me retenir de fondre en larme. Je ne dois pas pleurer, ce n'est pas le moment. Je dois uniquement sourire, sourire à la vie comme je l'ai toujours fait. Yuri et Jallal vont bien tout comme Matteo. Ils ne sont pas morts.

Matteo : C'était trop marrant ! Mais, je vais devoir mettre mes vêtements à la poubelle ! Ils sont remplis du faux sang, Aslan !

Sa voix est comme d'ordinaire, comme la première fois que nous nous sommes rencontrer. Il ressemble réellement à un enfant, à un innocent. Ça me réchauffe le coeur d'apprendre que tout ceci n'était aussi que de la comédie. Je ne sais pas comment Aslan a fait. Mais, l'important c'est qu'il ne vivra pas avec la culpabilité d'avoir abattu son pauvre cousin.

Matteo court dans la direction de Aslan et le prend dans ses bras. Aslan le serre contre lui et lui offre un sourire sincère. La différence de taille entre les deux hommes est impressionnante.

Matteo : J'ai bien tout fait comme tu m'as dis !

Aslan hoche la tête en continuant de sourire. Il ne se dégage plus de lui cette aura meurtrière et destructrice. Elle a disparu au contact de Matteo.

Aslan : Tu as été parfait ! Je suis tellement fier de toi, Matteo.

Il lui ébouriffe les cheveux en souriant pendant que nous sommes sous le choc. Aslan ancre à nouveau son regard dans celui d'Andréa et l'invisibilé qui ne cessent pas de trembler de choc mais aussi de crainte.

Aslan : Quand Vito s'est battu contre moi, Terzo lui a passer son arme et elle contenait des balles à blanc. Terzo savait que son frère utiliserait son arme pour se débarrasser de Tao parce qu'il aime utiliser ce qui lui appartient. Quand je lui ai pris l'arme pour m'attaquer à Matteo, j'ai pris celle de Terzo qui contenait des fausses balles.

Aslan a fait semblant d'abattre Matteo et de s'effondrer pour faire croire à l'invisibilé qu'il était dévasté et pour qu'il apparaisse tel qu'il est réellement. L'invisibilé voulait le manipuler mais c'est Aslan qui l'a fait finalement. Aslan a pu avoir toutes les motivations de l'invisibilé ainsi que ses confessions mais aussi celle d'Andréa.

Aslan : Je connais mon cousin. J'entends ses battements de coeur depuis que je suis gosse. J'ai pu voir toutes les craintes qu'il avait envers Renato, il n'a jamais fait semblant. Quand il s'est fait violer chez lui, j'ai pu voir la peur dans ses yeux et ses battements de coeur étaient tellement irréguliers qu'il n'aurait pas pu simuler même si il en avait envie. Les yeux et le coeur ne mentent pas.

Brillant.

Exceptionnel.

Incroyable.

Bluffant.

Aslan : Les otages que tu as pris n'étaient pas des civils. Ils s'agissaient de tes hommes de mains. Ils ont cru naïvement que tu allais les libérer alors que tu avais prévu de les sacrifier depuis bien longtemps pour ton petit jeu sordide.

Aslan marque une pause.

Aslan : Quand j'ai appris que ce fameux Andréa était en hôpital psychiatrique, j'ai fais mes recherches et j'ai comprit qu'il était présent quand Matteo y était. Au début, Matteo n'a voulu rien me dire mais il a finit par m'avouer tout ce qui se tramait dans mon dos. Il m'a dit tout ce que vous lui aviez appris et ce qu'il devait faire. Je lui ai dis de suivre attentivement vos ordres et qu'il allait aussi simuler la mort mais qu'il ne devait rien vous dire parce que ça faisait partie de la pièce de théâtre.

Andréa serre les poings pendant que l'invisibilé continue de se toucher nerveusement les mains. Ils ont compris qu'ils avaient perdus. Ils voulaient du spectacle. Ils en ont eu un à la hauteur de leurs attentes.

Aslan a tellement bien simuler la surprise quand il a apprit que Matteo était un traitre qu'il m'a même convaincu. Et puis, son état de détresse en apprenant qu'il avait abattu son cousin par erreur était fascinant.

