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As'Salam aleykoum✨
Vous allez bien, j'espère ?☺️🤗
Nousayba Mbodj
Quelques heures plutôt
_ mon bébé..
Commence t-il à vouloir m'amadouer mais je lui tourne le dos. Cette fois-ci, je vais pas me faire avoir. Oh que non!
_lumière de ma vie..
_ ne m'appelles pas par ce surnom tout pourri!
_ mais tu aimais bien que je t'appelle comme tel.
_ plus maintenant alors.
_quelle est la raison de ce changement?
Me cacherais-tu quelque chose?
_non!
Je réponds rapidement.
_ c'est confirmé, tu me caches un truc!
Dit-il avec assurance.
_ c'est absurde! pourquoi je te cacherai un truc même ?
_ de peur de ma réaction...
_ tu te fais juste des idées , je te cache rien..
_ et tu persistes?
Ok.. je vais plus insister.. je pensais que nous deux ,on ne se cachait rien mais il semblerait que j'ai eu tort de le penser.
Bref.. je voulais t'inviter à dîner ce soir.. genre que nous fassions un dîner en amoureux mais en vue des circonstances, je pense que je vais annuler la réservation..
_ tu blagues ,j'espère ?
Lui demandai-Je en me mettant face à lui.
_ Ai-je l'air de plaisanter ?
_homme de ma vie...
Commençai-Je voulant l'amadouer.
_ « homme de ma vie » ai-je bien entendu? On dirait que la situation a incroyablement changé ! Je me rappelle qu'il y'a quelques minutes à peine, c'était moi qui était entrain de te supplier de me pardonner et que toi... tu m'ignorais royalement..
_ mais que racontes-tu là ? Moi Nousayba ? Ta Nousayba ? La femme de ta vie? Celle qui ne jure que par toi.. comment pourrait-elle t'ignorer ?
Lui questionnai-je en lui faisant les yeux doux et en faisant un peu semblant de pleurer.
Me voir pleurer est la pire torture que quelqu'un pourrait l'infliger.
Son amour pour moi est tellement fort qu'il ne supportes pas de me voir triste encore moins pleurer : ça le déchire !
Et moi aussi je l'aime et ce, au même titre que mes grands-pères, mes papas et mes oncles.
Que je l'aime !
_ oh non! Je vais pas me faire avoir par tes beaux yeux! Si tu veux quelqu'un avec qui sortir en amoureux ou je ne sais quoi.. vas voir khalipha et je sais qu'il en serait ravi.
Khalipha ,lui, c'est mon oncle. Il est le petit frère de Yaye Aïcha, ma mère biologique .
Mais disons que Yaye Aïcha ne nous laisse, moi, mes sœurs et mes frères, sortir de la maison en compagnie de tonton Khalipha que très rarement.
Elle dit que tonton est irresponsable et immature.
Et j'avoue qu'elle a raison!
_tu sais bien que Yaye Aïcha ne me laissera pas sortir avec tonton Khalipha...
_ ça s'est ton problème, amour!
Me dit-il avant de me faire un bisou sur le front et de sortir de la chambre.
Pfff ! Que je le déteste.
_ Nousayba ! Quand vas-tu te décider à sortir de cette chambre ? C'est toi que nous attendons.
M'informe ma sœur jumelle en ouvrant la porte de notre chambre.
_ vous m'attendez pour faire quoi?
_ Al Amine est pas venu t'informer que nous devons partir à la clinique aujourd'hui ?
Al Amine,lui, c'est mon frère jumeau.
Toutefois Il aime se faire appeler par xalé bou rafet ou Pa bou rafet junior.
Le gars, il, pense qu'il est beau alors que c'est l'homme le plus moche de la terre. J'ai même honte qu'il soit mon frère jumeau du fait de sa laideur hors norme.
Hélas ! Il n'a pas eu la chance d'hériter de ma beauté ou de celle de notre famille !
Pauvre de lui!
_ il ne m'a rien dit à ce sujet. Il est juste venu dans la chambre,me faire espérer qu'il allait m'éviter à dîner pour au final tout annuler...
Répondis-Je finalement à ma sœur.
_ laisses-moi deviner... tu étais une fois de plus fâcher après lui pour je ne sais quelle raison encore?
