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𝑨𝒔'𝑺𝒂𝒍𝒂𝒎 '𝑨𝒍𝒆𝒚𝒌𝒐𝒖𝒎


_Rasheed! Tu es un homme libre, maintenant. Tu es libre, mon ami! LIBRE!

Voilà la phrase qu'avait prononcé Gagnado et qui avait fait arrêter à MRF tout mouvement.


_ RASHEED !

Crie Gagnado en voyant son ami gisant sur son sang.

Sheikh Omar, le penitencier, qui accompagnait Gagnado, ouvrit à la vitesse de l'éclair la porte de la cellule et accourut vers MRF afin de s'assurer que son cœur battait toujours.

_ il respire même si sa respiration est très faible.

Informe Sheikh Omar.

Gagnado souffla de soulagement de même que Modou et le « damel ».

_Appellez vite le docteur.

Ajoute Sheikh Omar.

Sans se faire prier, Gagnado prit son téléphone et composa le numéro du docteur qui arriva à la minute suivante accompagné de Moumy et de Nousayba.

Cette dernière, lorsqu'elle vit MRF étalait au sol, elle s'évanouit sur le coup.

Moumy se baissa devant elle et tenta de la réveiller.

Quant au docteur, il se dirigea d'un pas pressé vers MRF et arrivait à son niveau, il demanda à Sheikh Omar de se décaler puis, Il commença à stopper l'hémorragie.

_ Il perd beaucoup de sang. Il faut de suite le conduire à l'hôpital. Vite, faites appel à l'ambulance. Le temps est contre lui.

Leur fit savoir le médecin.

***

MRF fit conduit urgemment à la clinique .
Sur le chemin, il a fait une crise. Il a failli y passer mais les ambulanciers et le médecin réussirent à la maintenir en vie.

....

_ Pries pour que Rasheed s'en sort sain et sauf. Je te jure que s'il lui arrive quelque chose de fâcheux, tu en payeras le prix fort.

Menace Gagnado au prisonnier responsable de cette situation.

_ « rire amer» je rêve ou ce trou du cul vient de me tutoyer ? Guisngua mane fatt say fane ak dem douche poup la yamalé!

« Te tuer et aller au toilette faire caca sont pareilles pour moi.»

_ fais bien attention à la manière dont tu me parles. Adjoint ou pas, je nique ta mère.

Le menace à son tour le nouveau détenu.

_ chef, ne perdez pas votre temps avec lui. Il est connu de tous les services de polices de ce pays. À chaque sortie de prison, il s'arrange pour revenir. La prison est comme chez lui. Il est insolent et n'a pas froid au yeux. Tuer est une chose tout à fait naturelle pour lui. Ce n'est pas pour rien que tout le monde le surnomme « Mister M».

Termine Sheikh Omar.

_ Qu'importe. Tout ça, ce n'est pas mon problème. S'il arrive quelque chose à mon ami, je promets de faire de son séjour à Reubeuss un enfer. Allons-y. Je dois tenir informer de l'incident à la famille de MRF. Et je dois aussi me rendre à la clinique.

Sur ces mots, Sheikh Omar referma la porte de la cellule et s'en alla avec Gagnado.

Laissant ainsi Modou et l'autre détenu avec le fameux Mister M.

_ lou nguen may xoulé ndeyam sen beut yi ni ?

« Pourquoi vous me regardez de la sorte, bordel?»

Modou et le « damel » détournèrent leur regard.

Aucun des deux ne voulaient se le mettre à dos.

_mane ay tappet rek la bagn ndeyam. Goor day am fiit. Li ma yorr rek nguen yorr. Loutakh nguen may ragual? Niakk diom ba dée.

« ce que je déteste le plus au monde, ceux sont les trouillards. Je suis un homme comme vous, alors pourquoi avez-vous peur de moi? Vous n'avez aucun vergogne.»

Ils ne répondirent rien. Car étant occupé à prier pour qu'il ne s'en prenne pas à eux.

