Prologue
Prussia fixait maintenant depuis trois heures le rayon, hésitant entre... tout et... tout.
« -Mère, dépêche toi.
-Laisse moi prendre mon temps ! C'est un choix difficile. Surtout qu'on ne sait pas si c'est une fille ou un garçon...
-Arh... » s'agaça Second, lui avait choisit depuis longtemps le cadeau pour le bébé d'Alsace... (et aussi de Third accessoirement.)
« -Prend le petit body blanc, c'est bien, c'est neutre.
-Blanc ? Pour un bébé ? Et puis quoi encore ! » elle le chassa d'un geste vigoureux de la main.
« -Rentre tout seul si tu t'ennuie et laisse moi prendre le temps qu'il faut.
-Si ce n'était que cela... je te rappel qu'on est attendu à dix-sept heure.
-Il n'est même pas encore quinze heure.
-Ça fait déjà trois heures que tu hésite ! » rare fois où le fils de Prussia perdait son calme... même si c'était plus de l'agacement que de la colère.
« -Soyons clair, l'autre famille de ce petit bébé, se sera France et ses millions d'enfants ! Nous, il n'y aura que deux cadeaux. Si on ne veut pas disparaitre sous la masse, il faut des cadeaux parfaits.
-Alors fait... » il se tue, France venait d'entrer dans la boutique.
Elle cherchait aussi surement un cadeau. L'Etat regarda autour d'elle, touchant quelques produits... ne semblant pas être à ce qu'elle faisait, pensive surement.
« -Tiens... ton amie de beuverie.
-Encore un mot et je te rappellerais que, si j'ai put te donner la vie, je peux te la reprendre. » la prussienne se tapota doucement les joues, se mettant un jolie sourire de façade sur le visage.
« -Crédible ?
-Même moi, j'y croirais. »
Ainsi, Prussia quitta son fils et alla vers France.
« -Hallo, mein Freund ! »
Celle aux longs cheveux blancs ne l'avait même pas entendu.
« -France ? » l'allemande se pencha devant elle, amusée.
« -Mh ? » un regard un peu confus, très inhabituelle de la part de la dirigeante.
« -Oh... bonjour Prussia.
-Ma parole, tu es soucieuse ? Est-ce que c'est à cause d'UK qui continue avec son... wie sagt man... arh ! Hure... c'est fou, je ne sais plus comment on dit.
-Coup de pute, c'est ça ?
-Ja !
-Tu tiens au courant de la géopolitique, toi ?
-Absolut ! C'est même comme ça que je sais que c'est génétique les... « coups de pute ».
-Tu sais donc pour Australie.
-La jolie petite marionnette d'USA. Tout a fait. Er ist trotzdem unverschämt. Je sais qu'il dit faire ça pour aider son « père ».
-Et ben... tu en sais tellement, peut être même plus que moi.
-Wenn nur... parlons de choses plus réjouissante. Notre future petite fille, pour toi, arrière petite fille pour moi.
-Alsace ne sait pas le sexe du bébé.
-Il faut que ce soit une fille. Tu as plus d'homme dans ta famille, j'ai quasiment que ça dans la mienne. Je tuerais pour une fille. »
France soupira... souriant doucement.
« -Une fille... c'est vrai que ça simplifierait tellement la vie.
-Je rêve d'acheter ça. » elle lui montra un adorable petit tutu rose pâle.
« -Sérieusement ?
-Oui ! J'avais que des frères... ensuite j'ai eut un fils. Et ensuite, j'ai eut une petite fille... mais, je sais pas toi, mais j'aime pas passer du temps avec des psychopathes. »
France hossa un sourcils.
« -C'est l'hôpital que se fou de la charité, la.
-Ose me dire qu'elle n'est pas pire que moi.
-Sincèrement ? J'ai d'autres chats à fouetter et pas assez de temps pour poser un jugement sur les degrés de folie dans ta famille.
-Ich verstehe. Mais admet juste que, une petite fille, ce serait si bien.
-Je dois bien l'admettre. » en prenant le petit tutu.
« -J'ai toujours voulue avoir plus de fille que de garçon... mais ça, je ne peux rien faire. Même pas la convaincre de savoir.
-Mais m'aider à trouver un cadeau, ça, tu peux. Non ?
-Pour ce soir ?
-Oui ! Second est incapable de m'aider. Le gout à la française est une garantit... surtout quand il vient de celle qui l'incarne.
-Mh... attend, laisse moi réfléchir, comment on dit déjà en allemand ? Selbst das kleinste Gespräch interessiert Preußen.
-Oh ! Excellent ton accent ! Mais tu as dit : même la plus petites des conversation intéressé la Prusse.
-Je sais. Comme je sais que tu me parle, pas pour que je t'aide mais pour obtenir des ragots.
-Ich ? Du beleidigst mich ! » un soupir.
« -D'accord... si je te promet de ne pas essayer d'avoir des ragots, tu m'aide ? La soirée est bientôt et je veux vraiment faire un beau cadeau.
