Chapitre 13: Charmante soirée
PDV Alice:
Jack glisse par terre à mes côtés.
L.J.:"Tu te sens d'attaque?"
Moi:"Hein?"
Il tend un doigt vers la maison qui se tient devant nous.
L.J.:"On est pas là pour faire des courses, tu te rapelles? Meurtre, sang, souffrance, bonheur et paix interieure, tout ça tout ça..."
Moi:"Mouais... Mon esprit est encore plus embrouillé maintenant..."
Il se met debout et tend une main noire vers moi.
L.J.:"Ne m'ignore pas comme Lys, s'il te plaît..."
Moi:"Loin de moi cette idée!"
J'attrape sa main et il me hisse sur mes pieds.
L.J.:"Bon! Deux étages pour deux parents et un enfant! Prête?"
Moi:"En fait, je comptais laisser le travail à Lys..."
M'enfin bon... Elle est un peu pas là Lys...
L.J.:"T'es bizarre...
Moi:"HA! Et c'est toi qui dit ça? C'est l'hôpital qui se fout de la charité!"
Il me tire la langue avant de me pousser vers la maison.
Moi:"Nan! Euh... Enfin, attend! Je suis pas prête et... Euhhhh..."
L.J.:"Tût tût tût! Pas d'excuse! On y va tout les deux!"
Moi:"On a peut-être besoin d'une stratégie! Enfin... Un plan au moins!"
L.J.:"Oui, pas bête... Alors, je propose ça: je rentre en criant "Ahahahahahahah!" et après tu arrives et on les zigouilles!"
Moi:"C'est plutôt primaire comme tactique..."
L.J.:"Mmmh... Ou alors, c'est toi qui rentre en faisant "Ahahahahahahahah!" et après j'arrive et on les zigouilles!"
Il me regarda, des étoiles pleins les yeux.
Moi:"T'es stupide ou t'es bête?"
L.J.:"Je suis un clown."
Moi:"... Et je les attaque comment, génie?"
L.J.:"Ben avec tes... Oh..."
Il fouilla un instant avant de sortir de sa poche un marteau qu'il me tendit.
L.J.:"Tiens."
Moi:"T'as pas un truc un peu moins bourrin?"
L.J.:"J'ai une bouée canard si tu veux!"
Moi:"Okay, va pour le marteau."
Je le saisis, prête à m'en débarrasser dés que l'occasion se présenterais et il me poussa vers la porte d'entrée devant laquelle je m'arrêtais.
Il sautillait d'impatience comme un gamin alors que j'appuyais sur la sonnette.
Une femme vînt nous ouvrir quelques secondes plus tard, en robe de chambre et les yeux ensommeillés.
Femme:"Oui?"
Moi:"Euhm... Aurez-vous du temps à nous accorder?"
Elle ouvrit de grands yeux incrédules.
Femme:"Non mais vous avez vu l'heure?! Laissez les honnêtes gens dormir!"
Elle ferma la porte mais Jack la bloqua avec son pied.
L.J.:"Kéhéhéhé... Ce n'étais pas une question!"
Il ouvrit la porte en grand et baîllonna la femme, l'obligeant à entrer. Je rentrais à sa suite et fermais la porte doucement.
Jack poussa la femme jusqu'au salon et la fît s'assoir sur le canapé, plaquant un doigt sur sa bouche intimant ainsi son silence.
Femme:"Q-que voulez-vous?"
Elle tremblait et ses doigts griffaient le cuir du canapé mais Jack l'ignora superbement en se dirigeant vers l'escalier qu'il commença à monter.
La femme écarquilla les yeux et s'élança vers lui, bras en avant en criant un "non!" retentissant.
Tout s'enchaîna alors très vite: j'attrapais le bras de la femme, tentant de la retenir mais elle m'assena une violente gifle qui me fît voir trente-six chandelles. La colère monta d'un bloc, sentiment inconnu à mes yeux car toujours refoulé.
Un rictus vient plisser mes lèvres et je lançais mon poing vers le visage de la femme. Son nez craqua sous l'impact et elle recula de quelques pas, gémissant de douleur.