Aslan : Je savais que tu manipulais Matteo. Encore une fois, tu as voulu me narguer. Il m'a dit que tu lui avais ordonner de mettre un teeshirt spécial quand il a fait la rencontre de la civilé. Sur ce teeshirt, on pouvait voir un personnage de dessin animé, plus particulièrement un vieil homme. Le vieillard du dessin animé "La-haut", tu t'es moquer ouvertement de moi c'était une piqure de rappel de quand tu t'es fais passer pour le vieil artisan.

Je me souviens de ce tee-shirt. Je n'aurais jamais fait le lien. Je savais qu'il s'agissait d'un dessin animée. Mais, je ne m'y connais pas en tout ça puisque mon enfance n'a pas vraiment été rythmée par la télévision ou le cinéma.

Aslan s'est même souvenu de ce détail qui me paraissait insignifiant alors qu'il avait toute son importance.

Matteo lâche un petit sourire pendant qu'Aslan lui caresse à nouveau tendrement les cheveux, comme il le ferait pour un enfant. Leurs proximités est exceptionnelle et leurs liens aussi. Je peux percevoir toute l'admiration et tout l'amour que Matteo porte à Aslan malgré la différence d'âge qui les sépare.

L'invisibilé bouillonne de rage tout comme Andréa. Ils se sont fait avoir, comme nous tous. Je n'aurais jamais cru que Matteo était aussi dans la confidence. Aslan s'est servit de ce que Andréa et l'invisibilé avait apprit à Matteo à son avantage.

Aslan murmure quelques mots à Matteo à l'oreille. Matteo hoche la tête et quitte rapidement la pièce. L'invisibilé allait tenter de s'attaquer à lui mais Jallal tire une balle dans le plafond pour l'en dissuader. Il grogne et s'abstient pendant que Matteo sort en claquant la porte. Je comprends aisément qu'il ne souhaite pas que Matteo assiste à ce qui va se produire dans cet endroit.

Aslan : Nous pouvons dire que j'ai gagné la partie n'est ce pas ?

Il affiche un sourire narquois. Il se dirige rapidement vers son katana qu'il attrape et qu'il sort de son fourreau. Il lâche un grand sourire en sentant son arme, elle lui avait manquer. Il s'avance vers l'invisibilé qui le fixe complètement paniquer. Dans aucun de ses plans, la fin de cette histoire n'allait être comme celle-ci alors que visiblement pour Aslan ça ne pouvait être que comme ça.

Invisibilé : Tu ne peux pas me tuer ! Tu n'as pas le droit ! Je... Je te donnerais l'emplacement des cadavres de toutes mes victimes !

En entendant sa voix remplie de stress et de panique, je me rends compte à quel point ce type est encore plus pathétique que ce que je croyais. Il craint pour sa vie car c'est la seule chose qui a toujours compter pour lui. Il pensait tout contrôler mais il avait tord. Il se retrouve enfin à la place des victimes qu'il a tant mépriser.

Aslan hausse les sourcils.

Aslan : Terzo m'a fournit l'adresse de tous tes cimetières.

Terzo lâche un sourire en coin pendant que l'invisibilé serre les poings. Il se rend compte qu'il n'a plus aucune monnaie d'échange et qu'il va crever entre les mains d'Aslan.

L'invisibilé : Ta mère n'est dans aucun de ces lieux ! Je l'ai mise dans un endroit bien sécuriser ! Je... Si tu te débarrasses de moi, tu ne retrouveras jamais son cadavre !

Aslan lâche un rire moqueur.

Aslan : Quand Vito et Terzo m'ont kidnapper à Milan dans ce vieil hôpital, j'ai remarquer plusieurs squelettes qui se trouvait dans la pièce où nous étions détenue. J'ai envoyer l'un de mes hommes récupérer des ossements de chacun des squelettes, les résultats ont démontrer qu'il y avait non seulement le cadavre de ma défunte mère mais aussi celui d'autres femmes portés disparus depuis plusieurs années.

Il marque une pause.

Aslan : Tu n'as pas pu t'empêcher de me narguer en mettant ce que je recherchais depuis des années sous mes yeux en pensant que je ne ferais pas attention. Mais, si mon père m'a bien apprit quelque chose sur toi c'est que tu disposes d'un égo surdimensionné qui te fait croire qu'il n'existe personne de plus réfléchi que toi. Je viens de te prouver le contraire.