-Aller, je vais t'apprendre à jouer les « mamies gâteaux ».
-Pour peu que je n'ai pas de gâteaux à faire. » sourit-elle étrangement sincèrement... autant dire que son sourire faisait plus peur que réchauffait le coeur.
Second, lui, regardait la scène.
« -Nein ! Sie fangen wieder an ! » il ne put s'empêcher de le dire à voix haute avant de sortir du magasin... plutôt terrorisé.
La dernière fois, à cette soirée où elles avaient bue ensemble... non, une fois, pas deux ! Il ne voulait plus jamais voir ça.
Pendant ce temps, Néo regardait les oiseaux à la fenêtre de la cuisine. Sa tante y avait installé, dans l'arbre juste devant, une petite cabane pour les nourrir en hiver. Le petit était très calme, plus il grandissait, plus il l'était. Toujours joyeux, toujours gentil, près à aider... mais plus calme. Il pouvait même passer des heures à regarder les oiseaux et même, avec un peu de chance, un écureuil qui passait par la parfois.
Juste ça, les regarder, chercher de quels espèces ils pouvaient bien être, les dessiner même.
« -Néo, mon chéri ? » Alsace lui caressa doucement la tête, attirant son attention.
Le jeune garçon se tourna vers elle, souriant.
« -Je peux t'aider ?
-Oui, tu veux bien gouter et me dire si ça manque de sel ? »
Il accepta avec plaisir.
« -Mh... non, c'est parfait. Juste ce qu'il faut.
-Tu es sur ?
-oui, tata. » il sourit.
« -En plus, tu sais, vaut mieux en mettre pas assez et en rajouter après qu'en mettre trop et pas pouvoir l'enlever ! » un grand sourire qui obtient pour réponse un regard suspicieux.
« -Tu as bien appris ta leçon toi.
-Ben... mamie à pas tord en disant ça. »
Elle lui tapota la tête.
« -C'est vrai. » et puis, elle caressa son petit vendre déjà bien rond.
« -Et c'est meilleur pour la santé.
-Oui. » le petit garçon pencha la tête sur le coté.
« -Bébé bouge ?
-Non, pas la. Mais ne t'en fait pas, c'est normal.
-Il doit plus avoir beaucoup de place.
-Oui, mais c'est pas grave, il va bientôt venir au monde.
-Et tu veux toujours pas savoir si je vais avoir une cousine ou un cousin ? » Alsace se pencha pour avoir la tête au même niveau que celle de son neveux.
« -Vraiment, mamie t'en apprend des choses.
-Ah non, ça, c'est tonton !
-Lequel ?
-Tous ! Même tonton Empire. » tout sourire.
« -Et pas tes autres tantes ?
-Non, elles, elles arrêtent pas de dire que, selon la forme de ton ventre, c'est une fille ou un garçon... mais elles changent toujours de versions.
-Et bien... je vais leur en toucher deux mots. »
elle reprit la cuisine.
« -Je peux encore t'aider ?
-Ça va, merci mon ange... tu peux aller voir ce que fais tonton Third, s'il te plait ?
-Tout de suite. » il remit son livre dans la bibliothèque du couloir et alla dans la salle à manger.
L'ex tyran, toujours en manque de caféine, regardait la table que sa femme avait dressé. Lui était chargé de faire le plan de table. En faisant le tour de la tablé, il se demandait pourquoi c'était toujours à lui de faire la pire des tâches ? Et celle qui lui met sur le dos le plus de responsabilité.
Mais il y était presque !
Plus que trois cartons... ceux des invités qu'il ne comprenait pas. Bien sur, c'était Prussia, Second... et, surtout, Russia. Il avait beau se placer n'importe où, il était toujours trop proche d'eux. Déjà, qu'est-ce que ce salopard de communiste foutait la ! Soit, il était avec son fils...
Que Germany aime les hommes... ben, il avait fini par le digérer ! Il avait pas trop le choix de toute façon. Mais pourquoi lui ! Déjà, ce connard était bien le fils d'URSS. Quand on fait pas comme il veut, il menace !
Third n'était pas le mieux pour critiquer... mais même France regardait de travers le famille des pays de l'Est ! Pour une fois qu'il était d'accord avec sa « belle-mère », il fallait le souligner.
En même temps, quand le plus supportable de votre famille actuellement, c'est URSS... c'est qu'il y avait un énorme problème.
« -Tonton ? Je peux t'aider ?
-Oh, ja, je veux bien. Tu peux trouver une place pour eux ? Mais... loin de moi s'il te plait...
-Je veux bien essayer. » il prit les étiquettes.
Third sourit, très heureux de s'être débarrasser de ce problème. Alsace ne reprochera jamais à Néo, en plus, des disputes ! Il alla dans le salon pour s'assoir un peu... surtout pour éviter de voir les invités arriver.
Les festivités de famille, ce n'était toujours pas sa tasse de thé.
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