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𝑨𝒔'𝑺𝒂𝒍𝒂𝒎 '𝑨𝒍𝒆𝒚𝒌𝒐𝒖𝒎🙏🏿





_ Oh attendez! Minute! Comment ça leur grand-mère maternelle ?

Demande Faguy, perdue. En regardant à tour de rôle sa grand-mère et Mouhammad Rasheed.

_ Donc, elle n'est pas au courant ?

Questionne Adji Gass à son fils, Mapathé.

_ Non. J'ai pas eu l'occasion de lui révéler la vérité. Elle vient à peine de sortir de prison.

_ Je vois. Bon, ma chérie, il se trouve que Frikéla est la mère biologique de Dabakh et de Rasheed.

Explique Adji Gass d'un ton calme.

_ C'est pas vrai... Si je comprends bien, Rasheed et moi n'avons pas la même mére.... Il n'est que mon demi-frère. Ay domou baye kessé la niou!

« Nous ne sommes que demi-frères!»

S'exclame t-elle.

_ C'est pas important ça...

Commence Mapathé avant de se faire couper par Faguy.

_ Si, c'est important, papa. Très important même. Ça change tout. Tu sais très bien que, les demi-frères ne s'entendent pas. Ils ne s'aiment pas. C'est une réalité. Les enfants issus de familles polygames peuvent en témoigner.

_ Qui t'a dit que les enfants issus de familles polygames ne s'entendaient pas?

Lui demande son père.

_ Personne. C'est un constat que j'ai fait. Eux, ils se font la guerre à longueur de journée. beuguenté wou niou té yénen té wou niou lou bakh.

_ Est-ce que toi, tu souhaites du mal à Rasheed ?

_ Non! Comment peux-tu même me poser ce genre de question papa?

L'interroge t-elle. La colère se lisait dans le timbre de sa voix.

_ ma question est légitime. N'est-ce pas toi qui a affirmé que les demi-frères ne s'aimaient pas?

_ Oui mais...

_ Faguy; l'appelle F en la coupant; may Niou touti rek niou lidieunti cas wou yayou juge bi sounou paré nieuwatt ci yow. Affaire yi cas par cas la. Bou bi paré di nen wakh ci sa boss bi.

« Accordes-nous un peu de temps pour que l'on puisse parler du cas de la mère du juge après on te revient. On y va cas par cas. Quand on finira avec ce cas-ci, on parlera de ton problème.»

_ F, fermes-la. Tu ne vois pas que la pauvre, elle est perdue. Elle veut juste être rassurée.

Intervient Marieme.

_ Elle n'a pas à s'inquiéter. Elle restera toujours ma petite sœur. Et jamais, je ne la considèrerai que comme ma demi-frère.

Déclare MRF.




_ wa kone mane dina dem kasso ni rek?

«donc, moi, j'irai en prison?»

Interroge subitement le petit Boukhary, d'une voix tremblante.

_ ah danguay ladj? Dingua niam kay. Sunu ada bi faut ngua respecter ko tamit.

_ tu demandes? Tu vas goûter à la prison. Il faut que tu respectes la tradition familiale.

Répondît S, calmement.

_ mais moi, je veux pas aller en prison !

Riposte t-il.

_ tu penses que nous, nous l'avions voulu peut-être ?

L'interroge Marieme.

_ t'inquiètes pas mon chéri. Tu ne feras pas de la prison.

Le rassura sa mère.

_ on verra bien..

Murmure Marieme.

_ du coup, si je me marie avec Dabakh, c'est obligé que je ferai de la prison? Ou bien même qu'il sera malheureux dans notre ménage ?

Questionne Moumy, anxieuse.

_ Dabakh ndéké iow neubeu ngua niou sa bopp dhei. Kone danguay dieul sho bi ni?

_ dis-donc, Dabakh, tu nous caches des trucs maintenant ? Donc, tu sors avec cette fille?

L'interroge F en levant un sourcil, ignorant ainsi la question de Moumy.

_ mane lima beugue xam moy Diambogne nane ngua koy deff rek?

_ ce que je veux savoir moi, c'est qu'est-ce que tu vas faire de Diambogne ?

Lui Demande S.

_Putain! Mais tu peux pas fermer ta bouche toi!

S'écrie Dabakh en serrant les dent.

_ Oups!

S'exclame S d'un ton moqueur.