L'invisibilé se tétanise. Je me souviens des différents squelettes. Ils n'avaient pas saisi mon attention. Malgré notre situation critique, Aslan a quand même fait preuve d'observation et de réflexion. Je reconnais que c'était intelligent de mettre devant nous le cadavre de sa mère.

Aslan lui met un énorme coup de pied en plein genou qui le force à se mettre à genou devant lui.

Aslan jubile pendant qu'Andréa est en train de se liquéfier, la peur est perceptible sur son visage. Mais, je ne laisserais personne la tuer. Elle est ma bataille, ma guerre. Elle m'a prit ma famille. Elle doit le payer de mes mains.

Je me dirige vers Yuri et lui attrape son arme des mains pour me tenir face à cette psychopathe. J'attrape violemment ses cheveux et la balance vulgairement au sol. Elle gémit de douleur. Mais, elle m'assassine du regard.

Andréa : J'aurais dû te tuer dès ta naissance. Je n'aurais jamais dû accepter de te porter dans mon ventre. Tu me dégoutes. Peu importe ce que tu me feras, tu n'oublieras jamais ce que je t'ai fais vivre et ce que j'ai infliger à tes parents. Je continueras de te hanter même dans tes cauchemars.

Elle affiche un rictus pendant que je l'observe attentivement.

Moi : Tu n'es qu'une idiote. Tu as raison sur un point : tu aurais dû me tuer avant que j'apprenne à tenir une arme entre mes mains. Tu crois sérieusement que je vais penser à toi après toute cette histoire ? Je vais faire ce que j'ai toujours fais. Je vais me reconstruire et devenir encore plus forte et ça sera grâce à toi. Je n'aurais jamais pu le faire si tu ne m'avais pas expliquer les circonstances du décès de mes parents et pourquoi est-ce qu'on m'a fait autant souffrir.

Je lui tire une balle dans la cuisse, une dans la main et une dans le genou. Elle hurle si fort de douleur que ça me procure une joie immense. Son sang recouvre le sol. Je m'approche d'elle et écrase vulgairement sa cuisse pendant qu'elle crie. Des larmes coulent de ses yeux mais ça n'éveille aucune pitié en moi.

Moi : Je pensais que je ne méritais pas de vivre et que je n'étais qu'une erreur. Mais, tu m'as permis de comprendre que j'avais le droit d'être heureuse et que je ne laisserais plus jamais quelqu'un se mettre en travers de mon chemin. Toi et moi, nous partageons uniquement le même sang. Mais, je ne te considère pas comme une tante et encore moins comme une mère. Adieu, Andréa Vazquez.

Je lui tire une balle entre les deux yeux. Son corps s'effondre vulgairement au sol. Et, ça me fait un bien fou de savoir que c'est enfin fini et qu'elle ne viendra plus jamais me causer du tord. J'aurais pu la torturer mais je n'en ressentais pas le besoin et encore moins l'envie.

Je jette mon arme au sol.

Je n'ai même pas le temps de me remettre de mes émotions qu'Aslan use de son katana et l'enfonce vivement dans la cuisse de l'invisibilé qui gémit de douleur.  Il fait ressortir son katana et l'enfonce brusquement dans sa jambe droite qu'il tranche à une vitesse bluffante.

Angelo est pâle mais il se refuse à quitter la pièce. Pourtant, il le devrait.

La scène aurait pu me donner envie de vomir si il ne s'agissait pas d'un homme ayant causer tant de tord autour lui. Ensuite, Aslan reprend son katana et tranche la main gauche de l'invisibilé qui continue de pleurer et d'hurler de douleur pendant que son sang gicle dans toute la pièce. Je n'ose même pas imaginer sa souffrance. Mais, ça ne sera jamais aussi douloureux que tout ce qu'il a fait à ses victimes.

