Chapitre 18 : Parler
France resta figer sur place. Il l'avait embrassé ? Pourquoi ? Vraiment ? Lui ? Mais... pourquoi ? Comment ? Elle n'avait pas réagit pour se défendre. Elle n'avait rien fait, elle aurait put l'égorger... mais, encore une fois, elle n'avait pas agit.
France ?
La victoire d'UK ?
L'anglais l'a lâcha... la laissant reculer, sous le choc. Il n'y avait pas d'autres mots. Elle ne savait pas quoi faire.
Quelque chose se débloqua... presque.
« -I'm... sorry... »
Une alarme, la porte fut défoncer, France se prit un coup, on l'a fit lâcher son couteau, elle se retrouva projeter au sol. Elle n'avait même pas eut le temps de comprendre quoi que se soit...
Ce n'est que une fois arrêtés et menottés qu'elle comprit pourquoi...
« -Je ne suis qu'une idiote trop sensible... » voila les premiers et seuls mots qu'elle soupira à son interrogatoire.
Quatre heure plus tard, Liberté arriva. UK n'était pas aller voir sa « prisonnière », placé sous l'autorité du personnel d'USA qui n'était toujours pas la. La jeune femme et son frère essayèrent de parler avec leurs mère mais personne ne les laissait passer. Vichy comprit alors ce que Liberté avait déjà dû vivre, se battre contre deux idiots pour avoir juste le droit d'exister... une très dure tâche. Quand à France... elle ne parlait pas. Pas un mot. Plus un mot.
Quand enfin, le mégalomane américain arriva, il se précipita pour aller voir sa mère. Il entra... pour tout de suite voir la blessure au visage de France...
« -Maman...
-Mh ? Ah... tiens...
-Tu as été soigné ? Qu'est-ce qui c'est passé ? » USA se tourna vers son chef de la sécurité, très en colère.
« -Laisse le tranquille. Le pauvre, il n'y peut rien si son patron est un connard doublé d'un crétin.
-P... what ?
-On dit pardon espèce de mal polie ! » elle se tortilla encore un peu et la voila libre.
« -J'en ai assez de toi. J'en ai assez de tes frères. Et j'en ai assez de ton père. J'en ai assez de cette famille où la seule place que je n'ai jamais eut est celle d'une poupée de chiffon que l'ont balance à volonté !
-Qu'est-ce que tu raconte ?
-Silence. Tu te crois peut être le maitre du monde mais je reste ta mère. j'ai moins de pouvoir au niveau mondial mais, soyons clair, personnellement je vous écrase tous. Et je compte bien le faire. »
USA prit alors son air sérieux.
« -Maman, tu divague.
-Oh non. Je n'es pas réfléchis, je ne commenterais plus cette erreurs. Vous tuer est une grave, très grave erreur. Si il y a une justice dans ce misérable monde, vous payerez cher et c'est moi qui toucherais l'argent.
-Tu me déclare la guerre ?
-Non. Jamais. Mon peuple, mon territoire, ma nation n'ont rien à voir avec ce conflit. Ce serait même de la folie de les mêler à cela. Ce sera entre toi, ta famille et moi.
-Notre famille.
-Non. Deux de tes frères ne me parlent pas ou presque pas. Ton troisième frère est trop gentil...
-Et moi ?
-Une belle ordure manipulatrice sans talent. L'argent n'est pas que le nerf de la guerre, il est le coeur de tous et le sera toujours. Tu es comme ton père... mais tu ne sera plus mon demi échec. »
l'américain s'assit en face de sa mère.
« -Que compte tu faire ?
-Plus rien pour toi. Je te renie. Je te veux plus comme fils... tes frères aussi. Je ne vous veux plus dans ma famille. Je sais que ce n'est pas grand chose... ce n'est même rien du tout en fait. Vous n'en avait jamais fait partit. Restez tout les quatre avec votre père. »
Elle se leva... tournant les talons, partant. Personne n'osa l'arrêté. USA était la... assit. Aussi grand et fort qu'il était, aussi puissant qu'il voulait paraître... et bien, il n'était rien d'autre qu'un petit garçon qui pleurait parce qu'on lui prenait encore sa mère...
Sa maman...
Vieux traumatisme que celui d'être emporter par son père sous quel prétexte ? Celui qu'il avait un avenir qui faisait qu'il ne pouvait rester éternellement dans les jupons de France ?
La peur d'encore la perdre ? Et... donc de mettre toujours une certaine distance entre elle et lui ?
Peut-être...