_ Dabakh, qui est cette Diambogne ?

Interroge Moumy, d'un ton calme en le fixant du regard.

_ Diambogne...euh.... c'est... c'est...une connaissance... voilà, c'est une connaissance.

Bredouille t-il en se grattant la nuque.

Malheureusement pour lui, au même moment, Gagnado entra dans la salle accompagné de Diambogne

_ Bon Dieu! Qu'est-ce qu'elle fait ici?

Marmonne Dabakh en regardant à tour de rôle Moumy et Diambogne.

_ Diambogne, que viens-tu foutre ici? Au cas où tu ne le saurais pas, laisses-moi te dire que tu n'es pas la bienvenue.

L'informe Mouhammad Rasheed, d'une voix agressive.

_ donc, c'est elle Diambogne ?

Questionne Moumy en fixant l'ex directrice de Reubeuss.

_ Ah problème ya nguay tambali nak!

_ les problèmes arrivent!

S'exclame S.

_ Putain! Vous faites chier à mort! Vous êtes là à nous tympaniser avec vos putain de problèmes personnels alors que l'on a un problème plus urgent dont nous devons parler. Au cas où vous l'aurez oublié, ce putain de sort, nous concerne tous. Alors, oubliez une minute vos problèmes personnels et tentons de trouver une solution. Me concernant, il est hors de question que je sois malheureux le restant de ma vie ou que mes futurs enfants font de la prison à cause d'un maudit sort.

Lâche F.

_ euh...je ne sais pas ce qui ce passe ici, toute façon, ce n'est pas mon problème... j'aimerai juste parler à Dabakh mais on dirait que je suis venue au mauvais moment...

Constate Diambogne.

_ Et pour qu'elle raison, voudrais-tu parler à Dabakh?

Lui demande Moumy, d'un ton agressif.

_ mademoiselle, on ne se connaît pas. Alors je vous prierai de me vouvoyer. Puis, ce que j'ai à parler avec Dabakh, ne vous concerne aucunement. A l'avenir, veuillez vous mêlez de ce qui vous regarde. Merci.

_ Dans la mesure où, Dabakh est MON homme, tout ce qui est en rapport avec lui, me concerne!

Réplique Moumy.

_" ton homme" ? « Rire nerveux» Dabakh, cette pouffiasse parle de quoi là ?

_ Euh...

Dépassé par le cours des événements, Dabakh ne savait plus quoi dire.

Son seul souhait en ce moment précis est de disparaître de la pièce.

_ mais qu'elle est votre problème à vous? Pourquoi vous traumatisez mon petit-fils comme ça ? Dabakh, tu vas nous expliquer le problème avec ses deux demoiselles ? Et puis, depuis quand, es-tu en couple avec cette jeune fille?

Lui demande Adji Gass en pointant du doigt Moumy.

_ en couple, vous dîtes ? Dabakh, tu me trompes ?

Lui questionne Diambogne à son tour.

_ Pour qu'il te trompe, il faut qu'il ait une histoire d'amour avec toi. Ce qui n'est pas le cas. À moins que... Non! J'arrive pas à y croire, depuis tout ce temps, tu te jouais de moi ?

L'interroge Moumy, la mine triste.

_ est-ce que c'est vrai que tu t'es joué de ces femmes, Dabakh?

Lui demande son grand-père.

_ Non, mame! Jamais je ferai ça. J'ai toujours été honnête avec elles...J'avoue que toutes les deux, elles me plaisent et mon intention n'a jamais été de jouer avec elles, mais de les épouser.

Dit-il, les yeux rivés sur ses deux mains afin de ne pas croiser les regards des deux jeunes femmes.

_ wa Dabakh yow khana dangua toukh lou bone? Reglel té xam ni do gorrou niarou diabar!

« Dabakh, as-tu fumé de l'herbe ? Saches que tu n'es pas un homme à deux femmes.

Lui fit savoir Marieme.

_ pourquoi tu le sous-estimes? S'il veut les épouser, sans doute c'est parce qu'il est capable de les gérer..

Intervient Rasheed.

_ Tu le soutiens? Sans doute parce que tu es toi aussi pour la polygamie. mais saches déjà présent que je ne vais pas accepter qu'une autre femme que moi partage ta vie! Sois ta vie, tu la passes avec moi ; soit c'est sans moi!