_ Quand je vous parle, VOUS ME RÉPONDEZ ! Compris?

_ oui.

Disent-ils en chœur.

_ je préfère. Toi; dit-il en s'adressant à Modou; nettoies-moi tout ce bordel. Je ne veux plus voir la plus petite trace de sang ici.

Sans se faire prier, Modou s'appliqua dans sa tâche.

_ Et toi; pointa t-il le damel du doigt; viens me masser les pieds. Et tu as intérêt à faire du bon boulot.

Le menace t-il puis, il se coucha sur l'ancien lit des jumeaux Bakhayoko.

_ Et une dernière chose... de nouvelles règles vont être rétablies dans ce putain de prison . Faut que tout le monde sache que le boss est de retour.

Lâche t-il en reposant sa tête sur l'oreiller.

Reubeuss!

Reubeuss s'apprêtait à observer de nouveaux changements .

******

_ Papa! Je suis heureuse de te revoir.

S'enthousiasme Faguy en prenant son père dans ses bras.

_ on dirait que tu n'es pas ravie de me revoir! Me voir libre, ne te fait-il pas plaisir ?

L'Interroge t-elle.

_ Qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr que je suis heureux de savoir que tu es enfin libre.

_ laisses -moi deviner.. il y'a un « mais » n'est-ce pas?

_ malheureusement. Et C'est au sujet de ton frère...

_ Oh non! Ne me parles surtout pas de lui. Je viens juste de sortir de prison, je veux retourner à la maison et me reposer. C'est tout ce que je désire. Alors de grâce papa, ne me parles pas de ce rancunier.

_ La situation est critique, ma fille. Mets de côté tes différents avec ton frère et...

_ Il en est hors de question ; dit-elle catégorique en coupant son père ; Papa, j'en ai marre de Rass. Toute ma vie, j'ai essayé de le comprendre, d'être présent pour lui et le soutenir, mais, il ne voit rien de tout ça. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour le sortir de prison, mais lui, qu'est-ce qu'il fait? Il me fait la tête pour des broutilles. Durant tout le temps de mon incarcération, il n'a jamais pris de mes nouvelles. Il ne s'est pas inquiété pour moi. Alors que je suis sensée être sa petite sœur. Maintenant, c'est fini. Je ne vais plus m'en faire pour sa salle tronche. Il a mis une croix sur moi, je vais aussi faire la pareille. Il peut bien aller se faire voir.

Déclare t-elle , d'une voix emplie de colère.

_ Faguy, ton frère est à l'hôpital. D'après ce que m'a dit Gagnado, il est dans un état critique.

Faguy perdit équilibre et se laissa tomber par terre.

Elle ramena ses jambes au niveau de sa poitrine et commença à dire des paroles incompréhensibles.

_ Ma fille, lèves-toi. Ne t'inquiètes pas. Ton frère, c'est un battant. Il s'en sortira....

_ Papa, imagines qu'il meurt. Je ne pourrai pas le supporter. Je ne pourrai plus vivre sachant que mon frère est mort alors que nous étions en froid. Je ne pourrai plus avancer dans la vie, sans lui à mes côtés. Rass, il est plus qu'un frère pour moi. Lui, c'est mon père. C'est lui qui m'a élevé, qui s'est occupé de moi, lorsque j'étais petite. Il a abandonné ses études pour que je puisse continuer les miennes. Il a tout sacrifié pour moi. Son bonheur a toujours passé après le mien. Il a TOUT, absolument tout fait pour moi. Il est mon idole, mon modèle. Sans lui, ma vie n'aura plus de sens.

_ Il ne va pas mourir.... ne sois pas pessimiste, ma fille. Prions pour lui. Il s'en sortira , je le crois au plus profond de moi.
Crois en lui. N'oublies pas que ton frère, il est fort. Il se battra pour sa survie. N'en doutes pas une seule seconde.

_ Tu as raison. Rass, c'est un combattant.
Il ira mieux et on recommencera à nous chamailler comme à notre habitude. Allons à l'hôpital. Nous devons être à ses côtés lorsqu'il se réveillera.

