Souvenirs
Des dents fugaces... Des cries résonnent dans cette prairie qui, de son paysage, propose une vision paisible... Du sang, en abondance... Le pire de tout ? Ces appels à l'aide, mélodie de l'enfer qui nous dit être le prochain.. La peur ravage les cœurs... Tous tremble et pourtant ils se battent... Exclament leur rage dans un hurlement sauvage avant de s'attaquer à ces démons pour sauver l'humanité.. Sasegeyo ! est leur déferlante de possibilité proposés par leur volonté indestructible... Pourtant, c'est sous des corps détruits... Dévorés, que je m'avance, mon nom est crié mais je ne sais d'où... Plusieurs voix, d'homme est de femme cependant c'est la peur qui m'empêchera de me retourner... Car oui, je n'ai jamais réussi à regarder derrière... Prendre conscience des appels car pour sûr, je savais que c'était un simple cauchemar.. Cependant c'est aujourd'hui.. Ma détermination aura vaincu cette peur fragile pour donner cet ordre que je désirais temps... Me retourner et les voir, ces personnes sacrifiant leur voix pour que je leur accorde mon attention..
Dans une bouffée de chaleur, mes paupières acceptent cette vision d'une pièce calme et moderne.. Mon corps transpire et pourtant je n'en suis pas surpris car cela fait bien un moment que ce cauchemar hante mes nuits. Les voix que je peux entendre dans cette « vision » me sont si familières que je ne cesse d'essayer de comprendre alors qu'encore aujourd'hui je n'y arrive pas.
La force de vouloir avancer me permet ainsi d'abandonner mon lit pour aller rejoindre l'endroit de mes plaisirs, même les plus intimes : la salle de bain. Je vis en internat mais je ne suis pas étudiant... Du moins, pas le banal qui suit les directives de professeur soumis à la décision d'un gérant. Maintenant que je suis arrivé dans la pièce convoitée, je me permet d'allumer la douche avant de retirer mon t-shirt ainsi que mon short et ainsi me mettre à nue et c'est en face du miroir que mon visage s'installe... Cette clef qui est toujours autour de mon cou fait partie de ma vie pourtant je ne sais absolument pas d'où elle vient ni se qu'elle ouvre... Seulement que je ressent ce besoin de la garder près de moi..
C'est donc après un certain moment à l'admirer que je prend le choix de rejoindre cette douche qui m'attend pour ainsi me laver, même si je rêvasse je n'ai pas vraiment la possibilité d'arriver à mon premier « cour » en retard donc, un fois toute la transpiration de cette nuit éliminée, c'est la chambre que je rejoins en séchant mon corps d'une serviette. Je ne suis pas forcément triste d'être dans une chambre seule, je peux y faire ce dont j'ai envie.
Maintenant que ma tenue scolaire est installée sur mon corps, c'est ma porte que je rejoins pour y enfiler mes chaussures. Je n'ai jamais faim le matin et saute toujours le petit déjeuné, de quoi énervé mes deux amis mais peut importe, la plupart du temps je ne dis rien -C'est un secret entre nous ehe-. Et c'est donc une fois mes pieds confortables envahit et la bretelle de mon sac embellissant mon épaule droite que je sors de ma chambre avant de directement voir derrière ma porte un visage, ce visage qui me suis depuis l'enfance et que je serais prêt à protéger de ma vie. Armin n'est pas encore ici mais Mikasa ne se gêne pas de rejoindre le dortoir des garçons pour m'accompagner tout les matins, les surveillants ont finit par abandonner et c'est devenu, maintenant, une habitude.
C'est d'une voix à la fois calme et enjouée que j'engage notre conversation.
• Hey, toujours aussi pointilleuse à se que je vois
~ Je n'ai pas grand chose à faire le matin alors je préfère te rejoindre
• Ah ? Pourtant tu pourrais simplement aller au self pour prendre le petit déjeuné
~ Je ne suis pas contre, allons y alors
• Qu-Que ? Mais n-
Pour ne pas changer de Mikasa, c'est le rôle d'une mère qu'elle prend avec moi, se qui pouvait m'irriter malgré l'importance qu'elle avait à mes yeux. Enfin, sans chercher à me débattre, je suis la marche pour rejoindre le self, manger de temps en temps ne tue personne...
