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Countryhumans -Vision matinal-

Quand Vichy put enfin retourner vivre dans sa maison, se fut un moment très étrange pour lui. Sa soeur, essayant de garder la face, avait mimée un bonheur bien trop démesuré pour être vrai.

Finalement, il était de retour chez lui... dans sa maison.
Cette maison qu'il avait acheté il y a longtemps, très longtemps même.

Cette maison, il l'avait acheté après la Grande guerre, la Première guerre mondial. Et, déjà à l'époque, c'était une vieille bâtisse à moitié en ruine. Personne dans sa famille n'avait compris pourquoi ça, cette ruine. France était même inquiète pour son fils. A l'époque, elle avait approuvé l'achat d'une maison et même encouragé. Son fils avait beau être militaire de carrière, ce n'était pas en vivant dans le petit appartement de fonction de la caserne qu'il allait être bien. Surtout s'il continuait, chose qu'il faisait habilement, à monter la hiérarchie. Il allait lui falloir une vrai maison, un endroit décent où vivre en dehors du travail, un point de chute où il se sentirait bien.

Alors pourquoi cette ruine ?

Cette ruine qui n'avait que pour avantage d'être, au moment de l'achat, dans un quartier pleins d'avenir mais tranquille et assez proche de la demeure de la famille.
Mais c'était l'endroit que Vichy voulait, rien que celui la. Une ruine, comme lui à ce moment. Une ruine qu'il ne remettra jamais en état...

Comme lui.
Un reste de maison à laquelle il condamnera des pièces, bloquera le second étage, ne remettra jamais la cuisine en état de fonctionnement. La seule pièce « vivable » était le salon. Un sofa aussi grand que possible pour l'époque, une salle d'eau minuscule et spartiate, même pour cette période.

Rien de confortable, rien pour y vivre.
C'était l'endroit où, quand il n'avait rien d'autre à faire, il allait et pleurait en silence ou hurlait toute sa douleur.

Son seul endroit de paix et, paradoxalement, l'endroit où il revivait en boucle son pire cauchemar.

Il y était enfermé mais à l'abri.

Apres sa mort, sa mère avait hérité de cet endroit... et, comme si elle avait compris l'importance de se lieu, ne l'avait jamais vendu. Parfois, Vichy se disait que sa mère n'avait jamais put se séparer de cette maison. Elle avait perdu son fils et, peut être, garder cette propriété au terrain trop petit occupé par une construction bien faite mais mal gérer était comme garder un bout de ce petit garçon qu'elle avait élever avec amour.
Un moyen de garder un bout de ce qu'elle avait perdu.
Ou de se souvenir ?
De rester face à ce qu'elle n'avait pas vue chez son fils ?

Enfin, tout cela était loin, très loin derrière eux. Son passage de vivant à mort à vivant l'avait libéré de ses cauchemars, de l'enfer. Il était vivant comme il ne l'avait plus été depuis ses dix-sept ans.
Et, maintenant qu'il était de retour chez lui, le français était bien décidé à faire en sorte que son habitation lui ressemble.

Soit à nouveau à son image.

Et, ça, il allait étonner tout le monde.

Surtout sa mère. Elle qui avait aider à déménager eut l'étrange demande de son fils de ramener Empire dans deux semaines et d'être prête à se salir.

Quand elle revint, la maison était méconnaissable. Des marques, des notes, un plan, Vichy avait commencé les travaux de rénovation. Les murs étaient à nue, des câbles posé au sol qui n'attendaient que de rentrer dans un mur, des tuyaux, tout ce qu'il fallait pour moderniser et rendre vivable la maison.

La seule chose qui manquait au plus jeune fils de France était la force de briser les murs en un coup. Heureusement, France et Empire, en bleu de travail, étaient largement prêt à aider et à ce salir pour faire.
Ainsi, les travaux avançaient a grand pas.
Ce matin la, quand Israel sonna à sa porte, la maison était hors d'eau, isolé, de nouvelles fenêtres, avec de l'électricité, des canalisations, le tout à l'égout, certains mur étaient même peint en blanc déjà. Le salon, pièce où vivait Vichy essentiellement, était complètement terminé.
Il n'y avait plus qu'à mettre autre chose qu'un canapé.
Parce que, oui, le français avait dégager le sofa dure et inconfortable pour un grand canapé, énorme et parfaitement adapté à ses gouts.
C'est simple, ce canapé était si parfait qu'il n'y avait pas besoin de lit... même s'il y en avait un à monter, à l'étage, offert par Liberté.

