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𝑨𝒔'𝑺𝒂𝒍𝒂𝒎 '𝑨𝒍𝒆𝒚𝒌𝒐𝒖𝒎🙏🏿
Assis dans son bureau, Gagnado transpirait à grosse gouttes.
Le cœur battant à vive allure et les mains légèrement tremblantes, il tentait vainement de reprendre contenance en vain.
Ce n'était pas évident pour lui de rester impassible devant la belle créature qui était assise en face de lui et qui le fixait d'un regard dur, le visage fermé et la colère se lisant dans ses yeux.
Même si ce n'était pas le moment, Gagnado ne put s'empêcher d'imaginer certaines choses loin d'être « chastes» en plongeant son regard vers les lèvres de la jeune femme puis en le descendant tout lentement vers son cou et enfin vers la naissance de ses seins.
_ Ne te gênes surtout pas, rinces-toi l'œil !
_ Merci... euh... je voulais dire que... non, je ne te regardais pas ...enfin..si ... non, je..
_ épargnes moi tes explications bidons. Tu es lamentable. Ne vois-tu pas que tu es entrain de te rendre plus ridicule que tu ne l'es déjà?
Lui fit remarquer Thérèse en soufflant d'exaspération.
_ Pauvre de moi! C'est de ce crétin qui n'a rien d'un vrai homme qui fait frissonner tout mon être ?
Se demande t-elle intérieurement en se tapotant légèrement le front.
_ Que puis-je faire pour vous?
S'enquit Gagnado après s'être racler la gorge.
_ tu es sûr de ne pas le savoir déjà ?
L'interroge t-elle en haussant un sourcil.
_ euh... non.
Mentit-il en déviant son regard vers la porte et la fixa avec attention comme si la porte avait quelque chose de spéciale.
_ en plus d'être lâche, tu es aussi un menteur? Eh ben, je vais de surprise en surprise !
S'exclame t-elle.
_ revoyez votre manière de me parler, vous me devez respect. Je suis votre supérieur!
S'écrit Gagnado en la regardant de nouveau dans les yeux.
_ Dans ce cas de figure, penses-tu alors que c'était respectueux de ta part de m'embrasser et me tripoter les fesses dans le couloir d'une clinique?
Et voilà que Thérèse remettait sur le tapis le sujet qu'il redoutait depuis plus de six mois ....
Il croyait qu'en la fuyant, cette dernière oublierait ce qui s'était passé ce jour-là et tournerait la page.
Non... il ne voulait pas qu'elle tourne la page encore moins qu'elle oublie le moment magique qu'ils avaient eu à passer ensemble dans ce couloir, ce fameux jour...
Tout de même, il ne voulait pas aussi qu'elle s'en rappelle..
C'était contradictoire.
Il le savait que trop bien.
Il ne se comprenait plus.
Il ne savait plus vraiment ce qu'il voulait réellement.
Il ne voulait pas qu'elle oublie en même temps, il priait pour qu'elle oublie.
Au final, il se sentait embrouillé et perdu.
_ penses-tu réellement pouvoir me fuir toute ta vie? Oublierais-tu que nous partageons le même lieu de travail ?
_ je ne te fuis pas!
_ c'est bizarre parce qu'il me semble que c'est ce que tu fais depuis plus de six mois. Ou bien serait-il possible que je me sois tromper?
Se questionne t-elle en tapotant légèrement son index sur ses lèvres, faisant ainsi mine de réfléchir.
La voir poser son index sur ses douces lèvres, faisait secrètement désirer à Gagnado de devenir ce petit doigt afin de se poser sur les lèvres de la belleThérèse.
Celle qu'il revoyait son visage à chaque fois qu'il fermait les yeux,
Celle qu'il désirait chaque jour un peu plus,
Celle qui éveillait ses sens à chaque fois qu'elle était proche de lui,
Celle qui chamboulait tout son être et lui faisait ressentir des choses qui lui était totalement inconnues;
Celle en qui , il voulait se perdre...
_ sais-tu comment je me suis sentie stupide et humiliée lorsque tu m'as laissé seule sur ce couloir sans aucune explication et ce, après m'avoir embrassé ? J'avais l'impression d'être jeté après être utilisée. L'impression d'être une fille facile...
