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Chapitre 5 : Se préparer

Réunion regardait sa mère, l'a trouvant terriblement pensive.

« -Ça ne va pas ? » lui prenant la main.

« -Des soucis ? Le travail ?

-Tu veux en parler ? » demanda encore Loraine.

« -Je... j'ai acceptée de... » hésita France.

« -De ?

-Oh, aller France, ça va leurs faire plaisir. » poussa gentiment Empire, content pour sa soeur.

« -J'ai un rendez vous ce soir.

-C'est vrai ?

-C'est super !

-On le connait ?

-Ou on la connait ?

-C'est du sérieux ? » un afflux de question qui ne fit que prendre un air encore plus pensive à l'Etat... qui ne répondit pas.

« -Oubliez, votre mère ne veut rien dire... elle pense même à annuler.

-Empire ! » intervint-elle.

« -Ça ne regarde personne ça.

-Tu vas pas faire ça ?

-Ça fait des plombe que tu es seule...

-On voit bien que tu te sens seule.

-Je suis très bien seule. On a pas besoin d'être en couple pour être heureux... ça je l'ai bien compris.

-Et ben... si tu pars comme ça, le rendez vous va bien se passer...

-S'il a bien lieux.

-J'aurais jamais dû accepter... » murmura-t-elle pour elle.

Qu'est-ce qui lui avait prit de dire oui à UK ? Une vrai idiote ! Elle avait l'impression de s'être encore faite avoir... la trahison n'en sera que plus douloureuse, c'était sur.

Et tout allait recommencer...

« -Aller ! On va te choisir une tenue !

-Oh oui ! Tu connais ses gouts ?

-Très bien même... » soupira-t-elle.

« -Je vais me préparer toute seule si vous le voulez bien.

-Aller maman, tu sais bien qu'on a au moins aussi bon gout que toi. » sourit Île-De-France.

« -Vraiment, non... j'ai pas envie d'en parler. » elle se leva et alla dans sa chambre, choisir sa tenue.

« -Elle a rendez-vous quand ?

-Dix-neuve heure.

-Ça veut dire qu'on à trois heure pour lui remonter le moral ?

-J'essaie depuis ce matin, huit heure. Rien n'y fait, même son chocolat préférée... elle est triste.

-Triste ? Et bien... ça doit pas être la personne la plus idéal pour un rendez-vous galant.

-Ou alors, ça l'est mais elle pense que c'est elle le problème ?

-Ou... » Empire regarda le portable de France, sa soeur avait toujours la vilaine manie de le laisser hors de sa chambre quand elle y allait juste pour se préparer.

Il lue les messages... et en lâcha le téléphone.

« -C'est... France ! » il se précipita dans la chambre de cette dernière.

« -Pas besoin d'hurler, je t'entend ! » la tête dans ses placards, vidant son dressing...

Cherchant quelque chose qui ne faisait pas trop travail, trop strict... trop trop ou pas assez... rien n'allait pour un rendez-vous, tout était beau, parfait mais... pas pour ça. Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle en avait eut un... si elle en avait déjà eut. Devant sa mine grave, encore plus triste, Empire se calma tout de suite. C'était pour ça qu'elle n'allait pas bien.
Son « rancard » c'était UK...

Si elle avait acceptée, c'est qu'elle ressentait encore quelque chose pour lui. Mais elle savait déjà que ça allait mal se finir.

« -Alors, qu'est-ce qui se passe ?

-Je... » il sourit.

« -Je sors bien plus que toi, c'est moi qui devrais choisir ta tenue !

-Rappel moi combien de femme tu as déjà réussi à séduire ?

-Deux.

-En ?

-Un an... et c'est elles qui ont pas donné suite... mais ça change pas que la première rencontre et le premier rendez-vous se sont extrêmement bien passé !

-Mouais... aller, vas y. Si y'a quelque chose de bien la dedans, c'est bien toi. »

Il appela ses neveux et nièces à l'aide.

Une heure pendant laquelle France les regardait fouiller partout. Finalement, une paire de chaussure arriva très vite, le plus facile. Une petite paire d'escarpins noir à talon, pas trop haut pour être sur que France ne dépasse pas UK, choisit par Empire. Île-De-France retournait les robes et les pantalons, rien de trop court ! Personne n'avait le droit de relooker les jambes de sa maman ! Pareil pour les décolletés. Privilégiant plutôt quelque chose de bien cintré mais couvert.
Pas non plus de noir.

Oublions le bleu !

Le rouge ? Trop agressif !

Le blanc ? Beurk. Juste, beurk.

Un gris sidéral pour une jolie robe qui lui arrivait jusqu'à un peu en dessous du genoux, avec des manches en dentelles et un col bateau. Réunion et Loraine cherchaient les accessoires alors qu'Alsace, ne se sentant pas de retourner le dressing dans son état, était assise près de sa mère et discutait de sa coiffure.