Je respirais fort, mon coeur battait dans mes tempes. Mes mains s'ouvraient et se fermaient et mon ventre se tordait. Alors que j'essayais de me calmer, la femme attrapa un vase posé sur la petite table en verre du salon pour me le jeter en pleine figure.
Je réussis à bouger ma tête au dernier moment et seule ma tempe fue touchée, le choc fut assez fort pour me faire reculer mais pas assez pour me sonner.
Je la regardais en écarquillant les yeux, sourcils froncés avant de balancer mon autre bras dans un mouvement circulaire se dirigeant vers sa tête.
Le marteau la frappa du côté droit dans un craquement immonde et une gerbe de sang. Le corps rebondit par terre, agité de spasmes, les yeux vitreux.
Je lâchais le marteau maintenant rouge qui tomba sur le carrelage, brisant quelques dalles dans un craquement sonore avant de m'approcher du corps martyrisé et de le toucher du bout du pied.
Moi:"Debout."
Je recommençais plus fort.
Moi:"Debout!"
Les coups se répétèrent, encore et encore, de plus en plus fort.
Moi:"LÈVES-TOI!!!"
Je me laissais tomber à côté d'elle, mes genoux trempant dans une flaque de sang qui s'étendait de plus en plus et commençais à donner des coups de poings dans sa poitrine et son ventre.
Moi:"Deboutdeboutdebout... Lèves-toi... Parle... DEBOUUUT!"
Je ne retenais plus ni mes poings qui continuaient à frapper, ni mes yeux qui déversaient un torrent de larmes.
Je serrais mes poings au dessus de ma tête pour la énième fois, prête à les abaisser avec force quand des doigts se fermèrent sur mes poignets.
L.J.:"Shhhhh... Calmes-toi..."
Moi:''Haaaa... J-je... Elle... Ghhhh..."
L.J.:"... Shhhh..."
Ma tête se posa mollement contre ma poitrine et mon corps fût agité de sanglots.
J'avais tué. Je sais que ce n'était pas la première fois mais là... Cette personne n'avait rien fais, alors pourquoi? Pourquoi j'ai fais ça?! Et c'étais quoi ce sentiment? Pourquoi est-ce que j'ai eu ce réflexe?
Pourquoi?
Pourquoi...
Une odeur semblable à celle des vieilles pièces de monnaies emplissait mes narines et agressait ma gorge. Je me mis à tousser et Jack lâcha mes bras avant de me faire tourner vers lui.
Il me regarda quelques instants (ce qui ne devait pas être très agréable vu que mon visage ruisselait de larmes et que je reniflais toutes les deux secondes) avant de soupirer.
L.J.:"Je ne suis pas très doué pour consoler les gens..."
Il avanca sa main vers moi et me tapota la tête gentiment en répétant "là, là".
Après quelques instants de ce manège, je me rendis compte que mes genoux trempaient dans une mare de sang. Je me relevais rapidement, frottant mon pantalon trempé à l'aide de la manche de mon sweat ce qui, en soit, n'étais pas d'une grande intelligence, je regardais ensuite mes mains qui avaient virées au rouge et dégageaient la même odeur métallique que la flaque à mes pieds.
En regardant Ces mains tachées du sang d'une innocente, je compris que l'odeur métallique ne disparaîterait pas avant plusieurs jours.
Tout comme les remords qui me sèrraient le coeur.
PDV L.J.:
Je grimpais les marches rapidement, laissant Alice avec la femme dans le salon: à elle de se débrouiller maintenant!
Alors que j'arrivais dans un petit couloir bordé de différentes portes, une voix endormie s'éleva dans l'air froid.
???:"Chérie? Qui était-ce?"
Moi:"Personne mon p'tit sucre, rendors-toi."
La voix s'éleva une nouvelle fois, beaucoup moins endormie.
???:"Qui est là?"
Moi:"Héhéhé... Ton pire cauchemar!"
Je regarde sûrement un peu trop de films d'horreur...
J'entends un lit grincer et des pas prudents sur le carrelage. Prudents mais pas discrets.