_ Qu'est-ce que tu racontes ? Tu n'es pas une fille facile. C'est bête de ta part de penser cela. Le seul idiot dans cette histoire, c'est bien moi. Tu n'as rien à te reprocher. J'ai pas assumé ce qui s'était passé. j'avais honte de te regarder dans les yeux après ce qu'il s'était passé entre-nous raison pour laquelle, j'ai fuit. C'était lâche de ma part et je l'avoue. Naturellement, je suis un lâche, je n'assume jamais. C'est dans ma nature, je n'y peux absolument rien. Je suis un homme faible, troublé, perdu, désorienté, qui préfère fuir et qui ne sait pas ce qu'il veut... je te dis tout ça pour te montrer que je ne suis pas un homme pour toi. Tu mérites mieux. Tout ce que je te demanderai, c'est d'oublier ce qui s'était passé entre-nous et reprendre le cours normal de ta vie.
_ je te demande pardon?
La questionne t-elle totalement sonné.
_ je veux que vous oubliez ce petit incident... c'était une erreur de ma part et je m'en excuse sincèrement. Je n'avais pas à vous embrasser. C'était pas correct de ma part. Je veux que notre relation devient ce qu'elle était au paravant à savoir : strictement professionnel . et je vous prierai de me vouvoyer la prochaine fois que vous vous adresserez à moi.
Elle le regarda incrédule, la bouche grandement ouverte n'arrivant pas à assimiler ses paroles.
_ vous êtes belle, Thérèse. Divinement belle. Vous dégagez beaucoup de charme, vous avez la joie de vivre, vous êtes ouverte et souriante. Vous êtes le genre de femme dont rêvent tous les hommes et je pourrai jurer que beaucoup d'hommes vous désirent et vous font la cour et si je me permettre de vous donner un conseil, alors je vous dirai de laisser une chance à celui qui vous a le plus tapé dans l'œil de vous courtiser et...
_ mani mbéppé!
Gagnado se tut et desserra un peu sa cravate car l'air commençait à lui manquer suite au ton que venait d'utiliser Thérèse et le regard assassin qu'elle lui fusilla.
_ tes conseils, tu peux te les mettre sur le gland de ton pénis et te les faire sucer par un catin .
Il la regarda choqué, la bouche grandement ouverte.
_ ngua fokk ni li leu dougual ci mane guéné na la ci ni?
« Penses-tu vraiment te débarrasser de moi aussi facilement. »
Gagnado agita de la tête de bas en haut mais lorsqu'il croisa le regard incendier que lui lançaThérèse, il s'empressa de secouer la tête de gauche à droite.
_ tu m'embrasses passionnément jusqu'à ce que j'en perde la tête et qu'à chaque soir, lorsque je ferme les yeux, les souvenirs de ce jour me reviennent et tu veux que j'oublie ? Penses-tu que mon cerveau à différentes fonctions et qu'il me suffit juste de cliquer sur la fonction supprimer et oublier pour que tout s'efface ?
Il secoua la tête.
_Et qui te dit même que je veux oublier?
Gagnado garda le silence.
_bref, J'ai du travail qui m'attend de ce fait, nous allons faire simple. tantôt, tu m'as suggéré d'accorder une chance à l'homme qui m'a le plus tapé dans l'œil, n'est-ce pas?
Pour toute réponse, Gagnado hocha la tête.
_ Je vais suivre ton conseil à la lettre. Par conséquent, samedi bi fekhel ba nioussa nieuw sunu keur doxane ci ma loukko moy ma la wattal ni di la niouss ba ngua mandi. Doffo sakh yow.
(Ce samedi, je te conseille de venir chez moi me faire la cour , dans le cas contraire, je te jure que je ne donnerai pas cher de ta peau.)
Le prévient-il, le visage sérieux et d'un ton menaçant.
Gagnado déglutit et recommença à transpirer.
_ Thérèse sois raisonnable, voyons. Tu ne peux pas me forcer à te courtiser. C'est insensé. N'as-tu pas de vergogne ?
