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As'Salam 'Aleykoum 🙏🏿




_ kone ci gattal MRF waleu Dabakh am na kou ci wara dée pour liguey bi deugn daal?

« En résumé, Rasheed ou Dabakh doit mourir pour que le sort soit défait ?»

Demanda S.

_ Qu'est-ce que mon Dabakh a à avoir avec vos folles histoires là ? Je ne veux même pas savoir mais il est hors de question que Dabakh soit sacrifié. Décidément vous êtes tous cinglés dans cette famille, bien entendu, Dabakh est exclu.

Déclara Diambogne .

_ c'est mon père et mes grands-parents que tu viens de traiter de cinglés ?

Lui questionna Marieme, le ton serein .

_ li ma leer ba leer mome moy doff rek waleu psychopathe moy yorr ay paqua.

« Tout ce que je sais est que seule une folle ou une psychopathe garde des armes blanches dans son sac.»

Répondît Diambogne d'un ton calme en fixant Marieme dans les yeux.

_  toute façon; reprît Diambogne ; vous êtes tous....

Avant qu'elle ne termine sa phrase, Marieme lui donna une paire de gifles si violentes que Diambogne perdit l'équilibre et tomba par terre.

_ Tu penses que tu peux nous manquer de respect et t'en sortir comme ça ? Tu as vraiment de la chance que l'on se trouve dans un hôpital, autrement dit, je te jure que dina la wone ni psychopathe deugue la ndakh dina takhali sa bopp ak sa Yaram. Sombre pute!

« Je te jure que je t'aurai montré que je suis une vrai psychopathe car je t'aurai tranché la tête. Sombre pute!»

L'insulta Marieme avant de lui cracher dessus.

_ watt na ko ni kasso day fay prix. Kasso dhei ndéké dara guenoul ko. Marieme warone ngua guaw douguou kasso! Legui dangua sadique. Ni ngua mell ni nekh na ma.

« Je jure que la prison ça paix. La prison n'a que des avantages. J'aime beaucoup la Marieme de maintenant. Tu es tellement sadique.»

Lui dit S en la regardant avec admiration.

_ quant à toi Diambogne, tu as vraiment de la chance d'être une femme, sinon, je t'aurai volontiers niquer ta race.

Ajouta S.

_ Dabakh, tu vas le laisser me menacer sans rien faire? Cette femme m'a giflée, tu ne vas pas laisser ça passer, n'est-ce pas?

_ Diambogne ?

L'appela Dabakh.

_ Oui mon jus Ditakh.

_ tu m'emmerdes.

Lui dit-il en articulant syllabe par syllabe.

_ Mon...

_ oh la ferme ! Diambogne Xam la wakh!

_ Aïe ! Dabakh mayna leu fouki deureum.

« Dabakh, je t'offre cinquante francs» Je suis satisfait de toi.

Lui fit savoir Rasheed.

_ Mais Dabakh, je...

_ Oh Diambogne, s'il te plaît, fermes ta gueule. Que tu me traites de cinglé, c'est pas un problème. Je t'en tiendrai pas rigueur. Mais que tu te permets de manquer du respect à mes grands-parents, mes deux papas ici présent, ça c'est la goutte de trop. Ta vie n'a pas été facile, tu as été trahi. Est-ce une raison pour que tu puisses te permettre de croire que les autres ne méritent pas ton respect? J'essaie de te comprendre, d'être là pour toi, de te soutenir autant que je peux, mais, tout cela ne veut pas dire que tu peux te permettre de dépasser les bornes. Si tu n'es pas capable d'avoir le minimum de respect pour ma famille, je te conseille de te lever et de t'en aller. Toute façon, tu n'as rien à faire parmi des « fous et des psychopathes» !

_mais jus ditakh, je...

_ oh Diambogne, tu n'as rien à dire. S'il te plaît, lèves toi et vas t'en. Quand tu apprendras ce qu'est le respect et que tu seras disposer à t'excuser auprès de membres de ma famille, tu pourras revenir.