J'éttouffais un rire en entrebaîllant la porte d'ont provenait les bruits.
Moi:"Coucouuuu!"
Un homme un peu gros sursauta en couinant comme un chiot à ma vue. Tout à fait ridicule...
Il fît quelques pas en arrières et se saisit d'un club de golf qui traînait là, le soulevant au-dessus de sa tête.
Ben tient...
J'avançais dans la pièce et refermais la porte derrière moi, laissant la pénombre s'emparer de la pièce.
Autant pimenter un peu le jeu.
L'homme claquait des dents si fort que je pouvais les entendre s'entrechoquer.
Moi:"Arrête de faire autant de bruit, ça rend le jeu trop simple..."
Homme:"N-ne me tuez pas... S'il-vous-plaît..."
Moi:"Il ne me plaît pas!"
J'avançais vers lui et attrapais son bras levé de la main droite pendant que la gauche se posait sur son ventre.
Il couina une deuxième fois et agita sa main droite jusqu'à trouver mon ventre et le bourriner de coups de poings.
Et il pense que ça va marcher?
Je serre mon poing sur son poignet jusqu'à le faire éclater. Littéralement.
Il hurle alors que son sang coule le long de ma main, attirant un éclat de rire de ma part.
Je pointais l'ongle de mon pouce gauche contre son ventre, l'enfonçant dans la chair petit à petit jusqu'à une longueur suffisante pour le remonter jusqu'à son cou.
L'éventration, rudimentaire mais tellement efficace!
Une odeur métallique emplissait la pièce.
Cette odeur seule suffisait à faire bouillir le sang dans mes veines.
Alors que j'allais venir au grand fimal, la porte s'ouvrit, laissant psser une petite voix.
???:"Papa?"
Moi:"Oui mon ange?"
Je tournis ma tête vers la charmante bouille rebondie d'un enfant de six ans.
À peine.
Enfant:"Papa!"
Moi:"Allons, je suis bien mieux que ton Papa! Viens dans mes bras!"
Je retirais ma main du ventre de l'homme qui agonisait en poussant des gémissements rauques.
Homme:"Non... Rrrr... Part Vincent! *toux*"
Moi:''Non, reste! On va bien s'amuser!"
Vincent:"T'as fais quoi à mon Papa?"
Moi:"Moi? Rien! Il s'est fait ça tout seul!"
Homme:"Fuit..."
C'est pas vrai! Il est encore vivant lui?!
Je posais mon pied sur sa tête.
Moi:"On dit au revoir à Papa!"
Crak!
J'émit un rire joyeux en allongeant mon bras vers l'enfant, le saisissant à la taille et le tirant vers moi.
Moi:"C'est quoi ton jeu préféré?"
Vincent:"Papa... Maman... Au secours!"
Moi:"C'est pas un jeu ça!"
J'avisais la pièce autour de moi.
Désespérément vide...
Je soupirais en sortant une corde de ma poche et en l'enroulant autour du petit avant de le pendre à la poignée de la porte-fenêtre.
Il pleurait en gémissant assez fort, c'est pour ça que je n'ai pas entendu tout de suite les gémissements provenant du bas.
Moi:"Alice?"
Je me mis à courir vers la porte en oubliant que le carrelage qui parcourait la chambre était trempé, ce qui me fît glisser et me rétamer sur le bord du bureau.
Moi:"Ahhhhhhh! VA CREVER AU FOND D'UN TROU REMPLIT DE... DE... AHHHHHHHH! MON NEZ!!! F*********CK!!!"
Respire... Ahhhhh, ça fait mal!
Bon, priorité numéro un, Alice!
Je me remis sur pied en m'aidant de cette saleté de bureau et glissais jusqu'à la porte avant de descendre les marches quatres à quatres.
L'odeur du sang était aussi présente dans le salon que dans la chambre.
Celle des larmes aussi.
Alice se tenait à côté du cadavre de la femme au crâne à moitié défoncé, ses poings frappant son corps rigide et froid sans discontinuer alors qu'elle lui criait dessus.