Aslan : Tu vas payer pour la souffrance de mes parents, des parents de ma femme et pour toutes les femmes que tu as détruit. Tu as été ma source de motivation pendant des années, tu as été celui qui m'a permit de ne jamais oublier que la vengeance est un plat qui se mange froid. Tu as voulu t'attaquer à ma famille, nous prendre ceux qui nous revient de droit alors qu'on avait rien demander à personne. Je vais te faire payer pour toutes les vies que tu as sacrifier en pensant que la tienne était plus importante.

Aslan tranche son autre jambe et cet homme pousse un cri effroyable. Nous restons tous là à observer la scène. Mais, personne ne tente de retenir Aslan car personne ne le stoppera. Et puis, personne ne veut qu'il arrête de venger les morts de cette ordure.

Aslan : Les femmes que tu as détruit n'oublieront jamais ce que tu as fais et toi non plus je veux que tu te rappelles de chacun de leurs visages et de la souffrance que tu as occasionnées. Elles n'ont pas cesser de faire des cauchemars, de pleurer et de supplier mais tu n'as jamais eu pitié d'elle.

Il finit par redresser l'invisibilé, qui le scrute, le visage en sang et le corps complètement détruit. Je ne sais pas comment ça se fait qu'il est encore en train de respirer. Il respire si fort que je comprends aisément que sa fin est proche. Aslan lui tient fermement la nuque.

Aslan : Adieu, l'invisibilé. J'espère que tu n'oubliieras jamais le nom des Dell'Era car nous t'avons vaincus. J'avais jurer sur la mémoire de tous les Dell'Era qui sont mort durant la bataille que tu allais payer pour tes actions. Je n'aurais jamais manquer à ma parole.

Il pointe sa lame vers la gorge de ce type, qu'il observe avec froideur, mépris et hostilité. Aslan enfonce son arme dans la gorge de ce monstre qui se vide intégralement de son sang qui ne cesse pas de gicler. Il balance son corps au sol à coté de Vito et d'Andréa.

Il est mort.

Ce monstre est mort.

Enfin.

C'est fini.

Nous avons gagner.

Je n'ai même pas le temps de réagir que Yuri court dans ma direction et celle d'Angelo pour nous prendre dans ses bras. Je lâche un petit sourire même si j'avais prévu de l'insulter de tous les noms lui et ses frères.

Yuri : C'était tellement difficile de jouer au mort ! J'étais tellement isolé que j'ai failli devenir fou ! Vous vous rendez compte que les seuls visages que j'ai pu voir sont ceux d'Aslan et Jallal ?! Je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi !

Il n'a pas changer celui-là. Angelo ricane en se retenant de fondre en larme tout en profitant de ce contact, tout comme moi. Je repense à l'état de détresse d'Angelo quand il pensait que nous avions perdu Yuri et ça suffit à me mettre la boule à la gorge. Je retiens au maximum toutes les larmes que j'ai accumuler depuis le début.

Moi : Tu nous as manquer, Yuri.

Je lâche un sourire sincère pendant qu'il renforce sa prise sur nous. Il n'a pas besoin de le dire, je sais qu'on lui a aussi énormément manquer et qu'il est heureux de nous retrouver après tout ce temps. Il est conscient du mal que ça nous a fait de ne pas être auprès de lui.

Yuri : Mais, je sais ! Vos vies ont dû être tellement ennuyante sans moi ! Je n'ose même pas imaginer ! Ne vous en faites pas, je reviens pour mettre de la lumière autour de vous !

Je lâche un petit rire. Il finit par se reculer de moi. Il se met à charrier Angelo sur toutes les larmes qu'il a verser durant son absence. Angelo feint l'indifférence alors qu'il était dévasté par la perte de Yuri.

Jallal s'avance vers moi et m'offre un sourire gêné. Je sais qu'il s'en veut pour ce qu'il m'a infliger. Mais, je comprends leurs positions et je sais qu'ils n'ont pas eu le choix. Je n'imagine même pas combien ça a dû être difficile pour lui de simuler son décès en sachant qu'il laissait Amaia et Alessio derrière lui. Et puis, il n'est pas encore au courant qu'il va être père. J'ai hâte qu'il le sache, ça lui fera tellement plaisir.

Je lui offre un sourire sincère et lui ouvre grand mes bras. Il s'avance et me prend contre lui, je sens les larmes monter alors je me mords la lèvre pour les empêcher de couler. Il s'agit d'un moment de joie, ce n'est pas le moment de pleurer.

