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Chapitre 23

HOLLY

Un souffle régulier caresse ma nuque alors que mon bras est étonnement engourdi. J'ouvre les paupières, ma chambre est encore immergée dans le noir.  Je jette un œil à l'heure, en saisissant qu'il est à peine 3:00 du matin, je soupire, épuisé. Après une crise de larmes, je suis presque certaine de ne pas dormir correctement. La nuit suivante est soit mouvementée par de stupides cauchemars, ou bien, je suis réveillée à plusieurs reprises, sans aucune raison.

La respiration régulière de Nash s'essouffle, alors que son bras cherche à me retrouver. Je l'entends gigoter quelques instants, avant qu'il se redresse encore à moitié endormi. Il se frotte les paupières, la lumière de mon écran de veille est la seule source de clarté. Le temps qu'il s'habitue à la très faible luminosité de la pièce, je discerne le pli entre ses deux sourcils.

—  T'as fait un cauchemar ? m'interroge-t-il.

Je souris faiblement, il connaît si bien mes habitudes que c'en est surprenant. Il allume la lampe de chevet, en plissant les yeux.

— Je n'arrive pas à dormir, soupiré-je.

Il m'analyse de son doux regard qui ne demande en réalité qu'à se rendormir.

— C'est peut-être parce que ce lit est bien trop petit pour nous deux, il sourit tendrement.

— Non, non, déclaré-je précipitamment. Ce n'est pas la première fois qu'on dort à deux ici. C'est juste que j'ai parfois du mal à dormir après...

— Avoir pleuré, continue-t-il à ma place.

Je hoche la tête, alors qu'il remet nerveusement ses cheveux en arrière, d'un geste souple.

— Je suis désolé, Holly, s'excuse-t-il.

Sa main se loge dans la mienne, un geste que Nash à l'habitude de faire, comme pour me témoigner sa sincérité. Je me réfugie contre lui, ses bras s'écartent pour me laisser m'installer confortablement. Il se rallonge délicatement, m'entraînant à sa suite, je ferme les paupières un instant, bercé par sa respiration.

— J'ai détesté ces derniers jours, murmure-t-il soudainement.

Je laisse échapper un petit soupire de soulagement en constatant que je ne suis pas la seule à ne pas avoir supporté qu'on soit trop longtemps éloignés. Il resserre légèrement son étreinte alors que son nez se glisse dans mes cheveux. Ça aussi, c'est une drôle de ses manies, dont j'ai fini par m'habituer.

— Ly' ? m'interpelle-t-il tout doucement.

— Oui ?

— Est-ce que tu crois que malgré ce qu'il s'est passé ces derniers jours, on arrivera à passer à autre chose, tous les deux ?

Je mords discrètement l'intérieur de ma joue en me redressant sur les coudes. Je souris quand je constate qu'une de mes mèches de cheveux s'est logée sur son menton. Je l'ôte sans tarder en plantant mes yeux dans les siens.

— J'en suis certaine. Ce n'est pas quelques jours qui vont réduire à néant ce qu'il s'est construit ces dernières années.

Ses prunelles, ancrées dans les miennes, me transmettent ses craintes.

— Et si c'était le cas, qu'est-ce qu'on ferait ici, ensemble, là maintenant ? je poursuis.

Il se laisse apaiser par mes mots, alors que moi-même, je n'en suis pas entièrement convaincue. C'est vrai, comment puis-je être sûre que les sentiments de Nash ne soient pas plus fort que tout ? Comment peut-il se convaincre de laisser de côté ce qu'il ressent ? C'est pourtant bien connu, les sentiments ne se contrôlent pas... En ce qui me concerne, j'ai l'impression que tout est brouillé, comme si je m'empêchais de voir la réalité en face. Je suis persuadée de ne pas ressentir ce que Nash ressent, de la même intensité. Tout ce dont je suis certaine, c'est que je ne peux pas me passer de sa présence, et qu'il éveille en moi, des choses que je ne suis pas sûre de comprendre.

Alors pour l'instant, je suis entre ses bras, il est à mes côtés, et nos prunelles sont enlisées à celles de l'autre. Ça me convient tant que ça lui convient à lui aussi.

J'aime Nash, mais pas d'un amour comme les autres. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. C'est un amour qui pourrait me faire cesser de respirer s'il s'éloignait de trop, qui me consumerait s'il cessait de me regarder comme il le fait. Toutefois, ce n'est pas cet amour qui se caractérise par une union évidente entre deux personnes. Notre amour est comme qui dirait compliqué, parce qu'il se distingue par une amitié, une amitié qui n'est semblable à aucune autre.

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