Honteuse, Diambogne se leva et se dirigea vers la sortie. Arrivée près de la porte, elle mit sa main sur le loquet et se retourna vers Dabakh, tout en espérant que ce dernier, lui dise de rester. Mais ce ne fut pas le cas.

Avec désespoir, elle retourna le loquet. Lorsqu'elle s'apprêtait à sortir Dabakh l'appela de nouveau et c'est avec les yeux emplis d'espoir qu'elle se retourna...

_ une dernière chose: Arrêtes de m'appeler « jus ditakh » j'aime pas ce jus.
Maintenant tu peux y aller.

Avec les larmes au yeux, Diambogne quitta la pièce.



_ bon... je crois que je vais faire comme Dabakh. Par conséquent, Nousayba, je te prie de bien vouloir quitter les lieux. Tu es indécise. Tu ne sais pas ce que tu veux. Et Comme l'a dit ma grand-mère, je suis père de famille et c'est d'une femme mûre et responsable dont j'ai besoin à mes côtés, pas d'une fille immature. Je ne peux pas continuer avec toi alors que tu ne me fais même pas confiance. J'en ai marre de devoir tout le temps m'expliquer, tout le temps te supplier de me faire confiance. J'en peux plus. Maintenant tu sais ce qu'on va faire ? On va arrêter notre« relation» parce que ça ne mène à rien. Et j'espère que tu vas réfléchir et tu vas te demander ce que tu veux vraiment dans la vie. De mon côté, j'espère que tu trouveras confiance en toi, que tu arrêteras de douter de moi, que tu auras confiance en moi, en nous. Et saches une chose, je t'attendrai car j'espère que tu me reviendras...

Termina t-il.

Sans dire mot, Nousayba se leva et sortit de la pièce, les yeux baissés et embués de larmes.


_ Moumy ngua baalma dhei mais so meunone dioukk guéneu di nen la sante dhei. Sunu historie famille la gni lidieunti alors bo meunone am touti xell, té xam lou niou la wakhoul guéneu fi di na bakh dhei.

« Moumy, excuse-moi mais si tu pouvais te lever et quitter la salle, on t'en serai reconnaissante. Comme tu peux le voir, nous sommes entrain de régler des histoires concernant notre famille alors si tu pouvais user de ton cerveau et sortir d'ici avant que l'on te le dise explicitement , ça serait vraiment géniale de ta part.

Lui fit savoir F.

_ Mais je...

Commença t-elle avant de se faire couper par Dabakh.

_ s'il te plaît, ne protestes pas! Ne vois-tu pas que tu es l'instruise ici?

_ Mais je vais être ta femme alors...

_ sheut Moumy, Yangui may commencé soff deugue nak. Je suis déjà sur les nerfs alors, je te prie de ne pas en rajouter. N'as-tu pas entendu ce que la dame a dit? Le fils ainé de notre génitrice va mourrir ce qui veut dire que moi ou mon jumeau va mourir...

_ J'ai bien entendu et c'est pour ça que je veux rester auprès de toi pour te réconforter. Je veux te soutenir.


_ c'est vraiment gentille de ta part mais je veux pas que tu restes. Je suis à bout et si tu restes, je peux me montrer désagréable avec toi, chose que je ne veux pas alors s'il te plaît, lèves toi et vas t'en...

_ Je refuse de te laisser seule.

_ ki mo wow gatt !

S'exclame Faguy en soupirant.

_ Moumy, Lèves toi et sors de cette salle s'il te plaît plaît. Ta cousine, Nousayba, doit se sentir mal à l'heure qu'il est, alors si tu veux une personne à soutenir ou à remontrer le moral, vas voir ta cousine. Sans doute, elle a besoin de toi en ce moment. Quand tu auras fini de lui remonter le moral, vous pouvez aller faire du « pilibam» ou jouer à la poupée afin de vous détendre.

_ Nous ne sommes plus des gamines!

Protesta Moumy.

_ Laisses moi en douter. Bref, Marieme , tu peux l'aider à se lever et à sortir retrouvée sa cousine comme que mome dafay sissou kay.