Quand penseras-tu à utiliser ton cerveau ?tout le temps, il te fait le même coup.. n'empêche tu es toujours bête. T'es sûre que nous sommes sœurs parce que vraiment j'en doute vu comment tu es idiote.
_ celle que tu traites de bête est plus intelligente que toi. Ce que tu n'arrives pas à supporter. Pauvre petite!
_ toi, plus intelligente que moi? T'es entrain de rêver en plein jour là !
Bref, papa est un peu pressé et tu serais bien gentille de sortir de cette chambre.
_ mais il est encore très tôt et aujourd'hui nous étions pas censés aller à la clinique .. de plus moi, je voulais aller chez mes grand-parent !
_ attends le week-end comme ça nous partirons tous ensemble mais pour l'instant, le travail nous attends donc grouilles-toi ...
_ j'ai compris... attends je prends mes affaires et on y va.
Joignant la parole à l'acte, je pris mon sac ainsi que mes livres et mon portable et sortit de la chambre avec Fatima, ma sœur jumelle.
En descendant les escaliers, nous entendîmes les rires de nos frères et des parents.
La bonne ambiance, les rires , la joie, la bonne humeur... ceux sont toujours ces sentiments qui animent notre maison chaque jour du matin au soir.
Et je suis tellement heureuse et reconnaissante de faire partie de cette famille dont la bonne-entente , l'amour, le respect ,la solidarité, la modestie, la piété font les bases de l'éducation de chacun de nous.
Nous sommes ce que les autres peuvent qualifier de famille nombreuses néanmoins nous vivons heureux et nous sommes unis.
Depuis petite ,je ne me rappelle pas avoir entendu ou vu un des membres de cette famille se disputait avec un autre.
Grand-père nous dit toujours que si nous voyons ou que nous avons l'impression que l'un de nous n'est pas de bonne humeur que nous devons le laisser se calmer avant de nous adresser à lui car si nous nous adressions à lui, il se pourrait qu'il déverse sa colère sur nous et que nous finissons par nous disputer.
Et Heureusement nous avons tous appliqué son conseil ce qui fait que nous ne nous disputons jamais.
Toutefois nous passons notre temps à nous chamailler!
Néanmoins aussi quand nous sommes en dehors de la maison, on ne se laisse pas faire : quelqu'un nous cherche, c'est sûr qu'il va nous trouver sur son chemin .
Comme dit ma tante Sophia « une femme doit savoir imposer le respect.
Elle doit être dangereuse et douce à la fois de même que ferme et ouverte. »
Et ma tante Aby nous dit « une femme doit être douce, généreuse, accueillante, serviable et généreuse toutefois, elle doit avoir une forte caractère »
Et tante Habsa dit « une femme sans caractère se fait pour la plus part du temps ,piétiner par la société car la considérant faible et fragile »
Ce qui est malheureusement vrai!
Car je constate que lorsqu'on est de faible caractère , les gens ont tendance à nous rabaisser car nous croyant fragile .
Heureusement que nous l'avons vite compris car, à première vue, les gens ont la fâcheuse habitude de nous voir comme des personnes naïves et fragiles de ce fait, ils veulent toujours nous manipuler et nous intimider.
Ce que je trouve désolant !
Je trouve tellement malheureux le fait qu'il faut être ferme et sévère avec les autres pour qu'il nous respecte et nous met au même piédestal qu'eux-mêmes !
Ce qui fait que moi de même que mes sœurs nous n'avons pas d'amies car étant à plusieurs reprises victimes de l'hypocrisie et de la sournoiserie des Hommes.
_ ma femme chérie ,viens t'asseoir à côté de moi.
Propose grand-père à Fatima lorsque nous arrivons au salon.
Toute la maisonnée était assise sur des nappes entrain de prendre le petit-déjeuner.
Trois grandes nappes étaient étalées car comme je vous l'ai dit: nous sommes une grande famille, très grande famille même !
Famille composée de mes grands-parents, leur trois fils et les enfants de ses derniers.
Sheikh Abdallah ,mon père biologique ,lui, il a sept enfants avec Yaye Aïcha, son épouse.
Le frère jumeau à mon père, Sheikh Aboubakr en a cinq.
Et Alioune, celui que j'appelle affectueusement papa, a quatre enfants.
Mais Concernant Alioune, il est notre père à nous tous.