Déclare Nousayba qui depuis le début était restée silencieuse.

_ yow mome dangua soff trop! A ce que je sache, tu n'es pas la femme de mon frère alors tu n'as rien à dire. Tu devrais plutôt chercher à savoir si Rass t'aime sincèrement et est prêt à partager le restant de sa vie avec toi que de tenir ce genre de discours. Yow sa place léragoul nguay am Loy wakh. Tschip.

Tonne Faguy.

Dans sa tête, Nousayba n'est pas la femme idéale pour son frère car elle la trouve trop immature et infantile. Selon elle, Nousayba ne sait pas ce qu'elle veut. De ce fait, elle estime que ce serait une très grande bêtise que son frère se marie avec cette jeune fille si indécise.

_ Merde! Faguy, tu ne peux pas te taire! Déjà qu'elle ne me fait pas assez confiance et tu viens rajouter de l'huile sur le feu. Bravo!

S' écrie Rasheed avant de se tourner vers Nousayba.

_ Ma chérie, ne l'écoutes pas. Elle est un peu sur les nerfs et ne sait pas ce qu'elle dit. Tu es la seule femme que j'aime. Regardes moi dans les yeux et tu verras toute ma sincérité.

_ « rire » sois digne Rasheed. Arrêtes de faire le canard. Toi et Dabakh, vous ne pouvez qu'être jumeaux. Vous êtes trop émotifs. La vie ce n'est pas que des histoires d'amours, y'a plus important.

Déclare S.

_ Il a parfaitement raison ! Vous êtes là à nous faire chier avec vos histoires d'amours alors que nous avons un problème plus urgent et plus délicat à régler.

Mentionne F sur un ton lasse.

_  Et c'est vous deux, qui dites ça ? Là c'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité ! F, tu as oublié que tu as presque failli tomber dans la dépression tout juste parce ma sœur refuse de te pardonner et de te donner une seconde chance après ce que tu lui as fait. Tu pensais que je n'étais pas au courant? « Rire» saches que Marieme m'a tout dit. Et toi, S? Tu es juste pathétique. Tu essaies de te faire remarquer par Faguy malheureusement pour toi, elle se fout complètement de ta gueule. Tu es amoureux d'elle et tu n'as même pas assez de couilles pour la déclarer tes sentiments alors je pense que ton avis, on peut bien s'en penser.

_ Pardon, Dabakh? Ngua ni S kane la nop?

« De qui S est amoureux ?»

Questionne Rasheed en regardant à tour de rôle Dabakh et S.

Pour lui, c'était impossible que S soit amoureux de sa sœur.

C'était impensable. Ça ne pouvait pas être vrai. S ne pouvait pas aimé Faguy, il ne devait pas l'aimer tout court.

Faguy mérite mieux. Elle mérite qu'un vrai homme s'intéresse à elle pas un connard du genre de S.

Se dit intérieurement Rasheed.

_ Euh... je ne sais vraiment pas ce qui se passe ici. J'étais juste venu m'enquérir de l'état de santé de Rasheed mais, apparemment, Je suis venu au mauvais moment. Je crois que je vais passer plus tard.

Informe Gagnado.

_ Euh... j'ai failli oublier.... Ma tante, grand-mère est présentement dans la clinique et elle veut te voir.

_ Qu'est-ce que ma mère fait ici?

Interroge Frikéla.

_ On s'est croisé à l'entrée et elle m'a dit qu'elle était juste venue faire une petite visite de routine. On a un peu discuté et elle a fini par demander de tes nouvelles. Je lui ai dit que tu étais présentement dans cette clinique et elle m'a supplié pour que je la ramène te voir.

_ Où est-elle maintenant ?

Demande Frikéla en soupirant.

_ Elle est dans la salle d'accueil.

_ D'accord. Allons-y, je vais parler avec elle. Je crois qu'elle a des choses à me dire.

Déclare Frikéla en s'adressant à Gagnado.

_ J'ai une bien meilleure idée ... Gagnado, vas chercher ta grand-mère et ramènes là ici. Nous aussi, elle a des choses à nous dire. Et s'il te plaît, ne lui dis pas que la belle-famille de Frikéla est ici.

Même si Gagnado ne comprenait pas la raison pour laquelle Adji Gass lui demandait cette requête, il acquiesça avant de quitter la pièce.

_ En attendant le retour de Gagnado, on va un peu mettre les pendules à l'heure.