_ sa yone nekoul ci
« C'est pas tes opinions! »
_ Plus sérieusement, je ne te force pas la main. Je ne fais que te donner un coup de pouce. Plus tard, quand nous nous marierons, tu me remercieras .
_ « rire nerveux. » nous marier? Il en est hors de question ! Le mariage, ce n'est pas pour moi et...
_ mani ngua nopi! So beuguoul marier wou lolou sa problème la. Mane je veux me marier té yow yaye ki may takk nak. Mane dama sonou ci célibat gui. Li mariées yi niam té di continuer yé di ko niam chaque soir la beugue niam mane tamit. J'en ai marre de fermer les cuisses. Dama beugue xam li goor di saff; dama beugue explorer bakh bakhou mariage yi té yow mi ya ma ko wara khamal. Du coup Di ngua nokhou guaw ma takk !
« Fermes-la! Si tu ne veux pas te marier, c'est ton problème. Me concernant je veux me marier et c'est TOI qui va m'épouser. J'en ai plus-que marre du célibat. Je veux aussi ressentir les plaisirs que ressentent les femmes mariés. Je veux vivre les délices du mariage. Je veux connaître ce que ça fait de faire l'amour avec un homme et c'est avec TOI que je veux le découvrir. Par conséquent, tu as intérêt à vite m'épouser . »
_ J'ai peur de ne pas te suivre...
_ Je vais le dire d'une autre manière alors.. Le plaisir que ressent les femmes lorsque leur amants leur font l'amour, je veux aussi le ressentir. Et c'est avec toi que je veux découvrir ce plaisir. C'est toi que je veux que tu deviens mon mari et mon amant de chaque nuit. Je veux me faire défoncer dans tous les sens par toi, en pleurer de joie jusqu'à ce que mes cordes vocales en payent le prix . Gémir en prononçant des paroles vulgaires et salaces sous tes puissants coups de reins. Le sexe, je veux le découvrir et ce besoin devient de plus en plus pressant et vital.
_ Je ne te penser pas comme ça..
_ comment?
Demande t-elle en arquant un sourcil.
_ si vulgaire, si perverse. Je pensais que tu étais une fille timide, avec de la retenue .
_ Quand il est question des plaisirs de la chair, la timidité n'a pas lieu d'être. Sexe et timidité ne riment pas ensemble.
_ est-ce que tu t'entends parler? Une femme doit avoir de la retenue.
_mayma la wakh! Tu fais juste genre mais au tréfonds de ton être, je sais que tu as aimé m'entendre parler de façon si perverse. Mon petit doigt me dit même que tu bandes comme un âne à ce moment précis.
Instinctivement, Gagnado ramena ses deux mains au niveau de son entre-jambes.
_ je me disais bien.
Susurre t-elle un sourire plein de sous-entendu se dessinant sur ses lèvres.
Gagnado était dépassé par la situation et tout ce qu'il souhaitait était que la jeune femme assise en face de lui et qui s'amusait à la narguer ; sort de son bureau.
Il le pensait être timide, douce et fragile mais force est de reconnaître qu'il s'était trompé.
Que la jeune fille était tout sauf timide et il aimait bien savoir qu'elle n'était pas une fille coincée.
Une femme doit avoir un côté pervers!
Déclare t-il.
_ bon, moi j'y vais. Le devoir m'appelle. Mais avant, il faut que je fasse ça.
Joignant la parole à l'acte, elle tourna sur elle de façon sensuelle tout en faisant en sorte que l'homme assis en face d'elle ait une bonne vue de sa paire de fesse et de son décolleté trop provocant et osé.
_ j'espère que la vue te plaît ? Je sais d'avance qu'à ma sortie, tu vas tenter de redescendre le truc là qui s'est dressé. J'espère que ce que tu viens de voir t'y aidera. Et encore une chose, quand tu te mettras à te masturber, cries tout doucement mon prénom. Tu sais... les murs ont des oreilles et un garde pourrait bien t'entendre. Ça serait dommage et très gênant , n'est-ce pas?
Questionne t-elle en descendant lentement son index vers sa poitrine, d'un geste faussement innocent.