Il est le fils aîné de mes grands-parents et nous l'appelons tous affectueusement «papa » et son épouse, Rama, nous l'appelons par « maman »
Yaye Aïcha dit que nous sommes ingrats et pas reconnaissants raison pour laquelle on la prive de son droit. car elle considère qu'il est de notre devoir à nous ses enfants, de l'appeler par « maman »
Et Qu'elle ne mérite pas que l'on appelle par son prénom.
Elle a beaux se plaindre cependant, elle dit qu'elle est fière de nous voir considérer la femme du grand-frère de son mari comme notre mère.
Et leurs enfants pas comme nos cousins mais comme nos propres frères.
Bref...Actuellement nous sommes en période de vacance et les enfants des deux filles de grand-père aussi viennent passer les vacances à la maison donc essayez d'imaginer notre nombres!
Cependant c'est cette période que nous préférons tous de l'année du fait que c'est seulement dans cette période que nous arrivons à nous retrouver , à renforcer nos liens et à devenir plus fraternels et complices.
Durant cette période nous faisons ensembles du social dans l'association que le frère jumeau à mon père a créé.
Certains parmi nous font du social dans l'association tandis que d'autres assistent les malades qui sont hospitalisés dans la clinique de mon père, ce qui relève aussi du social.
Et le soir, on se retrouve tous au salon à nous raconter nos journées après avoir dîner.
Et il arrive quelques fois aussi à grand-père durant ces moments, de nous raconter son histoire d'amour avec grand-mère.
Et Papa aussi s'y met!
Et ces moments font vraiment partis de ceux que je préfère !
Bref, Nous ne nous reposons que les week-ends et encore les hommes font le grand ménage et nous, les filles, la cuisine.
Chez nous les garçons participent dans les travaux domestiques.
En plus de faire le ménage, ils nous aident aussi dans la cuisine.
Comme dit grand-père « un homme se doit d'être galant et utile aux autres»
De ce fait, il incite les garçons à être serviable, à l'écoute, compréhensif et doux avec nous et les femmes en général.
_ Nousayba, pourquoi tu restes planter devant la porte? Je te trouve trop rêveuse ces temps-ci... qu'est-ce qui te tracasse ?
Me demande Yaye Aïcha.
_ c'est bon à savoir que je suis pas le seul à l'avoir remarqué!
Rajoute mon amour de frère jumeau.
_ Ah bon? Qu'est-ce que tu as ma chérie ?
Me questionne grand-mère, l'air inquiète.
_ rien...je n'ai rien... Yaye Aïcha se fait juste des idées..
Dis-je avant d'aller m'asseoir entre mon frère jumeau et mon père.
Nous avons déjeuné dans la bonne ambiance avant que chacun aille dans ses occupations, bien entendu ce, après que les grands-parents ont prié pour nous.
...
Arrivés à la clinique, nous avons dit au revoir à papa avant d'aller nous changer dans la salle des infirmières.
À nous voir porter des tenues d'infirmières, on penserait que nous sommes de véritables infirmiers alors que nous ne sommes que des aide-infirmiers.
Même si mon frère et ma sœur ne font pas des études en médecine, contrairement moi, cependant, ils ont fait une formation en aide-infirmerie au même titre que moi afin d'être apte à venir en aide aux malades.
Al Amine n'était pas enchanté de faire cette formation étant donné que la médecine est diamétralement opposée à la finance islamique dont il étudie mais, papa lui avait expliqué que c'était toujours agréable de diversifier ses connaissances et que de surcroît des connaissances en médecine sont toujours utiles.
De plus, il voulait que nous côtoyons fréquemment les malades afin de toujours nous rappeler de la mort et d'être reconnaissant du Grace que Le Seigneur nous a fait en nous octroyant une bonne santé.
_ A plus!
Nous dit mon frère avant de sortir de la salle.
Quant à ma sœur et moi, nous sortons ensembles et nous nous dirigeons vers le service pédiatrie.
Devenir une pédiatre fait partie de mes plus grands rêves !
_ mesdemoiselles Mbodj, c'est la deuxième fois que vous arrivez en retard. La prochaine fois que cela se répète, vous allez être mise à pied.
Nous informe le chef de service et ce, avec le visage renfrogné .
_ comme si nous avons un contrat de travail ou que nous sommes salariées.
Dit tout bas Fatima.
_ vous dîtes ?
Demande t-il le visage ferme.