Mais c'était sa mère. Elle le resterait toujours... elle avait encourager l'aide pour la révolution américaine par amour pour lui... elle ne pouvait pas lui faire ça ?
Elle l'aimait trop pour cela...
Il se précipita...
« -Maman ! »
Comme un enfant...
Tous détournèrent le regard avant de partir.
« -Ne me laisse pas... » il n'avait plus son accent si caractéristique...
C'était comme le petit garçon qui avait été emmené... qui voulait se dégager... pour rester avec elle...
« -Ne... me laisse plus... »
Il la serra dans ses bras...
Sa petite voix était déchirante...
Pourquoi son fils devait-il lui faire ça maintenant ? Pourquoi ces hommes devaient ils toujours frapper dans son faible coeur ? Pourquoi tous ses efforts ne servaient à rien ? Même un part avec le tout puissant diable ne suffisaient-ils pas ?
Elle se sentait craquer.
UK n'était rien par rapport à ses enfants.
Même sans tout ce qu'elle jugeait l'affaiblir, elle ne pouvait cesser d'être la meilleur maman possible...
Et il faut aimer pour cela.
Peu importe ce qu'elle faisait, même les larmes du pire comédien, si il était son enfant, fonctionnait... et USA pleurait...
Lui qui ne pleurait jamais...
« -Ne pleure pas USA... » elle l'enlaça...
« -Tu es déjà assez ridicule avec tes lunettes noirs... »
Ça se débloqua doucement...
Liberté arriva.
« -Maman ! » elle avait casser deux jambes et un bras... à trois personnes différentes.
Vichy suivit... il se pourrait qu'il à... comment dire ? Légèrement violer son contrat en cassant aussi quelques os... mais c'était pour la bonne cause. Il avait déjà été manipuler par un connard, plus question de la laisser et de la trahir ! Plus jamais. Il était revenue pour ça... pas pour casser des os, pour avoir une deuxième chance avec sa famille.
Bref !
Ils arrivèrent juste à temps pour voir leurs mère perdre connaissance. Pas de doute possible pour eux, c'était de la faute d'USA.
Pendant ce temps, loin de se douter de ce qui se passait, Alsace devait s'occuper de Thrid... pourquoi ? Parce qu'il était aller chez un psy qui, non seulement lui avait refuser les somnifère pour des raisons évidentes mais, en plus, lui avait dis de se détendre. Thrid... se détendre ? Faire une activité qu'il aime faire...
Rien de bien grave.
Sauf quand on sait que la seule chose que Thrid a jamais fait c'est se comporter comme un connard ! Et, juste pour rappel, il a plus le droit...
« -Attend... tu dois bien aimer quelque chose... » elle avait chercher une énorme boite.
« -C'est quoi ? »
Elle tourna la boite.
« -Nein ! Pas ça ! Tout mais pas cette boite la ! Nein, nein, nein und nein ! Auf keinen Fall !
-Thrid... c'est juste ma boite d'activité manuel.
-Ich kenne ! Et je sais très bien ce que ça veut dire !
-Ah oui ?
-Ja !
-Eclair moi alors.
-Tu vas essayer de me mettre au trico.
-Même pas.
-Si ! En plus t'es comme ta mère.
-C'est à dire ?
-Tu fais tout mieux que tout le monde... und ich möchte meine Scheiße nicht mit deiner Arbeit vergleichen...
-Thrid, il y a de quoi dessiner et faire de la peinture.
-Et ?
-Tu aime bien non ?
-Si. Mais j'ai aucune talent.
-Et ?
-Merk dir sich an das Gespräch von vor zwei Sekunden.
-Mais c'est un hobby, pas une compétition ! Et puis, le dessin, c'est le domaine de ma mère et d'Italy. Surement pas le mien.
-Et c'est quoi le tiens ?
-La mosaïque et la couture.
-Alors tu peux oublier ces activités.
-Mais pourquoi tu es si compétiteur ? »
Il dû se retenir de dire qu'en fait... c'était elle qui l'était ! Lui l'était un peu moins.
« -Ich will immer noch nicht.
-Essaye au moins... ou alors va voir ton psy et demande lui des somnifères.
-Nein.
-Pourquoi ?
-Tu sais bien que je suis bizarre quand j'en prend...
-Et tu es aussi bizarre quand tu bois du café mais tu le fais quand même.
-Ben j'essaye d'arrêter... » et oui... le petit merdeux qui lui a dit que le café et le thé étaient une drogue mériterait une bonne claque... comme quoi, la famille d'URSS était une calamité de génération en génération !
