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18 ~ Jeu dangereux

Ce chapitre était initialement prévu Dimanche, mais j'ai eut plusieurs contre temps, des moments de flemme, donc il n'arrive que aujourd'hui... Bon, le principal c'est qu'il a finit par arriver n'es ce pas? xD

J'ai également une petite annonce à faire, mes personnages ne m'obéissent pas et ils ont fait se qu'ils voulaient dans ce chapitre, j'avais pas mon mot à dire, du coup c'est pas du tout se qu'il devait se passer au départ. Et puis vous verrez! J'espère que se chapitre vous plaira ;w;

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La sonnerie a sonné et je vois Olivia quitter la salle sans m'adresser un regard. J'ai eut le temps de me calmer pendant ces trois heures et je ne ressens plus que de la tristesse à présent. Comment je vais faire pour la protéger du vampire si elle me fuit comme la peste? En parlant du gars flippant du bus, il part lui aussi en me jetant un regard rempli de défis, auquel je réponds en le foudroyant du regard. Je ne vais pas le laisser faire, ce n'est pas lui qui va gagner.

Je finis par sortir, tandis que la salle de classe se vide petit à petit. J'avance à grands pas dans le couloir et passe devant les casiers, sans jeter un regard à Olivia qui s'y trouve. Elle voudrait pas que je l'attende, elle nous rejoindra avec les autres. Je descends les escaliers et me rends directement à la file pour le self. Aujourd'hui, l'attente est assez longue, toutes les classes qui sont présentent aujourd'hui, mange un peu près en même temps.

Je me faufile entre les personnes et m'arrête au niveau de mes trois amis, se qui m'étonne, c'est que le gars flippant du bus n'est toujours pas là, pourtant il est sorti avant moi et je ne l'ai pas croisé dans les couloirs...  Je fronce les sourcils, se que semble ne pas avoir manqué Léo:

-T'inquiète, ils vont pas tarder à arriver, c'est pas comme ci Alex l'a tué dans les couloirs. Se moque-t-il gentiment.

Je lui réponds pas un sourire que je ne parviens pas à décrisper, ses paroles m'alertant plus qu'autre chose. Calme Lou, c'est pas comme ci il lui avait sauté dessus dans les couloirs et l'avait bouffé... Pourquoi ça me semble possible en plus?! Faut dire qu'il faut s'attendre à tout avec lui. Kentin me tape doucement l'épaule, en mettant plus de force qu'il le voulait je pense, il a faillit me faire tomber par terre.

-Désolé. Bafouille-t-il. Et puis, détend toi un peu, tu sembles sur les nerfs depuis se matin. Il s'est passé quelque chose?

-Rien de grave. Le rassuré-je. Je suis peut être un peu trop parano, je ne peux pas donner à... Alexandre la confiance que vous lui donner...

Surtout que c'est parce qu'il vous a envouté que vous lui faite confiance.

-... c'est plus fort que moi.

-Si tu n'étais pas très méfiante, tu ne serais plus Lou. Glousse Clara, qui semble retenir ses rires en mettant sa main devant sa bouche. T'inquiète, si il est le grand méchant loup, on ira le tuer tous ensemble!

Je souris plus franchement cette fois ci. S'ils savaient, c'est plutôt moi le grand méchant loup, vu que je suis une louve garou... J'aimerai tellement tout leur dire à cette instant, mais ça ne serait pas une bonne idée, ça risque de les effrayer probablement. Kentin passe un bras autour de mes épaules et d'ébouriffer les cheveux de son autre main, alors que j'essaye de me détacher de lui, pas trop brusquement, qui sait à quel point j'ai de la force maintenant sous cette forme.

Pendant que je me venge en foutant en l'air la coupe du brun, le portable de Clara vibre, se qui me coupe, trop curieuse de savoir de qui il s'agit. Aussitôt, on se rassemble autour d'elle, pour voir qui s'est et surtout de quoi sa parle. Nous, curieux? Noonnn... Je ne peux empêcher la surprise de se peindre sur mon visage quand je me rends compte que c'est Olivia, puis l'horreur prend place quand je lis qu'elle va manger seul à seul avec le vampire! Mais c'est pas vrai, elle est malade! C'est elle qui va servir de plat du midi!

-C'est bizarre que se soit pas à toi qu'elle l'est envoyée. Murmure Clara à mon attention.