_ elle dit que ça ne se répétera pas et que nous sommes désolées.
Me précipitai-je à dire car connaissant ma sœur, elle allait dire un truc qui allait nous porter préjudice à toutes les deux .
_hum.. maintenant qu'est-ce que vous faites ici? Au travail !
Nous crie t-il.
Je pousse ma sœur et nous rentrons à l'intérieur.
_tu pouvais me laisser dire mes quatre vérités à ce mal éduqué !
_ ce mal éduqué comme tu dis est notre chef et il a parfaitement raison. Si on ne veut pas se faire crier dessus, nous n'avons qu'à venir à l'heure.
_ le fait d'être être en retard n'est pas une raison pour qu'il nous crie dessus.
Arrêtes de le défendre et regardes la vérité en face: ce type ne nous porte pas dans son cœur.
_ son cœur ,lui, appartient. Il est libre d'y faire entrer qui il veut.
Maintenant au travail.
Lui dit-elle.
On toque puis rentre dans le bureau du pédiatre, après les salutations d'usage, il nous donne des instructions et nous nous y mettons.
...
Quand l'heure de la pause fut arrivée, j'en ai profité pour aller m'enquérir de l'état de santé de Dabakh.
Je l'ai connu que récemment cependant , du peu que je connais de lui, c'est un homme de bien.
Et j'espère de tout cœur qu'il se rétablira d'ici peu.
_NON!
J'entendis quelqu'un crier alors que j'étais près de la chambre de Dabakh.
Le cœur tremblant , je suis rentrée voir ce qui n'allait pas.
_ monsieur, s'il vous plaît, calmez-vous.
Tenta vainement l'infirmière afin de calmer l'homme mais ce dernier avait ramené les mains sur son visage et pleurait.
_ ay way ndéké dée dafay rayé!
« donc ,il est vrai que la mort tue »
Répète t-il en boucle les deux mains cachant toujours son visage et en pleurant.
Qu'est-ce qu'il raconte ?
_il est entrain de délirer!
Me dit l'infirmière.
_ dée day rayé! dée day rayé! dée day rayé!
« La mort tue! La mort tue!La mort tue!»
Continue t-il à répéter.
_ monsieur , s'il vous plaît, calmez-vous.
Tentai-je à mon tour de le calmer .
_ Nousayba ?
Dit-il après avoir enlevé ses deux mains au niveau de son visage.
Surprise et prise au dépourvu , je l'étais lorsqu'il se rapprocha de moi et m'enlaça.
L'infirmière voulut intervenir mais je lui ai fait signe à l'aide de ma main de ne rien faire.
_ c'est vrai que la mort tue?
Me demande t-il.
Qu'est-ce que je suis censée lui répondre ?
Ce qui est sûr est qu'il commence à perdre la tête et qu'il a besoin d'aide et que moi je sais pas quoi faire pour l'aider car je m'étais jamais confrontée à ce genre de situation.
_ rassures moi ... dis-moi que la mort ne tue pas!
Me supplie t-il, la tête toujours posée sur mon épaule.
_ allez ,dis le moi, je veux l'entendre de ta bouche.
_ euh...
Commençai-je à bégayer car ne sachant quoi lui dire.
_ s'il te plaît, dis-moi que Dabakh n'est pas mort. S'il te plaît, j'ai besoin de l'entendre de ta bouche.
_ Dabakh ?
Demandai-je perdue.
Dabakh, a-t-il dit?
Il ne peut pas mourir, non il ne le peut pas
Me dis-je intérieurement avant que mes larmes commencent, à mon tour, à couler.
_ dis-moi qu'il n'est pas parti.. s'il te plaît.
Murmure t-il d'un ton suppliant.
Encore une fois, Que suis-je censée lui dire?
_ je viens juste de découvrir que nous étions jumeaux. J'ai besoin de lui, il ne peut pas me laisser. Non, il n'en a pas le droit! S'il te plaît, rassures-moi. J'ai besoin que tu me dises qu'il ne m'a pas abandonné, qu'il est là et qu'il sera toujours là.
_je..je..
_ ma mère nous a abandonné alors que nous étions encore jeunes ma sœur et moi puis, ce fut le tour de mon père mais contrairement à maman, lui, il ne l'avait pas fait de son propre gré car, il avait perdu la tête. Au moment où j'avais le plus besoin de quelqu'un pour me guider, me conseiller et me rassurer, il n'y a avait personne pour le faire. Je me sentais seul, j'étais seul de surcroît, j'avais cette sensation atroce d'être abandonné et de n'a pas être aimé.