C'était simple, il n'avait jamais passé une mauvaise nuit dans son canapé adoré.
Jamais...

Jamais sauf depuis un mois.

Depuis cette fois où il s'était laissé entrainé par sa soeur jumelle. Depuis cette soirée où il avait bien trop bue, où il était resté seul avec l'amie de Liberté...

Israel...

Il avait complètement perdu le nord, viré débile, profondément barbare et inconscient. Il l'avait prise, emporté dans les toilettes pour la prendre. Il avait été une brute, une bête en chaleur, emporté par l'alcool et la stupidité.

Non, il n'avait absolument rien forcé.
Mais jamais il n'aurait dû. Il aurait dû se maitriser, se contrôler, ne pas boire autant, réfléchir, refuser et raccompagner la dame comme il avait promis de le faire.

Le seul moment où il avait songer à la ramener, c'était pour lui faire l'amour dans une autre position que contre un mur sous un néon froid dans des toilettes à l'hygiène douteuse.

Un mois à être ronger par la culpabilité.

Cette culpabilité qui ne fit que grandir quand il ouvrit la porte pour se retrouver face à elle.

Cette belle femme avec une robe qui dévoilait juste ce qu'il fallait et qui laissait deviner parfaitement le meilleur.

Cette splendide créature qui était maquillé de façon à attirer tout les regards.

Cette sublime personne qui se cambrait sous lui toute la nuit...

Il sentit une boule se former dans son estomac et remonter jusqu'à sa gorge.
Impossible.
Elle était habiller simplement, un jeans bleu foncé, une chemise over side bleu ciel avec des larges bandes blanches, des petites chaussures fine brune. Pas de maquillage.

Juste elle.
Au naturelle.
Plus belle que la plus belle des femmes sur ce monde.

Son coeur s'emballa, le laissant la, ses yeux gris plongé dans ceux merveilleux d'Israel. Il avait été foudroyer sur place.

« -Bonjour, Vichy. Je... je ne te dérange pas ? » finit-elle par demander, un peu rouge.
Bordel, il était vraiment un imbécile fini. A la regarder comme ça, il l'avait gêné. Surtout avec la gueule qu'il avait, mal rasé, des cernes, débrayé... super, il était aussi laid que elle belle.

Et, bon sang, qu'elle était belle.
« -Bi... bonjour, bien sur... entre. » s'écartant, la laissant entrer.
Où avait-il trouvé la force d'articuler ces mots ? Il avait même eut le courage de bouger, de s'écarter du pas de la toute nouvelle porte monté la veille pour la laisser entrer.

« -E... excuse moi pour le désordre, c'est un vrai chantier. » il l'a tutoyais.
Apres tout, après l'avoir vue sans vêtement, pourquoi la vouvoyer ?
En plus, elle le tutoyait.
Elle le tutoyait ?

« -Pas de soucis je... » elle s'arrêta de parler face de l'entré, à l'escalier sans rampe menant à un étage en travaux.
Machinalement, elle tourna la tête.
A droite, un passage visiblement plus grand qu'une double porte menant à une grande pièce vide.

A gauche, un meuble !

Un seul mais un meuble.
Un canapé.
Un canapé très jolie qui plaisait beaucoup à la jeune femme, elle n'avait qu'une envie, s'allonger dessus, se coucher et s'enrouler dans la couette abandonner dessus pour faire sa plus belle sieste.

Hélas, elle n'était pas du tout la pour ça.

« -Et bien... c'est vraiment...

-Oui, les travaux c'est toujours...

-Un super canapé. » un grand sourire.
Sourire qui ne fit que s'emballer encore plus le coeur du français. Même sur un champ de bataille ou dans des lieu bien pire, il avait toujours sue garder son calme. Mais, la, face à ça, il n'y parvenait pas.

« -Tu... peux t'y assoir. Un café ? De l'eau ?

-De l'eau, s'il te plait. Il fait déjà chaud.

-L'été. Ça va de pire en pire. » dit-il en allant chercher un verre d'eau.
Heureusement qu'elle voulait ça et pas un café.
Il n'en avait plus.
Corse et Bretagne étaient passer la veille, bien sur pour « aider aux travaux », finalement que pour boire un café et lâcher quelques bons mots du style « mais t'es sur que t'es pas en famille avec Portugal ? » ou, encore mieux « Hey, t'es meilleur maçon que militaire ! ».