-Euh... On s'est disputé. Réponds-je d'une voix lente, avant qu'elle n'accélère pour la deuxième phrase. Désolé, j'ai un truc à faire, ne m'attendez pas!

Je ne les laisse pas le temps de répondre, que j'ai déjà filé. Je monte les marches de l'escalier quatre à quatre et m'arrête devant les escaliers. C'est là qu'elle était la dernière fois que je l'ai vu. Je pourrais peut être suivre son odeur? Puis je remarque un bout de papier abandonné sur le sol, que je ramasse bien sûr et je sens la colère monter malgré moi. Au dernière étage, hein? Vous en faites pas, j'arrive.

Je crois que j'ai jamais monté des escaliers aussi vite de toute mon existence. Faut dire que c'est un cas de force majeur! J'arrive au dernier étage, alias le quatrième, en quelques minutes, un peu exténué quand même. Je prends quelques instants pour reprendre ma respiration, avant de me laisser aller. Je sens mon corps changer pour prendre ma forme semi, plus adéquate si jamais je dois engager le combat, je pense pas que le gars flippant du bus abandonne facilement.

Je me mets à humer l'air et je me met à sillonner les couloirs. Leurs deux odeurs se mélangent, se qui montre qu'ils étaient ensemble et se sont déplacés. Pour être dans un endroit où ils seront plus caché? Dans une salle de classe peut être? La piste me mène devant la dernière salle de l'étage, elle n'est pas très grande et par conséquent, peu utilisé. A se que je peux observer sur l'emploie du temps affiché, ça sera pas le cas de la journée. On se retrouve tranquille, tant mieux.

J'observe le creux entre la porte et le mur, pour voir si s'est fermé à clé. C'est le cas, se qui n'est pas très étonnant. J'ai le droit qu'à une seule chance, pour l'effet de surprise du moins, un bon coup de pied devrait faire l'affaire... Je prends une grande respiration, pas trop bruyante pour la discrétion et souffle pour me donner la force de faire se que je veux faire. Je suis une louve garou, non? La force brute s'est notre truc, mon point qui est supérieur à l'autre vampire -normalement-, mon seul atout en bref.

Un grondement sort entre mes crocs et dans un hurlement digne d'une bête sauvage, je frappe la porte au niveau du verrou de toute mes forces. La porte s'ouvre dans un grand fracas, les morceaux de bois sortant du mur, comme à moitié arraché. Je fais quelques pas dans la salle, les crocs découverts, ne pouvant retenir ma rage de déborder. Je m'immobilise un instant, les yeux écarquillés, avant de gronder férocement.

Ils sont là, tout les deux, Olivia sur une table et lui sa tête fourré dans son cou. Mon amie semble aux bords de l'évanouissement et j'ai l'impression de voir en ses deux mains poser contre les épaules du vampire, qu'elle a essayé de se débattre, sans succès malheureusement. Le gars flippant du bus lâche sa proie et tourne la tête vers moi, avec un de ses sourires en coin qui ont le don de me donner envie de le tuer. Des gouttes de sang perlent les coins de ses lèvres et l'une d'entre elle finit par dévaler le long de son menton.

Il ne s'écarte pas, il attend. Olivia est toujours bloqué contre lui et semble avoir du mal à garder les yeux ouverts, pourtant, j'ai l'impression de voir une frêle lueur briller dans ses yeux, je ne sais pas exactement quoi. De l'espoir? Sans doute. J'ai du mal à réprimer les tremblements qui parcourent mon corps lié à la rage qui me prend à la gorge et je suis forcée de me mordre les joues pour ne pas la laisser éclater.

-Tu joues à un jeu dangereux vampire. Dis-je d'une voix que je voulais posé, mais qui tremble de colère.

-Ça a toujours été le cas, depuis le début. Siffle-t-il insolemment. C'est le but du jeu après tout. Je sais parfaitement que je risque ma tête, petite.

Je bondis en avant, toutes griffes dehors, mais frappe dans le vide, mais cette attaque aura au moins le mérite de l'avoir éloigné de Olivia. Je le foudroie du regard et lui me sourit toujours. Ne craque pas Lou, pas tout de suite...

-Je ne te permet pas de me donner un surnom. Lâché-je froidement.