Déclare t-elle avant de se lever.

_ euh... ma fille, tu t'es trompée de chemin. Tu te diriges tout droit vers la prison des femmes, là.

Lui fit remarquer son père.

_ Ah oui, tu as raison. Le chemin de l'hôpital, c'est par où ?

_ Par ici. Viens. Nous allons prendre un taxi.

Joignant la parole à l'acte, Mapathé héla un taxi puis, s'y engouffra avec sa fille sans même marchander.




_ Papa?

_ oui?

_ Où est Korka ?

_ Ta mère est à l'hôpital avec ta tante ainsi que ton petit frère.

_hum...

_ Quand comptes-tu arrêter d'appeler ta mère par son prénom ? J'aime pas ça. Quoiqu'il est bien pu se passer, c'est du passé maintenant... Ta mère, tu lui dois du respect. C'est elle qui t'a mise au monde. Et elle t'aime plus que tu ne pourrais l'imaginer....

_ Elle m'aime tellement qu'elle m'a abandonné. Drôle de manière de montrer son amour à quelqu'un, tu ne trouves pas?

_ Ça remonte à longtemps, tout ça. Entre-temps, elle a changé. Elle regrette et tout ce qu'elle souhaite, c'est une seconde chance pour se rattraper. Et si j'ai réussi à la pardonner, je pense que tu peux le faire.

_ Papa! Nioune niarr dou niou béneu. yow diouro sa dom dhei. Mane sama xoll bi ci boppam mo bone. Xoll bou nioul kouk la yorr. Baalé ak dée la yémalé.

« Papa! Nous ne sommes pas pareils. Je suis rancunière. J'ai un coeur noir. Il m'est plus préférable de mourir que de pardonner.»

_ yow ak Rasheed kou nguen nirou la beugue xam rek!

« je me demande bien à qui est-ce que vous ressemblez toi et ton frère !»

Souffle t-il .

_ Ne cherches pas de midi à quatorze heure, papa. N'oublies pas: telle mère, tels enfants!






.........

À l'hôpital, toute la famille était rassemblée sur la salle d'attente.
Chacun priait pour que Mouhammad Rasheed s'en sort.

Frikéla était inconsolable. Elle se sentait coupable de ce qui est arrivé à Rasheed.

Dans sa tête, elle se disait que si elle ne l'avait pas envoyé en prison, tout cela ne serait pas arrivé.

Et même si de son côté, Dabakh ne disait rien pour ne pas mettre de l'huile sur le feu. Elle voyait en Frikéla, l'unique coupable de cette situation.

La haine qu'il avait pour sa mère biologique était à son summum.

N'en pouvant plus de supporter la présence de sa mère, il se leva et quitta la pièce.

S et F coururent en sa direction pour le rattraper.

_boy, fo dieum?

« Où comptes-tu aller?»

Lui demande F.

_ Dehors. J'ai besoin de prendre l'air. Et je veux être seul.

_ j...

Commence S mais Dabakh l'arrêta.

_ s'il vous plaît. Laissez-moi seul.

À contre cœur, ils laissèrent leur cousin partir.

Ils retournèrent à la salle d'accueil et tentèrent du mieux qu'ils pouvaient de calmer Frikéla.

Korka, elle s'était mise un peu en retrait.
Avec les parents de son mari, ça n'a jamais été le parfait amour alors elle préférait ne pas être trop prêt d'eux.

Aujourd'hui, elle ne voulait pas d'histoire.

Elle était déjà inquiet pour Rasheed pour en rajouter une couche.

C'est difficile à croire, mais, elle s'inquiétait pour son « fils ».

Savoir que Rasheed était entre la vie et la mort, a été le déclic pour elle.

Elle a pris conscience de ses erreurs, elle regrette et donnerait tout pour que son Rasheed s'en sort pour qu'elle puisse lui demander pardon et lui dire qu'elle l'aime.