Je restais là, les bras ballant devant ce drôle de spectacle.
Et si Slendy s'était trompé? Et si elle n'était pas assez forte pour faire partie des nôtres?
Je contournais la flaque de sang qui s'étendait sur le carelage (ils aiment bien le carrelage ici) et me plaçait derrière Alice.
Elle est si petite...
Dans un certains sens, ça me fait un peu pitié mais dans un autre, je ressens une certaine compassion pour ce petit être fragile.
Je m'agenouille derrière elle et lui saisit les poignets, arrêtant le coup qu'elle allait encore porter au corps inanimé en face d'elle.
Moi:"Shhhhh... Calmes-toi..."
Alice:"Haaaa... J-je... Elle... Ghhhh..."
Moi:"... Shhhh..."
Sa tête tomba mollement contre sa poitrine et elle se mît à sangloter et à tousser. Je lâchais ses mains et la tournait vers moi, fixant son visage.
Mmmh... Que ferait Jane à ma place?
Moi:"Je ne suis pas très doué pour consoler les gens..."
Je frottais sa tête du plat de la main, scrutant ce visage qui, à lui seul exprimait toute la détresse du monde.
Après quelques instants passés ainsi, elle baissa les yeux, remarquant qu'elle flottait au milieu d'une mare de sang et se leva précipitament, épongeant à l'aide de ses manches le sang qui imprègnait son pantalon avant de jeter un regard vers ses mains rougies.
Son regard auparavant emplit de détresse se remplit de tristesse.
Je me relevais.
Pourquoi Slendy m'avait choisit moi? Je n'aime pas la tristesse et je ne sais pas quoi faire quand j'y suis confronté!
Elle me regarda dans les yeux avant de fondre dans mes bras en reniflant.
Alice:"*pleurs* L.JJJJJJJ.! Qu'est-ce que j'ai fait!?"
Moi:"Tu l'as tuée."
Alice:"OUAHHHHHH! Bouhahahahahouuuuu..."
Ok, mauvais plan.
Moi:"Écoutes. L'idée qu'une jolie fille me sert dans ses bras est tout sauf désagréable, mais si elle le fait en me prenant pour un mouchoir, ça l'est plus..."
Elle s'éloigna de moi et me regarda en fronçant les sourcils.
Alice:"COMMENT TU PEUX PLAISANTER DANS UN MOMENT PAREIL?"
Moi:"Mahahahahahaaaaa! Qu'est-ce qui a deux pattes et qui saigne?"
Alice:"Hein?"
Moi:"UN DEMI-CHIEN! Ouahahahahahahahahaaaaaa!"
Elle me regarda, une expression de dégoût sur le visage.
Moi:"Bah quoi, elle est drôle!"
Alice:"Pas dans cette situation."
Je riais en jetant un coup d'oeil à ma montre.
2h, on est juste.
Moi:"Il faut qu'on s'en aille, l'heure tourne et on a encore tes affaires à aller chercher."
Elle acquiesça et se dirigea vers la porte, je la suivit avant de me taper le front du plat de la main.
Moi:"Zut! Attends une seconde!"
Je partis en courant vers l'escalier, le montant rapidement et entrant dans la chambre, décrochant l'enfant de la fenêtre et le plaçant sur mon dos en prenant bien garde à le baîllonner avant de redescendre trouver Alice.
Elle jeta un coup d'oeil interrogateur à mon fardeau.
Moi:"Je ramène un jouet à la maison!"
Elle esquissa une petite grimace.
Il luifaudra un peu de temps pour s'habituer.
PDV Alice:
Le ciel brillait de la même intensité que tout à l'heure.
Rien avait changé pour lui alors que mon monde s'emblait s'écrouler autour de moi, se reconstituant d'une manière plus sombre et sinueuse.
Alors que je réfléchissais à la manière d'ont je devait me comporter, Lys se réveilla dans notre esprit, me faisant baîller.
Moi:"Bien dormis?"
L.J.:"Mh?"
Moi:"Je parlais à Lys."
Il m'adressa un grand sourire et entreprit de replacer son fardeau plus confortablement sur son épaule.
