<<-L'orage faisait rage sur l'océan noire. Dans la brume tombante de la nuit, un navire des plus hideux, vieux et poisseux, surgit des enfer.... Le capitaine avait un objectif précis : La princesse la plus belle du pays. Il fouilla terre et mer pour la retrouver, quand soudain !... >>

James descendit du lit sur lequel il se tenais debout, armé d'une chandelle droite, et coiffé d'un chapeau de marin. Sur la pointe des pieds, il traversa la chambre, et, arrivé vers le grand armoire, il ralentis. Sa tête se tourna, et son œil scruta minutieusement la petite fente entre les deux portes. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, tandis que sa main s'approcha dangereusement de la poignée.
- Il la trouva ! Hurla-t-il en ouvrant l'armoire avec violence.

C'était Émilie qui se cachait là. James ne perdit pas une seconde, et la pris aussi vite que possible sur son épaule, tandis qu'elle se débattait doucement, sous des cris de détresse, mélangé à des rires étouffées.

- le capitaines James Hook emporta la princesse sur son bateau, pour qu'elle soit sienne à tout jamais !

- laisse moi vil pirate! Ne m'oblige pas à appeler les enfants perdu!

- les enfants perdu? questionna James en laissant tomber sa prisonnière sur son lit.

Elle s'assit un moment, et le jeu fut mis en pause.

- C'est eux qui combattent les pirates! dans les histoires de maman, Le vilain capitaine qui s'amuse toujours à semer le désordre, est arrêté par les enfants perdu! des orphelins qui vivent tous ensemble, et qui passent leur temps à jouer!

- mais... comment il font pour gagner de l'argent sans travailler? Comment mangent-il en ne faisant que jouer?

Emilie rit aux éclats , et changea sa position en tailleur, pour s'assoir sur ses genoux.

- Pas besoin! Ils se débrouillent comme ils veulent! Là où ils vivent, il y a tous ce qu'ils veulent! c'est une île merveilleuse!

James grimaça, mais se souvenant qu'il ne s'agit là que d'un pays imaginaire d'Émilie, il souris.

- si cette île existait vraiment, tout le monde irai vivre là bas, et moi le premier!

il ne pensais pas réellement un mot de se qu'il disait, mais ces paroles faisait partie de son jeu pour amuser sa fiancé.

- Je te jure qu'elle existe! affirma-t-elle, Elle existe quelque part dans le ciel! même que les fées vont et viennent dans notre monde pour changer les saisons! les enfants perdu viennent de notre monde eux aussi! si tu veux, on peut y aller ensemble!

Émilie était dotée d'une imagination extraordinaire, et James ne manqua pas de le relever. Sans attendre de réponse, La petite continua la description de son île

- Il y a des sirènes, des indiens, et là bas, tout est possible! on peut être ce qu'on veux, et les enfants ne grandissent pas! tu te rends compte James!? Un pays où on restera des enfants pour toujours! et nous pourrons rester ensemble pour la vie!

L'idée de rester un enfant pour toujours n'enchanta pas vraiment le jeune garçon, mais il entendais par là, également, la vie éternelle. Un monde où le temps ne le guettera plus, où il pourra faire, et devenir qui il souhaite. Cela restais cependant qu'une idée, et son destin de marin était déjà tout élaboré et tracé, grâce au père d'Émilie, qui avais pris James comme apprentis marin, puis comme marin confirmé, après sa demande faite il y à de là quelques années.

- pour y aller, il faudrait déjà que tu te libère de mon emprise princesse!

Dit James en reprenant son rôle de pirate.

Ils tombèrent tout les deux sur le lit, avec un tintamarre qui résonnais dans toute la demeure. La jeune fille se débattait et agitais ses jambes, maintenant fines et gracieuses, et James tenta de la retenir, en prenant soin de ne pas la blesser. Mais malgré la prudence de celui ci, Émilie roula hors du lit, et tomba, la tête la première, son pieds balayant la table de nuit qui trônait juste à côté. Elle finit par emporter le magnifique vase, qui se brisa au sol en mille morceaux. Les rires et les cris cessèrent immédiatement, laissant place à un silence béant. C'est monsieur Hook, qui découvrit le drame.

