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Chapitre 15 : Construction

Germany regardait Alsace, en pleure. La région était toujours très gentil avec lui, essayant toujours d'être souriante pour lui... mais, quand il n'était pas la, elle pleurait. L'enfant l'entendait, entre deux sanglot, supplier que ça ne soit qu'un cauchemar. Que, quand elle se réveillerait, elle serait près de ses deux enfants, que sa mère serait la à veiller sur elle. 

Elle était seule, toujours très seul. Il l'a comprenait tellement... lui aussi était tout le temps seul. Il n'avait pas de maman, pas son frère, son père n'était jamais la. Il ne comprenait que trop bien ce que c'était que d'être seul, que de pleurer toute les larmes de son corps. Et, comme lui, personne n'essaierait de la réconforté, rien ne pouvait la réconforter de toute façon. Alors il restait dans sa cachette, attendant...

Oui, aujourd'hui était le jour où Alsace pleurait le plus de la semaine. Celui où Third venait voir son fils... belle excuse pour dire venir voir la région conquise et enlevée. Son père n'avait aucune envie de s'occuper de lui, de lui parlé, ça se voyait dans son regard. Lui voulait juste être moins seul.

Sa mère était morte...

Son père ne voulait pas de lui...

Son frère jumeaux n'était plus la...

Et la seule qui s'occupait de lui était forcée de le faire et n'avait aucune envie de continuer. Depuis que Third lui avait annoncé la mort de France, donc la maman d'Alsace, elle tremblait. Il se souvenait de l'air faussement grave de l'allemand quand il annonça à la française cette terrible nouvelle et de l'atroce sourire nerveux qu'il eut quand elle fondit en larme, hurlant de douleur. C'était ce jour la que le jeune Germany avait comprit que son père était un monstre.

C'est pour ça qu'il veillait sur elle comme ça.

Il ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que se soit d'autre. A même pas dix ans, il savait très bien que Third ne lui ferait jamais de mal, très étrangement. Certe il avait perdu presque entièrement la vue d'un oeil mais c'était un accident. Il avait été au mauvais endroit au mauvais moment. Son père, dans un élan de rage, balaya brutalement tout ce qui était sur son bureau, l'enfant se prit un objet lourd en pleine tête. Le pauvre s'écroula et, quand il se réveilla, il ne voyait presque plus rien avec, pour la seule fois de sa vie, son père près de lui, fou d'inquiétude.

Depuis, il n'avait plus peur de ça... mais il avait peur pour Alsace... elle, souvent après le passage de son père, était couverte de bleue. Le jeune enfant, peut être un peu naïf, se disait qu'en cas de besoin, il s'interposerait...

Ça n'arriva pas.

A l'âge de six ans, il vit son père se faire exploser la tête... enfin, il entendit un coup de feu et vit une silhouette allongé. Sans le moindre ménagement, USA et URSS lui dirent que c'était son père. Ensuite...

Ensuite que faire de lui ?

Le russe avait prit sa part du territoire et y avait mit à la « tête » Germany Est, son frère... qu'il ne verra pas. Pas question de laisser le second héritier légitime au main du communiste. Mais que faire de lui ? A qui le confier ? USA ne voulait qu'une marionnette pour contrôler un terrain et tout de suite faire face à son nouvel ennemi ! UK le considérait comme la même ordure que Third, pas question de lui parler... que faire alors ? A qui le confier pour l'élever ?

Alsace.

Elle refusait de quitter ce petit garçon qui avait été si gentil, qu'elle aimait comme si c'était son fils. Liberté, remplaçante de France pendant sa convalescence, rappela qu'il fallait tout de même qu'il participe au « conseil de gestion », belle façon d'appeler une réunion où USA donnait ses ordres et où personne n'avait le droit de parler à part pour approuver... surtout le petit garçon. Est-ce que le but était de lui faire peur pour qu'il n'ose plus jamais rien faire sans l'avale des trois autres ?

Surement.

Et c'était ce qui se passa pendant cinq longues années. Jusqu'à ce qu'une certaine française, pourtant à la retraite, le rencontre. Les trois autres, peut être pour essayer de la sortir de sa dépression et la convaincre de enfin commencer sa rééducation, l'avait trainé au conseil. Elle était coincé entre sa fille et son fils, face à son... « anglais à relation compliqué » et au tout petit bonhomme assit sur une pile de livre qui avait une feuille.

L'américain, pensant que parce que sa mère était blesser physiquement était devenue conne, avait décrété qu'il fallait lui écrire les projets économiques pour facilité sa compréhension. Les notes étaient toues en française, traduite et anonyme pour être sur qu'il n'y ai pas de favori.

« -On choisit celui que tu préfère, momy. » lança USA? sur de gagner.

« -Yes. » sourit UK, tout aussi convaincue que son fils.

« -Je suis sur tu feras le bon choix. » termina Liberté, sur et certaine d'avoir déjà gagnée.

