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20) Fratrie

L'après-midi commençait à peine lorsque Nagari foula le bois poli du pont du navire de la Kuroi Namida. Après l'attaque des plantes magiques, Yurao l'avait envoyée chercher son apprenti et l'attendre là-bas, laissant Iragan en tête de ses troupes. Elle tapait impatiemment du pied : Akuma tardait.

Enfin, elle aperçut une tornade qui se dirigeait vers le bateau. Elle se calma lentement, puis déposa deux individus sur les planches cirées. Yurao posa Hermionie doucement et elle reprit aussitôt sa démarche gracieuse pour rejoindre la commandante. La femme aux cheveux rouges frissonna : le sourire de la nymphe blanche avait quelque chose de sinistre. Elle lança un regard noir au félinien, il n'avait pas besoin de la ramener de l'Est, elle était très bien où elle était : loin, très loin...

- Où est-elle ? demanda Hermionie à son intention, de sa voix la plus mielleuse. Yurao m'a dit qu'elle serait là.

- Elle arrive, madame, déclara-t-elle en s'inclinant. Elle s'entraîne habituellement à cette heure...

- Que faites-vous là ?

Akuma émergea de derrière une porte en bois, une serviette autour des épaules. Elle ne s'attendait pas à voir presque tous ses supérieurs réunis sur le pont.

- Akuma, approche-toi, l'encouragea Yurao. Nous avons un travail pour toi.

- Tu vas enfin pouvoir leur montrer tout ton potentiel, se réjouit la nymphe.

- Que dois-je faire ? s'enquit Akuma, enthousiaste, mais sachant qu'il fallait soigner son langage en présence de la Prophétesse, elle se retint de crier de joie.

- Il y a un groupe de personnes qui se sont installés dans la Forêt de Fleurs. Il est probable qu'ils aient été rejoints par un nouveau duo : ils sont donc trois magiciens accomplis, un apprenti, un vieillard, une fillette et une dragonne. Nous voulons que tu t'infiltres dans leur base pendant qu'ils dorment, que tu dérobes deux écailles et que tu les élimines sans attirer l'attention de la dragonne. Tu sais comment faire, lui apprit Yurao, tandis qu'Hermionie s'éloignait.

- Tu dois absolument le faire avant le retour d'une fille aux cheveux violets : elle est trop puissante pour que je te laisse l'affronter seule, intervint Nagari. C'est elle qui a survécu mon attaque, celle dont je t'avais parlé en te retrouvant à Morphée. Dame Hermionie te prépare pour l'abattre, mais tu n'es pas encore en mesure de le faire. Si tu la vois, tu reviens tout de suite nous en informer. Quoi qu'il en soit, tu partiras dans deux heures. Va te préparer.

Akuma obéit précipitamment. Yurao s'adressa en passant à son second avant de s'éloigner :

- Je sais que tu n'aimes pas Hermionie, mais tu sais ce que vous lui devez, toi et ton frère. Ne l'irrite pas.

Nagari le dévisagea tandis qu'il quitta le bateau, porté sur un vent violent. La prophétesse  contemplait l'eau, dos au pont ; la commandante tenta de rejoindre discrètement sa cabine, mais la voix de la nymphe l'arrêta :

- Ma chère Nagari... Pourquoi ne viens-tu pas saluer ta mère ?

- Vous n'êtes pas notre mère, répliqua-t-elle. Iragan vous dira de même.

- Oh ! Quelle cruauté de ta part... 

- Ce n'est pas cruel, c'est scientifique. Je n'ai pas de mère, affirma-t-elle.

Hermionie flotta jusqu'à la commandante et s'empara de son menton pour la forcer à la regarder dans les yeux. Son sourire pourpre l'insupportait.

- Pourquoi ne le serais-je pas ? Tu fais tout pour me déplaire.

- Cela n'était pas mon intention, se soumit l'enfant. Je me contente de vous dire la vérité. Nous ne sommes pas nés, nous ne pouvons avoir de mère, Créatrice.

- Pourtant la mère est celle qui donne la vie. Pourquoi ne peux-tu pas me témoigner un peu d'affection ? Ce n'est pas impossible.

- Je trouve que c'en est déjà assez de vous témoigner mon respect... avança-t-elle prudemment. 

Cette situation de faiblesse ne lui plaisait pas, et de devoir revenir sur ses paroles, être sage l'insupportait. Elle voulait lui cracher au visage que jamais elle n'avait reçu ne serait-ce qu'une parcelle de dignité humaine de sa part, alors demander de l'affection en échange était se moquer du monde. La mine sadiquement amusée d'Hermionie se métamorphosa en grimace dégoûtée.

- Tu considères tout de même Iragan comme ton frère. Tu lui montres même plus d'amour qu'il ne mérite, cet abruti, lui reprocha sa créatrice, le ton froid.

