Le déjeuner c'est fini dans le silence parce que oui je suis resté à table jusqu'à ce que j'aie fini. Une fois mon assiette vide, je suis partie à la recherche de Brooklyn mais, je ne savais pas du tout par où commencer. J'ai commencé par la chambre mais, elle n'y était pas j'ai fouillé tout l'hôtel et aux finales je l'ai trouvé au bar du restaurant. Elle avait un verre à la main.

« Enfin je te trouve, lui dis-je en venant m'asseoir à ses côtés.

- Tu te rencontres de ce qu'elle a dit, commence-t-elle. Je suis une fille pourrie gâter ?

- Elle a raison, lui répondis-je.

- Quoi tu te fou de moi, me demande-t-elle en posant son regard sur moi.

- Oui tu es une fille pourrie gâter, lui répétais-je. Tu voulais allée à USC et tu t'es dit que c'était mieux si tu supprimais notre université. Tu as appelé ton papa et il a pris les choses en mains, ajoutais-je. C'est quoi qui est si terrible que ça de faire partie d'une université publique ?

- Je ne me sentais pas à ma place d'accord, me criât-elle en se levant. J'entendais les autres parler de problème que je n'avais, ils se battaient pour des choses que je n'avais pas besoin, ils me regardaient des hauts quand ils me voyaient et surtout ils voulaient que j'investisse dans leurs manifestations, ajoute-t-elle. Je ne me sentais pas à ma place, oui c'est sur je voyais bien que la vie n'était pas rose pour eux mais, j'ai aussi remarqué que certain étudiant était vraiment attiré par le fait que j'ai de l'argent. Il traînait avec moi seulement pour avoir des privilèges donc forcément j'en avais marre. Je voulais fréquenter des gens qui m'aime pour moi, m'explique-t-elle.

Okey je crois que je comprends un peu son point de vu. Elle est habituée à tout avoir et ses vrai que tous les campus publics on leurs problèmes. Pas assez de logement, des chambres dans des chambres délabrer, pas assez d'argent pour vivre sur le campus. Nous aussi on vit ça après, elle pourrait aussi investir dans leurs mouvements pour montrer qu'elle comprend. Après c'est vrai que techniquement ce n'est pas son argent mais, c'est celui de ses parents mais, il alimente quand même son compte non ?

« Ah je comprends mais, ce n'était pas une raison pour nous piétiner, ajoutais-je.

- Ouais, je sais et je m'en suis excuser plusieurs fois, me rappelle-t-elle.

- Enfin bref ta mère pense que tu ne le l'aime pas c'est pour ça qu'elle est aussi vache, lui informais-je. Elle pense que tu te fiche pas mal de ses expériences et que tu préfères ton papa, et que ça a toujours été comme ça, ajoutais-je. »

Franchement je n'ai pas de point de vu à ce sujet. Étant donné que je ne suis pas très au courant de son enfance et tous ses trucs là mais, je pense que leurs problèmes sont profonds d'ailleurs c'est le cas. Sa mère lui reproche de ne pas l'aimer et elle reproche à sa mère de ne pas l'aime mais, s'y j'écoute sa mère le problème viendrait de sa fille. J'aimerai connaître le fin mot de l'histoire même si en fait je devrais rester en dehors de tout ça.

« C'est vrai que j'ai toujours préféré mon père, me dit-elle. Je n'ai jamais compris les choix qu'elle faisait pour moi, ajoute-t-elle.

- Vous devriez peut-être discuter ? Lui proposais-je.

- Ouais peut-être, dit-elle en roulant des yeux. »

Ouais mais, en fait elle devrait discuter. Il faut qu'elles aillent au fond des choses et qu'elle s'explique. Il a fallu que je passe par là pour que finalement il y est un espoir pour que les choses s'arrangent. D'ailleurs je me demande quelle est la nature de sa relation avec son père. Je me demande s'ils sont toujours en bon terme après tout, elle a participé à la manifestation pour mettre le projet de son père à terre en plus il est ruiné il aurait de quoi la détester.

« Elle est remonté à la chambre, va lui parler, lui demandais-je.

- D'accord, me dit-elle en roulant une nouvelle fois des yeux. »

Elle finit son verre cul sec avant puis, elle me prit la main. C'est ensemble que nous sommes remontés à l'étage par l'ascenseur. Ça l'était en maillot sur la terrasse, elle prenait un bain de soleil. J'aurais préféré ne pas voir ça. Ce n'est pas qu'elle est mal foutue mais, disons que c'est gênant de voir que la mère de sa copine est bien conservée.

« Maman je peux te parler, demande-t-elle à sa mère.

- Oui bien sur assez toi, lui dit sa mère. »

Du coup nous avons pris place sur les canapés autour d'elle. Elle ne savait pas par où commencer. Brooklyn jouait avec ses doigts tandis que sa mère attendait qu'elle prenne la parole et d'un côté, elle se disait que c'était peut-être à elle de prendre la parole.

« Écoute je sais que tu penses que je ne t'aime pas mais, c'est plutôt que je ne comprenais pas les choix que tu faisais pour moi, commence Brooklyn. Du coup je t'en ai voulu.

- Tout ce que je voulais c'est que tu deviennes quelqu'un de bien, commence sa mère. Je ne voulais pas que tu grandisses dans une bulle de riche, répond sa mère.

- Maintenant, je le comprends même si la vie dans le public n'est pas évidente je ne m'y sens pas à ma place, ajoute Brooklyn. »

C'est un début, suite à sa phrase, elles se sont souris puis, elles se sont prises dans les bras l'une de l'autre. Après ça j'ai jugé bon de les laisser seule. Le climat semblait être calme donc je n'avais plus à jouer les intermédiaires. Elles sont besoin de se retrouver. Du coup je suis sortie de la chambre et je suis descendu au rez-de-chaussée de chausser. Je voulais allée faire une balade sur la plage. Aujourd'hui était une journée assez agité et maintenant que mère et fille sont réconcilier on va peut-être pouvoir commencer à profiter pleinement. En tout cas c'est sur elle aura un Noël différent cette année et c'est grâce à moi.