-C'est juste le reflet de la réalité, je suis ton ainé de 150 ans quand même. Je trouve que petite te va très bien et puis... toi non plus tu ne m'appelles jamais pas mon prénom, sans y être forcé du moins, n'es ce pas?

Il se sent en position de force, il se sent supérieur, intouchable... J'ai pourtant le sentiment que je pourrais le briser en petits morceaux avec mes mains, le faisant redescendre sur terre par la même occasion. Je suis plus forte que lui, il semble l'oublier, je suis une louve garou. Rien n'empêche que j'ai le dessus. Je gronde à son égard, mais il ne semble pas perdre contenance et rajoute:

-Tiens, tu as perdu ta langue? Je pensais pourtant que tu me répondrais... à moins que tu ne saches pas quoi dire, tu sais c'est simple de dire: "Oui, tu as raison sur ce point", je pensais que les loups étaient capable de former plusieurs phrases, histoire de tenir une conversation, mais ça n'a pas l'air d'être vraiment ton cas.

Oui, moques toi de moi. je me demande si tu y arriverais toujours autant quand je t'aurais arraché la langue. Es ce que ça serait un petit gazouillis jouissif qui sortira de tes lèvres? Un gémissement peut être? Il n'y a pas un milliard de façons de la savoir...

-Qu'es ce que tu fais? On dirait presque que tu attends. Tu essayes de te calmer peut être? Qu'es ce que tu dois avoir la haine contre moi. Qu'es ce que tu attends pour me réduire en lambeaux? Qu'il pleuve? Pourtant tu as l'air de vouloir me tuer assez souvent, pourquoi tu ne saisis pas l'occasion puisqu'elle se présente enfin?

Tellement sûr de lui, s'en est presque misérable. Ce que je fais? Très bonne question, je ne sais pas trop, mais je le sens étrangement bien, cette force qui grandit se nourrissant de ma rage, pour détruire une seule et unique chose. Lui. Ma vue se brouille par moment, mais je ne fais pas attention, se n'est qu'un détail insignifiant.

-Franchement, ce n'est pas une bonne idée... Murmure-t-il finalement.

Es ce que c'est une pointe d'angoisse que j'entends dans sa voix?

-Je suis peut être allé un peu trop loin, mais tu sais très bien que t'embêter s'est mon passe temps favoris...

Mais qu'es ce que qu'il raconte?

-Calme toi, sinon ça risque de très mal finir... pas que pour moi, pour ton amie aussi.

Je tente de lui répondre, mais seul un grondement sort de mes lèvres, comme ci je venais de perdre l'usage de la parole. Qu'es ce qui m'arrive? C'est de sa faute! Qu'es ce qu'il me fait?! J'avance d'un pas vers lui, menaçante et lui recule. On dirait qu'il a compris qu'il est très mal, il est peut être pas si bête finalement.

Il continue de parler, mais ses paroles semblent m'effleurer sans jamais me toucher, sans jamais que je ne saisisse vraiment leurs sens. C'est quand je tends ma main vers lui que je vois un détail étonnant. Mes ongles sont devenus de longues griffes noirs de facilement cinq centimètres, se qui n'est pas vraiment l'élément trouble, c'est même normal presque. Mais que ma peau semble grise, ça, c'est une autre histoire!

J'ai l'impression d'avoir pris un coup de massue sur le crâne et je recule, les yeux toujours fixés sur mon bras. La panique me prend, faisant s'évaporer toute la colère que je possède en même temps, seul cette terreur reste. Qu'es ce qui m'arrive? Qu'es ce que ça signifie? Pourquoi j'ai la peau qui a viré au gris? Et pourquoi j'ai l'impression qu'elle est couverte de duvet?! Ce n'est pas normal ça!

J'ai l'impression que le vampire se détend légèrement au vu de ma réaction. Pourquoi? Je ne sais pas. Je ne sais rien! Qu'es ce qu'il se passe? Qu'es ce qu'il se passe bon sang?! Il s'approche de moi et je sens qu'une de ses mains glisse dans l'une des miennes, avant de m'obliger à garder un contacte visuel avec ses yeux, je ne peux plus bouger. Ses yeux ont pris une couleur rubis, j'ai l'impression que les nuances de rouge ne cessent de danser dans ses iris, un spectacle autant étrange que fascinant.