Nagari se dégagea violemment de l'emprise de la femme enragée et continua son chemin vers sa cabine. De quel droit elle envahissait ses pensées ?! Elle termina sommairement la conversation sans se retourner, peinant à réprimer la colère dans sa voix :

- Seulement parce que nous sommes les seuls à vivre la même situation. Maintenant, excusez-moi, mais j'ai besoin d'aider mon apprentie à se préparer. Si vous manquez d'amour, adressez-vous à l'abruti que vous avez créé, il sera ravi de vous accueillir dans sa collection de marionnettes.

***

Imiris et Théophile en voyaient enfin le bout : ils étaient de retour dans la partie de la Forêt de Fleurs qu'ils avaient traversée le matin du premier jour. Préoccupés par la présence de la Kuroi Namida sur l'île, ils continuaient sans se fatiguer pour prévenir les autres. Ils s'inquiétaient, ils n'avaient pas eu de nouvelles depuis plus d'une semaine. Camélia aurait protégé l'apprenti et l'Oracle contre une attaque... Ou du moins ils l'espéraient.

La tête dans les nuages, le félinien fut ramené sur terre par un cri enjoué qu'il connaissait bien. Blaize riait encore comme quand elle avait huit ans. Il suivit les éclats aigus, elle courait manifestement partout, car il eut du mal à la suivre des oreilles. Imiris le regarda vagabonder un moment, se déplaçant seulement pour ne pas le perdre de vue. Il ralentissait plus il se rapprochait, et la fée le rejoignit lorsqu'il fit halte près des fourrés.

Soudain, la félinienne surgit d'un parterre de végétation luxuriante. Elle bondissait de tronc en tronc, comme un chaton surexcité, s'agrippant au bois avec ses griffes avant de pousser puissamment contre ce dernier avec les pieds. D'un coup, elle fut interrompue au milieu de son élan et plaquée contre la tige verte d'un grand amaryllis.

- Attrapée ! chantonna Haru.

- T'as triché, c'est pas possible ! protesta-t-elle. Je recommence, tu ne m'auras pas la prochaine fois.

- Comment veux-tu que je triche ? se moqua-t-il. C'est juste des calculs de trajectoire...

- Chut avec tes calculs de trajectoire ! le fit-elle taire avec un rire. Tu n'as pas besoin de frimer. Mille calculs par seconde, c'est ça ? Mon œil !

Elle tira doucement sur le col du lumien pour l'embrasser délicatement. Entourant son cou de ses bras, elle se mit sur la pointe des pieds.

- Tiens, ils ont l'air d'être devenus très copains, ces deux-là... commenta Imiris, moqueuse.

- On pourrait dire ça comme ça... murmura Théophile, amer.

- Ah ? Qu'entends-je ? Monsieur "on doit tous être potes" serait-il en train de désapprouver une forte amitié ?

- Je n'aurais pas dû la laisser seule avec lui.

- Qu'est-ce que tu veux ? Ça devait arriver à un moment, et mieux vaut que ce soit avec Haru qu'avec un connard, non ? Allez, laissons-les à leurs affaires, s'ils sont là, c'est qu'on ne doit pas être très loins de la tente, conclut-elle nonchalamment avant de se remettre en route.

- Comment peux-tu être si blasée ?

- Ce ne sont pas de mes affaires, répondit-elle simplement, puis ajouta avec malice : Et puis, je suis sûre qu'il y a beaucoup de monde qui deviendrait hystérique à la vue de petits chatons blonds...

- Évite-moi cette image, tu veux ? grimaça le frère.

- Quoi ? Je ne fais que formuler une possibilité, le nargua-t-elle, accompagnant ses propos d'un rictus moqueur.

- C'est une possibilité désagréable. Et puis, pourquoi tu prends son côté ? Je croyais que tu n'aimais pas Blaize ?

- Parce qu'il y a des côtés maintenant ? Je n'aime pas spécialement Boule de Poils, c'est vrai, mais au final, je m'en fiche pas mal, du moment qu'elle n'empêche pas Haru de bien travailler. Manifestement, il a fait du bon travail : il a réussi à la protéger bien qu'elle n'ait même pas le niveau d'un apprenti. Sois déjà content qu'elle soit vivante, elle aurait très bien pu ne pas revenir.

- Chatooooooon ! Chatoooooon ! s'enthousiasma une voix cassée.

- Je l'avais oublié, celui-là... s'exaspéra-t-elle à voix basse.

- Ils sont de retour ! Chaton blanc ! Chaton rouge ! De retour, de retour ! chanta l'Oracle, manquant de trébucher sur une racine. Ils sont... oh.

Il s'arrêta net, les lunettes rondes fixées sur Théophile, une expression intriguée sur son visage. Il s'approcha alors du lion avec une rapidité étonnante, bien trop près pour le confort de ce dernier.