La dernière était pas si vexante.
Ça l'aurait été pour n'importe qui mais pas pour quelqu'un qui avait eut le bâton de Marechal entre ses mains à un âge où on n'arrivait rarement commandant.

Et sans pistonnage, attention !

Enfin, il apporta un verre d'eau bien fraiche à sa visite surprise.
Lui en avait déjà avaler deux, en masquant de s'étouffé, pour retrouver un semblant de souffle justement.

« -Voici.

-Merci. » elle lui sourit encore de la même façon.

Un sourire inhabituel. Ce n'était pas un sourire habituel, ce n'était pas pour tout le monde. Non, ce regard si beau ne pétillait pas pour le premier venue.
Le regard d'Israël pétillait pour lui.
Cette simple idée le fit rougir.

« -Je pensais qu'on supportait bien la chaleur quand on vit dans ta région ?
-Oh, oui. Oui, c'est vrai que, dans mon coin, faut. Mais, en ce moment, j'ai du mal. » dit elle en buvant, toujours souriante.

Une adolescente.
Vichy ressemblait à une adolescente à rougir bêtement comme il le faisait. Il se serait bien mit une ou cinquante claques pour la peine.

« -Euh... sinon, que me vaut une visite si matinal ?

-Je suis quelqu'un d'assez « cash », donc je ne vais pas tourner autour du pot.

-Temps mieux ? Je suppose. » s'étonna Vichy.
« -Pardon mais je préfère prévenir.

-Pas de soucis. Je... t'écoute, du coup ? » retrouvant son calme mais aussi la boule dans le ventre.

C'était sa nature qui faisait ça, il imagina tout de suite le pire.

Pas le pire, Liberté avait appris qu'ils avaient coucher ensemble, non ça c'était une angoisse d'enfant.
Non, lui imaginait plutôt qu'elle allait l'accuser de viol et, par il-ne-savait-quoi, elle était venue lui laisser une chance de faire il-ne-savait-quoi pour... pour quoi ? Ou alors pour l'accuser et se venger directement.
Oui, surement ça.

« -On a passer une nuit ensemble il y a un mois. Une nuit très chaude.

-En effet mais... » il s'arrêta tout seul.
Si elle était aussi directe qu'elle le disait, pourquoi dire qu'ils avaient passer la nuit ensemble ? Non elle aurait directement dit « tu m'as violer, tu vas me le payer ».

Pourquoi avait-il cette idée en tête ?

Il avait déjà fait tellement de mal dans sa vie mais, ça, heureusement, il n'avait jamais fait et ne le fera jamais. Plutôt mourrir, plutôt subir mille fois pire que l'enfer que de refaire du mal, surtout quelque chose comme ça.

« -Mais on était tout les deux d'accord. Ne t'en fais pas, j'avais trop bue mais je me souviens avoir été tout à fait d'accord. » des paroles très rassurante.
Sauf que Vichy était maintenant dans le doute et le flou.
De quoi voulait-elle parler alors ?

La réponse le frappa si vite qu'Israël n'eut le temps de la donner. Elle n'avait effectivement pas tourné autour du pot et avait très bien choisit ses mots. Mais l'homme en face d'elle l'avait compris des qu'elle avait exclut sa peur aussi inutile que stupide.
Il n'avait pas entendu.
Mais il n'en avait pas besoin.

« -Je suis venue te voir parce que je suis enceinte. C'est toi le père. » voila ce qu'elle avait dit.
Vichy, lui, n'avait entendu qu'un sifflement aigu et fort qui lui avait vriller les tympans. Ça avait duré à peine trente secondes, moins d'une demi minute même. Sauf qu'il n'avait pas fallut plus de temps pour qu'il devienne blanc comme un linge.

« -Vichy ? Ca va ? » et donc qu'Israël le remarque.

Il papillonna des yeux en guise de réponse.

« -Tu es enceinte ? Tu es sur d'être enceinte ? » il n'allait pas faire l'affront de demander s'il était bien le père.
Si elle le disait, c'est qu'elle en était certaine. Apres tout, pourquoi venir le voir pour lui dire ça ? A lui. Lui qui avait été le plus fidèle des toutous pour Third Reich... celui qui l'avait persécuté, qui avait tuer ses parents.

S'il y avait bien une personne dont elle ne voulait pas être enceinte, c'était lui.

« -Oui. J'ai fais un test de grossesse et une prise de sang pour le confirmer. Tout est positif, autrement je ne t'aurais pas déranger avec ça.

