Les éclaireurs
Les éclaireurs par Sarah-Abs
État actuel de l'histoire : en cours
Nombre de chapitres : 46 - étant donné la longueur de l'histoire, je ne l'ai lu que partiellement (20 premiers chapitres), comme j'avais prévenu que je le ferai dans la partie informative.
Points positifs :
La présentation (résumé, premières parties) n'a pas que des avantages pour moi, mais je me dois dire que ça fait très sérieux, très pro.
La connaissance du language est globalement très bonne, c'est agréable, et a de bonnes répercutions sur le style.
L'histoire est originale. Je n'ai pas grand chose à dire sur le sujet !
Les personnages sont cohérents (même s'ils ont par ailleurs d'autre défauts, que je développerait plus tard dans cette critique).
Sinon, cette histoire m'a rappelé Susan Hopper. C'est par les mêmes auteures/autrices (elles sont deux) que Oksa Pollock. (Susan Hopper comporte deux volumes - je crois - mais je n'ai lu que le premier, et Oksa Pollock en a six. Susan Hopper est plus sombre. Contrairement à cette histoire, cela commence dans un internat - plus précisément dans un orphelinat, et continue dans une famille, but still, l'atmosphère est semblable. Bref.)
Là où j'en suis, un nouveau point de vue assez intriguent vient d'être introduit... J'ai hâte d'en savoir plus !
Points négatifs :
Premièrement, le résumé est pour moi beaucoup trop long. L'étalage des prix fait un peu pompeux, et même le synopsis en lui-même est long. Tout ça fait que l'histoire est un peu intimidante. On n'ose pas rentrer dedans, se mettre à lire.
Pour rester dans le thème, et deuxièmement, je trouve qu'on "entre" pas forcément bien dans l'histoire, mais peut-être que c'est juste qu'après the nobodies, j'ai mis la barre vraiment trop haut ...
Les personnages sont certes pas mal faits mais très très habituels et conventionnels (attention ça va spoiler un peu) : la mère est l'archétype du parent qui ne comprend rien à son enfant, la directrice est la femme d'affaire/femme fatale-badass hyper classe et chic, le gardien, le vieux aigri (genre Rusard), l'héroïne une ado normale (malgré les traumatismes subis qui la mettent dans des situations inhabituelles). J'ai l'impression que dans les trois des quatre dernières histoires que j'ai lu, l'héroïne est la même. J'aimerais une personnalité plus marquée et originale. Du côté cliché, on peut également reprocher le coup de gueule contre le psy du chapitre un, un grand classique. Après, ce n'est pas gênant pour moi, car je ressent pas mal d'empathie envers le personnage principal auquel on répète les mêmes choses encore et encore.
Pour la langue, petit détail : attention à la ponctuation, et notamment l'oubli régulier de virgules.
Histoire : 9.5/10
Style : 10/10
Personnages : 8/10
Langue : 4.5/5
Attractivité : 4/5
Total : 36/40
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