Sans se faire prier, Marieme se leva de sa place et se dirigea vers Moumy.

Cette dernière, en se rappelant de ce que Marieme avait fait à Diambogne et ne vouant pas suivre le même traitement, se leva sur le coup et sortit de la pièce.

_ enfin! Niou wakh nak ci alikaladj gui. Dabakh iow ak Rasheed kane mo ci wara dhei ins bi pour famille bi doundou paradise?

« Parlons de chose sérieuse maintenant. Dabakh et Rasheed, qui de vous deux doit mourir pour que la famille vive en paix?»

Questionna F, d'un ton moqueur.

_ F, merde!

Lui dit Rasheed.

_ Je pense que nous sommes destinés à être malheureux dans cette famille si la condition à rempiler pour vivre en tranquillité est de sacrifier l'un des notre.

Déclara S.

_ et de toute façon, la prison ne nous rend que plus forte et plus déterminée. Keineu ci famille Fall bi douguou na kasso lolou nékatoul gathié mais fierté la. Kasso moy sunu fierté, sunu identité. Té tamit ak fierté la gni fass yéné raconter sunu histoire ak kasso sunuy ndiabott euleukk.

« Un membre de la famille Fall est emprisonné n'est pas une honte pour nous mais une fierté. La prison est notre fierté, notre identité et ça sera avec plaisir que l'on racontera l'histoire qui nous lie à la prison à nos futurs enfants.»

Annonça Marieme.

_ Je ne suis pas d'accord! Il est hors de question que cette malédiction continue à s'abattre sur nous. Il faut que ça cesse, ça doit cesser. Diakhou ou je ne sais quoi, démerdes toi et trouves une autre façon de rompre le sort sans que personne n'en subisse les frais. Il est hors de question que mon fils fait de la prison.

Proclama Korka.

_ c'est que tamit Korka mi sakh dafa warone guéneu abal niou amoul fi place. Affaire de famille la gni lidieunti té mome bokkoul ci famille bi.

« Korka aussi devrait sortir car elle n'a pas sa place ici. On règle nos histoires de famille et elle ne fait pas partie des nôtres .»

Déclara Faguy.

_ Combien de fois, je vais devoir te dire d'arrêter d'appeler maman par son prénom ? Putain Faguy, c'est notre mère. Elle a sa place parmi nous. Elle fait partie de la famille.

Tonna Rasheed.

_ Korka n'est pas ta mère: c'est moi TA mère !

Protesta Frikéla.

_ Ah oui, tu as raison. Je m'excuse. Tu m'as porté dans ton ventre durant neuf mois puis, tu m'as mis au monde et enfin, tu m'as mis dans un berceau et tu m'as déposé devant la porte de mon père et tu es partie sans te retourner. Pendant ce temps, cette femme que tu vois là; dit-il en faisant allusion à Korka; elle est rentrée dans la vie de mon père et elle a pris soin de moi alors que j'étais pas son fils. Quand ça n'allait pas, c'est elle que je voyais. C'est elle et mon père qui ont fait mon éducation. Elle n'a jamais fait de distinction entre moi et Faguy qui est sa fille biologique. Par Dieu, elle m'a aimé comme si j'étais son fils. « maman » c'est à elle que je le disais.

Honteuse, Korka cacha sa tête sous son voile et se mit à pleurer.

_ boudoul wone beugue xaliss bi mou deff ba mou diaral ko mou diay ngoram ma watt ni djiguen gueunou ko. Konone ma watt ni Yaye dou ko gueuneu. Wayé nak xalam démone na bay nekh boum ngua dagueu.

« Si ce n'était à cause de l'argent qu'elle idolâtre et qui l'a mené à nous abandonné, j'aurai juré qu'aucune femme n'est égale à elle. J'aurai juré qu'elle est la meilleure des mères. Hélas... »

_ Rasheed baal ma akh. Ay Rasheed Baal ma akh. Yalla xam na ni mangui rethiou bou bakh li ma len deff. Yalla xam na ni souma meunone nieuwatt guinaw, douma mossa dieundé xaliss sama famille. Baal len ma samay dom. Baal len ma..