Ce qui n'échappant pas à Gagnado.
La vue de ses seins lui fit se sentir davantage étroit sur son pantalon qu'il ne l'était déjà.
_ Allez, j'y vais mon petit cœur.
L'informe t-elle en lui envoyant un bisou volant avant de se retourner faisant exprès de remuer ses fesses de manière provocatrice.
La respiration erratique, Gagnado ne tenait plus sur place.
Thérèse voulait vivre une histoire avec lui et elle se donnait tous les moyens pour arriver à ses fins.
La fin justifie les moyens.
Affirme t-elle.
Elle arrangea convenablement ses vêtements et sortit du bureau, un sourire triomphant s'étirant sur les lèvres.
A peine eut-elle quitter son bureau que Gagnado émit un juron de frustration .
Il se leva et ferma à clé la porte de son bureau.
_Quelle garce, cette femme!
Siffla t-il entre ses dents.
D'un geste vif, il se saisit de son portable et pivota jusqu'à sa galerie. Il entra dans ses photos masquées et afficha une photo de Thérèse.
Photo qu'il avait capturé secrètement.
Il fit descendre son pantalon ainsi que son caleçon et commença à se soulager en regardant la photo de la jeune femme et en pensant à des choses pas du tout décentes qu'il pouvait lui faire .
La respiration saccadée , il se cala sur son fauteuil en tentant de retrouver une respiration normale, après avoir fini de se masturber.
Il avait honte de son comportement, honte de fantasmer sur Thérèse et encore pire, honte de devoir regarder sa photo pour se soulager mais que pouvait-il y faire?
Arrêter ? Il aimerait bien mais c'était plus fort que lui.
Chaque nuit, lorsqu'il fermait les yeux; son cerveau prenait un malin plaisir à lui rappelait 𝘤𝘦 𝘫𝒐𝘶𝘳 et des pensées , les unes plus perverses que les autres défilaient dans sa tête lui provocant au bout du compte, une douloureuse érection.
Et après, il se mettait à fantasmer sur elle.
Il n'en pouvait plus de cette situation.
Cette femme l'obsédait ;
Elle le hantait ;
Elle réveillait tous ses sens ;
Il la désirait et son désir se décuplait un peu plus tous les jours.
Il lui fallait cette femme mais....
Il ne pouvait pas se permettre d'avoir une idylle avec elle. Non, il ne pouvait pas.
Se serait mal-honnête de tenter quoique se soit avec Thérèse tout en sachant qu'il se questionnait sur sa sexualité.
Qu'il lui arrivait de mater secrètement les fesses des hommes et d'éprouver un désir pas du tout sain à leurs égards.
Il aimait les hommes ou du moins... il le pense
Néanmoins, il désirait Thérèse.
Que faire ?
Laisser parler son cœur ?
Ou bien suivre ses pulsions ?
Il ne savait que faire...
Il était perdu!
Il était troublé ;
Et il avait besoin d'aide ;
Il avait besoin de se confier et de demander conseil à une personne de confiance. Une personne qui ne le jugera pas et ne révélera pas son secret.
C'est sans hésiter qu'il demanda à sheikh Omar, un penitencier de la prison, de conduire MRF, son ami d'enfance, à son bureau .
Il savait qu'il pouvait lui faire confiance et il espérait qu'il pourrait l'aider à trouver une solution à son problème.
Une demi-heure plus tard, il n'y avait toujours pas l'ombre de MRF.
Il souffla d'exaspération, se leva de son siège et sortit de son bureau dans le but d'aller chercher lui-même son ami.
_ je n'y crois pas! La garce! Donc c'est à cause d'elle que vous vous êtes retrouvés enfermer à Reubeuss ?
Demande MRF en s'adressant aux jumeaux, les yeux écarquillés.
_ tu veux que l'on te le dise dans quelle langue?
L'interroge S, las de se répéter.
_ Ne te mets pas en colère. C'est juste que j'arrive toujours pas à assimiler le truc. Je savais que Aïda était mauvaise mais pas au point d'envoyer des innocents en prison.
_ Ça ne doit pas t'étonner, très cher cousin. Étant donné que tu as été un de ses victimes.