Le seul qui ne parla pas été le jeune allemand, lui était dans un tout autre état d'esprit. Il avait beaucoup travaillé la dessus, il ne voulait pas qu'on pense qu'il était un incapable. Mais il regardait France soupirer en prenant les feuilles, se doutant très bien qu'elle ne choisira pas son projet.
Alsace lui avait souvent parlé d'elle, de la mère de la région... et, si le portrait n'était pas du tout péjoratif, ce qui en ressortait beaucoup était le caractère très fort et dure de l'Etat.

Elle lue attentivement mais rapidement les rapports, ne laissant rien paraitre avant de soupirer lourdement en terminant la troisième feuille. La plus âgée des française avait parfaitement deviné qui avait écrit quoi et, pour être tout à fait honnête, elle ne s'attendait pas à ce qu'un enfant de onze ans face mieux que les trois autres... sinon elle se poserait énormément de questions sur sa famille.

Oui, sur les quatre personnes autour de cette table, il n'y en avait que un qui n'était pas ou un de ses enfants ou le père de ses enfants... très inquiétant pour son territoire et le monde de façon général. Elle lue le dernier rapport et son visage passa de l'expression fatigué et agacé d'être ici à bien moins grave, la tête se pencha même sur le côté avant de faire un très discret oui, micro expression qui chez elle était très bon signe. En voyant ça, les trois adultes se penchèrent un peu, toujours convaincu d'avoir gagnée.
Eux savaient que France n'était plus que l'ombre d'elle-même, qu'elle n'avait plus beaucoup de réaction, que tout lui passait au dessus de la tête sans l'intéresser. Depuis qu'elle n'était plus à l'hôpital, sa phrase favorite était « fait ce que tu veux, je m'en fiche. » et son activité favorite était la lecture et rien faire sur le canapé ! Plus de sport, plus de sortie, plus d'amusement, plus de chose sérieuse, plus de travail, même mangé était presque de trop ! Un repas par jour... si elle ne faisait pas une dépression, ils étaient tous prêt à avaler un balais sans sauce.

Et la, pour la première fois depuis cinq ans, France bougea sa main pourtant encore et toujours immobilisé, prit la première feuille.

« -C'est clairement UK, plus britanniques, plat, sans ambition et inutile. » elle en fit une boule de papier croisé avant de lui jeter en pleine tête, sur le coin de la tête.

« -Minable. » comme un serpent qui crache son venin.

L'anglais, dépité mais gardant le peu de dignité qui lui restait après ça, déplia la feuille et constata qu'elle ne c'était pas trompée... c'était bien lui qui avait fait ça.

« -Ensuite. » en maltraitant tout autant la seconde feuille.

« -Tout sur l'argent, en dépenser énormément pour forcer les gens à toujours plus consommer encore et encore avec l'idée que, si tu sors un peu les doigt du... » elle ne dit pas le « gros mot ».

« -Tu réussit tout alors, soyons clair, si la vie était si facile, je serais tranquillement dans mon canapé. » elle shoota les lunettes de soleil de son fils avec la boulette, pile entre les deux yeux.

« -T'es bien le fils de ton père, USA, mais t'es beaucoup plus extrême. Sache le, c'est jamais une bonne chose. » l'américain vérifia à son tour, grognant d'avoir perdu et d'avoir été insulté.

Enfin elle déchira la troisième feuille en tout petit confettis.

« -Sincèrement, Liberté, je veux bien que la copie est la plus belle des flatterie mais, si tu pense vraiment que j'aurais put sortir un truc aussi mauvais... » elle lui souffla dessus les confettis.

« -Tu m'insulte. »

Germany baissa la tête. C'était sur, elle allait être encore plus méchante avec lui, n'était-il pas le fils de celui qui lui avait fait ça ? Qui l'avait presque tué, qui l'avait fait torturé...

Il tremblait un peu, presque terrorisé par la française.

« -Le dernier. » en prenant la feuille devant elle, la relisant une dernière fois.

« -C'est une si bonne idée que je doute même que l'un de vous ou vous trois ensemble vous arrivez à l'exécuter. » elle se leva, prenant sa béquille, boitant, elle alla vers l'enfant avec le document.

« -Tiens, Germany, c'est ça ? » elle posa le papier devant lui avant de caresser doucement sa tête de sa main valide.

« -Un conseil, garde cette bonne idée pour quand tu seras seul au pouvoir. Laisse ses abrutis prouver, encore une fois, qu'ils sont vraiment incompétents. » durement mais juste.

Elle le pensait sincèrement et avait été aussi « cru » pour attirer l'attention sur l'idée du jeune allemand qui, en entendant ça, osa relever la tête.

« -Vous... le pensez vraiment ?

-Je n'admet jamais que quelqu'un a une meilleure idée que moi... et la, tu as eut l'idée que je rêvais d'avoir depuis des années. » lui souriant.

