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Chapitre 22

NASH

Son corps tremblant tout contre moi, ses larmes dont moi seul détiens les regrets... Bordel, jamais plus je ne veux la revoir dans cet état, par ma faute. Tout ça pour de foutus sentiments.

L'amour, je n'ai rien connu de pire, il nous enivre de son doux poison, pour mieux nous consumer, jusqu'à ce qu'il ne reste de nous que des âmes épuisées et des regrets.

Je suis idiot d'avoir pensé que les sentiments d'Holly étaient sur la même longueur d'onde que les miens. Pas une seule seconde, je me suis dit qu'elle ne me voyait pas comme moi, je la vois. Une crainte constante que ça bousille notre amitié me submergeait jour et nuit, mais pas une fois l'option de l'entendre me dire qu'elle ne ressent pas ce que moi, je ressens m'a traversé l'esprit.
Quel con.

Je fais les cents pas dans mon studio depuis au moins un quart d'heure, je me demande comment arranger les choses, pour que tout redevienne comme avant, quitte à mettre de côté ce que je ressens pour elle. Je sais que ce n'est pas chose simple, qu'envoyer ses sentiments direction les oubliettes, mais tout ce que je veux, là maintenant, c'est retrouver ce qu'on avait elle et moi.

Il a fallu que je ressente plus pour elle que pour n'importe qui. La voir avec Dan m'a confirmé qu'au-delà d'une amitié sans faille, l'amour que je ressentais pour elle était encore bien plus fort. J'ai besoin de la savoir à mes côtés, de pouvoir encore sentir son shampoing à la pomme, de voir ses iris briller par un acte simple du quotidien, de la voir sourire et rire à mes blagues nulles.

J'en ai besoin...

J'attrape mon téléphone, puis me ravise au dernier moment. Il faut que je la vois en personne, je ne peux pas juste lui envoyer un fichu message. J'aimerais lui dire que notre amitié compte bien plus pour moi que tout ce que j'ai bien pu lui dire.

Je redescends de mon bâtiment et me précipite vers l'arrêt de tram, en attendant que le prochain en direction de chez elle arrive. Je monte à l'intérieur, et attends impatiemment son arrêt. Je tourne et retourne plusieurs phrases dans ma tête, en boucle, afin d'avoir les mots les plus justes, pour qu'elle comprenne que je ne peux pas me passer d'elle, que notre amitié me convient comme elle est.

Le tram s'arrête, je descends en réajustant la capuche de mon sweat sur ma tête. Il fait froid ce soir, elle n'était venue couverte que d'une fine veste, comme à son habitude.
Je marche, pressé, le cœur lourd de regrets, en atteignant rapidement son appartement. Je toque trois fois contre la porte, puis assène les deux derniers coups consécutifs contre le bois.

Je l'imagine déjà froncer les sourcils, étonnée d'avoir entendu le signal sonore qui annonce que c'est moi qui se tiens derrière la porte. J'entends un cliquetis, signe qu'elle tourne la clé dans la serrure, puis la poignée s'abaisse.

Le battant s'ouvre sur Holly, en pyjama, ses cheveux sont négligemment attachés en un chignon qui n'en est même pas un, et lorsque j'ose croiser son regard, je le regrette immédiatement. Ses yeux sont bouffis et rouges d'avoir trop pleuré. Elle renifle nonchalamment en essuyant les dernières esquisses de ses larmes sur ses joues. Silencieuse, elle se décale simplement afin de me laisser entrer. J'hésite. Ce silence entre nous est lourd de sens. Sa chambre est plongée dans le noir, seule la faible lumière de sa petite lampe de chevet éclaire la pièce.

Elle referme à clé une fois que j'ai franchi le seuil. Je me tourne vers elle, avant de constater qu'elle me regarde tristement. Je ne supporterai pas longtemps la voir comme ça, ça me retourne les tripes. Savoir que j'en suis la cause est encore pire que tout.

— Dan est venu me voir à la soirée et je n'ai pas eu le temps de t'expliquer pourquoi, me surprends Holly, alors que sa voix cassée lui complique la tâche.

Je fronce les sourcils en ayant de nouveau leur image, mains dans la main, s'imposer à mon esprit.

— Quand je suis sortie des toilettes pour te rejoindre, il m'a intercepté en me guidant par le poignet, jusque dans le jardin, continue-t-elle.

J'évite son regard.

— Il s'est ensuite arrêté et s'est enfoncé dans son mensonge de l'autre fois, sans qu'il sache que je savais désormais la vérité, m'explique-t-elle, tourmentée.

Elle passe à mes côtés pour s'asseoir sur son lit, laissant sur son passage son parfum dont je suis presque devenu accro.