« Rasheed pardonne moi. Rasheed pardonne-moi . Dieu sait que je regrette très sincèrement ce que j'ai fait. Dieu sait que si je pouvais revenir en arrière, j'aurai jamais abandonné ma famille pour de l'argent. Mes enfants, Pardonnez-moi. Pardonnez-moi. »

Supplia t-elle en se mettant à genoux.

_ Yaye diougueul. Nguirr Yalla Boul dioy. Bayil dioy yi.

« maman lèves-toi. S'il te plaît Ne pleures pas.  Arrêtes de pleurer.»

Lui supplia son fils cadet Boukhary, les larmes aux yeux.

_ Korka lèves-toi. Tu connais bien Faguy et Rasheed. Ils sont pareils. Sen xoll yi mo bone ci boppam. Bo fi done dirékou ni dragon tamit té beuguou niou la Baal dou niou ko deff.

« ils sont rancuniers. Si tu te mettais à te rouler par terre comme un dragon alors qu'ils ne veulent pas te pardonner, ils ne le feront pas.» ils sont têtus . Je me demande à qui est-ce qu'ils ressemblent!

S'exclama Mapathé qui était resté silencieux depuis le début.

_ Rassures toi papa : j'ai pardonné à maman. Et j'essaie aussi d'oublier mais cela m'est impossible. C'est pas facile d'oublier. Je lutte mais en vainc. Néanmoins, je perds pas espoir. J'ai espoir d'un jour où je la regarderai dans les yeux sans repenser à ce fameux jour, que j'arriverai à la regarder dans les yeux sans que la petite voix au fond de moi ne me souffle de la détester. J'ai espoir d'un jour où j'arriverai à pardonner à tout ce qui m'ont fait du mal et ce, avec le sourire aux lèvres. Je prie de me débarrasser de ma haine, de mes idées sombres qui m'empêchent d'avancer. J'ai grandi, j'ai appris, j'ai mûri et je veux devenir une personne meilleure, une personne qui pardonne. Et j'ai l'ultime conviction que j'y arriverai. La prison est derrière moi, mon passé est désormais lointain, en face de moi, se dessine mon avenir. J'ai plus le temps de regarder en arrière maintenant j'avance. Tout ce qui m'intéresse c'est comment faire pour rendre ma vie radieuse.

Expliqua Rasheed.

_ Je mentirai si je dirais que la voir s'agenouiller à terre à nous supplier de la pardonner ne me fait pas quelque chose. Malgré tout, elle est celle qui m'a mise au monde. Des moments merveilleux, j'ai dû en partager avec elle. On aurait pu être une famille heureuse, unie et comblée mais il a fallu que tu nous abandonnes. Tu as abandonné ta famille juste pour de l'argent. Pourtant, ce jour-là, je te suppliais de rester mais tu étais restée stoïque. Et voilà qu'aujourd'hui, c'est toi qui est entrain de nous supplier. « Rire » que la vie est ironique! Que la vie est pleines de surprises ! Mais comme Rasheed, moi aussi, je veux aller de l'avant. J'ai besoin de me débarrasser de cette haine, cette rancune qui me noircit le cœur. Et je ne peux le faire sans pardonner. Le pardon allège le cœur. Alors, du plus profond de mon cœur, je te pardonne.

_ je suis fier de toi.

Lui murmura Rasheed avant de l'embrasser sur le front.



_ Quand j'affirme que la descendance de Boukhary n'est que du sperme gâché, ce n'est pas que pour parler. Cette femme, vous a abandonné pour de l'argent et vous la pardonnez aussi facilement. Mais qu'est-ce qui vous passe par la tête, bon sang ? Savez-vous pour quelle somme d'argent, elle vous a abandonné? « Rire sadique » dix millions. Elle vous abandonné pour juste dix millions. Tu dois te demander comment est-ce que je sais pour l'argent. « Rire » c'est simple, c'était moi la femme qui t'avait proposé le deal.

Confessa Diakhou en ricanant comme une possédée.

_ c'est pas vrai..