Les trois autres ne revenaient pas... non seulement ils avaient perdu face à un enfant mais, en plus, France avait réagit... normalement ? Normalement pour France, bien sur... soit ce qu'ils avaient tous essayer de faire depuis plus de cinq ans.

« -Bon, je vais rentrer chez moi avant de vous renier tout les trois. Non, parce que, sincèrement, ils étaient si mauvais et, le siens, si bon... faudrait être bête pour ne pas l'écouter. » elle partit en boitant, comme toujours, en s'appuyant sur sa béquille.

Elle avait l'air si sincère en disant ça.
Germany sourit, il était fier de lui. Les trois autres avaient clairement l'air de respecter cette femme, la maman d'Alsace. Après ça, ils l'écoutèrent... vraiment. Et, encore mieux, ils admettent que celle qui était partie avait raison !

USA en était même rouge de honte !

Après ce jour, il demandé de plus en plus souvent conseil à la française, lui redonnant petit à petit le moral alors que, lui, apprenait de la plus âgée. Elle n'hésitait pas à lui dire quand c'était bien, quand c'était mauvais et, après quelques temps, de donner des idées pour améliorer.

Il servait à quelque chose. Il n'était pas juste une marionnette ou le « fils de »... non. Il était brillant, très en avance pour son âge, il était le responsable du retour de France. Il était son meilleur ami surtout... chose qui n'était pas gagner vue les passif familiaux et, pourtant, c'était bel et bien le cas. Il n'avait que la famille De France en même temps...
Il se souviendrait toujours de la réaction de France et d'Alsace quand il a fait son coming out. Alsace avait légèrement froncé les sourcils.

« -Gay ? On est d'accord, ça veut dire que tu préfère les garçons aux filles ?

-Oui. » elle haussa les épaules.

« -Garçon ou fille, temps qu'il te rend heureux, il n'aura aucun problème avec moi.

-Merci Alsace. » il sourit avant de se tourner vers son amie.

« -Et... toi ?

-Ben... j'ai une super excuse pour légaliser le plus vite possible le mariage gay ! » toute contente.

« -Tu... es sur que ça ne te dérange pas ? » point de vue de son âge, il s'attendait à une réaction terrible de France.

« -Moi ? Bien sur que non ! » elle rit même.

« -Se serait se foutre de toi, j'aime les hommes et les femmes... alors reprocher à quelqu'un d'aimer les personnes du même genre, je peux pas vraiment. » mais, soudain, elle prit un air grave.

« -Par contre, il devra mon contrôle parentale.

-Ouh, tu as deux fois plus de chance, elle est plus gentille avec les garçons qu'avec les filles. Tu auras plus de chance de te retrouver avec un compagnon tamponné « validé par France » que si c'était une fille. » rigola Alsace.

Le plus drôle dans l'histoire, c'est que quand il a officialisé son histoire avec Russie, le russe c'était effectivement retrouver avec une marque sur le front à l'encre rouge « Validé par France »... pendant une semaine.

Juste d'y penser, il en souriait... et il bougea un peu... ouvrant les yeux.

Pour lui, le retour à la réalité était très dure. Non seulement il était sous assistance respiratoire mais il voyait encore une dizaine de tube relié à lui...

Il était si faible...

Il referma les yeux.

Russie... leur premier rendez-vous avez été terriblement gênant... pour les deux. Déjà, un déjeuné, Russie avait dragué la serveuse jusqu'à ce qu'il pose la fameuse question :

« -Elle est pas sexy ?

-Si... je suppose.

-Hein ? Mais t'es gay ou quoi pour pas la trouver sexy ?

-Et bien... ja ? Je suis gay. »

Le visage du russe se décomposa alors, comme si le ciel lui tombait sur la tête avant qu'il ne se mette à rire nerveusement.

« -J'ai... dit quelque chose qui ne fallait pas ?

-Я глупый.

-Was ?

-Je suis con... tellement con. »

L'allemand s'attendait alors à une phrase homophobe, terminant de lui briser le coeur, même si la séance très lourde de tentative de séduction de serveuse l'avait déjà abimé.

« -Je pensais que tu étais que intéressé par les filles... que c'était pour ça que tu faisais pas gaffe.

-A quoi ?

-Ben... » rouge.

« -Que je te... »

Germany aussi rougit, comprenant enfin que ce n'était pas qu'une impression.

Russie...

Russie était vraiment intéressé par lui. Ce n'était pas qu'une impression...

« -Mais... la... la serveuse ? Tu...

-J'avais honte... je pensais que tu étais... du coup j'avais honte, je voulais pas que tu ne me parle plus. »

Ça avait été la plus grande surprise de sa vie. Ils avaient tout les deux fait exactement pareil, se disant qu'ils valaient mieux ne rien dire et rester ami qu'essayer et ne plus se parler.

De toute façon, maintenant, ils ne se parleront plus.
C'était terminé.

Ils n'étaient plus en ensemble...

Et Germany n'avait plus la force de se réveiller...

Plus du tout.

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