Lys:"Alice? Ça va? On est oú?"
Moi:"On va vers chez nous."
Lys:"... Tout c'est bien passé?"
Moi:"... Je... J'ai tué une innocente..."
Je sentais mes yeux s'embuer à cette pensée.
Lys:"Jack, rends-toi utile et réconforte-la. Je suis pas douée pour ça moi."
L.J.:"Et tu crois que je le suis plus?!"
Lys:"T'es un clown, à toi de te débrouiller."
L.J.:"Et d'ailleurs, depuis quand tu t'intéresses aux autres toi?"
Lys:"... Je crois que nos deux esprits essayent de combler le vide sentimental qu'ils avaient eux-mêmes crée..."
Moi:"... Continue."
Lys:"Mmmh bon... En gros, mon esprit n'a jamais connu ni la peur, ni la compassion, ni la peur et encore moins l'amour. Il va donc se baser sur le tient pour combler ce "vide" et il en est de même pour le tient qui n'a jamais connu la haine."
L.J.:"Je vais poser une question stupide mais... Depuis quand t'es intelligente?"
Mon visage se plissa dans un sourire forcé digne de Lys.
Lys:"Tu sais quoi? Pour te remercier de m'avoir sauvée, je vais mettre à profit ma nouvelle patience et te laisser la vie sauve. À plus!"
Et elle quitta mon esprit.
Je ruminais ces informations pendant que Jack marmonnait des phrases du genre "Il y a des choses qui ne changeront jamais..." et d'autres trucs du genre.
Peut-être... Peut-être que c'était juste à cause de ces nouveaux sentiments que j'ai agis comme ça!
Je vais apprendre à les contrôler et tout ira bien!
Je serrais les poings, un espoir grandissant s'élevait en moi.
Alors que j'allais me mettre à crier de joie, la main de Jack m'agrippa la tête et l'attira contre lui.
Moi:"Heu... Excuse-moi mais... Tu fais quoi?"
L.J.:"Lys m'a demandé de te réconforter donc je me débrouille!"
Moi:"T'en profites pas un peu?"
L.J.:"Dis tout de suite que je sens le pâté pendant que t'y es!"
Je pris une grande inspiration.
Moi:"Nan, tu sens le bonbon à la fraise."
L.J.:"T'es obsédée par les fraises?"
Moi:"J'aime ça, c'est tout!"
L.J.:"Moi aussi."
Moi:"Génial, un point en commun!"
Il m'adressa un grand sourire.
L.J.:"Alice?"
Moi:"O-oui?"
L.J.:"C'est par oú chez toi?"
Je soupirais et lui pointait une maison qui s'élevait à quelques pas de là.
Des bandes jaunes er noires en bloquaient l'accès.
Je passais en dessous alors que Jack sautait par-dessus. Mais sans retomber.
Je le fixais avec de grands yeux alors qu'il flottait à environ un mètre du sol.
L.J.:"Héhéhé! Y en a des choses que tu sais pas sur nous!"
Je lui adressais un petit sourire.
Moi:"J'vois ça..."
Je poussais la porte d'entrée sans prendre garde au marquage au sol représentant un corps couché par terre et me dirigeait vers le salon.
Jack se laissa tomber dans le canapé, déposant son "jouet" à côté de lui et se mît à regarder le plafond pendant que je gravissait les marches menant à ma chambre.
Tout était resté en état, sûrement dans l'attente de fouille plus approfondie.
Je me dirigeait vers mon armoire et me saisissait d'un grand sac vert à roulettes. Je me tournais ensuite vers mon lit et saisis mon casque et mon téléphone (comment ils ont fait pour pas le prendre?) avant de m'écrouler sur la couette.
Enfin un endroit vaguement familier.
Je me roule en boule sur mon lit et soupire de bonheur.
L.J.:"C'est confortable?"
Moi:"IAHHHHH! MAIS DÉGAGE!"
Jack se tient dans l'encadrure de ma porte, une épaule appuyée contre la porte et les bras croisés.
L.J.:"Euh?"