Murmura Korka en se tenant la tête.

_ Korka, de quoi parle cette femme?

L'interrogea Mapathé.

_ Euh... A l'époque, je ne supportais pas de vivre dans la banlieue. Je détestais vivre à Pikine.

_ et tu ne t'étais jamais cachée de me le montrer.

_ J'avoue. Mais ce que je t'avais caché, est que je cherchais du travail qui payait très bien afin que l'on puisse quitter cette ville pourrie. Mes pas m'avaient mené dans la villa de cette dame. Je voulais travailler dans une villa de riche car je me disais que ça allait m'apporter beaucoup d'argents. J'avais confessé à la propriétaire des lieux mon vœu de travailler chez elle et elle m'avait posé quelques questions parmi lesquelles: si j'étais mariée? Je lui avais répondu par l'affirmative. Puis, elle m'avait demandé, si j'avais des enfants. Naturellement, j'avais aussi répondu par l'affirmative. Je lui avais révélé que j'étais mère de deux enfants. Malheureusement, je m'en étais pas arrêtée là, je lui avais montré ma fond d'écran qui était une photo de mes deux enfants, de mon mari et moi. Je me rappelle que lorsqu'elle avait vu la photo, son expression faciale avait changé. Mais je pensais que c'était juste moi qui hallucinais. Elle était restée silencieuse quelques instants avant de me proposer de quitter mon mari et mes enfants contre une très grosse somme d'argents. J'avais refusé. je m'étais mise en colère et je m'étais levée pour quitter sa maison. Et elle m'avait donné son numéro pour que je l'appelle au cas où je changeais d'avis mais je lui avais dit que je n'en avais pas besoin car jamais je quitterai ma famille pour de l'argent. Tout de même, elle avait mis son numéro dans mon sac. J'étais sortie de cette maison, très en colère. J'avais pris le bus et j'étais rentrée à la maison. Mais comme on vivait dans un taudis, dans un quartier où régnait l'insécurité et que l'on se faisait nourrir par le meilleur ami de mon mari, j'avais pas tenu longtemps avant de craquer. J'avais appelé la dame pour lui dire que j'étais d'accord avec sa proposition. Elle m'avait mis en contact avec un gars qui m'avait remis la moitié de l'argent. Il m'avait dit qu'il me remettrait l'autre moitié une fois que j'aurais abandonné ma famille. Ce que j'avais fait à mon plus grand malheur.

Expliqua t-elle.

_ La femme, je l'avais vu qu'une seule fois. Je ne connaissais pas sa véritable identité et je jure que je ne l'avais pas reconnu. Je n'aurai jamais imaginé qu'il s'agissait de Diakhou.

Ajouta Korka.

_ Qu'est-ce qui nous dit que tu es sincère ? Tu dis regretter, tout de même, tu n'as pas jugé nécessaire de nous dire que tu nous a troqué contre de l'argent.

Lui reprocha son mari.

_ Cette histoire remonte à longtemps et j'ai pas jugé nécessaire d'en parler. J'avoue que j'ai toujours mis l'argent au devant de la scène mais aujourd'hui je regrette. Et Dieu sait que je suis sincère. J'ai pris conscience que l'argent ne faisait pas tout dans la vie. Malheureusement, je l'ai compris bien tardivement. Mais ne dit-on pas que mieux vaut tard que jamais ?

Mapathé hocha la tête.

_ tu sais lorsque j'étais revenue, ce n'était pas pour recoller les morceaux avec vous mais parce qu'un homme était venu me voir et m'avait proposé un deal. Et j'avais accepté. Il m'avait dit qu'il était tombé sous le charme de ma fille, Faguy, qu'il l'avait abordé mais que Faguy l'avait recalé. Et qu'à chaque fois qu'il tentait quelque chose, Faguy le remballait. Il m'avait dit que la chance a toujours été de son côté. Je lui avais demandé pourquoi ? Et il m'avait répondu que c'était grâce à la chance qu'il m'avait rencontré par hasard. Et que lorsqu'il m'avait vu, il avait cru voir Faguy et que c'était pourquoi il m'avait approché. Il m'avait demandé si j'avais une fille qui s'appellerait Faguy et j'avais répondu par l'affirmative. De ce fait, il m'avait proposé de me donner une très grande somme d'argent si je lui offrais Faguy sur un plateau d'argent. C'était la raison pour laquelle , j'étais revenue. Je pensais que ça allait être facile. Que facilement, j'allais me faire pardonner par toi et les enfants et que je pourrais convaincre Faguy d'accorder une chance à ce type mais les choses ne s'étaient pas passées comme je l'avais prévu. Et j'avais dû utiliser Boukhary pour pouvoir revenir à la maison...

