Chapitre 30
Je sais que c'est lui ! J'en suis même persuadé ! Comment ai-je pu être aussi con et ne pas avoir fait le lien plus tôt ? Surtout que j'ai retrouvé Lana chez son con de voisin, Andrew.
Je le connais bien cet Andrew, il a dû vouloir se venger de ce que je lui ai fait dans le passé.
On était les meilleurs amis du monde au lycée, un vrai duo de choc. Tout le monde nous appréciait. Il était comme le frère que je n'ai jamais eu. Il connaissait ma famille et je connaissais la sienne... Mais il était toujours là à tourner autour de Lana, chose que je ne supportais pas. Je lui faisais confiance, alors que lui tout ce qu'il voulait s'était de briser mon couple avec Lana. Il savait très bien que je tenais à Lana plus que tout.
Au départ tout était parfait, jusqu'à ce qu'il commence à être un peu trop tactile avec Lana. Il lui faisait des clins d'œil et il essayait de l'invité à sortir des que j'avais le dos tourné. Heureusement que Lana me l'a dit. Je ne me serais jamais douter qu'il puisse me planter un couteau dans le dos de la sorte.
Un soir, une soirée avait été organisée par des gens du lycée.
Je venais d'arriver à la soirée, elle se passait dans une énorme villa avec une piscine. Il y avait de la musique à fond, tout le monde dansait, parlait, buvait... Certains nageaient alors que d'autres préféraient s'embrasser ou encore se tripoter au bord de l'eau.
Tout le monde était là. Mais je n'arrivais pas à trouver Lana. Elle était arrivée avant moi et m'avait dit qu'elle m'attendait depuis déjà une demi-heure alors je ne perdis pas une seconde pour me mettre à sa recherche.
Je la cherchais partout en vain. Je lui avais envoyé plusieurs messages mais elle ne m'avait pas répondu. Je pense qu'elle n'a pas entendu son téléphone sonner vu le volume de la musique.
Il faisait tellement chaud et il y avait tellement de bruit à l'intérieurque j'en avais mal à la tête, je décida donc de sortir un moment.
Il était au alentour d'1 heure du matin et il faisait sombre.
Il n'y avait personne dehors. Aucun bruit.
Jusqu'à ce que j'entende un léger cri étouffé. Je me dirigea vers celui-ci et vis Andrew essayant d'embrasser Lana.
Elle était plaquée contre la clôture, en train de se débattre.
Le voir aussi près d'elle me mit hors de moi. Je ne pris pas le temps de réfléchir et je sortis mon arme. Après tout je n'allais pas rester là à le regarder.
La scène se déroula tellement vite. J'appuya sur la détente et au même moment une femme se jeta sur Andrew tout en criant à plein poumons ; NOOOON !
En une fraction de seconde le corps de la jeune femme retomba au sol. Elle se vidait de son sang, la balle avait traversé sa poitrine.
Andrew se jeta au sol et prit la tête de la femme étendue sur le sol. C'est à ce moment que je pu voir clairement son visage Il s'agissait de la petite sœur d'Andrew...
Son corps reposait au sol, sans vie.
Je ne voulais pas la tuer, et Andrew non plus d'ailleurs ! Je voulais juste que la balle touche le bras d'Andrew mais le crie qu'elle a poussé m'a perturbait.
Après cela, j'ai été arrêté et enfermé pendant 12 années, et je n'ai franchement pas envie d'y retourner. Surtout parce que je ne veux pas perdre Lana une seconde fois.
Je me résigne donc à aller directement voir la police plutôt que de le tuer de sang froid, sans aucune pitié.
Arrivé à la police, je ne perds pas une seconde et leur explique tout ce qu'il s'est passé, sans oublié un seul détail.
Après avoir attendu un long moment se redirige vers moi et m'annonce qu'une enquête sera menée dans les plus brèves délais. Je sais que la police va attraper cet enfoiré d'Andrew.
Une fois sortie du commissariat je monte dans ma voiture et décide d'aller me poser un peu à la plage histoire de me relaxer un peu.
Il faut que je relâche toute la pression que j'ai accumulé jusqu'à maintenant.
Je ne me sens pas près à revoir le corps inconscient de Lana, allonger sur ce lit d'hôpital. Et puis je sais qu'elle est en sécurité avec sa famille.
