Je suis à court d'inspi pour le nom du chapitre XDXD j'attends vos idées !!!

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu me raconter ?! En pleine sieste pendant le cours d'alchimie, je me repasse en boucle mes pensées d'hier soir.

Ce n'est pas possible... je ne peux pas être amoureuse de Keefe ! je suis déjà en couple avec Fitz....

Mon esprit me torture, m'empêchant de changer le morceau de métal devant moi en or pur.

La sonnerie résonne - pour ma plus grande joie - dans les couloirs et ma Mentor s'approche de moi. Elle examine mon travail négligé et c'est avec horreur que je la vois griffoner un mot dans son cahier. J'imagine déjà le résultat.

En essayant de ne pas trop l'attarder sur ce cours, j'attrape mes affaires et débouche sur les couloirs; J'atteins très vite mon casier quand une voix que je reconnaitrais entre toute me hèle :

- Sophie !

Fitz me rattrape rapidement et m'adresse son fameux sourire de star de cinéma.

- Ton cours s'est bien passé ? 

- Hummm... plus ou moins. J'avais alchimie.

- Oh... on se retrouve à la prochaine heure en télépathie !

J'opine de la tête et il tourne les talons.

J'aperçois alors toutes les filles de l'étage qui me regardent avec dépit ou rancoeur. En croisant le regard de Stina, je détourne le regard, embarassée.

Pour ne pas passer pour la fille qui n'a rien à faire, je lèche la plaque métallique de mon casier - goût citron acide cette fois - et fait mine de farfouiller dedans. Une fois toutes mes affaires prises, je me dirige vers la salle d'astronomie, dans l'aile sud, en compagnie de Marella. Je songe à la prochaine heure, que je passerais en compagnie de Tiergan et... Fitz.

Le rose me monte aux joues, ce qui n'échappe pas à la belle blonde qui ouvre la bouche pour me taquiner.

Elle se ravise et au même moment je sens une présence dans mon dos.

Je me retourne et vois Dame Alina, tout sourire, nous faisant face. Son hypocrisie me donne envie de rendre mon petit déjeuner, et ce que je lis sur le visage de Marella est proche de mon expression.

- Sophie, Marella, je présume, votre journée se passe bien ?

Pourquoi cette question ?!

J'interroge du regard ma voisine et la directrice nous adresse une phrase pleine de menaces qui me fait frissonner :

- Je prends ça pour un oui, j'imagine ?

Je secoue la tête par la positive et elle s'écarte enfin, me permettant de respirer. Nous reprenons notre chemin et au bout de cinq minutes je pénètre dans la salle de cours étonnament sombre, éclairée par la seule lueur d'une lampe en forme de lune.