Une veste noir, pour assortir aux chaussures et, pour la couleur, se sera le sac à main en violet.

Un petit sac à tenir en bandoulière, très mignon.

« -Moi, je ferais une queue de cheval.

-Ah ? A mon âge ?

-Maman, tu fais plus jeune que moi. Et tu t'attache tout le temps les cheveux.

-Oui... et on verrait bien mon collier.

-Les bijoux ! j'avais oublié ! » Loraine cours à la boite de bijoux de sa mère...

Elle adorait fouiller dedans, s'émerveillant toujours.

« -Alors, déjà, ta montre, c'est sur.

-Je l'a porte déjà.

-Parfait. » elle prit une petite bague en argent avec une améthyste dessus, un anneau fin avec quelques friture dessus.

« -Non... pas celle-ci. » soupira-t-elle en la rangeant.

Elle fouilla encore un peu dans la boite parfaitement rangé, regardant toutes les bagues...
il fallait quelques chose de fin, sans couleur... discret mais assez élégant pour quand même attirer un peu l'attention. Finalement elle tendit à sa mère une bague, un anneau en or blanc avec une rangé de petit diamants incrusté dans une face de jolie métal.

« -Plus que le collier.

-J'ai déjà. » en montrant celui qu'UK lui avait offert...

Un silence.

Ils comprirent alors qui était le fameux rendez-vous.

Mais vue l'air de leurs mère, sa tristesse, elle semblait déjà se faire assez de reproche comme ça. Alors ils ne dirent rien... se disant que, cette fois, ça devrait bien se passer. Pour convaincre leur mère de réessayer, il avait dû promettre quelque chose de possible, mont et merveille, avec elle, ça ne fonctionnait pas.

Ils reprirent comme s'ils n'avaient pas compris... que ce n'était rien. Mais l'air mélancolique de France n'en était que plus profond. Quand Empire s'assit près d'elle, lui sourit et lui ébouriffa les cheveux.

« -Hey !

-T'es pas faite pour être triste. T'es pas née pour abandonner. Tu dois te battre.

-Me battre ? Si c'était un combat, je n'aurais pas besoin de vous pour me préparer.

-Ne décommande pas. Essaye de voir le bon coté de la chose, pourquoi tu as acceptée.

-Parce qu'il me faisait mal au coeur... » des paroles dans un soupir.

« -Seulement ?

-Non, c'est vrai. Mais c'est essentiellement ça qui m'a convaincue.

-Alors concentre toi sur le reste et ça ira mieux.

-Oui... d'accord. Ça vaut le coup d'essayer, je suppose. »

Apres une heure, elle était habillée, coiffée et même très légèrement maquillée.

« -Parfaite !

-Merci... » elle se regarda dans le miroir, souriante.

« -Vous avez très bon gout mes chéris. »

Elle était très jolie, ça lui allait à merveille. Ce voir comme ça lui redonnait le sourire.
C'était idiot.

Juste se sentir mieux parce qu'on avait avait changé un peu de style, fait un petit effort vestimentaire... même si, au final, elle était heureuse de passer une soirée « romantique » en compagnie d'UK.
A voir à la fin de la soirée si se sera en bonne compagnie.

Sans compté qu'elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète. Avec ce qu'il lui avait avoué, son état la dernière fois qu'ils s'étaient vue... maintenant qu'elle était décidé à y aller, elle avait peur qu'il ne vienne pas.

Pas peur de se faire passer un lapin.

Juste... inquiète pour lui.

Mais, heureusement, il allait très bien. Ses voix ne parlaient plus, tous étaient silencieux. Il avait mit un jolie costume, se débattait pour faire un noeud de cravate parfait... l'anglais voulait être le plus beau pour France. Sans miroir, c'était impossible de faire ce noeud parfait. Malgré une forte appréhension, il s'y décida.
Rien que son reflet.

Cette soirée sera parfaite.

« I'm sure she's going to be sublime. » pensa-t-il...

Il ferma les yeux.

« I hope everything will go well. »

Dernière ajustement de sa tenue, juste le temps de faire le trajet, il sera un peu en avance. Rien de plus normal, il n'allait pas la faire attendre.

« I'm going to prove to him that I wouldn't do more bullshit. »

Il sourit.

« That I was made for her. »

Une profonde inspiration et il partit. Pourtant une idée venait de germer dans son esprit, s'il était maladroit ? S'il faisait quelque chose qui ne lui plait pas ?

« No, that will not happen, I will make sure. »

Il sursauta malgré lui, assit à l'arrière dans la voiture, son chauffeur ne vit rien.

« I miss my beautiful France too much ... I hurt her too much. It's time she got what she deserves. » 

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