Expliqua t-elle.

_ tu étais prête à m'échanger contre de l'argent ? Mais Quel genre de mère es-tu ?

Lui questionna Faguy , les larmes aux yeux.

_ j'ai honte mais je dois me montrer sincère avec toi. Et la vérité est que, j'étais prête à te troquer contre de l'argent. Par Dieu, je regrette. Récemment, J'ai envoyé un message à l'homme pour lui dire que j'abandonnais . J'ai mis un terme au deal. Et j'ai même supprimé son numéro.

_ Je veux bien te croire mais je peux pas. Pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucun homme qui me faisait la cour. Si, il y'en avait mais aucun de ces hommes n'osait plus se rapprocher de moi une fois que je l'avais déjà recalé. Et là, tu me dis que ce gars t'avait avoué qu'il n'arrêtait pas de me courir après . Et tu veux que je te crois?

_ Je te jure que je dis la vérité. Dieu peut m'en être témoin. Je peux même te montrer les messages que j'ai eu à échanger avec cet homme.

Joignant la parole à l'acte, Korka sortit son téléphone, entra dans ses messages, sortit les messages en question et les montra à sa fille.

_ Je suis perdue.. je ne comprends plus rien. Je ne connais pas ce gars. Dans un des messages qu'il t'a envoyé, Il dit m'avoir rencontré dans un hypoderme mais de toute ma vie, je suis jamais allée dans un hypoderme.

L'incompréhension se lisait dans les yeux de Korka.

_ c'est quoi cette merde? Mais Ce type est un psychopathe.

Interpréta Rasheed.

A la grande incompréhension de tous, Diakhou éclata de rire.

_ Maman, tu peux bien arrêter ? La situation est sérieuse là. On parle d'un psychopathe qui suit Faguy et toi, tu es là à rire.

_ Que vous êtes stupides! Je vais vous avouer un truc. Le détective, que tu avais engagé pour qu'il retrouve Mapathé, était venu chez moi, me le dire. Et j'avais pas du tout apprécié. Je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que tu ne le retrouves et ce, même si, j'avais demandé au détective de te mener en bateau. Du coup, il me fallait trouver une solution. Alors, j'ai demandé à un de mes hommes de faire la cour à la seule et unique fille de Mapathé mais la petite l'avait recalé. De ce fait, il me fallait changer d'approche. Ce qui a fait que j'ai demandé à un autre de mes hommes de retrouver Korka et de lui proposer de l'argent contre Faguy. J'avais en tête de faire en sorte que mon homme de main se marie avec Faguy, puis qu'il la violente et la rende malheureuse ensuite, j'allais faire en sorte que son père sache que sa fille souffre et enfin, j'aurai demandé à mon homme de main d'aller vivre dans un village très éloigné avec Faguy . De ce fait, son père allait aussi être malheureux de savoir que sa fille est violentée et qu'elle vit au fin fond du pays. Il allait se sentir impuissant. Il allait être affecté par la situation au point où il allait de nouveau tombé dans la dépression mais cette fois, il n'allait avoir personne à ses côtés pour l'aider à sortir de la dépression puisque son fils était en prison. Du coup, il aurait été mort de chagrin et de dépression et comme ça, ma connasse de fille aurait tourné la page.

Expliqua Diakhou

_ maman, pourquoi tant de méchanceté gratuite ? Pourquoi tant d'acharnement ? Les sacrifices ne te suffisent plus?