Depuis sa plus tendre enfance, James, avait été éduqué avec une extrême vigueur: toujours la tête droite, marcher fièrement, parler avec une élégance implacable, et jamais, il ne pouvais faire un geste de travers. James obéissait et approuvais ces bonnes manière, il s'était toujours comporté en adulte. Jusqu'au jour où il rencontre sa fiancé, Émilie. Contrairement à lui, Émilie était une enfant qui faisait fit des règles, et qui ne pensais qu'à s'amuser. Lorsqu'elle n'avais que 4 ans, il accepta de participer à ses petits jeux, toujours par politesse. Il pensa que cela lui passerais, et qu'elle deviendrais rapidement une jeune femme, responsable, et aussi gracieuse que sa mère. Mais il n'en fût point. James avait pris goût au jeu, car il avait compris, en grandissant, que c'était ce qui rendais sa bien aimé heureuse. Aujourd'hui, le temps avait passé, James avait maintenant 15 ans, et Émilie 9. Elle rayonnait d'une joie qui réussit à contaminer James, mais, monsieur Hook le père, vit son propre fils, changer au fils des années, et cela n'étais guère à son goût.

Le vase cassée, une relique d'une valeur inestimable, (comme tout se qui se trouvais en cette demeure) , était de trop pour celui ci. la rage bouillonnais en lui, contenu par son seul désir de rester aussi parfais qu'il le montrait à la société.

- James Hook! Je vous donne rendez vous dans mon bureau. Immédiatement!

gronda-t-il. Il n'avais pas haussé la voix, mais le cœur de Émilie s'accéléra, et la peur l'envahis. La voix de monsieur Hook, bien que pas si forte, était puissante et imposante. Elle ne pu empêcher quelques larmes au coin de son œil. En revanche, le visage du concerné était aussi fermé, et aussi dur qu'un roc. Rien ne pouvais l'atteindre, pas même la voix imposante de son propre père. Il le regarda d'un aire presque hautain, Émilie ne le reconnus pas.

- Excuse moi, Je reviens de suite. Dit-il avant de se lever, et de partir suivre son père.

Il laissa Émilie, seul dans la chambre, avec pour seul compagnie, une servante qui ne se souciait uniquement de faire son travail, et de nettoyer le verre brisé.

D'un geste sec, Peter fit assoir son fils de l'autre côté de son bureau, avant de s'installer lui même, dans un mouvement lent et lourd. Sans doute voulait-il faire peser un peu de pression sur James.

-Des pirates, c'est cela? dit-il avec un ton bas, avec un soupçons de colère. Tu sais pourtant bien ce qui arrive aux pirates n'est ce pas?

la voix du père s'éleva, et la rage s'échappa. nullement indimidé, James se mis à son aise, et dépoussiéra son précieux manteau, en répondant sans même lever les yeux

- Ce n'était qu'un jeu! il n'y a pas de quoi s'affoler!

- Un jeu! James! tu as 15 ans! Et même lorsque tu était enfant, tu n'as jamais jouer! Il est temps pour toi de prendre tes responsabilités. Tu n'as nullement besoin de jouer!

Effectivement, même tout petit, James n'avait jamais vraiment joué, et il n'en avait pas besoin. C'était Émilie qui en avait besoin. Il jouait pour Émilie, car il avait pris cette responsabilité de la rendre heureuse, et plus il accomplissait sa tâche, plus elle paraissait importante à ses yeux. Pour son bonheur, il serait prêt à l'enlever, et l'emmener loin de ce qui se mettrait en travers de cette mission que madame Elomar lui avait confié, et qu'il s'était approprié.

- Bien père.

Ce n'est pas qu'il était en accord avec son père, mais plutôt qu'il n'était pas d'humeur à négocier alors qu'il savait pertinemment que Peter était aussi têtu que lui.

- Sur ce, dit James en se levant de sa chaise, je souhaite une agréable journée mon père.

Il avait confirmé son accord. Le débat était clos. La petite l'attendais à la sortie du bureau.

- Il t'oblige à grandir? Demanda-t-elle. Ces mots firent rire le jeune homme, et il contenta de la rassurer en lui caressant gentiment la tête. Sa main se glissa gentiment dans la sienne, et l'attira hors de la chambre en changeant de sujet.

- le devoir m'appelle. Je doit bien grandir pour être un bon mari plus tard.
Tiens, par exemple, je doit me retirer afin de rejoindre ton père à la marine.

Il lui baisa le front.

- Je te conseille fortement de rejoindre ta mère également. Peut être qu'elle a d'autres histoires à te conter sur ce pays imaginaire.