-Je... je m'en doute. » il but son verre d'eau, le vidant d'une traite.

Il ne supportait plus non plus la chaleur d'un coup.

« -Je suis aussi venue te dire que... » Israel soupira, cherchant ses mots mais aussi à garder son air digne et un peu froid.

C'était quelque chose de grave ce qu'elle venait d'annoncer, elle voulait rester comme une machine. Déjà qu'elle avait dû parler de ça à Liberté pour qu'elle dise que c'était Vichy...

C'était Vichy.
Vichy.
Un collabo.
Un traitre.
Un de ses bourreau.
Pas directement mais il l'était tout de même.

Qu'est-ce qu'elle pouvait faire ? Lui dire qu'elle ne garderait pas le bébé ? Ou bien dire qu'elle garderait le bébé mais qu'il n'avait pas besoin, s'il ne voulait pas, s'impliquer dans la vie de cet enfant ?

A aller si vite pour revoir Vichy, elle n'avait même pas prit le temps de réfléchir à quoi faire.

« -Tu... » il se racla la gorge.

« -Tu veux faire quoi ? » question maladroite mais qui devait être posé... et, autrement, Vichy ne savait pas comment demander ça.

« -En réalité, je ne sais pas quoi faire. Je n'y ai pas réfléchit, je me suis juste dis qu'il fallait que je sache avec quel frère de Liberté j'ai couché et lui parler. »

Un blanc.
« -Ah. Je vois. Et bien... » il se sentait encore plus débile.

Il avait vraiment crut que le coup de foudre existait quand il avait ouvert la porte. Et la réalité l'avait rattrapé, le coup de foudre n'existe pas, l'amour au premier regard c'est aussi fantastique que la magie et les fées et, surtout, Israel n'était que la parce qu'elle ne se souvenait plus de avec qui elle avait couché.
Qui l'avait mit enceinte.

« -Et bien... je suis désolé pour toi. » dit-il sans savoir quoi dire.

« -Désolé ? Comment ça ? » demanda-t-elle, se mettant sur la défensive.

« -D'être le frère de Liberté qui t'as mis enceinte. Je ne suis certainement pas la personne avec qui se genre d'accident t'aurais semblé possible.

-Honnêtement oui mais... » elle haussa les épaules.

« -C'est arriver, c'est comme ça. Maintenant, il faut juste qu'on se mette d'accord. »

Qu'on se mette d'accord.
Que c'était étrange de parler comme ça de quelque chose comme une grossesse, un enfant, de la paternité, de la place du père... quelque chose à laquelle Vichy n'avait jamais penser.

Il n'avait jamais estimé qu'il devait être père, qu'il y arriverait. Il avait toujours compris qu'il n'en était pas capable, pas question donc de gâcher la vie d'un enfant. Plus jeune, il n'en avait pas envie. Voir sa mère faire tellement pour eux, mettre ses précieux enfants avant tout, avec l'Etat, non, il n'en était pas capable et n'en avait pas envie. Ensuite, après ça, il se disait trop minable, même pas capable de vivre pour lui même.

Alors vivre pour un enfant, impossible.

Maintenant... maintenant, il ne savait pas. Non, un enfant, ce n'était pas son projet. Ça ne l'a jamais été, ça ne l'aurait surement jamais été.

« -Enfin... » elle posa doucement une de ses mains sur celle de Vichy, celle qu'il avait posé sur ses genoux.
A réfléchir a tout cela, il en était devenue raide, rigide, droit comme un bâton, crispé.

« -Je... j'aimerais savoir si tu veux le garder. Je ne veux pas te l'imposer.

-Je pensais que tu ne savais pas ce que tu allais faire ? » il se détendit, se rendant bien compte que sa posture l'a mettait mal à l'aise.

« -Ce que tu viens de dire fait entendre l'inverse, c'est pour ça que je dis ça.

-Je pense que, je dois y réfléchir, mais je pense que je vais le garder. J'ai toujours voulue une famille. »

Un silence, encore.

« -Une famille ? Tu... tu ne veux pas plutôt avoir une famille avec un mari ? Que tes enfants soit aussi les siens ? » parfois Vichy laissait apparaitre sa vision dépassé... ou classique de la famille.

« -Pour toi aussi. Si je garde ce bébé, quand tu aura quelqu'un, d'autres enfants, peut être que ça ne se passera pas bien. Ca à un impact sur toi si je le garde, même si tu ne t'en occupe pas, que tu ne le regarde même pas. »

Les deux étaient enfoncé dans le canapé maintenant, Israel avait toujours sa main posé sur celle de Vichy.