Maintenant que je me sens bien entouré, je ne supporterai pas un autre abandon. Je pourrais pas...non ! Je survivrai pas!
_ ne dis pas ça ! Je suis là, moi et je t'abandonnerai jamais.
Sortis-je sans même réfléchir.
_c'est vrai? Promets-le moi...
_ euh..
_ s'il te plaît, promets-moi que tu seras toujours là pour moi. Sans toi, je pourrais pas. Tu es ma lumière et en ton absence, tout ce qui m'entoure n'est qu'obscurité et je deviens aveugle.
Là c'est sûr qu'il délire!
Il ne sait même plus ce qu'il dit.
_ s'il te plaît, jures-moi que tu ne m'abandonneras jamais. S'il te plaît..
Me demande t-il la voix suppliante.
_ d'accord... j..je t'abandonnerai jamais.
Finis-je par lui dire car, j'avais pitié de lui.
_ tu ne te joues pas de moi?
_ euh.. non non...
_ je ne sais pas ce qui se passe ici ni de quoi vous parlez... toutefois ce qui est sûr est que le docteur Alioune ne serait pas content de te trouver enlacer avec un inconnu.
Dit l'infirmière en s'adressant à moi.
Elle n'a pas tort.
Reprenant mes esprits, j'ai voulu me détacher de MRF mais, il me tenait fermement.
_ tu m'as promis que tu n'allais pas me laisser.
Me rappelle t-il en me rapprochant davantage de lui.
Mome nak xamoul ba thia yem!
« Il abuse ! »
_ peux-tu me relâcher, s'il te plaît. J'étouffe.
Réussis-je difficilement à dire.
_ pardon ! Je suis désolé.
S'excuse t-il avant de me libérer de ses deux mains.
Heureusement que cette infirmière n'est pas une rapporteuse car vraiment si tel était le cas, je serai dans de beaux draps.
_ le défunt se trouve dans la morgue si vous souhaitez le voir.
Finit-elle par dire car la pièce était plongée dans une ambiance un peu gênante.
_ donc c'est vrai que Dabakh est mort?
Questionne t-il de nouveau.
Et ce n'est que suite à sa question que j'ai réalisé qu'il y avait un malentendu....
Oú avais-je la tête depuis le début ?
Cette chambre n'est pas celle de Dabakh !
Comme je l'avais dit, j'étais venue dans ce pavillon voir Dabakh mais c'est les cris qui m'avaient alerté et m'ont fait entrer dans cette pièce.
_ Adja, qui est ce qui occupait cette chambre?
Demandai-je à l'infirmière.
_ un dénommé Massamba Ka, il a été amené d'urgence à la clinique hier nuit après avoir fait un AVC mais, malheureusement il a rendu l'âme ce matin.
_ oh ! Paix à son âme !
Dis-je tristement.
_ donc Dabakh n'est pas mort?
Demande MRF , n'y croyant pas.
_ pas à ma connaissance !
Répond Adja .
Et sans m'y attendre, il me souleva, me fit tournoyer avant de...
Ah non! Je rêve mais, il n'a pas fait ça ?
Il n'a quand même pas osé ?
Non! Je refuse de croire qu'il a eu l'audace de m'embrasser!
Il m'a embrassé !
Il a osé m'embrasser ! Moi, Nousayba ?
_ NOUSAYBA ! QUE FAIS-TU ?
Purée ! Je suis fini!
C'est ma fin!
Il va me tuer!
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On dirait que MRF a mis la petite Nousayba dans le pétrin 🤔🤔🤔
Vos impressions ?
Je pouvais pas rester insensible après avoir su que des lectrices ont RÉELLEMENT pleuré suite à l'annonce du décès de Dabakh et pour les larmes que ces lectrices ont versé, j'ai changé le sort de Dabakh.
Je suis vraiment désolée de vous avoir fait pleurer 😢 😔😔
Mais nak il faut que l'on soit d'accord sur une chose... si l'histoire venait à se répéter, je vais pas changer le sort d'un personnage .
Faut comprendre que la mort fait partie de notre quotidien...
#une_voilee221
11/07/2019#
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