Chapitre 38
Musique au dessus
Je regardais qui était la personne qui m'appelait et je vis que c'était ma sœur.
Je ne compris pas pourquoi elle m'appelait maintenant étant donné qu'elle n'était pas venue me rendre une seule petite visite quand j'étais à l'hôpital et que depuis elle n'avait même essayé de prendre de mes nouvelles. Pourtant nous étions en bon terme...
Conversation téléphonique:
Lana : Tu m'as appelé ?
Ma soeur : Oui, il faut que tu viennes.
Lana : Et pourquoi je ferai ça ? Pourquoi est-ce que je me déplacerais pour toi alors que toi tu n'as pas été capable de le faire pendant que j'étais entre la vie et la mort.
Ma soeur : Oui je sais je suis désolée, je t'expliquerai. Mais ce n'est pas moi, c'est papa.
Lana : Qu'est-ce qu'il y a ? Dis-moi !
Ma soeur : Il est à l'hôpital...
Lana : ...
Je n'avais plus de mots, tout ce bousculait dans ma tête. Ca ne pouvait pas être possible, je n'y croyais pas. Pourquoi? Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que ça m'arrive quand les choses commencent à devenir normales. J'ai l'impression que tout le malheur du monde retombe sur moi.
Soudain j'eus du mal à respirer. Je n'arrivais pas à empêcher les larmes de couler. Mon père était ...à l'hôpital...
Cette phrase me rendait folle.
Lana : J'arrive tout de suite, prends soin de lui. Je prends le premier vol
Fin de la conversation téléphonique
Je retournais dans la villa, les jambes tremblantes. Tous le monde était entrain de s'amuser, je les regardais, les yeux vides, cette fête n'avait plus la même allure qu'avant. Elle en était presque amère.
Mon père était déjà un peu âgé, donc s'il était à l'hôpital c'est que ce n'est pas rien...
Je ne pourrais même pas expliquer ce que je ressentais. Cette tristesse me rongée de l'intérieur.
Il fallait que je trouve Mike et que je lui dise que j'allais retourner dans ma ville et que je lui explique pour mon père.
Une fois mêlée à la foule, j'essaya d'apercevoir Mike, et je demanda aux personnes autour de moi si ils l'avaient vu.
- T'aurais pas vu Mike ?
- Non désolé
Après avoir interrogé quelques personnes qui n'avaient aucune idée d'où pouvait bien se trouver Mike, quelqu'un finit par me dire qu'il était monté à l'étage.
Il était peut-être fatigué et il a voulu s'allonger, la n'est pas la question, je dois le trouver et le prévenir. Par contre je n'ai vraiment pas le temps et l'envie de jouer à cache-cache.
J'ouvris une porte et là ce que je vis me laissa littéralement sans voix. Il se fout de moi !
PDV DE MIKE
Je suis vraiment content que cela plaise à Lana. Elle reçu un coup de fil et sortie dehors pour y répondre. D'ailleurs de jolies fesses.
Etant donné qu'elle était partie, je décidais de m'assoir sur un pouf le temps qu'elle revienne.
Alors que j'étais tranquillement posé, un ami me demanda d'aller lui chercher ses clés à l'étage. Je ne pouvais pas refuser, il était en béquilles...
Je me levais et montais à l'étage. Il m'avait dit dans quelle pièce on lui avait mit ses affaires, je me rendis donc dans celle-ci.
La pièce était vide. Ça changeait de l'ambiance du bas.
Je cherchais partout ses clés, mais je ne les trouvais pas.
Deux minutes plus tard, je mis enfin la main dessus.
Au moment où je m'avançais vers la porte pour sortir, quelqu'un rentra dans la pièce. C'était Bianca.
- Tu fais quoi ? me dit-elle.
- Un ami m'a demandé de chercher ses clés dans la chambre lui dis-je en faisant tourner les clés au bout de mon doigt. Et toi ?
- Moi? Rien je te cherchais.
- Moi? Ah bon? Pourquoi? dis-je étonner
- Oui, toi dit-elle en me poussant sur le lit, et en sautant directement sur moi.
-Dégage! Mais qu'est-ce que tu fais! Bouge! Je lui dis en la poussant mais elle était bien collé cette ventouse.
Elle tentait de m'embrasser, mais je me débattais. Je ne ressens absolument rien pour Bianca, jamais je tromperais Lana. Jamais...enfin plus jamais! Elle commençait à mettre sa main vers la zone interdite.
Tout se passa si vite, en quelques secondes.
Avant que je n'eus le temps de lui foutre une gifle, pour la dégager de sur moi, quelqu'un entra.
Super, maintenant on va croire que je trompe Lana.
Je me sentais coupable et honteux, même si rien de tout cela était ma faute. Je releva les yeux pour pouvoir apercevoir la personne qui venait d'entrait.
La triste que je vis sur le visage de cette personne me brisa le cœur.
Lana, nous regardait avec des yeux de tueur. C'était la première fois que je la voyais dans cet état.
Elle m'insultait ainsi que Bianca.
- Ce n'est pas ce que tu crois, je peux tout t'expliquer !
- Non! Il n'y a rien à expliquer... Connard dit-elle en me giflant et en sortant de la pièce.
Elle était si triste. Les larmes coulaient à flot sur ses joues. Elle essayait de les retenir, je pouvais le deviner car elle se mordait la lèvre inferieur.
- Attends Lana dis-je en courant après elle. Laisse-moi t'expliquer putain !
Elle ne s'arrêta pas, elle prit la voiture et partie sans se retourner. Mais bordel ce n'est pas ce qu'elle croit. C'est Bianca qui s'est collé à moi. Jamais je n'aurais pu lui faire ça.
Putain !
J'ai envie de les tuer, c'est à cause de Bianca cette allumeuse!
PDV DE LANA
J'étais dans ma voiture, entrain de conduire, sans vraiment prêter attention à la route. Je ne pouvais pas penser à autre chose que mon "mec" me trompe avec ma "meilleure amie"; Ils me dégoutent au plus haut point.
Arrivée chez moi je m'empressais de faire ma valise, je ne pris pas beaucoup d'affaires, juste le strict nécessaire. Et après cela je me redis à l'aéroport sans plus tarder.
Personne ne sait que je pars, je vais juste le dire à Thomas quand je serai arrivée là-bas. Je lui dirai de le garder pour lui et de faire comme-ci il n'était pas au courant. Même si ça ne m'étonnerai pas que Mike débarde à l'improviste chez mes parents.
Quoi qu'il en soit je ne répondrai plus à ses messages et à ses appels. Et encore moins à ceux de Bianca. Je ne lui ferai plus jamais confiance, c'est un connard! Je suis mieux sans lui.
Il me dégoûte, comment ai-je pu lui redonné ma confiance ?
Rien ne va, j'apprends que mon père est à l'hôpital pour, je ne sais, quelle raison et maintenant ces deux-là me font un coup pareil!
Je ne vais pas tarder à devenir folle.
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