Le feu... La seule chose dont Chara se souvenait était le feu.

Iel s'était réveillé au milieu de la nuit pour découvrir que sa maison était en feu. Sur le sol se trouvait sa bougie en verre - brisé, son chat l'avait probablement poussé accidentellement sur le sol, provoquant l'incendie.
Son cœur battait à la chamade alors qu'iel quitta sa chambre aussi vite qu'iel le pouvait pour se rendre au premier étage où se trouvait la chambre de ses parents. Iel avait besoin de les réveiller, ils avaient tous besoin de quitter cet enfer.
Ses parents s'étaient déjà réveillés quand Chara descendit, car ils criaient tous les deux sous le choc, mais Chara ne pouvait pas les rejoindre parce que du bois tombé du plafond bloquait la porte.

- Maman, papa ! s'exclama Chara, essayant impuissant de ramasser le bois brûlé du sol. Je vais vous aider !
- Non, Chara, pars ! sa maman cria, sa voix tremblante. Sauve-toi, mon enfant !
- M-mais, et vous ? demanda-t-elle, les larmes aux yeux.
- Oublie-nous chéri, va te mettre en sécurité. son père déclara entre plusieurs toux.

Chara tremblait; iel ne voulait pas laisser ses parents derrière ellui, mais avait-iel une autre option ?
Iel se décida tristement et, après avoir doucement touché la porte - une pitoyable excuse et un adieu, iel courut hors de la porte d'entrée, s'évanouissant devant les pompiers.

Iel était lea seul survivant.
Ses parents furent brûlés vifs, tout comme leur chat. Au jeune âge de dix ans, iel était tout seul, n'ayant qu'un animal en peluche et un livre d'Alice pour lea accompagner, ses seuls biens qui avaient survécus à l'incendie.
Iel fut ensuite confié à un orphelin, mais se fit rapidement envoyer dans un asile en raison du traumatisme profond qu'iel avait subi.
Iel ne pouvait plus parler, peu importe à quel point iel essayait, et ses mains étaient trop tremblantes pour écrire. Iel était muet, mais ce n'était pas tout, iel était devenu une ombre de ce qu'iel était : iel avait laissé ses cheveux bruns prendre une longueur inquiètant, iel était Raiponce coincé dans sa solitude. Iel ne portait plus de robe, iel ne méritait que des haillons. Ces yeux noisettes étaient devenus rassis, ayant perdu l'innocence de la vie.
À cause de délit de sale gueule, Chara restait souvent seul dans sa chambre à regarder les murs blancs aussi vide que son âme. Et, pour aggraver les choses, iel avait commencé à vivre ces terribles aventures dans son pays des merveilles.

Les médecins les appelait des "épisodes" et disaient qu'iel en avait l'air ailleurs et qu'iel regarder le mur avec des yeux vides, mais ce n'était tout simplement pas vrai. Chara pourrait jurer sur sa peluche Asriel, iel avait vraiment voyagé dans cet autre monde ! Et pas seulement une ou deux fois, mais tout au long de sa vie là-bas.
À l'âge de 15 ans, Chara était toujours à l'asile et n'avait aucune chance de sortir de si tôt en tenant compte de la fréquence de ses "épisodes".
Ses seules sources de bonheur était trois choses : son livre d'Alice, un carnet de croquis qu'un de ses médecins lui avait donné et, bien sûr, sa peluche Asriel.
Iel soupira en se laissant tomber sur son lit, peut-être qu'iel resterait dans cet asile jusqu'à la fin de ses jours...

***

- Réveille-toi Chara~ ronronna une voix basse. L'Underground a besoin de leur ange~

Chara ouvrit les yeux et soupira; bien sûr, iel était de retour dans son pays des merveilles.
Ce royaume s'appelait l'Underground, et iel était actuellement à Home... ou du moins ça y ressemblait, mais c'était étrangement en ruine - il y avait des briques roses sur le sol.
Iel leva les yeux et leurs yeux rencontra les lumières bleues brillant à l'intérieur des orbite d'un chat squelettique.

- Argh, qu'est-ce qu'il y a Sans ? demanda-iel alors que son chat continuait de sourire. Quelque chose est arrivé à Home ?
- Oui, exactement Chara. Sans confirma alors qu'il flottait plus près. Lea chouverain d'Underground fait de la vie de chacun un enfer, le détruisant avec.
- Lea souverain ? demanda Chara, confus. Quel souverain, je n'ai jamais rencontré de souverain ici auparavant.
- Tant mieux pour toi, iel est connu sous le nom du chouverain rouge et iel est chimplement un mégalomane. dit Sans avec dégoût. Tu dois te rendre dans chon château et lea arrêter !
- Quoi ? demanda Chara, reculant légèrement. Mais comment, j'ai failli mourir la dernière fois que je suis venu ici, et maintenant j'ai besoin de me battre pour une révolution ?