Commença le patriarche, Boukhary Fall.

_ Une des choses que je ne supporte pas au monde, c'est de voir un homme jouait avec les sentiments d'une fille. Et de ce que j'ai compris de vos discussions, c'est ce que tu fais Dabakh avec ces deux jeunes filles.

_ mais non grand-père, je...

_ lorsque je parle, tu la fermes! On joue pas avec les sentiments des femmes. Une femme, on la respecte. Une autre chose que je déteste: le mensonge. Et là encore, tu n'étais pas franc avec ces deux demoiselles. Depuis quand es-tu devenu un menteur Dabakh ?

_ je ne suis pas un menteur. Et puis, j'ai jamais joué avec leurs sentiments. Il se trouve tout simplement que je ne peux pas choisir entre les deux.

_ tu les aimes toutes les deux? Est-ce que tu sais que tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre ?

_ et Pourquoi pas? La polygamie est bien permise.

_ « rire» s'il te plaît, arrêtes de parler de polygamie. Ce n'est pas fait pour toi. Thiouthie day kham lekkam.

Dit S d'un ton moqueur.

_ Qui t'a donné la parole ? Que je ne te vois plus ouvrir ta bouche lorsque la parole ne t'est pas donnée!

Lui menace son grand-père, d'une voix sévère.

_ oui mame.

Murmure S en baissant les yeux.

_ et puis, c'est quoi cette histoire dont parle Dabakh ? Est-ce vrai que tu es amoureux de Faguy?

_euh... mais grand-père ce n'est pas l'endroit idéal pour parler de ce genre de chose.

_ es-tu amoureux ou pas de Faguy. Ne me fais pas me répéter une fois de plus.

_ Euh... j..je.. je l'aime bien quoi.. enfin sans le "bien", tu vois?

_ autrement dit, tu l'aimes?

_ euh... ouais.

Avoue t-il.

_ ça a le mérite d'être clair. Et toi, Faguy, tu penses quoi de son aveu?

_ j'en pense que je mérite mieux qu'un homme qui n'est même pas capable d'avouer ses sentiments à la femme dont il dit être amoureux. Mon cœur n'a pas de la place pour les poltrons et les connards. Je mérite mieux !

_ je respecte ton choix; dit Boukhary avant de se retourner vers F; et toi, c'est vrai que tu es amoureux de Marieme ?

_ euh... oui, c'est vrai. Je l'aime d'un amour sincère malheureusement, j'ai merdé et elle refuse de me pardonner et je la comprends. J'aurai juste aimé qu'elle arrête de me traiter comme un inconnu. Son comportement me fait mal. Son indifférence me déchire de l'intérieur.

Confesse F, la mine triste.

_ Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer entre vous deux et je veux pas le savoir. Vous êtes assez grands pour régler vos problèmes personnels sans l'aide de qui que ce soit. Mais s'il y'a une chose que je ne vais pas accepter, est que vous vous conduisez comme des étrangers. Hors de question que ça continue de durer. Avant tous, vous êtes de la même famille et vous vivez tous deux chez moi alors vous avez intérêt à faire la paix. Je ne vais pas accepter que vous rompez les liens de sang qui vous lie à cause de vos petites histoires là. Vous m'avez bien compris?

F et Marieme hochèrent la tête.

_ et toi Marieme, si tu l'aimes toujours, je te conseille de lui pardonner. La mort est tellement imprévisible qu'il serait bête de faire la tête aux gens qui nous sont chers alors que l'on peut les perdre à tout instant.

_ je lui pardonne. Mais je veux plus rien avoir avec lui. Il ne me mérite pas!

Affirme Marieme.

_ D'accord. Et toi, Mouhammad Rasheed, es-tu véritablement amoureux de cette femme?

Lui demande Boukhary en faisant allusion à Nousayba.

_ Par Dieu, je l'aime sincèrement. Elle est la seule femme que j'aime. La seule avec qui je vois mon avenir. La seule qui fait battre mon cœur. La seule qui me hante. Celle à qui je pense à chaque instant. Je l'aime et je n'ai pas peur de crier mon amour pour elle à la terre entière.

Répondît-il en regardant Nousayba dans les yeux.

_ Et toi, ma fille, es-tu amoureuse de Rasheed ?

_ Oui mais j'arrive pas à lui faire confiance.