Lui rappela F.
_ sur ce coup, tu marques un point.
_ Que va t-on faire maintenant ?
_ très bonne question, S!
_ si c'est vrai que c'est à cause d'elle que vous êtes en prison, je vous promets que vous retrouvez bientôt votre liberté parce que je vais tout mettre en œuvre pour la faire avouer et ainsi prouver votre innocence. Mais avant, il faut que je règle mes comptes avec elle!
Déclare sheikh Omar, d'un ton sec. La colère se lisait nettement dans ses yeux.
C'est à ce moment que Gagnado fit son entré dans la cellule.
_ que se passe t-il ici? Qu'avez-vous ?
Demande t-il en les regardant à tour de rôle.
Il se figea lorsque ses yeux se posèrent sur Modou et qu'il vit l'état pitoyable dans lequel , ce dernier était.
_ Putain! Que lui as-tu fait?
Demande t-il à MRF en se tenant la tête.
Il se sentait responsable car s'il l'avait mis dans une autre cellule, Modou ne serait pas dans ce piteux état.
Il avait pour devoir d'assurer la sécurité de tous les prisonniers et il venait de pitoyablement échouer à son devoir.
Il avait conscience qu'il prenait un gros risque en mettant Modou dans la même cellule que MRF mais, il pensait que son ami n'allait rien lui faire de «bien méchant.»
« J'étais trop naïf de penser cela »
Se dit-il en secouant la tête.
_ je lui ai rien fait hormis lui souhaiter le bienvenu. Si tu me crois pas, tu peux bien lui demander.
Se défendit MRF en levant les mains.
_ Et moi, j'ai inventé le thiébou kethiakh.
_ tu as inventé un plat succulent, qui me donne l'eau à la bouche.
_ ouais c'est ça, continues de faire l'innocent. Plus sérieusement, qu'est ce qui se passe ici?
_ il se trouve que la petite amie/fiancé/femme de sheikh Omar s'avère être mon ex fiancée, l'amant de Modou et la jeune fille qui avait confié le sac contenant de la drogue aux jumeaux.
_ QUOI? C'est vrai?
Pose Gagnado en s'adressant à sheikh Omar.
_ malheureusement, oui. Cependant chef, je vous jure que je ne savais pas. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Fanta et qu'elle avait quitté son village pour venir s'installer à Dakar après avoir perdu ses parents ainsi que ses frères dans une incendie.
_ quelle menteuse, cette fille!
S'exclame MRF.
- je te jure monsieur que je l'aurai dénoncé à la police si j'avais su sa véritable identité.
_ je te crois sheikh Omar, tu n'as pas besoin de jurer. Pourtant une photo d'elle a été distribuée dans toutes les postes de polices et gendarmeries et aux hommes tenus. Je me demande comment tu as bien pu faire pour ne pas le voir...
_ sans doute à cause du fait que j'étais dans un endroit très reculés et loin de la capitale lors de mon congé. Sans oublier le fait qu'au retour de mon congé, j'étais tombé gravement malade et que je m'étais fait hospitaliser. Je n'ai repris que très récemment le service, je pense que c'est pour ça que j'étais pas au courant de rien.
S'expliqua t-il.
_ ça doit être ça.
Appuya Gagnado.
_ amènes ce prisonnier à l'infirmerie, je viendrai m'enquérir de son état après nous irons dans mon bureau pour tenter d'élaborer un plan qui fera tomber cette
Aïda une bonne fois pour toute.
Sheikh Omar hocha de la tête ensuite, il aida Modou à se lever et enfin il le fit sortir de la cellule .
_ je vais tout faire pour que votre dossier soit réouvert dans les plus bref délais . Et cette fois-ci, je vais m'assurer personnellement que vous soyez acquitter et que la principale coupable croupisse en prison.
Promît Gagnado aux jumeaux.
Ils soufflèrent de soulagement.
_ Messieurs, vous pouvez préparer vos bagages. Bientôt vous serez des hommes libres.
Ajoute t-il une fois sortie de la cellule.
Il referma la porte de la cellule et alla à l'infirmerie trouvait sheikh Omar et Modou.