Par contre se qui tue mon calme c'est bien la première personne que j'aperçois une fois que j'arrive au lieu décisif. Entouré de monde, Jean est assez divertissant mais peut se monter parfois calme cependant... Dans toutes les situations il m'irrite, toujours à ramener sa fraise. Un soupire et me voila au niveau de la nourriture pour remplir mon plateau mais étrangement, c'est un regard insistant que je sens sur moi, je savais déjà de qui il s'agissait. C'est impossible qu'on puisse espérer une bonne entente ?
Quittant les lignes, je me dirige à une table avant qu'une réflexion ne titille mon calme, il a le don pour m'énerver, incroyable ! Après qu'il ait appuyé sur mon bouton rouge, c'est avec précipitation et plateau aux mains que je m'approche de lui ; dans notre combat verbale, nos front se collent et s'affrontent dans un nouveau combat de force.
~ Alors la belle aux bois dormant, toujours accompagné de son garde du corps ? Tu sais toujours pas te défendre seul ?
• Jean... Je n'ai absolument pas besoin de Mikasa pour te coller une bonne trempe !
~ Continues à brailler de l'air, tu n'es bon que pour crier de toute manière !
• Je peux te montrer quand tu veux ta faiblesse !
~ Mais de quoi tu parles ? Arrêtes d'essayer de chercher un rival à ta hauteur dans ta classe, tu devrais viser les inférieur !
• Quoi !? Répètes un peu pour voir !
Finalement, pour que rien ne dégénère d'avantage, Mikasa a finit par nous séparer et c'est d'ailleurs à ce moment précis qu'un regard plus noir m'a été délivré par Jean, quel con Tch. Finalement, c'est quand je m'installe à une table assez éloignée que mon deuxième ami arrive assez silencieusement, pour ne pas changer. Il a l'air fatigué, sûrement occupé à étudier toute la nuit... Sacré Armin.
Un salut et une discussion brève suffit pour nous et une fois le petit déjeuné terminé, la sonnerie nous annonce le début des cours qu'on rejoint assez rapidement, pas le temps d'être en retard et de devoir présenter ses excuses.
Avant que la porte ne se ferme, nos trois corps la franchissent avant de venir s'installer dans des zones peu éloignées et qu'ainsi, tranquillement on puisse suivre ces cours important.. Pour Mikasa et Armin je ne sais pas vraiment mais pour moi, je veux réussir mes années ici sinon je ne peux pas espérer rejoindre mon rêve.
Les heures passent et c'est d'une nouvelle sonnerie que notre matinée s'achève mais aussi le cours de biologie avec la professeur Hansi. Cette femme était assez... Spéciale ? Du moins, elle ne nous apprend pas spécialement les choses du quotidien et se centre sur des corps assez étranges enfin malgré tout, son cour est intéressant.
Ce qui peut être assez intéressant c'est que l'après midi nous est exclusif, pas de voir étant donné que seul 4 cour diffèrent nous sont transmis.. Ce sont des cours assez particulier mais avec le temps, on s'y fait. Aujourd'hui (Lundi) la mâtiné se consacre à un cour de biologie et demain ça sera plus un cour tactique, apprendre à prévoir et diriger des missions.
Alors que je sors de la pièce, un groupe arrive à mes côtés et pas n'importe lequel. Malheureusement pour moi, ce n'est pas un groupe d'élève mais plutôt Livaï avec 4 surveillant mais pour ma surprise, il ne cherche pas seulement moi mais aussi Jean, probablement pour nous punir du grabuge qu'on a fait ce matin. Alors que le professeur s'installe en face de moi, je baisse légèrement le visage pour ainsi l'analyser avant que Jean n'arrive grâce à Riko puis, connaissant la personne, on se décide de le suivre bien qu'il n'en demande rien... On doute qu'il soit venu nous chercher pour rien.
Le gymnase, endroit des milles et unes corvées... Et bien maintenant on sait pourquoi ils sont venue nous chercher. Quand on imposera la saleté de nos chaussure au sol, c'est Livaï qui prendra la parole dans un calme soumis pendant que nos oreilles dérobent chaque mots.