_ Elle ment. Elle n'a pas sacrifié ton fils aîné encore moins ta grande sœur. Elle mentait lorsqu'elle disait ça.

Affirma Boukhary Fall.

_ Mais grand-père comment tu peux savoir ça ?

Lui demanda F.

_ Contrairement à vous, j'ai réfléchi. Comment un simple féticheur à la con peut savoir que Diakhou allait avoir deux filles ? Comment ce charlatan pourrait-il savoir que la deuxième fille de Diakhou allait vivre longtemps, qu'elle allait se marier et qu'elle allait être mère ? Comment un simple humain peut connaître le futur ?

_ j'avoue que Seul Dieu connaît de quoi sera fait demain.

_ voilà et puis deuxièmement, Diakhou n'est pas une trouillarde. C'est une femme très rusé, sordide, réfléchie et elle est une très bonne comédienne. Elle savait très bien que ta grand-mère bluffait, qu'elle n'oserait pas appliquer ses menaces car Adji Gass n'est pas une sanguinaire . Diakhou me connaît très bien et elle savait aussi que je ne vous aurai jamais laissé vous en prendre à une vielle femme. Les menaces ne marchent pas avec elle. Elle se joue de vos têtes. Pour rien au monde, elle ne dira à son féticheur de rompre le sort. C'est le fait de nous voir malheureux qui l'a fait vivre.

_ Mais qu'allons-nous faire maintenant grand-père ? On ne va quand même pas la laisser continuer de faire ce qu'elle veut.

_ Si, on va laisser comme ça . Son acharnement la mènera à sa propre perte. Tout n'est une question de temps. La pluie finit toujours pas s'arrêter. L'obscurité de la nuit finit toujours pas se faire chasser pas la lumière du jour. Le mal n'aura jamais le dessus sur le bien. Laissons la dans ses folies, tôt ou tard, elle payera le prix fort de ses mauvais actes. Nous concernant, remettons tous sur les mains de Dieu. Prions Le et demandons Le de faire justice pour nous car certes, Il est Le Juge Suprême.

_ « rire » de quel Dieu, il parle celui-là ? Que tu peut-être idiot par moment très cher Boukhary. Bref.. je dois aller à une fête et par conséquent, il faut que j'aille me préparer. Je dois être là plus belle et la plus raffiné de la fête. Sur ce, À Dieu. J'espère que dans les jours à venir, on va m'appeler pour m'annoncer vos décès.

_ yéné nekk la dhei.

Lui rappela Adji Gass.

_ Foutaises! Et dire que j'aurai pu être votre mère et grand-mère ! Quel gâchis de sperme !

S'exclame t-elle en regardant à tour de rôle les jumeaux de Adji Gass ainsi que ses petits-enfants.

Elle secoua la tête, tchipa très fort avant de quitter la pièce.

Frikéla se laissa tomber par terre et commença à sangloter.

Son mari accourut vers elle et tenta de la calmer.

_ j...je suis très sincèrement désolée pour tout ce que ma mère vous a fait. J'ai tellement honte...

Avoua Frikéla, les larmes aux yeux.

_ tu n'as pas de quoi l'être. C'est pas de ta faute. Sèches tes larmes et relèves toi.

Lui demanda Adji Gass.

Au lieu de faire comme demandé, Frikéla se mit à pleurer de plus belle.

_ Arrêtes de pleurer, fleur de mon cœur. C'est pas bon pour ton état. Penses au bébé.

Lui rappela son mari.


_ QUEL BÉBÉ ? / QUEL BÉBÉ ?

Questionna Dabakh et Rasheed en même temps.

_ euh... votre mère est enceinte.











_ Putain de Saloperie de soupe yet ( cymbium seché ) prépareré avec de l'eau de mer!

S'exclama Rasheed.



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Vos commentaires ?





Askip les cas contaminés ont augmenté, Qu'Allah nous protège du Covid19 🙏🏿

Mome sakh Avec le corona, on fait comment pour le ngalakh😔😔🥺

#une_Voilee221
23/03/2020#

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