Jallal : Je suis sincèrement désolé, Ayhan.

Je hoche la tête en me blottissant contre lui. Il n'a pas besoin de le dire. J'en suis consciente. Il finit par me lâcher. Il se dirige vers Angelo et le prend dans ses bras. Angelo finit par pleurer malgré ses tentatives pour s'abstenir. Je vois Yuri lever les yeux au ciel pour se retenir de pleurer, il se met à sourire timidement.

Je tourne la tête vers Aslan. Son corps est rempli de sang, le sang de l'adversaire. Il me fixe. Tout comme moi. Il est conscient de tout le mal qu'il m'a fait, de ses mensonges et de ses manipulations qui ont faillit me rendre folle. Il n'ose pas s'approcher de moi, tout comme moi. Je ne saurais décrire ce qui se passe dans son esprit puisque le mien est dans le flou.

Lui et moi on va devoir avoir une discussion sérieuse sur toutes ses manigances.

Mes pensées vont vers Emilio en pensant à son état suite au décès de deux de ses petits-fils. Il était tellement troubler et inconsolable. Je ne sais pas si j'en veux à Aslan de m'avoir cacher la vérité ou si je lui en veux pour toute la peine de nos proches.

Jallal se dirige vers le cadavre de Renato. Il se courbe pour être à sa hauteur. Il prend sa main dans la sienne et la serre en affichant une expression triste.

Jallal : Merci pour ton sacrifice, mon oncle. Excuse nous de ne pas avoir vu ton mal être. Nous veillerons à ce que ta mémoire soit respecter et à ce que tout le monde sache que tu as céder ta vie pour qu'on s'en sorte.

Sa voix est teinté par la peine. Il se redresse. Yuri s'approche de lui et pose sa main sur son épaule dans un geste réconfortant et rassurant. Renato a agit en héros pour me sauver et sauver Aslan. Il ne savait pas que Jallal et Yuri étaient encore en vie mais nulle doute qu'il aurait été heureux de le savoir.

Terzo : Je vais vous laisser profiter de vos retrouvailles en famille.

Terzo s'avance rapidement vers la porte. Je comprends aisément qu'il ne se sent pas à sa place puisqu'il s'agit d'un moment de retrouvaille et de bonheur. Il doit croire qu'on lui en veux encore alors qu'il nous a fournit son aide. Il a perdu son frère et son père, il n'a rien à célébrer.

Je me dirige vers lui et lui attrape le bras pour le stopper. Il se tourne vers moi. Avant même qu'il puisse réagir, je le prends dans mes bras. Il écarquille les yeux et hésite à me rendre mon étreinte. Mais, il finit par me serrer contre lui.

Moi : Merci... Merci pour tout, Terzo....

Il ne se rend pas compte que sans lui les pertes auraient pu être bien plus nombreuses. Terzo est la preuve qu'on peut choisir de faire des bons choix et que notre passé ainsi que notre famille n'impactent pas forcément notre avenir. Je savais que son coeur continuait de battre et qu'il n'était pas aussi cruel que les autres.

Terzo : Merci... Merci d'avoir cru en moi quand personne ne l'aurait fait, Ayhan... Merci d'avoir chercher à me comprendre et d'avoir voulu me connaitre.... Je.... Je ne t'oublierais jamais.... Je.... Merci....

Il m'offre un sourire touché et hoche la tête. Ses yeux sont rougies, il avale difficilement sa salive. Je saisis qu'il se retient de pleurer, il craint de ne pas pouvoir se retenir. Je finis par me reculer de lui et lui offre un sourire sincère. Il me détaille comme si il voulait graver ce moment dans sa mémoire et ne jamais oublier les traits de mon visage.

Aslan s'avance vers lui. Je me décale instinctivement pour qu'Aslan se retrouve face à lui. Aslan lui tend sa main. Terzo la fixe choqué comme si il hésitait. Mais, il finit par la serrer.

Aslan : Je te remercie de m'avoir aider à sauver ma famille. Tu fais désormais partie des miens, Terzo. Tu peux compter sur mes frères et moi dès que tu en auras besoin. Tu as perdu une famille mais tu en as gagner une nouvelle.