Avoue t'elle.

_ ki mo soff ndeyam.

Murmure Faguy en regardant de travers Nousayba.

_ Si tu n'es pas capable de lui accorder ta confiance, alors il vaut mieux que votre relation s'en arrête là.

_ Mais je ne peux pas vivre sans lui. Il est indispensable à ma vie. Je veux pas le perdre.

Confesse Nousayba.

_ mademoiselle, vous ne savez pas trop ce que vous voulez. Et dans ces conditions, votre relation est vouée à l'échec. Rasheed est père de deux enfants et il a besoin d'une femme responsable et mature à ses côtés pas d'une petite fille immature.

Déclare Adji Gass.



Nousayba voulut dire quelque chose pour sa défense mais se tût en voyant Gagnado rentrait dans la salle avec une vielle femme.

Cette dernière, lorsque ses yeux croisèrent ceux de Adji Gass, elle se retourna sur le coup afin de quitter la pièce.

Malheureusement pour elle, Marieme lui a barré la route et lui a intimé à se retourner et à avancer.

_ Ma très chère Diakhou! Moi aussi, je suis heureuse de te revoir après toutes ses années. Ravie de voir que tu te portes comme un charme après avoir bousillé ma vie et celle de ma famille.

Lui dit Adji Gass.

_ Et moi, je suis déçue de remarquer que tu es toujours vivante. Putain, je croyais que tu avais crevé. Décidément, tu es tellement toxique que même la mort ne veut pas de toi.

Réplique Diakhou, la mère de Frikéla.

_ « rire» Tu es marrante toi! C'est moi que tu traites de personne toxique? Décidément, tu es bien plus timbrée que je ne pensais!

S'exclame Adji Gass.

_ Maman, donc tu connais ma belle-mère ?

Interroge Frikéla à sa mère.

_ C'est une vielle connaissance. Elle a toujours été jalouse de moi. Elle m'envie. Cette femme, c'est une garce. Une catin qui ne sait pas gênait de me voler mon fiancée. Elle a tout fait pour me mener la vie dure allant même jusqu'à me marabouter. J'ai beaucoup souffert durant ma jeunesse à cause de cette femme. C'est difficile pour moi de parler de tous les coups bas qu'elle m'a tendu sans que des souvenirs douloureux me reviennent en tête.

Dit Diakhou en éclatant en sanglots.

_ wa ki meunoul doul rek!

« Quelle menteuse, cette femme !»

S'exclame F en regardant avec mépris Diakhou.

_ hé! Je ne te permets pas de traiter ma mère de menteuse.

Dit Frikéla.

_ En même temps, F n'a fait que dire à haute voix ce que tout le monde sait déjà. C'est pas de sa faute si ta mère est une putain de menteuse. Non, elle est plutôt une mythomane. Une personne sordide.

Lâche Rasheed.

_ Je ne sais pas le problème que vous avez avec ma grand-mère mais je vous demande de parler d'elle avec respect. Rasheed, tu m'as déçu. Je pensais qu'au nom de l'amitié qui nous lie , tu aurais honte de parler ainsi de ma grand-mère.

_ Gagnado, c'est parce que j'ai du respect et de l'estime pour toi que je n'ai pas dit à ta canaille de grand-mère ce que je pense vraiment d'elle.  Guisngua souma la roussoul wone sa mame dji dina ko wakh ni m'ram bou niaff ndeyam leu.

« Si je ne te respectais pas, je dirais que ta grand-mère c'est une putain de fille de pute.»  C'est tout simplement par respect pour toi que je me retiens.

_ Modéres ta langage, Rasheed! Tu t'adresses quand même à ta... grand-mère maternelle.

Lui rappela Dabakh.

_ Donc c'est cet mal-élevé qui te sert de fils? Mais ça ne m'étonne pas que tu aies un fils si indiscipliné. Toute personne qui fait partie de la famille de Adji Gass ne peut-être que du gâchis de sperme!

_ Wa mère bi nioune lay sagua ni? Gagnado rouss na leu trop nak sinon sa mame dina ko niouss bamou poup boppam. Ki réwoul sakh day diem rek.

_ je rêve où cette dame vient de nous insulter? C'est parce que j'ai du respect pour toi, Gagnado, que je ne vais pas casser la gueule à ta grand-mère jusqu'à ce qu'elle se chie dessus.