Une nuit avait tellement d'impact sur leurs vies, ils commençaient peut être à s'en rendre compte, à y réfléchir. Il le fallait de toute façon, il fallait y penser et, vite. Dans deux mois, le choix de garder ou non l'enfant allait être définitif. Dans huit mois, l'enfant sera né et il faudra s'en occuper, il aura besoin de parents, il aura besoin d'eux.
Eux... mais c'était quoi eux ?
Eux, juste deux imbéciles bourrés qui l'avait conçue et essayait de l'élever en était moins con ?
Eux, deux adultes responsable qui l'aimaient sincèrement et qui serait capable de faire un adulte adapté à la société ?
Fallait-il qu'ils soient un couple ?
Fallait-il qu'ils soient amis ?
Fallait-il qu'ils essaient ?
Qu'ils ne soient rien de plus que les deux parents ?

Que faire ?

Israel n'avait pas réfléchit une seconde à ça.
Vichy n'avait même pas eut conscience qu'il fallait réfléchir à ça.
Lui, il avait juste succombé à la sublime visitions de la femme qui se tenait près de lui. Lui, il n'avait que sentit son coeur battre plus fort par amour puis s'arrêter sous le choc.

Papa...

Il avait même pas eut de père.

Et, Israel... elle n'avait même plus de famille.

« -Tu veux être mère ?

-Oui. Je ne suis pas certaine que je saurais l'être ou que je serais la maman idéale... mais je ferais tout pour ça. »

Elle sourit, un si beau sourire.
Un sourire merveilleux.

Vichy la regarda, prenant cette main qui était sur la sienne et la serrant doucement.

Ce sourire de quelqu'un qui aurait put mille fois sombrer et ne plus jamais remonter mais qui ne s'est jamais laisser enfoncer. Quelqu'un qui s'est battue et qui se battra toujours.

Tout son opposé.
Lui s'était laissé aspiré, il avait plongé la tête la première, cracher aux visages de tout ceux qui avaient essayer de lui tendre la main. Il n'avait pas eut la volonté de s'en sortir, pas la force. Il avait eut besoin de vraiment mourrir, de vraiment souffrir et de faire souffrir pour comprendre que ce n'était pas la peine et la peur des autres qui allait faire disparaitre ou calmer la sienne.

Il est revenue à la vie, il avait envie de vivre.

Il le fallait et chose non négligeable, il le voulait.

Alors il sourit à Israel.

Comme il avait eut enfin le courage et l'envie de remettre cette maison en état, il avait envie de la faire sourire.

Il voulait quelque chose, quelque chose qu'il n'avait jamais imaginer.

Rendre heureux quelqu'un.

« -Je peux t'inviter à diner ?

-A diner ? C'est un rendez vous pour que tu puisse réfléchir et me dire plus tard ce que tu as décidé ? »

Vichy fit non de la tête.

« -Un rendez vous, oui. Et, pour ma réponse à... à tout cela... » son regard partit autour de lui.
Il avait tellement bien avancé dans les travaux. Il ne restait plus que le petit, tout petit coin de pelouse couette à l'arrière de la maison qui tait en bordel total.
Le reste... et bien, il y avait quatre chambres à l'étage.

« -C'est un rendez vous galant. » la regardant droit dans les yeux.

« -Galant ? » c'était à elle de rougir.

« -J'aimerais connaitre la mère de mon enfant.

-Je serais ravis de la présenter au père de mon enfant. »

Ils se sourirent avec une complicité qu'aucun des deux n'avaient jamais eut avec n'importe qui d'autres.

Et, pendant ce temps.

« -Il l'a mis enceinte... enceinte. Mon frère jumeau. Jumeau ! A mis enceinte ma meilleure amie. Ma meilleure amie ! Je sais pas si je vais le tuer, le balancer à maman ou danser de joie parce que je vais être tata du bébé de ma meilleure amie... et surement marraine aussi du coup. » Liberté leva les yeux au ciel.

« -Je vais le balancer à maman. »



-A suivre-

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Merci d'avoir lue, laissé un commentaire et voté pour cette histoire.
J'espère que ce one shot que quelques personnes m'ont demandé vous à plue et n'ont pas déçue ceux qui l'attendaient.

A très vite pour de prochaines histoires ^^

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