Je me lève et lui balance dessus tous ce qui me tombe sous la main.
Une peluche.
Une tirelire cochon.
Un dictionnaire latin-français.
Moi:"Dégagedégagedégage!"
L.J.:"Aïe! Stop! Je pars, je pars!"
Il bat en retraite quand un gros dico s'écrase contre la porte à deux centimètres de sa tête.
Je respire un grand coup et me laisse tomber une nouvelle fois dans mon lit.
C'est fou ce qu'il est stressant ce clown!
Je me lève péniblement et avance une nouvelle fois vers mon armoire pour en sortir différents vêtements que j'entasse à la va-vite avant de refermer le sac couleur pomme.
Est-ce que j'ai besoin d'autre chose?
Je me dirige vers mon bureau et fourre dans mon sac la photo de famille qui s'y trouvait.
Je suis prête cette fois.
Je descend les escaliers et fait signe à Laughing Jack qui tente de faire manger un bonbon au pauvre enfant qu'il a enlevé.
Moi:"Jack? C'est bon, on peut y aller."
Il asquiessa et jetta l'enfant sur son épaule avant de se diriger vers la porte d'entrée.
Je jetais un derniers regards à la pièce et me décidais à le suivre.
*éclipse du trajet*
L.J. poussa la porte du manoir et me laissa passer, fermant la porte derrière nous.
Tous le monde était déja là mais la première chose que je remarquait, c'était Slender qui tapotait du pied au milieu de la pièce.
L.J.:"Quoi? On est en retard?"
Slender:"Jack... Tu as trentes secondes pour m'expliquer ce que tu as fait à Jim."
Jack attrapa le gamin et le montra à tout le monde.
L.J.:"J'ai ammené de la viande fraîche!"
E.J.:"Oú ça?"
L.J.:"T'as pas les yeux en face des trous toi... Ah pardon! T'as pas d'yeux du tout!"
Jeff:"Je peux le découper?"
Jane:"Pas question! Je ne te cèderais rien! Il est pour moi!"
R.J.:Voyons, un peu de davoir-vivre! On reçoit quelqu'un demain, il aura le privilège de le ''découper''.''
Jane & Jeff:"Mais c'est injuste!"
R.J.:"Peut-être mais c'est comme ça. JACK, REVIENS AVEC L'ENFANT S'IL-TE-PLAÎT!"
L.J.:"Mh? Oh bas dis donc! Mes jambes ont bougées toutes seules! Je dois être fatigué."
Slender:"Jack, suis-moi dans la cuisine je te prie."
Jack posa l'enfant par terre et se pince le haut du nez avant de suivre Slender.
Tous le monde le regarda passer avec un l'air qu'on affiche lorsqu'on dit "mes condoléances" à une famille endeuillie, je réprimais une grimace d'apitoiement lorsqu'il agita sa main dans l'entrebaillure de la porte.
L.J.:"Adieu mes amis, je vous aimes! Sauf toi Jack.''
Et il claqua la porte.
E.J.:"Je le hais tellement..."
Masky tapa dans ses mains.
Masky:"Faut aller se coucher! Demain, on a une invitée!"
Tout le monde gromella mais personne ne le contredit.
Sally se dirigea vers moi en sautillant.
Sally:"On a toujours pas trouvé de chambre pour toi donc tu dors encore avec moi! Chouette non?"
Je luis fais un grand sourire.
Moi:"Oui, c'est très chouette!"
Je monte l'escaliers, traînant mon sac vert pomme derrière moi et parcourt le couloir en compagnie des autres jusqu'à la porte de Sally.
Je souhaite bonne nuit à Jane qui est juste à côté et entre dans la pièce.
Une fois en pyjama, je me couche aux côtés de Sally qui s'endort quelques minutes plus tard dans mes bras.
La nuit porte conseil...
Le prochain chapitre, la prochaine présentation, les nouveaux persos et la prochaines analyse arrivent bientôt! Merci d'être aussi nombreux à lire mes fictions, je bous adore mes p'tits sucres!
Sur ce, mangez des bonbons et choisissez bien vos jouets!
Enjoy!!!
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