« Oh je peux savoir c'est quoi votre problème là ? nous cri Mariella en ouvrant la porte. »

Nous ne nous sommes pas occupés d'elle nous sommes entrés et nous sommes allés dans la chambre de Bruno et j'ai attrapé un jean et un t-shirt comme ça pour le lui balancer alors qu'il se demandait ce qu'on pouvait bien faire tous les trois dans sa chambre. Il faut vraiment qu'on lui explique tout ça maintenant, il n'a donc pas vu son téléphone ? Seth n'a donc pas essayé de le contacter je suis sûr qu'il l'a fait.

« Sape toi on part à L.A, lui dis-je.

- Pourquoi ? nous demande-t-il alors qu'il enfila le t-shirt que je lui ai balancé.

- La rédaction a fermé donc on va la remettre sur pied, lui informe Green.

- Et pourquoi je suis obligé de venir avec vous déjà, nous demande-t-il. »

Il est sérieux dans sa connerie ? On est en train de parler d'un pan de notre vie qui est en train de s'écrouler et ça ne lui fait ni chaud, ni froid. Heureusement, que vous n'étiez pas là pour voir le regard qu'on lui lancer parce que je peux vous dire que ce n'était pas un regard de personne qui s'en foute ou de personne contente. J'ai envie de le tuer là tout de suite. Il fait fortune avec mon histoire et là on parle de sauver l'histoire du journalisme et il n'en a rien à battre ?

« Ah donc quand c'est pour raconter les histoires des autres tu es partant mais, quand c'est pour bouger ton cul pour aider tu n'es pas content ? concluais-je.

- Tu aimes donc t'en ça vivre des histoires des autres, lui demande Olivia en croisant les bras sous sa poitrine.

- Je vous rappelle que c'est Green qui nous a autorisé à faire cette BD, nous rappelle-t-il. »

Ouais, Green lui a autorisé à faire cette BD mais, c'était dans le cadre de l'université c'était pour le journal universitaire, on ne lui a jamais autorisé à publier cette BD. Je savais qu'il voulait devenir auteur de roman graphique mais, je ne pensais pas qu'il ne se la jouerait personne à ce point en plus c'est mon histoire c'est Evy la principale c'est moi la principale. Il s'est inspiré de moi.

« Je t'ai autorisé à la faire pour l'université pas pour t'enrichir avec, lui informe Green.

- Eva toi tu étais d'accord, me dit-il.

- Ouais mais, je ne pensais pas que tu te la joueras perso, lui informais-je.

- Okey okey je viens, finit-il par dire en se levant pour enfiler le pantalon que je lui avais balancé. »

Ouais tu as intérêt de venir parce que quand il s'agit de faire bouger les choses il ne fait rien. A l'époque de l'université. Il passait son temps à dessiner, à dessiner chacune des choses qu'on pouvait bien faire en même temps c'était sa tâche première pour que tout le monde soit au courant mais, franchement je ne pensais pas qu'il la ferait publier mais, c'est cette Mariella qui l'a convaincu de la faire publier.

« Où est-ce que vous allez ? nous demande Mariella.

- A Los Angeles bébé...

- On n'a pas le temps pour les explications prépare sa valise on reviendra la chercher plus tard, ajoutais-je alors qu'on traînait Bruno dehors.

- Il faut qu'on aille voir Pablo il ne répond pas au téléphone et il nous faut le jet, ajoute Olivia.

- Allons le secouer, ajoutais-je. »

J'ai donc laissé le volant à Olivia. Je me suis installé à côté d'elle tandis que les garçons se sont installés à côtés d'elle. Elle nous a conduit sur le lieu de travail de Pablo et franchement je dois vous confier quelque chose mon sang ne fait qu'un tour parce que la rédaction a fermé et elle était toute ma vie. Si elle avait fermé pendant qu'on était encore là-bas je sais que je me serai battu pour elle parce que le journalisme c'est mon truc. Green aussi se serait battu pour elle parce qu'on a ça en commun. Une fois garée devant son bâtiment nous sommes entrés à l'intérieur et nous nous sommes arrêtes à l'accueil.

« Ariel je voudrais voir Pablo c'est genre super important, dit Olivia à l'hôtesse.

- Je suis désolé Olivia mais, il est en rendez-vous, lui informe Ariel.

- Ecoutez je ne vous demanderez pas ça si ce n'était pas important fait le venir ici maintenant, insiste Olivia. »

Ariel n'en n'avait pas envie mais, elle a attrapé son téléphone puis, je suppose qu'elle l'a appelé. On a attendu quelque minute avant que son mec ne descende précipitamment comme s'il venait d'apprendre que quelqu'un était morte. Je me demande bien qu'est-ce que la jeune femme lui a dit pour qu'il débarque dans cet état.

« Mais, qu'est-ce qui se passe ? lui demande Pablo.

- Pas le temps de t'expliquer appel le chauffeur du jet et dit lui de se préparer parce qu'on va à Los Angeles, lui dit-elle. J'espère que tu pourras aller chercher Pedro aujourd'hui, ajoute-t-elle.

- Ouais, ne t'en fait pas je vais le faire les deux trucs que tu as dit, lui dit-il. »

Après lui avoir dit qu'elle lui enverrait un texto pour tout lui expliquer, et après lui avoir donner ses clés de voiture et lui avoir dit d'aller la chercher devant le New-Yorker nous sommes sortis du bâtiment pour remonter dans ma voiture. Nous avons déposé Bruno et Olivia chez eux pour qu'ils fassent leurs valises puis, Green et moi sommes retournés chez nous pour faire nos valises. Une fois chose fait, nous avons appelés un taxi pour ensuite partie en direction de l'aéroport. Nous avons attendus les autres puis, nous nous sommes fait contrôler avant d'aller rejoindre le jet. Nous sommes montés à bord et quand on fut attaché on a décollé du sol.

ça va nous prendre 3 jours d'arriver là-bas, je ne suis pas sûr que mon petit cœur tienne le coup. Je suis déjà pas mal à cran et je repense à tous les bons moments que j'ai passé à la rédaction tous les événements que j'ai couvert, toutes les vannes que j'ai pu balancer et je peux vous dire que j'en ai balancé pas mal. Franchement, je n'arrive pas à croire que ça arrive à l'université en fait, je n'arrive pas à croire qu'après deux ans on est encore à régler des problèmes pour l'université.