A sa seule et unique fille aussi, elle espère pouvoir se rattraper et renouer avec elle.

Voyant que sa mère n'allait pas bien, Boukhary alla s'assoir près d'elle et lui pris la main. Espérant avec ce petit geste, lui faire savoir qu'elle pouvait compter sur lui. Qu'il sera à ses côtés et la soutiendra.







_ Nousayba, qu'est-ce que tu racontes ?

L'interroge Moumy en la secouant .

_ la vérité, rien que la vérité. Moumy, soyons objectives. Je ne suis pas faite pour ce métier. Je ne suis pas assez professionnelle pour. Preuve, il a juste suffit que je vois Mouhammad Rasheed dans une mauvaise posture pour m'évanouir. Il suffit que je vois un enfant souffrir atrocement pour perdre le contrôle. Ce n'est pas en ayant cette attitude que je vais devenir un bon pédiatre ou une bonne infirmière à mes temps perdus. Ce métier, ce n'est pas pour moi. Je vais arrêter la médecine. Après je vais me poser afin de réfléchir sérieusement sur ce que je pourrai faire.

_ tu n'es qu'à tes débuts, Nousayba. A force d'exercer, tu sauras gérer tes émotions. S'il te plaît, n'abandonnes pas.

_ ma décision est déjà prise, Moumy.

_ N'agis pas sur un coup de tête. Promets-moi d'y réfléchir . S'il te plaît promets-le moi

_ d'accord. C'est promis. Maintenant, allons nous enquérir de l'état de Rasheed.

_ Oui, allons-y. Euh... vas-y, je te rejoins.

Dicte Moumy.

_ Qu'est-ce qu'il y'a ?

_euh.. Rien. Allez. Vas-y. J'arrive dans quelques minutes.

Dit-elle en la poussant vers la salle d'attente.

Après le départ de Nousayba, elle prit le chemin qui mène vers la sortie.

_ Dabakh!

Crie t-elle à l'endroit de ce dernier qui se retourna sur le champ.

_ Ça va?

Lui questionne Moumy.

_ ce serait te mentir si je te disais que tout allait bien. Mon jumeau est dans un salle état, alors non, ça ne va pas.

_ J...je ne sais pas quoi te dire.

_ Alors, ne dis rien.

Suite à ces mots, ce fut le silence.

_ Pourquoi tu ne m'aimes pas?

L'interroge subitement Dabakh.

_ D'où sors-tu cette idée absurde?

_ Aussi longtemps que je me souviens, une question ne se répond pas par une autre. De grâce, réponds moi. Je veux savoir.

_ j'ai jamais dit que je t'aimais pas. J'avais refusé tes avances parce que j'avais promis à mon cousin de l'épouser.

_Ah! Et Tu l'aimes ?

_ Bien évidemment que NON!

_Alors pourquoi tu lui as fais une telle promesse?

_ Parce que je suis bête. Tu sais, lui, c'est mon complice. Un jour, on jouait. Et nous avions établi comme règle que celui qui perdait devait réaliser le vœu du vainqueur. Et comme je suis nulle, c'est moi qui avait perdu. Et j'ai dû lui promettre d'exaucer son vœu  .

_ Tu blagues, rassures-moi ?

_ Malheureusement, non! Mais la bonne nouvelle est que j'ai parlé de toi à mon cousin. Je lui ai confié que je ressentais un truc pour toi et il m'a conseillé de nous donner une chance.. je lui ai parlé de ma promesse et il m'a dit qu'il n'était pas sérieux. Qu'il voulait juste tester mes limites. Et qu'il préférait se faire tirer une balle que d'épouser une gamine comme moi, qui est de surcroît la fille de Sophia.

_ Donc, tu ressens quelque chose pour moi?

_ je rêve ! C'est tout ce que tu as retenu de tout ce que j'ai dit?

_ Non.. enfin.. à moitié. Bref, c'est pas important. Réponds-moi, tu m'aimes ?

_ Euh... Je crois.

Avoue t-elle en baissant la tête .