Terzo écarquille les yeux et ouvre grand la bouche pendant qu'Aslan lui offre un sourire sincère tout comme Jallal et Yuri. Il se mord la lèvre et affiche un petit sourire.  Mais, il finit par la serrer. Puis, les deux hommes se lâchent.

Il finit par partir en direction de la sortie. Mais, il fait demi tour et prend Aslan dans ses bras. Aslan est surprit par son geste mais il finit par répondre à son étreinte. Des larmes de joie coulent des yeux de Terzo, elles suffisent à me faire sourire. Les autres aussi se mettent à sourire en observant la scène qui s'offre à nous.

Terzo : Merci pour tout, Aslan.... Merci de m'avoir sauver la vie.... Merci.... Je.... Je tâcherais d'être à la hauteur de la deuxième chance que tu m'as offert....

Terzo le lâche et part rapidement de la pièce sans un regard en arrière pour ne pas laisser percevoir son trouble. En réalité, Terzo a toujours voulu avoir un frère comme Aslan, ça explique la fascination qu'il avait pour lui.

Aslan lui rappelait ce qu'il aurait pu avoir si Vito n'avait pas été détruit par l'invisibilé. Je pensais qu'il éprouvait des sentiments amoureux pour lui mais j'avais complètement tords. Terzo voulait en savoir davantage sur Aslan parce qu'il ressentait l'envie d'être proche de lui, de faire partie de sa famille.

Aslan : Je dois parler à la civilé.

Je l'observe surprise, je ne m'attendais pas à ce qu'il veuille discuter maintenant surtout autour de tous les cadavres qui recouvrent le sol. Les autres semblent comprendre qu'ils doivent sortir puisqu'ils se dirigent vers la sortie de la pièce, Matteo doit commencer à se sentir seul.

Ils passent tous à coté de moi. Ils me supplient tous du regard de ne pas lui reprocher son comportement. Ils craignant que cette histoire finisse mal pour Aslan après tout ce qu'il a accomplit pour que tout le monde aille bien.

Quand ils sortent, Aslan s'avance. Il se tient devant moi. Nous nous fixons attentivement. Nous sommes tous les deux dans un état déplorable. Il cherche ses mots. Il ne sait pas comment justifier ses mensonges et ses manipulations.

Aslan : Je suis sincèrement désolé pour ce que je t'ai fais vivre ces derniers semaines. Je n'ai jamais voulu te faire de mal. Mais, je n'avais pas le choix. Ça me tuait de te voir t'éteindre chaque jour un peu plus à cause de la mort de mes frères mais je ne pouvais pas parler sinon je risquais de te mettre en danger ainsi que tous les autres.

Il marque une pause.

Aslan : Je t'ai menti sur énormément de chose. Mais, je n'ai jamais fait semblant sur ce que je ressentais pour toi et sur ce que tu éveillais en moi. Je ne sais pas si tu trouveras la force de me pardonner. Je comprendrais que tu n'y arrives pas. Mais, je te demande pardon.

Il se touche nerveusement les mains. Elles sont pleines de sang. Je peux percevoir toute sa sincérité et son trouble. Il savait qu'il prenait le risque de me perdre en me mentant et en me manipulant. Mais, il l'a quand même prit.

Aslan : Je t'aime de toute mon âme dans ce monde et tous les autres, Ayhan Dell'Era. Je hurlerais cette vérité au monde entier même si tu me rejettes. Je veux que tu saches que tu détiens mon cœur pour toujours et à jamais.

Coucou tout le monde,

Je vous poste ce très long chapitre qui fait 20 000 mots. Je pense que c'est un retournement de situation digne de Cuero Assassino et de vos attentes !
Vos larmes en valaient la peine 🤧
Qu'est-ce que vous avez penser de ce chapitre ? Du plot twist ? Du retour en force de Jallal et Yuri ? Du plan exceptionnel d'Aslan ? De la fin tragique des antagonistes ?

On se retrouve sur Instagram Iamhazeldiaz pour des updates et des extraits du prochain chapitre ! On se retrouve aussi sur mon canal Instagram !

Bonne lecture 🤧❤️

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