Sans rit doucement - un son sinistre honnêtement - et gifla doucement Chara avec sa queue osseuse, sûrement pour essayer de les sortir de cet état d'esprit.
Chara grogna, iel n'avait pas le temps pour le non-sens insolent de son chat; après tout, comment pourrait-iel renverser un souverain alors iel ne pouvait même pas ramasser du bois ?

- Chtupide humain, qui d'autre peut chauver l'Underground à part toi ? dit alors Sans, laissant tomber un couteau entre ses mains. Prend cha et tue lea chouverain avec, tout l'Underground en dépend.
- Sans, es-tu fou ?! demanda Chara, s'étant presque blessé avec le couteau.
- Allez, reste con-fiant, tu sera chuper pour che chat-lange ! s'exclama Sans avant de disparaître. Bonne chatte, maneki neko !

Et juste comme ça, Chara était seul dans les ruines de ce qui était Home avec un gros couteau bien aiguisé; iel soupira, iel ne pouvait pas dire à ses médecins ce qui allait suivre, sinon ils penseraient qu'iel était encore plus fou qu'ils ne le pensaient déjà.
Iel nettoya la poussière de sa robe en se levant, iel devait commencer son chemin s'iel devait trouver ce souverain.

Home était encore plus en ruine que ce qu'iel avait initialement pensé, un mirror de son propre état actuel. Le village était vide, dénué de toute vie, avec seulement quelques jouets d'enfants sur le sol pour montrer ce qu'il était une fois.
Chara se souvenait venir ici quand la vie était trop dure, iel dessinait sur les toits avec les autres enfants et faisait des courses d'escargot avec Mr. Napstablook... Et maintenant il n'y avait plus rien. Où étaient les rires des enfants ? Les musiques de Napstablook ? Les parents inquiets qui préparaient des gâteaux dans la rue pour essayer de faire descendre les enfants ? Chara soupira doucement; il ne restait plus rien, tout s'était évaporé comme sa maison.
Iel se demanda s'ils étaient tous partis pour lea fuir, s'ils étaient dégoutés par sa pitoyable existence.

- Helloooo, il y a quelqu'un ? iel cria, marchant au travers du village. C'est moi, Chara, vous êtes là ?
- Cha chert à rien chaton, il n'y a pas la queue d'un chat. Sans exclama, apparaissant soudainement. Arrête ta cha-che, tu ne trouveras que des fantômes.
- Aaaah ! cria Chara, surpris par la soudaine apparition du chat squelettique. Putain, Sans, tu es devenu tellement insupportable que quand tu étais vivant !
- Mais c'est pour cha que tu m'aimes, n'est-che pas~ ? ronronna Sans, se couchant sur sa tête.
- Qu'est-ce que tu veux ? demanda Chara avec un soupire, se laissant tomber au sol.
- Ne te perds pas dans le paché, tu dois rester con-chentré chur ton but. le chat squelettique rappela, sautant sur ses genoux. Reste déterminé, après tu auras une vie de chat !
- Je suis juste nostalgique, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. déclara-t-iel en roulant des yeux, avant de s'arrêter. ...Si tu me permets l'expression.

Sans ria simplement et disparu, laissant le vent froid frapper les genoux nus de Chara. Iel soupira tristement, iel aurait voulu caresser son chat une dernière fois avant qu'il s'en allait mais c'était trop tard.

Iel se leva et nettoya la poussière de sa robe en se levant; Sans avait raison, iel devait se concentrer sur sa quête, c'était son devoir. Iel avait déjà laissé tomber ses parents, iel ne pouvait pas laisser tomber l'Underground aussi.
Chara arriva alors à la dernière maison du village... la sienne. Iel n'osa pas entrer car, même si la maison n'avait rien à voir avec sa vraie maison, iel ne pouvait juste pas réussir à s'approcher. À la place, iel alla vers l'arbre devant la maison, son arbre.
Iel avait planté cet arbre pendant sa première fois dans l'Underground, autant pour le symbolisme que parce qu'iel adorait le jardinage... une autre chose qu'iel avait ruinée. L'arbre était grand à présent, mais il était nu et à chaque fois qu'une feuille arrivait à maturité, elle tombait immédiatement au sol rejoindre ses sœurs.

Chara quitta le village et le regretta dès que le vent glacial coupa sa peau comme un rasoir. Iel se laissa penser retourner à la chaleur du village, mais avança malgré tout; iel devait avancer même si c'était dur.