Mon corps se détend petit à petit, reprenant également sa forme d'origine par la même occasion. Je me sens flotter, comme ci je suis sur un nuage. Plus rien n'a d'importance. Le casse pied a mordu ma meilleure amie? M'en fiche, ils font se qu'ils veulent. Il y a de grandes chances que je rencontre un autre gars qui veut ma peau dans la semaine? J'ai encore le temps! J'ai tué Alie? Bah elle avait pas qu'à essayer de me tuer!

Je finis par redescendre sur terre douloureusement, comme un nouveau coup de massue sur le crâne. Mais à quoi je pensais? C'est n'importe quoi, tout ces éléments ont de l'importance! Mais qu'es ce qu'il m'est arrivé. Mes yeux se lèvent vers le coupable, qui ne dit pas un mot, je dirais presque qu'il est résigné à subir mes foudres.

-Tu m'as envoûté! M'exclame-je, mon regard lançant des éclairs.

-C'est pas comme ci tu m'as laissé le choix, c'était soit ça, soit tu repeignais les murs en rouge.

Je reste quelques instants silencieuses, préparant intérieurement mon questionnaire. Au font, il a pas tout à fait tord, mais plutôt bouffer tout mes membres que de le dire à... cette chose! Il serait encore capable de me sortir un: "C'est normal, j'ai toujours raison", j'ai réussi à me calmer -enfin, il m'a calmé-, c'est pas pour vouloir à nouveau le tuer!

-Pourquoi tu l'as mordu? Grogné-je.

-J'avais faim et en plus ça t'énerverai, j'ai pas hésité.

-Mais t'es con ou quoi?! On a oublié de te livrer avec cerveau! Qu'es ce que tu vas faire après, elle sait que tu es un vampire du coup!

Un sourire fendit à nouveau son visage et je saisis une pointe d'amusement dans son regard. Ça, ça veut dire que monsieur a parfaitement les moyens d'arranger la situation et que je suis idiote de poser la question. Ça y est, je peux même voir ses moqueries à travers son regard, plus besoin qu'il parle pour ça, il peut devenir muet maintenant, ça serait bien n'empêche.

-Franchement, comment crois tu que les surnaturels soient encore inconnu pour les hommes? Surtout qu'en tant que vampire, on vous aime beaucoup... Tu sais qu'on a des pouvoirs sur l'esprit d'une personne? Qu'es ce qui te dit qu'on ne peut pas altérer la mémoire?

Les manipulations de la mémoire... j'ai toujours trouvé ça glauque et monstrueux, je préfère tout me rappeler -même les pires souvenirs-, que d'oublier. Enlever des souvenirs, ça revient à enlever une partie de toi, tes expériences façonnent la personne que tu es, par conséquent, tu n'es plus vraiment toi si tu oublies. Mais, malgré ça, cette nouvelle information m'a donné une excellente idée...

-Tu me dois une faveur maintenant.

Il fronce les sourcils. Tiens, on dirait que j'ai réussi à toucher monsieur l'intouchable, tant mieux... Il voit sans doute pas où je veux en venir et se demande se que je peux avoir derrière la tête. Je le regarde avec détermination, sûr de moi -du moins je fais tout pour le paraître-, pour être sûr qu'il proteste pas et réfute cette faveur. Je pourrais toujours utiliser le fait qu'il m'a envoûté et qu'il a mordu Olivia...

-Qu'es ce que tu veux?

Je lui souris innocemment. Je sais exactement se que je veux, ça m'enlèverait une source de stresse et je serais enfin tranquille -si on oublie les futurs tentatives d'assassinats-.

-Je veux que tu effaces ton existence dans mon lycée et que tu te casses.

Il reste d'abord silencieux, le visage neutre, sans doute que ça cache tout un tas d'émotions et de pensées que je ne connaîtrai sans doute jamais. Il s'écarte de moi et avance à reculons jusqu'à l'encadrement de la porte.

-Tu es sûr de toi? Murmure-t-il d'une voix qui me semble lointaine.

-Oui.

Et il partie. Je sais au font de moi que se n'est sûrement pas un adieu, mais que je ne le reverrai pas avant un bon moment. Je ne sais pas si je regretterai sa présence pas sa présence, je me sentais moins seule au font de la classe, notre collocation n'aura duré à peine une semaine.

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Vos réactions et hypothèses pour la suite? xP

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