Arrivé à la plage, je m'assis sur un banc. La plage était presque vide aujourd'hui à cause du mauvais temps. Seul quelques fidèles surfeurs étaient là.
Seul le son des vagues s'échouant sur la plage parvenait à mes oreilles tandis que l'air frais me caressait la peau.
À ce moment-là, je ne pouvais pas penser à rien d'autre que Lana. Si j'étais resté au prés d'elle, rien de tout cela ne serait arrivé. Tout cela est de ma faute.
Maintenant elle est dans le coma, par ma faute, et je ne sais même pas si un jour je pourrais la reprendre dans mes bras. J'ai tellement peur !
J'ai beau essayer de rester optimiste je n'y arrive pas. Tout me semble insurmontable.
Je me repensais à nos doux instants de tendresse et d'émotion.
Je me rappelle la première fois qu'on s'est parler Lana et moi. Je venais d'arrivée au lycée, trois mois après la rentrer. Les jours passaient, et une mauvaise réputation me suivait. A chaque fois que je passais quelque part je pouvais entendre les chuchotement des gens et voir la peur dans leurs yeux. Des que je leur lançais un regard ils tournaient la tête.
Tout le monde avait peur de moi sauf une personne. Malgré les rumeurs sur moi cette personne n'a jamais eu peur de moi. C'était Lana ! J'entendais souvent Lana et ses amis parlaient de ma vie, comme tout les autres élèves d'ailleurs.
Mais était la seule à vouloir en savoir plus sur moi, sur ces rumeurs... savoir si c'était vrai ou non.
Mais comme je ne voulais pas qu'on parle de moi et qu'on en sache plus sur mon passé. Je me suis rendu chez elle, à ce moment-là, elle vivait toujours chez ses parents. Je ne sais pas pourquoi je suis chez elle et non pas les autres... Sans doute parce que c'était la seule personne dont je connaissais l'adresse ou tout simplement parce que le destin en a voulu ainsi.
J'avais toqué à sa porte et elle m'avait ouvert. Dès qu'elle vu ma tête, elle refermait la porte aussi qu'elle l'avait ouvert, mais j'avais mit mon pied pour la bloquer. Elle était seule chez elle ce jour-là.
Je l'avais menacé et lui avais fait comprendre que je voulais qu'elle arrête de fourrer son nez dans mes affaires.
Puis je suis réparti comme je suis venu, en pensant qu'elle avait compris.
Mais au lycée je l'entendais toujours. C'était devenue pire qu'avant !
Elle avait fait des recherches sur moi et avait découvert que j'avais un casier judiciaire.
Je revenais souvent chez elle pour lui faire peur, mais à force j'ai compris que ça ne marchait pas.
Malgré ça, elle commençait à me plaire.
Elle était la seule à ne pas avoir peur de moi, je me sentais, disons normal, comme monsieur tout le monde avec elle.
Je me souviens elle me détestait et moi aussi d'ailleurs. Mais ça à vite changé.
A ce souvenir je ne pu m'empêcher de retenir un sourire.
A force de venir chez elle, on s'était rapprochait de plus en plus. Nous avions créé une complicité. Un jour nous étions coucher dans son lit. Et elle me demanda " est-ce que c'est vrai que tu as tué tes parents ? " j'avais pris quelques secondes avant de répondre à sa question.
" En quelque sorte " lui répond dis.
Je lui ai tout raconté ce jour-là. " Avec mes potes ont fumés dans ma chambre, et un de mes potes à jeté le mégot dans la poubelle. Après avoir fumé on est sorti de la maison, et quand je suis revenu j'ai retrouvé ma maison détruite par les flammes. Comme quoi, une petite flamme se développe si vite. Il y avait aussi un camion d'ambulance j'approcha donc le cœur battant frénétiquement. J'espérais tout sauf ça. Et c'est à ce moment que mon pire cauchemar devient vrai ! C'était mes parents... Dans le camion"
J'ai déjà perdu les personnes les plus chères à mes yeux. Et maintenant j'ai la femme de ma vie entre la vie et la mort dis-je avec des larmes qui coulait le long de mes joues.
En regardant la plage, une idée me passa par la tête... Mettre fin à mes jours...
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