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Chapitre 14

NASH

Ma respiration se suspend lorsque ses yeux tombent dans les miens. Holly serre mon poing entre ses petites mains.

— Il m'a menti sur toute la ligne, m'annonce-t-elle coupable.

— Je sais.

— Nash, je suis désolé, je ne voulais pas que ça te fasse remonter de mauvais souvenirs.

— Tu ne pouvais pas savoir, Ly'.

Elle hoche silencieusement la tête puis se cale contre moi, sa tête reposant sur mon torse.

Le temps s'écoule paisiblement, sa respiration me berce tendrement. J'aime cette fille aussi délicate que folle. J'aime cette fille compatissante autant que spontanée. J'aime cette fille, c'est tout.

Mais l'aimer est une erreur quand nos sentiments ne doivent pas outrepasser l'amitié.

Je crains de revivre ce qu'il s'est passé. Elle craint que tout dérive sous nos pieds si nous dépassons nos limites.

Dans quelle merde je me suis foutu ?

— Holly, tout à l'heure-

— Ce n'est rien, on oublie, me coupe-t-elle précipitamment.

Je hoche la tête, en posant mon menton au sommet de son crâne.

Oublier.

Oublier ses lèvres contre les miennes.

Oublier son corps coincé entre le mien et le mur.

Oublier son regard, rivé dans le mien, rempli de désir.

— Nash ?

— Hum ?

Elle reste un instant murée dans le silence.

— Est-ce que tu penses encore à elle ?

Sa question me cloue sur place.

— Toujours, avoué-je à contre-cœur.

Toujours quand je vois Holly approcher vers moi, un grand sourire aux lèvres.

Tous les jours quand je pense ressentir plus que de l'amitié pour elle.

Mais jamais quand je plonge mes yeux dans les siens et que j'y perçois la folie qui l'anime et cette douceur qui font briller ses prunelles.

Sans un mot de plus, elle saisit son téléphone puis branche ses écouteurs avant de m'en tendre un. Je lui souris quand son regard croise le mien. Elle lance la playlist qu'elle avait sûrement mise en suspend après être sortie du tram, comme à son habitude.

La musique « You Are In Love » de Taylor Swift reprend et je ne peux que sourire lorsque les paroles résonnent en moi comme si elles étaient écrites pour nous. Mais je reste silencieux parce que je sais qu'elle ne les entend pas de la même manière.

Je suis dingue d'elle.

Une chanson et mes espérances de taire mes sentiments, sont réduites à néant.

Fais chier.

Je la serre davantage contre moi, si bien que je frôle ses côtes, elle se tortille instantanément, chatouilleuse. J'étouffe un rire et pince cette fois, volontairement son ventre, elle gigote en riant, repoussant ma main.

— Pas ça, Nash ! se plaint-elle.

Il ne fallait pas m'en empêcher. Tel un gamin, je continue, rien que pour entendre son rire résonner contre les murs de ma chambre. À force de gigoter, ses écouteurs s'extirpent de mon oreille et de la sienne, la musique tintant dans le vide. Elle se replie sur elle-même, avant de reprendre assez de souffle pour s'attaquer à mes côtes, à son tour. Je souris et bascule sur le côté l'emportant avec moi. Elle rit aux éclats, alors que j'étouffe mon rire dans ses cheveux.

Ses cheveux sentent la pomme.

À cette remarque, je me crispe, mon rire s'estompe pour laisser place au silence, me rendant compte que jusqu'ici, je ne prêtais pas attention à ces petits détails. Notre proximité semble comme à chaque fois la gêner. Je m'écarte délicatement, mais contre toute attente, elle se rapproche. Elle ne dit rien, je ne dis rien. Le bout de son nez frôle presque le mien, accélérant les battements de mon cœur. Je m'éloigne encore, craignant qu'elle se rende compte de notre rapprochement soudain, et qu'elle le regrette illico.

— Je ne veux que rien ne change entre nous... souffle-t-elle.

Mon cœur se comprime.

— J'ai saisi, Holly.

Elle enlise son regard dans le mien.

— Mais j'ai peur que tout dérape.

Je déglutis.

— Ne fais rien, si tu penses le regretter.

Elle secoue lentement la tête, un pli se forme entre ses deux sourcils.

— Et si je ne regrettais pas ?

— Et si tu regrettais ? ajouté-je immédiatement.

À mesure qu'elle se pose tout un tas de question, ses lèvres se rapprochent des miennes.

— Holly...

Ses iris m'analysent consciencieusement. La tension est palpable, son corps à moitié sur le mien fusionne la chaleur de nos deux êtres.

— Embrasse-moi, Nash.

Bordel, elle me demande de l'embrasser.

— Nash, embrasse-moi. Juste cette fois.

Mon palpitant bat au rythme de ses mots.

— Holly, t'es dingue...

Elle n'esquisse pas l'ombre d'un sourire, m'indiquant qu'elle est plus que sérieuse.

— Une fois et on n'en parle plus.

Ma main replace une de ses mèches vénitienne derrière son oreille.

— Embrasse-moi...

Mes doigts glissent jusque dans sa nuque. Je ne pense pas pouvoir résister longtemps à ses lèvres qui me réclament.

— Bordel.

Je fais brusquement taire ma foutue conscience, et fonds sur sa bouche que je possède délicatement. Ses lèvres couvrent innocemment les miennes. Je sens sa respiration se couper, sa main contre ma joue procure une douce chaleur sur ma peau. Je tempère mon envie d'en avoir davantage, mais pas elle. Sa langue demande l'accès à la mienne, que je lui accorde sans hésiter. Son corps passe par-dessus moi, à califourchon sur mes jambes.

— Holly, stoppe, soufflé-je.

Non pas que je ne la désire pas, mais je crains déjà le contrecoup de ce baiser.

— Je ne regretterais pas, je veux juste essayer, me rassure-t-elle comme si elle avait su lire dans mes pensées.

Suite à ses mots, je reprends le dessus en basculant nos corps. Je me retrouve au-dessus d'elle, nos lippes se rejoignent à nouveau. Elle se cambre légèrement quand mon bassin s'appuie délicatement contre le sien.

— Stop, bredouillé-je en m'éloignant pour de bon, en appuis sur mes avants bras.

Elle fronce les sourcils.

— On risque de faire une connerie si on va plus loin, expliqué-je.

Elle risque de faire une connerie si on va plus loin, parce que moi, je sais que je ne le regretterai pas le moins du monde.

Bon sang, c'est quoi notre problème ?

Cette sensation qui brule dans mes veines à son contact. Ma bouche qui ne demande qu'à posséder à nouveau la sienne. Elle approche son visage du mien comme pour que nos regards se rencontrent plus intensément.

— Je ne regrette pas, prononce-t-elle d'une voix assurée.

Je dépose mes lèvres contre son front avant de me redresser.

— Tu sais que je ne fais jamais rien sans en avoir envie.

Là, mon palpitant fait la bringue.

— Et j'en avais envie. J'avais envie d'essayer.

Elle se mord la lèvre inférieure, une habitude qu'elle a quand elle est légèrement nerveuse.

— Je suis désolé si je suis allée trop loin, s'excuse-t-elle.

Je fronce les sourcils.

— Je le voulais autant que toi, Ly'. J'étais juste pas sûr que tu le veuilles autant que moi.

Elle remet ses cheveux en place, avant d'éviter mon regard.

— Je devrais rentrer, conclut-elle.

— Je t'accompagne jusqu'au tram.

Elle hoche la tête, et m'offre le sourire dont j'avais besoin.

Ce sourire dont je suis dingue.

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