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Chapitre 36

Je m'étais réveillée à 6 heures du matin. J'étais un peu fatiguée mais je me sentais d'humeur matinale aujourd'hui.

Je me prépara en quelques minutes et pris le temps de laisser un petit mot sur la table pour Bianca et Thomas, histoire qu'ils ne s'inquiètent pas de ne pas me voir à la maison.

Une fois cela fait, je pris mon sac et referma doucement la porte derrière moi pour ne pas les réveiller.

Je marchais sans vraiment savoir où j'allais. Tout ce que je savais c'était qu'il fallait absolument que je retrouve Mike.

                                   *

Cela faisait plus d'une heure que je le cherchais, en vain.

Je me perdais dans mes pensées, ma conscience pesait le pour et le contre. Il est vrai qu'il m'avait fait du mal dans le passé, mais au jour d'aujourd'hui je ne pouvais pas lui reprocher de ne pas avoir été là quand j'en avais besoin... Il était resté à mon chevet durant mon séjour à l'hôpital et sans lui, je ne serais sûrement pas là.

Je réalisais que j'avais déjà ma famille et mes amis mais qu'il ne manquait plus que lui pour que ma vie soit parfaite.

Il fallait que je le retrouve, que je lui dise que j'étais prête à lui pardonner,  que je ne le détestais plus, qu'il me manquait. Il était la seule personne que je voulais voir.

                                *

J'étais désespérée, je ne parvenais pas à le trouver 

Et si je l'avais perdu à tout jamais ? Si il avait quitté la ville ? 

Je décida de me poser quelques minutes sur un des bancs du parc dans lequel je me trouvais, pour me remettre de mes émotions et me remotiver. J'aimais beaucoup cet endroit. Il y avait un grand lac encerclé d'arbres. C'était un endroit très fleurie et calme.

Alors que je balayais les quelques feuilles qui s'étaient posées avec mes mains, mon téléphone vibra dans ma poche arrière.

C'était un message de Thomas :

Thomas: t'es où ?

Lana: Au parc

A bout de nerfs et de fatigue je mis ma tête entre mes genoux. 

Alors que j'étais encore perdue dans mes pensées, pour ne pas changer, une voix me sortie de celles-ci.

- Je peux m'asseoir ?

- Bien sûr répondis-je désespéré, sans prendre la peine de relever la tête. 

- Vous allez bien ?

- Oui... Et vous ? Repris-je directement, toujours avec la tête entre mes genoux.

- Bof pas vraiment, ah vrai dire, je cherche quelqu'un.

- Ah oui , Vous savez quoi ?

- Non ? 

- Moi aussi...

- Quel coïncidence, n'est-ce pas Lana ?

- Qu...Quoi? Dis-je stupéfaite. Comment pouvait-il savoir mon prénom..? 

Je releva ma tête à une lenteur calculée. Et à la seconde où mes yeux entrèrent en contact avec ceux de cet inconnu j'eut l'impression de retomber amoureuse.

Les mots me manquèrent. Une énorme joie prit possession de tout mon être.

Je n'avais même pas reconnu sa voix...

- Lana ? me dit-il en plaçant sa main sous mon menton. Je t'aime...

Sous l'effet de la surprise, ou peut-être même du choque, je ne pus lui répondre tout de suite. Je ne pouvais d'ailleurs pas sortir un seul misérable mot de ma bouche. Je pouvais compter sur les doigts d'une main les rares fois où Mike m'avait dit qu'il m'aimait.

Ses grands yeux bleus étaient plantés dans les miens, je ne pouvais et ne voulais pas détourner le regard.

Son visage se rapprochait petit à petit du mien. Il voulait m'embrasser, et je le voulais aussi !

Nos lèvres se rencontrèrent, comme pour la première fois, avec toute la délicatesse du monde. Puis le baiser s'approfondie. C'était indescriptible. 

Malgré tout le temps que j'avais passé à le chercher, c'était finalement lui qui m'avait trouvé.

- On dirait que tu finis toujours par me revenir...

Je n'avais pas remarqué à quel point il m'avait manqué, lui, la chaleur de ses baisers, ses bras, tout, absolument tout. 

Pour dire vrai, j'avais perdu espoir de le revoir un jour. Mais maintenant je sais qu'il ne faut jamais perdre espoir. 

Notre "souhait" prend peut-être du temps à se réaliser. Mais il ne faut jamais baisser les bras et il faut parfois même se battre pour obtenir ce que l'on veut. Ça viendra tôt ou tard et ça vaut le coup de patienter.


PDV DE BIANCA

- Elle est là-bas dit Thomas en me montrant Lana du doigt.

A mesure que l'on se rapprochait d'elle, on pouvait voir une silhouette se trouvant à ses coté. Un fois assez près nous pouvions constater qu'il s'agissait de Mike.

D'un geste brusque j'arrêta Thomas dans son élan.

- Qu'est-ce qu'il y a ? 

- Regarde ! Dis-je en montrant du doigt Lana et Mike qui s'embrassaient.

Il les regarda et comprit alors pourquoi je l'ai arrêté. On les regardait avec envie. 

Nous voulions, nous aussi, trouver l'amour, le seul et l'unique.

On décida de repartir sans les avertir de notre présence, après tout  Lana est une grande fille.



UN AN PLUS TARD 

PDV DE LANA

Nous étions arrivés chez lui, c'était plutôt pas mal, mais pas très meublé, on va dire qu'il y avait le nécessaire. Il m'avait dit qu'il avait prit cet appartement juste pour veiller sur moi.

Nous nous étions couchés sur son lit, se contemplant l'un l'autre comme d'habitude.

                                *
Il releva ma jambe et la plaça autour de sa taille.

                                *

LENDEMAIN

Je me réveillais assez tard, mais de bonne humeur. Ça faisait 1 an que nous étions ensemble et heureux. Mike m'avait dit que je devais m'apprêter pour sortir. D'ailleurs je ne savais pas où il voulait m'emmener. Il ne voulait pas me le dire.

J'avais hâte de découvrir la surprise qu'il voulait absolument garder secret.

J'avais enfilé une robe rouge vif et lui un costard. 

Peut-être irions nous au restaurant.

Je me parfuma une dernière fois et je fus fin prête. Je contemplais alors Mike dans sa chemise qui le rendait encore plus sexy, on aurait dit un homme d'affaire, je n'avais pas l'habitude de le voir vêtu de comme cela.

Ça faisait un peu bizarre d'être à nouveau en couple avec Mike, mais ça ne me déplaisait pas le moins du monde. On avait réussit à reconstruire ce qu'on avait laissé. 


                                 *

Nous sommes dans la voiture, en direction de je ne sais où. Tout le trajet fut rythmé par le son de nos rire.  

- Madame vous êtes arrivé. Dit-il avec élégance, il me faisait tellement rire et craquer. Il jouait le jeu jusqu'au bout.

Il me faisait descendre de la voiture, et me prit par la taille. 

Je leva les yeux et une magnifique villa se dressait devant moi. C'était canon !

C'était éclairé de partout et d'autres voitures étaient garés devant cette villa, nous ne saurions donc pas tout seul.

L'intérieur avait l'air animé, je pouvais entendre de la musique. Ça me donnait envie de danser. Il n'était que 21 heures et je sentais déjà que j'allais m'amuser.

La soirée ne faisait que commencer.

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