- Huuuum... Qu'est-ce que c'est que ça ? De la colère ? Non, non, non... Elle me l'avait appris... Quelque chose en lien avec l'amour... De la jalousie, voilà. De la jalousie. Petit chaton blanc serait-il jaloux ? Jaloux de qui ? Jaloux de quoi ? Hi hi hihihihihihihihihihi ! s'éclata-t-il soudain.

- Je ne suis pas jaloux ! protesta-t-il, vexé.

- Je me suis trompé ? s'étonna le vieillard. J'ai pourtant bien appris ma leçon...

- Oh ? Vous êtes rentrés ! se réjouit une voix surexcitée derrière eux.

Blaize sauta joyeusement sur le dos de son frère, tout sourire. Haru arriva derrière elle et salua Imiris d'un rapide mouvement de tête qu'elle lui rendit solennellement.

- Depuis quand êtes-vous rentrés ? leur demanda la fée.

- Hier soir, répondit la félinienne, reposant les pieds sur terre. Je suis contente que vous alliez bien ! Vous avez réussi à récupérer l'écaille ?

- Oui, il ne nous manque plus que celle d'Omen et Hikagué, j'imagine ? interrogea Théophile, sans regarder Haru.

- À ce propos... On vous attendait pour en parler à Camélia, leur dit le lumien, le ton grave. Nous avons trouvé Ignitus mort dans le désert. On espérait que vous apportiez des bonnes nouvelles concernant Yuki pour amortir un peu le choc...

- Alors on ne peut pas vous aider : Yuki est morte aussi, leur apprit Imiris.

- Alors elle est la dernière des dragons élémentaires, à part Ungura ? s'attrista Blaize, choquée. Elle avait si hâte de revoir ses amis... Il ne reste plus que celui qui les a tués...

- Ne pleurez pas, chaton rouge ! Chaton rouge ! s'exclama l'Oracle. Les vraies larmes ne sont pas pour tout de suite !

- Boule de Poils, c'est pas le moment de chialer. Allez, on rentre à couvert avant que la nuit tombe, n'oubliez pas qu'il y a quand même des animaux dangereux ici aussi, et pas que. Ce n'est pas parce qu'il y a des fleurs géantes qu'on est chez les bisounours.

Elle ouvrit la marche pour mener le petit groupe vers la tente, ils atteignèrent leur but en une question de minutes. La dragonne l'entourait de sa queue écailleuse couleur menthe et dormait paisiblement. Les semaines au soleil lui avaient fait du bien ; elle semblait plus calme, ses écailles étincelaient aux rayons orangés du crépuscule. Les chevaliers n'osèrent pas la réveiller pour l'accabler de mauvaises nouvelles. Ils rentrèrent dans la tente où Samuel les accueillit de façon un peu gênée ; il ne se sentait pas à l'aise sans son mentor.

Épuisés, ils se couchèrent sur les matelas gonflables encore installés par terre, leur sommeil interrompu seulement par les chants à moitié endormis de l'Oracle. 

La nuit bien avancée était baignée de silence. Aucune lumière ne troubla l'ombre épaisse. De temps à autre, un soupir de la dragonne perturba l'air qui fit des spirales dans le vide. Un crissement dans les feuillées fit fuir des lucioles ; une danse frénétique d'éclats verts commença. Un tintement de métal réverbéra dans les ténèbres. D'un coup, un bruit sourd marqua le signal du départ : la course était lancée. Discrètement, les agitations firent le tour de la tente paisible, prenant garde à ne pas alerter la dragonne. Une silhouette émergea de la végétation, des détails exposés çà et là par la bioluminescence flottante. Elle poussa la porte en toile et pénétra dans la demeure.

Elle fut confrontée à une multitude de corps à la respiration douce. Elle s'approcha lentement du premier lit, sortant une lame fine. Soudain, le jeune garçon se tourna dans son sommeil ; elle sursauta. L'intruse resta immobile, hésitante, puis rangea son arme et s'éloigna pour fouiller les affaires parsemées entre les dormeurs. Un bruit doux de pas derrière elle attira son attention.

- Qui es-tu ? s'étonna la voix de la félinienne.

L'étrangère se redressa d'un coup et se jeta sur Blaize. La lionne esquiva et courut récupérer son katana.

- Intrus ! Réveillez-vous ! miaula-t-elle, l'adrénaline contractant sa gorge.

Un sursaut général mobilisa les guerriers au repos. La fée s'empara de sa lance et bloqua l'entrée. Théophile tira Samuel et l'Oracle derrière lui pour les protéger du danger et enfin Haru se servit se ses pouvoirs pour illuminer la pièce. Le groupe fut confronté à une combattante en armure noire. Ses cheveux blonds tressés et attachés à des anneaux métalliques luisaient à la lumière jaunie, et encadraient son visage empli de détermination. À la main, elle portait les deux écailles récupérées par les deux duos.