~ Bien, on est venue me rapporter que le self avait été animé... Et pour ne pas changer il s'agit de vous deux alors une punition s'impose... Jusqu'à ce que je juge l'endroit propre, vous laverez chaque coins. Rangez
- H-Hi ! - (C'est ensemble qu'ils répondent)
Bien évidement, je n'ai absolument pas l'envie de participer à cette tâche avec Jean seulement au vu du visage crispé de Livaï, nous serons soudés comme jamais. Après un moment de concertation pour savoir qui attaque où, notre travaille ensemble débute et c'est étonnement qu'on est plutôt fluide et c'est sans problème qu'on effectuera cette punition pendant plusieurs minutes avant de laisser au nain la possibilité de juger la propreté.
~ Hum... Ne vous foutez pas de moi, pour beugler vous êtes doués mais pour le reste vous n'avez rien dans la tête. C'est sale, reprenez
- Euh.. Oui ! -
Assez rapidement, on rejoint le matériel de nettoyage pour forcer une nouvelle couche de notre effort ; on sait qu'il est plutôt sévère et qu'une première fois ne suffira sûrement pas alors, sans broncher on se remet au travail enfin... Jusqu'à se que mon pied plonge directement dans le sot remplis d'eau et de savon. Par la surprise et le manque d'appuis je tombe, déversant l'intégralité du contenue au sol se qui au passage mouille mes vêtements et c'est sans avoir le temps de réagir que Jean me saute à la gorge.
S'installant sans gêne sur mon bassin, il attrapera le « col » de mon haut avant de le tirer pour offrir à ma joue gauche un coup de point plutôt ferme, laissant la trace de son passage. Mon visage crispé par la douleur mais aussi et surtout par la colère se permettra de se tourner vers celui de Jean avant que mes deux mains ne se posent sur chaque clavicule de celui ci et qu'ainsi je puisse changer les rôles. Malgré tout, il aura rapidement réagit et me pousse vers l'arrière avant de se relever, sans tarder je le rejoins : nous voilà maintenant debout, face à face.
~ Eren à quoi tu sers sérieux ! Incapable, tu en as foutus partout !
• Vas te faire foutre Jean ! Tu n'as qu'à pas les laisser traîner !
~ C'est sur moi que tu rejettes la faute de ta stupidité !!?
Alors que nous allions reprendre un combat plus violent, notre surveillant lui arrive pour nous couper dans toutes suite d'actions en nous donnant, à tout les deux, un coup de genoux dans le ventre, assez douloureux pour nous forcer de tomber à genoux. C'est ensuite d'un regard noir qu'il nous observe de haut, les bras croisés.
~ Bande de sombre cretins, vous n'êtes même pas capable de nettoyer correctement et vous tentez la cour des grands ? Remettez vous au travail
Étrangement, j'ai l'impression que le coup qui m'avait été destiné est plus puissant... Impossible que Jean puisse surmonter la douleur aussi vite enfin, sans tarder on finit tout deux par reprendre nos et après bons nombres d'allées et retour au nettoyage, Livaï le valide et nous libère ; Enfin !
Maintenant qu'il est tard, je sais ne pas pouvoir revoir Mikasa et Armin aujourd'hui mais tant pis, je suis bien trop fatigué pour avoir la force de discuter avec eux. Échappant alors au gymnase après être libre, je rejoins le bâtiment et ainsi regagner les dortoirs. Dans une monté d'adrénaline, je grimpe assez rapidement les escaliers avant de tomber sur Mikasa, devant la porte de ma chambre... Raaah, incorrigible. Elle a dut m'attendre.
Pour ma nouvelle surprise, elle laisse simplement sa main rejoindre délicatement ma joue dessinée d'une forme rosée avant de finalement me contourner et rejoindre le dortoir des femmes ; sans oublier un Bonne Nuit.
Après qu'elle m'ait quitté, j'entre dans ma chambre avant de retirer avec la pointe de mes doigts de pieds chaque chaussure tout en lâchant mon sac que je n'ai, bien évidement, pas oublié. La fatigue gagne sur moi et sans même ouvrir mes cours, j'évite les devoirs en rejoignant mon lit tout en libérant mon corps de ses tissus . C'est seulement quand je tombe sur ce matelas royal que je ferme les yeux pour laisser mon esprit réfléchir un temps avant de s'endormir.
<< Il est tard alors je ne vais pas traîner.. >>
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