— Je voulais savoir jusqu'où il pouvait aller, jusqu'où il pouvait te salir par ses mots... C'est à ce moment-là, qu'il a saisi ma main, pour me dire que je devais faire attention, que tes excès de colère dépassaient parfois l'entendement, mais aussi de me méfier de ta jalousie et de tes mensonges.

Je bous de l'intérieur, mais je reste silencieux. Immobile depuis quelques minutes, je finis par m'asseoir à ses côtés, toujours sans daigner croiser son regard, n'osant même plus l'affronter.

— Je n'ai rien montré devant lui, mais la rage me hurlait de lui envoyait ses quatre vérités à la figure, Nash. Sa main dans la mienne me brûlait la paume. Tu es arrivé à ce moment-là, souffle-t-elle.

Cette fois, je me sens con. Con d'avoir pensé une seule seconde qu'Holly pouvait réitérer les mêmes erreurs que la fille dont j'étais tombé amoureux il y a quelques années.

— Je me suis sentie insultée que tu aies pu penser que j'étais capable de te faire une chose pareille...

Je déglutis.

— Mais je peux le comprendre... m'avoue-t-elle finalement.

J'ancre mon regard au sien, déconcerté.

— Tu m'as dit tout à l'heure que tu as réagi sur le coup, sans réfléchir, et je comprends. Ton passé s'est rejoué devant tes yeux et je ne l'ai pas compris sur le coup.

— J'aurais dû comprendre que tu n'étais pas elle, que tu ne ferais pas la même erreur. C'est ma faute Holly, intervins-je pour la première fois depuis que je suis arrivé.

— Je crois que dans cette histoire, on a tous les deux nos torts... déclare-t-elle tristement.

Je hoche brièvement la tête.

— Holly, commencé-je, nerveux. Ce qu'il s'est passé tout à l'heure, ça ne nous ressemble pas...

C'est à son tour d'éviter mon regard.

— Tu es avant tout ma meilleure amie et je ne veux pas risquer de te perdre pour une histoire de stupides sentiments.

Cette fois ses iris rencontrent les miens.

— Je veux juste qu'on reprenne là où on s'est arrêtés, avant cette soirée, là où on ne se prenait pas la tête...

Elle esquisse un mince sourire. Ceux dont je ne suis pas entièrement satisfait, souhaitant lui en voler un plus large encore.

— Tu es ma Holly, je suis ton Nash, comme tu me l'as promis, l'octroyé-je d'un clin d'œil, avant de lui donner un petit coup d'épaule.

— J'étais pompette le jour où j'ai dit ça, pouffe-t-elle légèrement.

Je hausse un sourcil.

— Quand on est bourré, on ne dit que la vérité ! laché-je en me rappelant que c'est ce que disait toujours Lucas, lors de nos soirées arrosées d'après match.

Elle sourit et se frotte les yeux, fatiguée

— Je vais y aller, il faut que tu dormes...

— Tu ne restes pas ? m'interroge-t-elle en me prenant au dépourvu.

Je hausse les épaules.

— Il est tard et les psychopathes sont de sortie à cette heure-ci, ajoute-t-elle, alors que je sais pertinemment qu'elle bluffe pour que je cède.

J'affiche un rictus.

— Je sais me défendre, ironisé-je.

— Oui et moi, je n'ai pas envie d'aller identifier ton corps à la morgue, réplique-t-elle.

— Sympas le tableau.

Cette fois, elle rit franchement. Je m'imprègne de ce son, comme si c'était ma source d'énergie. J'enlève mes pompes, tandis qu'elle se dirige vers son dressing. Elle me tend un de mes joggings et t-shirt, qu'elle garde ici, au cas où.

— Je file à la douche, l'informé-je.

Elle hoche la tête en se réfugiant sans plus tarder sous sa couette. Sous la douche, je ferme les yeux un instant et remets bout à bout, tout ce qu'il vient de se passer ces derniers jours. Quoi qu'il en soit, elle est de nouveau à mes côtés, et je ne changerais ça pour rien au monde.

Lorsque je ressors de la salle de bain, une dizaine de minutes plus tard, je la retrouve endormie devant l'épisode d'une série, en route sur son ordinatrice. Je souris, l'éteins et me glisse à ses côtés. Ce lit une place est une torture quand on souhaite y dormir à deux. Sa peluche devant son nez, je l'observe en essayant de deviner de quoi elle rêve.

Elle gigote afin de se rapprocher un peu. Je fais coulisser mon bras sous elle pour qu'elle puisse se blottir correctement contre moi. Elle soupire avant de remplacer son ours en peluche par mon t-shirt.

— Bonne nuit... souffle-t-elle, emportée par le sommeil.

— Bonne nuit Ly', réponds-je en embrassant son front.

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