- Soye prudent sur le bateau. Et reviens moi vite.

James rassura sa tendre fiancée, avant de l'amener jusque dans le grand couloir, où leur chemin se séparaient.
Ce n'est que peu de temps après, que le jeune garçon alla rejoindre son futur beau père. Habillé en conséquence d'une tunique rouge, de gants blancs, ainsi que de de belles bottes noirs imperméable, il repris ses cours auprès du capitaine du navire.
Le Reckless. Quel beauté sublime.
Depuis le port, James le fixa les yeux brillants, mais le visage toujours impassible, quoique, un léger sourire se dessinait sur ses lèvres en arrivant.
Ses doigts se glissaient sur le boit claire et dure de la rambarde du ponton, fraîchement nettoyée. Les hommes étaient actif sur le pont. Les tonneaux étaient sans cesse en mouvement poussé par les marins. Les cordes se hissent et se nouaient, et chacun avait son rôle dans la flotte.
James également, par ailleurs, s'était fait sa place sur l'équipage. Certe, il n'avais encore jamais pris le large, mais cela ne tarderai sans doute pas. Monsieur Elomar lui répétait sans cesse qu'il aurait un grand avenir en mer, ce qui avait pour effet de faire gonfler la poitrine du jeune homme, fier de ses compétences qui semble être inné chez lui.
Après le déchargement des cargaison et quelques réparation dû à la tempête qui avait frappé le navire en mer, James, fus enfin libéré. Il rejoint sa futur fiancé et sa propre mer sur le port.
Celle ci fus émerveillé de le voire à la tâche sur ce si grand bâtiment. Ses yeux pétillait, et elle en examinait chaque détail.

- Ô James! Tu as presque l'aire d'un héros à bord de ce navire !

- Est ce que ça te plairais de monter à bord ? Lui proposa t-il.

Monsieur Elomar le père d'Émilie retint l'épaule du jeune marin

- Hors de question, une femmes sur un navire ça porte malheurs. Et puis elle est bien plus en sécurité à terre. Il y a tellement de choses dangereuse à bord d'un navire. Une jolie demoiselle comme ma Émilie n'a rien a y faire.

La Mère de James qui accompagnais Émilie, semblait d'accord avec son discours. Elle rajouta

- Le thé vous attends à la maison de toute manière mes cher enfants. Ça serait dommage de le laisser refroidir.

Émilie avait le regard perdu sur le navire. Elle ne comprenais sans doute pas la raison qui lui interdisait de monter à bord. Elle, sui rêvais d'aventure, ne pouvais s'empêcher de s'imaginer grimper en haut des filets, pour sentir le vent passer dans ses cheveux blonds. Son regard, d'abord triste, devia sur James. Celui ci lui souria gentiment, et lui fit un clin d'œil. Le coeur d'Émilie se remplis de joie.
Le clin d'œil chez James, signifiait une promesse. Il ne suffit que de ce seul geste, pour que la jeune demoiselle compris que son fiancé la ferai monter à bord. Excitée, mais discrète, Émilie monta à bord de la voiture, et rentra dans la demeure des Hook.

- Quand est ce que tu me feras monter sur le navire ? Demandais Émilie sans cesse, trépignant d'impatience.

James la prenais par l'épaule, et lui annonçait tout bas

- ce n'est pas le moment d'en parler. Cela doit rester notre secret à nous, tu m'entends ? Nous irons seulement si tu reste discrète et silencieuse

Ce n'est qu'après le thé, que James pu se retrouver seul avec Émilie. Il pris le temps de lui expliquer son plan

- Nous partirons ce soir dans la nuit. Personne ne nous verras partir, et nous serons tranquille sur le navire également. Je viendrais à ta fenêtre pour te récupérer.

- Mon beau prince viens m'enlever de mon château ! J'ai l'impression d'être dans un conte de fée ! Dit elle en riant, absolument emballée par cette idée

- Je te promet de te faire vivre une belle aventure princesse

Cette nuit là, le ciel était couvert, et peu d'étoiles étaient visible dans le ciel. Quelques gouttes de pluie tombèrent, mais rien d'alarmant. Cela n'allait pas empêcher nos jeunes fougueux de sortir en douce la nuit. Mais cette aventure allait peut être aller un peu plus loin que ce que prévoyais James Hook.