Arrivé à l'infirmerie, sheikh Omar lui fit savoir que le docteur était rentré chez lui parce qu'il ne se sentait pas bien.
Gagnado, qui s'y connaissait un peu en médecine, se proposa pour désinfecter les blessures de Modou .
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il s'aventure à lui nettoyer la lèvre inférieur qui était recouvert de sang séché.
La vue des lèvres de Modou ne lui laissait pas indifférent.
Sa respiration se faisait de plus en plus difficile, les battements de son cœur plus intense et le désir de goûter à ses lèvres qui lui semblait si ferme et dur se faisait de plus en plus pressant
Il perdait le contrôle,
Ses vieux démons refaisaient surface .
A bout, à force de ne plus lutter: il craqua.
C'était plus fort que lui.
La tentation était très fort;
L'appel de ses lèvres était difficile à résister ;
Trainant les pieds, le regard vide, le visage fatigué et triste, Dabakh venait de rentrer dans la cellule après avoir passé la nuit à la clinique, au chevet de Diambogne.
Ces dernières heures, il vivait avec la peur au ventre qu'on lui annonce la mort de la directrice.
Heureusement, cette dernière avait survécu.
Malheureusement, il y'avait un « mais »
Qui très certainement aller bouleverser la vie diambogne mais pas que...
_ Dabakh , qu'est ce que tu as? Tu as l'air absent ? Diambogne dafa dée xana?
« Diambogne serait-elle morte? »
Lui demanda S.
_ Non, elle s'en es sortie. Du moins, elle s'en était sortie. Cependant, son père lui a fait certaines confidences . Des confidences qui lui ont poussé à faire une tentative de suicide
_ ce n'est que ça ?
_ c'est tout ce que tu trouves à dire? Elle se trouve dans un état critique. Tu n'éprouves aucune pitié pour elle?
_ non.
Répondît S du tic au tac.
_ et toi F?
_ Pareil.
_savez-vous ce que son père lui a révélé et qui l'a amené à tenter de se suicider?
_ nous ne sommes pas devins donc, non! On ne sait pas.
_ Il lui a révélé qu'il n'était pas son père biologique.
_ dis-donc aujourd'hui les nouvelles sont bonnes. Désormais elle ne va plus nous rabâcher les oreilles avec des « je suis la fille du ministre »
Affirme MRF avant d'éclater de rire suivi par les jumeaux.
_ c'est bien fait pour sa gueule.
Lance F.
_ c'est mal, mais je n'ai aucune compassion pour elle.
Déclare S.
_ n'avez-vous pas de cœur ?
_ si Dabakh, on en a un. Comme tout le monde, d'ailleurs. Mais nos cœurs n'arrivent pas à éprouver de la compassion envers cette femme. Elle nous a fait voir de toutes les couleurs, l'aurais-tu oublier?
_ et?
_ ben.. notre réaction est justifiée ? Mome sakh kou ko diour?
« Qui est son père biologique ? »
Demande S en partant de nouveau dans un fou-rire.
_ Ibrahima Bakhayoko.
Lui répondît Dabakh.
_ je te demande pardon?/ je te demande pardon?
Questionnent S et F en même temps en perdant peu à peu leurs sourires.
_Diambogne est votre demi-sœur.
Lâche Dabakh .
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𝗧𝗵𝗲𝗿𝗲𝘀𝗲, 𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗱𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶?
𝗚𝗮𝗴𝗻𝗮𝗱𝗼???
𝗗𝗶𝗮𝗺𝗯𝗼𝗴𝗻𝗲, 𝘀𝗼𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗦 𝗲𝘁 𝗙😲😲 𝗤𝘂𝗶 𝘀'𝘆 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗮𝗶𝘁?
𝗟𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝘃𝗼𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀😊
Passez lire L'AVENTURE AMBIGUË de @assaneblk
Le bonheur est une femme de @_M_F_07
Leila " MON CŒUR SAIGNE " de @___cesseprin___
#𝗨𝗻𝗲_𝗩𝗼𝗶𝗹𝗲𝗲𝟐𝟐𝟏
𝟏𝟕/𝟏𝟐/𝟐𝟎𝟏𝟗#
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