_ Et une dernière question... la polygamie, tu n'as pas de problème avec?

_ Parque tu penses devenir polygame ?

Lui demande t-elle en relevant subitement la tête et en le fixant dans les yeux.

_ Euh... Non.. enfin...je..

_ Tu?

Lui questionne t-elle en le fixant toujours dans les yeux.

_ je demandais juste. J..je voulais tout simplement connaître ton avis sur la question.

_ Alors, écoutes moi très bien parce que je ne risque pas de me répéter. Si on se marie, ça sera juste toi et moi. Pas question que je te partage avec une autre femme. Et si tu veux d'autres femmes dans ta vie. Il y'a pas de problème. Je donnerai naissance à tes filles et elles feront ton bonheur, notre bonheur. Pigé?

L'interroge t'elle, la voix intimidante.

_ Euh...oui.

_ yeuffou polygamie mome bou yebbo sakh ngua rakhass ko bamou sett ci sa xell mi. Liguen di beugue djiguene ba déé. Tchipppppppp.

« la question de la polygamie, tu peux le sortir de ta tête. Vous aimez trop les femmes. Tchipppppppp»

_Femme courte équivaut à femme à problèmes.
Femme courte revient à dire femme dangereuse!

S'exclame Dabakh, intérieurement.

Les femmes de longues tailles se sont elles, les femmes à marier !

Ajoute t-il .


𝘛𝘳𝒐𝘪𝘴 𝘩𝘦𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘢𝘳𝘥

Toute la famille de Boukhary Fall était réunie dans la salle d'attente, attendant toujours impatiemment que quelqu'un leur donne des nouvelles de Mouhammad Rasheed Fall.

La tension était pesante, personne ne parlait. Tout le monde était occupé à prier intérieurement pour que Rasheed s'en sort.

Leur prière était-elle exaucée ?

Le médecin qui se dirigeait en ce moment vers eux, pourrait très certainement répondre à cette question.

_ S'il te plaît, docteur, dis-nous que l'opération s'est bien passée . Dit-nous qu'il va bien.

Supplie Frikéla, la voix cassée. Le regard emplie d'espoir.

L'Espoir d'entendre une bonne nouvelle.

L'espoir d'entendre que son fils aîné se portait bien...

_ J...Je suis désolé....

Commence le médecin, la voix désolée.

_ Le patient a malheureusement.......

Avant même que le verdict ne tombe, ils avaient tous compris....

_ Wouyyy sama ndeye !

Crie Faguy.

_Oh non! Pas lui. Mon Dieu, ne nous le prend pas s'il te plaît !

Supplie S, d'une voix désespérée en se tenant la tête.

La famille Fall était chamboulé. Dans toute la clinique, on entendait que leurs cris.

La perte d'un être cher demeure l'une des épreuves les plus rudes à surmonter.

Finit-on même un jour à se faire à l'idée que l'on ne réveillera plus jamais un être cher dans cette vie ?









𝘋𝘦𝘶𝘹 𝘫𝒐𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘢𝘳𝘥

Tout était fini.

MRF n'est plus qu'un souvenir...

Reubeuss n'est plus qu'un mauvais souvenir pour la famille Fall.

Ils se sont faits impliqués injustement, ils ont passé des années de leurs vies derrière les barreaux. Ils ont perdu des années de leurs vies.

Néanmoins, ils ont toujours gardé l'espoir.

L'espoir d'être innocentés ;

L'espoir de retrouver leurs libertés.

Ils ont enduré et ils n'ont jamais cessé de prier pour quitter Reubeuss.

Cependant, il arrive que l'on souhaite une chose alors qu'elle est mauvaise pour nous. Il arrive que l'on déteste un truc alors qu'elle demeure une bonne chose pour nous.

Allah dit dans le coran, sourate la vache verset 216 : « Il se peut que vous détestiez quelque chose alors que c'est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est néfaste. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »

Peut-être que le fait de quitter sitôt la prison n'était pas une bonne chose pour MRF.