Déclare Marieme.

_ Les enfants, on se calme. Diakhou est plus âgée que vous, parlez avec elle avec respect. Bon Bref, comme tu le sais, tu t'es très bien débrouillée pour détruire la vie de ma famille mais comme tu le vois, on tient toujours. On est heureux et on est une famille soudée et unie. On a eu des hauts et des bas et malgré ça, je peux jurer que nous sommes plus heureux que toi. Alors ne penses-tu pas qu'il est temps que tu arrêtes de t'acharner sur nous juste parce que mon mari devait t'épouser et qu'il ne l'a pas fait?

_ Jamais! Aussi longtemps que je vivrai, je me donnerai comme mission de vous rendre malheureux. Et jamais , je n'abandonnerai mon but. Boukhary, je l'aimais et je l'aime toujours et je peux jurer que je l'aime plus que toi. Alors pourquoi c'est toi qu'il a épousé?

_ parce que c'est MOI qu'il aime!

_ Non, c'est faux! Il ne t'aime pas! Il t'a épousé parce que tu l'as marabouté. C'est moi qu'il aime et c'est moi qu'il voulait épouser. C'est moi qu'il devait épouser.

_ mome nak ndéké ay naguam nane ci wougnou dhi.

« tout s'explique: elle n'a pas toute sa tête. »

Marmonne Faguy.

_ Diakhou, ne vois-tu pas que tu te ridiculises ? Mon mari ne t'a jamais aimé, fais rentrer ça dans ta grosse tête de demeurée. Et fous-nous la paix wesh.

_ JAMAIS DE LA VIE! Tu m'entends? JAMAIS!!

Crie Diakhou.

_ Ah si, tu vas nous foutre la paix. C'est hors de question que tu continues à tenter de foutre de la merde dans nos vies. A cause de toi, j'ai fait de la prison alors qu'un avenir radieux se dessiner devant moi. De même que mon jumeau et les autres. Et ça ne te suffit pas? « rire amer »   Maintenant on ne te donne plus le choix, tu vas gentiment enlever le putain de sort et tu vas nous laisser tranquille ou je te jure que dina la nokhou. Té do guéneu fi ak bakane. Té bou niou la fi guénei pour yobou la morgue ba lay done. Di ngua xamni deff lou bone fayoul prix. Rewo sakh!

« je te jure que je vais te tabasser et tu ne sortiras pas d'ici vivante. Et lorsque l'on te fera sortir de cette pièce, ce sera pour te ramener à la morgue. Et là tu sauras que faire le mal, ne paie pas. »

Lui menace S.

_ Je te conseille de l'écouter. Ki Bambara la xamoul wakhantou. Loumou wakh rek dina ko deff. Lekkeu say fane deffoul ko mouy dara.

« Lui, c'est un Bambara. Il ne parle pas dans le vent. Il fait tout ce qu'il dit. Et te tuer, n'est rien pour lui. »

Lui fit savoir Rasheed.

_ Et si tu penses que c'est du bluff ou bien même que Gagnado va courir à ta rescousse, si tu le tentes. laisses-moi te dire que si tu le défies et que ton petit-fils commet l'erreur de vouloir te défendre, saches que yeune niarr nieup la gni bolé niouss.

« On va vous tabasser tous les deux »

L'informe F.

_ Essaies juste de tenter le diable et je t'assure que tu vas aller brûler en enfer.

La prévient Marieme.

_ Diakhou, tu les as entendu. Tu as le choix: tu nous laisses tranquille ou bien mes petits-enfants s'occupent de toi.  Et je te jure que si tu choisis la deuxième option, tu vas crever aujourd'hui devant ta fille et ton petit-fils. Et je te jure aussi qu'avant que tu crèves, je me ferai une joie immense de te faire souffrir au point où tu regretteras ta naissance. Je vais d'abord commencer par crever tes deux yeux, puis je vais démontrer ta mâchoire, ensuite je vais couper tes dix doigts et enfin, je vais raser ta tête qui pue de la merde. Iow niakko tégne sakh.

« si ça se trouve, tu as des poux sur les cheveux.»



_ Par ton silence, je déduis que tu n'es pas prête à Coopérer. Je t'aurai prévenu. Marieme, donnes moi le couteau et le paire de ciseaux qui se trouve dans mon sac. En attendant, tu peux faire tes dernières prières. Me concernant, j'ai juste une chose à te dire: brûles bien dans les profondeurs de l'enfer.