Blaize passa à l'offensive, brandissant son arme. Cependant, son chemin fut barré par une immense racine épineuse qui jaillit du sol.

- Théophile, qu'est-ce que tu fais ? s'énerva la félinienne. Surveille ta précision !

- Reste en dehors de ça, Blaize ! ordonna-t-il. C'est trop dangereux !

- Si tu m'attaques aussi, évidemment que c'est trop dangereux ! protesta-t-elle, mais elle n'eut pas le temps de continuer.

L'intruse coupa l'obstacle et se jeta sur la lionne. Plaquée au sol, Blaize se débattit follement contre les coups de lames furieuses. Son agresseur fut fouettée par une nouvelle racine et Blaize au ventre ensanglanté déguerpit auprès de Haru. Celui-ci lança sa propre attaque contre l'ennemie : un rayon éclatant frappa son bras droit de plein fouet, et laissa derrière lui une blessure ouverte presque irradiant de rouge entouré de noir carbonisé. La grimace de douleur de la jeune femme était justifiée. Elle tomba à terre. Aussitôt, des barreaux frigorifiques l'enfermèrent dans une cage de glace. Pleine de jubilation, Imiris s'approcha de sa prisonnière.

- Tu ferais mieux de nous rendre ce qui nous appartient, petite.

- Ha ! Vous vous croyez si forts ! C'est sûr qu'à quatre contre un, il y a de la noblesse dans le combat, répliqua-t-elle amèrement.

- C'est sûr qu'en t'introduisant ici avec une arme alors qu'on dort, il y a de la noblesse dans les intentions, moqua la fée. Qui es-tu ?

- C'est le mauvais reflet... souffla l'Oracle.

- Qu'est-ce que ça peut de faire de savoir qui je suis ? cracha-t-elle.

- Le tatouage... remarqua Blaize.

Sur son bras dénudé par l'attaque du lumien, il y avait la marque de la Kuroi Namida.

- T'es une sbire des fanatiques religieux ? s'étonna Imiris, plus compréhensive. Écoute-moi petite, tu m'as l'air bien jeune pour t'impliquer là-dedans, et ce qu'ils t'ont dit, c'est des mensonges. Ils veulent te manipuler pour que tu fasses leur sale boulot et avoir le plaisir de te voir suivre leurs ordres. Maintenant si tu nous dis comment tu t'appelles, on peut t'aider.

Elle ne répliqua pas tout de suite, mais elle ne baissait pas sa garde. Enfin, elle déclara sauvagement quelque chose qui envoya des frissons dans le dos des chevaliers d'argent :

- Mon nom magique est Sarâla.

- Tout le monde à terre ! hurla soudain Haru, poussant Blaize contre le sol avec lui.

Une explosion ravagea la tente dans un fracas abominable de poussière et de pierres. Des fragments de glace acérés fusèrent comme des balles, déformèrent l'ossature métallique de la tente. Des cris confus se joignirent au chaos. Un hurlement strident attira l'attention de Blaize vers le ciel ; elle eut à peine le temps de lever les yeux qu'elle fut écrasée par le plafond qui s'effondrait. Le souffle coupé, elle tenta d'appeler à l'aide, mais elle ne put produire que des couinements faibles. Les voix mélangés d'Imiris et Théophile lui indiquèrent qu'ils étaient encore en plein combat. Elle allait devoir se débrouiller seule.

La félinienne rampa du mieux qu'elle pouvait, écorchant sa queue du même mouvement. Ses poumons étaient obstrués par les cendres épaisses. Elle sentait la chaleur monter en elle, des sueurs paniquées coulaient sur son front. Un grand coup résonna sourdement contre la plaque qui la piégeait la libéra soudain du poids et s'échappa hâtivement. La scène qui se présenta à elle eut l'effet d'un mur sur son chemin : elle se figea. Le bruit provenait de Théophile tombé sur le métal sous lequel elle se débattait. Il tremblait incontrôlablement, toussait en recrachant du sang. Sa sœur se précipita à ses côtés tandis que la voix cruelle de l'intruse réverbéra :

- Je suis Akuma Esper de la Kuroi Namida, j'ai reçu ordres spéciaux sur quoi faire de toi, Théophile. Yurao a bien spécifié que tu devais avoir une mort lente.

Imiris lança une nouvelle offensive, mais Akuma esquiva et prit la porte avec un rire sarcastique :

- Ne m'en veuillez pas surtout ! Je ne fais que suivre mes ordres.

Sur ce, elle disparut, laissant le groupe détruit et affolé derrière elle.

---- Fin du Chapitre 20 ----

NB : Sarâla est un nom indien signifiant "la marche libre".

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