Ou peut-être que son agression devait tout simplement arriver car étant écrit dans son destin...

Quoiqu'il en soit, tout était désormais finit.

La prison et tout ce qui était en rapport avec elle, faisait partie du passé de la famille Fall.

Il n'y a pas plus de MRF!

Ni de S et de F!

Tout c'est pseudos sont restés à Reubeuss.

Maintenant, c'est Mouhammad Rasheed Fall






_ Sérieusement S, tu as pleuré parce que tu croyais que j'étais mort? Je suis choqué. Cho-qué! S a versé des larmes pour ma gueule.

Ricane Mouhammad Rasheed.

_ arrêtes de te prendre pour le président de la république. Encore une fois de plus, je n'ai pas pleuré !

Se justifie S en élevant la voix.

_tu n'as pas pleuré , ah oui? Ce n'est pas ce que l'on m'a dit.

_ Arrêtes de le pousser à bout! Il n'a pas pleuré. Il a juste perdu le contrôle car il croyait que grand-père était mort.

Explique F....

_ tout ça à cause de ce fichu docteur!

Tonne S..

_ je te permet pas de parler de la sorte à mon père.

Intervient Nousayba qui était restée silencieuse.

_ Je parle comme je veux de lui. Nous étions nerveux. On se faisait un sang d'encre pour Rasheed et ton père s'est permis de nous sortir des « je suis désolé» putain! Avec son « je suis désolé » nous avions cru que Rasheed était mort. Raison pour laquelle, mon grand-père s'était évanoui et encore là, nous avions cru que lui aussi était mort.

_ Mon père s'excusait juste du temps qu'il avait prit avant de venir vous donner des nouvelles. Ce n'est pas de sa faute, si vous avez cru que Rasheed était mort.

_ Bien sûr que c'est de sa faute. Il est incompétent ton père.

_ oh, laisses mon futur beau-père tout tranquille. C'est du passé maintenant. Je suis toujours vivant. Je me porte comme un charme alors ne vous disputez pas pour des détails.

_Pff... grand-mère, tu ne crois pas que c'est le bon moment pour nous parler de la raison pour laquelle, la prison fait partie de notre quotidien ?

Questionne S en se retournant vers sa grand-mère.

_ Oui, Mame! Il a parfaitement raison. Nous sommes tous réunis. Alors je pense que c'est le bon moment.

_ oh non! On va entendre que votre cousin aille mieux.

Déclare Adji Gass.

_ mame, je pense que c'est mieux que tu nous le dises aujourd'hui. On sait jamais. Nous portons la poisse, le temps que Rasheed se rétablisse, l'un de nous peut encore se retrouver derrière les barreaux.

Dit Dabakh.

_ Dabakh a raison. Boukhary, est-ce que tu te prépares psychologiquement ? On ne sait jamais. Il se peut que ton tour arrive très bientôt.

Dit Faguy à son petit frère sous le ton de la moquerie.

_ Faguy, on ne plaisante pas avec ce genre de chose.

La sermonne son père.

_ Pourtant, elle n'a rien dit de bien grave. Boukhary, écoutes ta grande sœur. Et prépares toi. Kasso mome Di ngua ko niam comme nieup rek.

« tu vas goûter à la prison comme tout le monde.»

L'informe Marieme.

Cette dernière, depuis sa sortie de prison, elle est devenue une autre personne.

Elle a beaucoup changé.

La prison l'a endurci .

_ Vous avez gagné, je vais vous parler de l'histoire. Il y'a de cela des années, les parents de votre grand-père voulait qu'il épouse une de ses cousines. Au début, il ne trouvait pas d'inconvénient à cela.
Et puis, par le pur des hasards, on s'est rencontré. Mou guiss ma rek guinzz ci mane. Taguo ak saguom. Bess bobou dhei daf ma xoll ba youtt. Mane dama foguone sakh ni dafa doff ndéké bobou ci mane la doff

« Il est tombé sur mon charme lorsqu'il m'avait vu. Il m'avait regardé d'une telle manière qu'il avait fini par baver. Je pensais même qu'il était fou. Effectivement, il l'était, mais de moi.»