Voyant Marieme ouvrir le sac à main de Adj Gass, Diakhou prit peur et commença à paniquer et à regarder autour d'elle en vue de regarder s'il y'avait une issue de secours.

Frikéla et Gagnado étaient comme déconnectés. Ils regardaient sans rien faire, sans rien dire.

_ Attends! J...Je vais faire ce que vous voulez. Je vais vous laisser tranquille mais par pitié, ne me faites pas de mal.

Supplie Diakhou , les larmes aux yeux, en joignant les deux mains.

_ Tu vois: quand tu veux, tu y peux. Et concernant le sort, tu vas le rompre oui ou non?

_ Oui, je peux demander à mon féticheur de le rompre mais il y aura des répercussions.

_ Des répercussions ? Sois plus claire, tu veux

_ Il se trouve que mon féticheur m'avait dit que si un jour, il m'arrivait de vouloir rompre le sort, je subirai les conséquences de mon acte. Je lui avais alors demandé s'il y'avait un moyen pour que ça n'arrive pas, il m'avait dit qu'en effet, il y'en avait un: Je devais faire un sacrifice et j'avais accepté de le faire.

_ Qu'as-tu encore fait Diakhou ?

Lui demande Adji Gass en soupirant.

_ Le féticheur m'avait révélé que j'aurai deux filles dans le futur et que si je ne voulais pas subir les conséquences de mes mauvaises actions, je devais sacrifier ma fille aînée.

_ Putain. rassures-moi, tu n'as pas accepté? N'est-ce pas?

L'interroge Gagnando en le regardant avec des yeux suppliants.

Bien qu'il n'était pas en bon terme avec sa mère, il aurait tout donner à cet instant pour que sa grand-mère la rassure, pour qu'elle lui dise qu'elle n'avait pas sacrifié sa mère...

_ J...j suis désolée mon grand mais j..j'ai accepté. Comprends-moi je voulais sauver ma peau.

_ « rire amer» que je te comprends? Tu te fous de moi? Quelle genre de personne es-tu grand-mère ? Devrais-je même t'appeler « grand-mère »? Non! Tu ne mérites pas cette appellation .
Ma mère a toujours fait ce que tu voulais. Et c'est comme ça que tu l'as remercie?

_ je.. Je suis désolée..

_ tes excuses, tu peux les garder !

_ comprends-moi. Je n'avais pas d'autres choix.

_ Oh Mamam , tais-toi. Tu as assez fait de dégâts comme ça.

Lui notifie Frikéla .

_ Toi aussi ma fille, je suis désolée. J...j... Je...je ne devais pas que sacrifier ta soeur. Le féticheur m'avait donné deux conditions et la deuxième était de sacrifier le premier enfant de ma deuxième fille. Et j'ai aussi accepté. Si le sort est rompu, ta sœur va mourrir de même que ton fils aîné.








_ Nom d'une bouille de mil assaisonnée avec du piment moulu mélangé de safran et de sauce de soja!

S'exclame Dabakh!

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Vos commentaires 😊?

Non mais, vous m'avez beaucoup manqué mes soupes yett...euh...non, mes lectrices adorées 😍

On m'a dit qu'une lectrice avait lancé un avis de recherche sur Facebook pour me retrouver🤣🤣🤣🤣🤣😂

Malheureusement je ne suis pas sur Facebook 😫 😢

Je m'excuse de ma longue absence mais j'avais les cours à côté , des exams à préparer et quelques soucis personnels mais ça va maintenant 🙂

Merci de votre patience ☺️ vous êtes les meilleurs lecteurs 😍 je vous aime mes ngalakhs de fête pacques😋😭😭😭

Bon vacances de Coronavirus🥰 💃🏿💃🏿

Restez chez vous et respectez les mesures de prévention 😄

Courage à ceux qui ont de la famille résidant dans les pays fortement touchés ✊🏿 Qu'Allah nous protège du covid19

Bon... on se dit à bientôt et les mariées ne profitaient pas du confinement pour faire du cric crac😏 concentrez vous sur le corona😏

Les célibataires 🤣🤣🤣🤣 comme d'hab diapp len ko ci RS yi di surfez h24 😎 vos vies sont nulles 😌

#une_Voilee221
18/03/2020#

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