_ Ah Yaye amal sounou kersa bokk.

« Maman, un peu de retenue pour nous tes enfants.»

Lui dit Mahanta, le père de Marieme.

_ ne me coupes plus! Je disais qu'il était tombé fou amoureux de moi quand il m'avait vu. C'était aussi normal. Mane dama nekha nopp dhei. Taar ci mane la fekk bakh. Bane dama dionguama ba mou ma moudia diakhal. Mane la goor yeup di weur. Djekk na, intelligente na. Beurina fouleu. Leppeu li goor di woutt ci djiguene rek mangui ko takkayo tokk. Ah wawaw ! Adji Gass Savané la lay tegual ni dhei.

« je suis facile à aimer. Le mot beauté trouve tout son sens chez moi. Je suis tellement belle que ça me choque. C'est moi que tous les hommes veulent. Je suis belle, je suis intelligente. J'ai du caractère. J'ai tous les qualités qu'un homme sain d'esprit cherche chez une femme. Ah oui!
C'est moi, Adji Gass savané!»

_ Maintenant, On sait d'où Rasheed tient son narcissisme.

Murmure Faguy.

_ Mame, cette partie, je crois que tu peux la sauter.

Lui dit F.

_ alors, votre grand-père m'avait fait la cour. Naturellement, j'avais joué à la fille fraîche. Je l'avais fait balader. Je lui avais fait pleines de choses avant de finalement accepter de l'épouser. Lorsqu'il avait dit à ses parents, qu'il ne voulait plus épouser sa cousine parce qu'il m'avait rencontré et qu'il était tombé amoureux de moi. Ses parents avaient accepté son choix mais lui avait dit d'aller expliquer la situation à sa promise. Comme vous pouvez le devenir, elle l'avait mal pris. Elle avait menacé votre grand-père de détruire sa vie, s'il ne l'épousait pas. Malheureusement, Boukhary avait pris à la légère les menaces de cette folle.

_ Qu'est-ce que cette femme avait fait, grand-mère ?

La questionne Marieme.

_ après mon mariage avec votre grand-père, elle était partie voir un féticheur pour  demander à ce dernier de nous jeter un sort ainsi que notre descendance. C'est elle-même qui m'avait avoué qu'elle avait demandé à un féticheur de faire en sorte que toute la descendance de Boukhary Fall soit emprisonnée ou qu'elle soit malheureuse dans leur ménage.

_ la salope.

Émit S.

_Quand elle me l'avait avoué, je m'étais battue avec elle. Je lui avais bien cassé la gueule. La garce, elle était partie voir la police pour leur dire que je l'avais agressé. J'avais été arrêté puis j'avais passé des semaines derrière les barreaux.

_ Grand-mère, tu as fait de la prison ?

L'interroge F, choqué.

_ oui! De même que votre grand-père. Sa cousine avait payé une fille pour qu'il l'accuse de viol. De ce fait, ton grand-père avait été arrêté par la police. Heureusement pour lui, il avait été innocenté. Après ce fut le tour de mes jumeaux, Mahanta et Mapathé.

_ Quoi? Papa, tu as fait de la prison?

Demande Rasheed à son père, ahuri.

_ Oui. Mais seulement en l'espace d'une nuit. Daniou nio ramassone.

Se justifie Mapathé.

_ quoiqu'il en soit, vous avez goûté à la prison. Puis ce fut le tour de Mame Binta.

_ Mame Bintou? C'est qui elle?

Demande S.

_ la défunte femme de Mahanta.

_ Pardon? Défunte quoi? Papa, c'est quoi cette histoire ?

Demande Dabakh à son père adoptif.

_ votre mère enfin celle qui vous a éduqué n'était pas ma seule femme. Mame Bintou était ma deuxième femme. Hélas, elle est décédée .

_ décédée ? Nous en sommes pas sûrs. Nous avons jamais vu son corps. Je refuse de croire qu'elle est morte. Une femme aussi gentille, généreuse, serviable, ouverte et pieuse comme elle, ne peut pas mourir à la fleur de l'âge.

_ C'est ce que nous a dit la police. Et il te faut l'accepter maman.

_ qu'est-ce que la police à avoir dans tout ça ? Expliquez-nous. Nous sommes perdus.

Lance Dabakh.

_ L'autre là, la mère de Marieme ne portait pas Mame Bintou dans son cœur. Elle avait usé de tous les moyens pour le séparer de Mahanta. Mais toutes ses tentatives étaient tombées à l'eau. Tout de même, elle ne s'était jamais avouée vaincu.
Marieme, la cicatrice que tu as sur la main, c'est elle qui te l'avait fait, quand tu étais petite. après cela, elle s'était mise à crier et quand les voisins étaient venus, elle avait dit que c'était Mame Bintou qui te l'avait fait et qu'elle voulait te tuer mais qu'heureusement, elle était arrivée à temps. Puis, elle avait appelé la police et Mame Bintou s'était vu arrêter pour quelque chose qu'elle n'avait pas fait. Et le pire dans tout ça, c'est que Mame Bintou était enceinte de cinq mois. Elle attendait des triplés.

_ et où sont ses enfants ?

Demande Marieme.

_ Nous ne savons pas s'ils sont vivants ou décédés. Quelques temps après l'arrestation de Mame Bintou, des policiers étaient venus chez nous et ils nous avaient dit que Mame Bintou ainsi que d'autres prisonnières avaient tenté de s'évader. Ils nous avaient sorti des charabia comme quoi la voiture dont Mame Bintou étaient avec les autres avaient brûlé et qu'elles étaient toutes mortes. Et puis, L'affaire a été classé.

Explique Adji Gass.

_ Mame Bintou était enceinte, elle attendait des triplés. Elle n'aurait jamais commis l'idiotie de s'évader. Il y'a des noms dits dans cette histoire. Mais je ne perds pas espoir. J'ai l'ultime conviction que la vérité se saura un jour.

Déclare Le patriarche, Boukhary Fall.

_ Après Mame Bintou, ce fut le tour de votre mère. Ma défunte fille. Après ça, c'était votre tour, puis celui de Dabakh, ensuite Rasheed et enfin, Faguy et Marieme. Et maintenant, il ne reste que Boukhary pour que la tradition familiale soit respectée. Alléluia !

Tonne Adji Gass sous le ton de la moquerie.

_ Et puis, j'attends aussi de voir si vous allez aussi être malheureux dans vos ménages comme ce fut le cas pour vos parents.

Ajoute t-elle, mine de rien.

_ Donc, On est tous condamné à être malheureux dans cette famille. Tout ça à cause d'une femme.

Commente F.

_ on dirait bien. Et vous ne voulez pas connaître l'identité de la femme responsable de toute cette situation ?

Leur demande Adji Gass.

_ Bien entendu que l'on aimerait savoir la garce qui nous a jeté ce sort.

L'informe Rasheed.

_ eh ben! Saches que c'est ta grand-mère maternelle. La mère de Frikéla qui est à l'origine de nos maux.

Lâche Adji Gass.

_ Nom d'un riz aux poissons préparé avec de l'huile de palme!

S'exclame Mapathé.

_ c'est quoi cette histoire?

Questionne Frikéla qui était silencieuse depuis le début.


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𝑰𝒍𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏??

𝑽𝒐𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆?☺️

𝑬𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒙𝒄𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔-𝒄𝒊, 𝒋𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆, 𝒎𝒆𝒎𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒊𝒓𝒆😥😥

𝑶𝒏 𝒔𝒆 𝒅𝒊𝒕 𝒂 𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒕𝒐𝒕, 𝒋'𝒆𝒔𝒑𝒆𝒓𝒆😘

#𝑼𝒏𝒆_𝑽𝒐𝒊𝒍𝒆𝒆221
06/02/2020#

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