« -Oui... mais essaye ça. J'en est marre que tu ne dorme plus ! J'ai pas envie de savoir ce qui se passe après la face des blagues !
-La mort.
-Quoi ?
-La mort.
-Comment tu sais ça ?
-La dernière fois que j'ai fait des blagues... ben j'étais tellement épuisé que j'ai faillit en mourrir.
-Ah ?
-Oui...
-Oui ben... on va éviter ? Surtout que, avec la chance que j'ai, tu en a une plus terrifiante que les trois premières.
-Peut-être...
-Prend cette boite, trouve un truc que tu aime faire et qui te fatigue ! Comme ça tu vas dormir et moi aussi par la même occasion.
-Mais...
-Pas de mais !
-Okay... »
Il prit la boite.
Il fallait donc qu'il commence... donc, autant faire ce qui lui plaisait le plus ? Déjà... la peinture. Il mit une demi heure à tout installer, encore une demi heure à chercher un modèle... pour finalement prendre un paysage naturel très simple... une heure pour prendre les couleurs. Et, enfin, quand tout était prêt... il commença ! Un miracle... pour environ, six heures de... comment dire ?
« -Tu as finit ?
-Non. »
Alsace se pencha pour regarder la toile... elle était presque vide, Thrid avait passer Six heures à faire un arbre... et il semblait bien plus frustré qu'autre chose.
« -On... va laisser tomber la peinture.
-Sind wir uns einig.
-Le dessin ?
-Sérieusement ?
-C'est plus simple... je veux dire, il y a la matière qui est plus simple à manipuler... et pourquoi pas de l'aquarelle ? »
Presque dix heures plus tard et la preuve que Thrid était bien le clicher de l'allemand maniaque qui veut que tout soit carré... il abandonna l'idée de dessiner et de faire de la peinture ou de l'aquarelle.
« -Bon... tu n'as pas fait d'insomnie cette nuit au moins...
-Normal, j'ai pas dormit. Après, si c'est ça la solution, je veux bien mais... » il bailla longuement, ouvrant grand la bouche...
« -Wow... un requin c'est rien.
-Pardon... je vais manger un phoque et je passe à la prochaine activité...
-Essaye le sport.
-Was ?
-Le sport. Courir ? Beaucoup de gens disent que ça détend et après tu dormiras bien.
-Ok... Warum nicht... mais sache que la dernière fois que j'ai courut... ben c'était pour te fuir. »
Alsace fit une grimace blasé.
« -Va te préparer.
-Ja... » il alla se préparer.
Une fois dans le parc... il se mit à courir... mais, même pas un mètre, il se cassa la figure, endormit. Mais dès qu'il toucha le sol, il se réveilla, se releva et reprit sa course... pour recommencer. Cette fois, ça ne prit qu'une heure avant que la région ne l'arrête.
« -On rentre... ça ne sert à rien.
-Je suis si ridicule ?
-Je te montrerais la vidéo.
-Ça doit être très drôle... » ricana-t-il.
« -Mais arrête ! t'es encore plus flippant que d'habitude !
-Pardon, je ne le referais plus. » il souriait toujours.
« -Mh... » soupira l'alsacienne...
C'était entre le monstre et... presque mignon.
Très étrange venant de Thrid.
« -Aller, activité suivante !
-Ja...
-Un peu d'enthousiasme...
-Je peux voir la vidéo ? Je crois que je développe le sens de l'auto dérision... »
C'était très inquiétant la !
Deux jours plus tard, Thrid n'avaient toujours pas trouver le hobby parfait qui le détendait... et ça faisait aussi trois jours qu'il n'avait presque pas fermer l'oeil.
« -J'en est marre...
-Ben... plus qu'une option vue que rien ne te plait...
-Non. La mosaïque c'est pas une bonne idée ! J'ai encore de la colle partout !
-Oui... mais moi je te parle de la couture !
-Oh... » il prit alors un étrange air rêveur.
« -Des grandes aiguilles pointue... ça me rappellera de bons souv...
-Stop ! » elle lui coupa la parole.
« -Stop, stop, stop ! Tu as raison, ce n'est clairement pas une bonne idée ! Pas d'aiguille.
-Mais...
-Je ne veux pas. Si je te laisse essayer tu vas faire de l'humour... noir disons.
-Je pensais juste évoquer des souv...
-Je ne veux pas Thrid ! » dit-elle de sa voix la plus autoritaire.
« -Mais... je dormirais plus jamais alors... » soupira l'allemand, complètement désespéré.
« -Il doit bien avoir quelque chose que tu aime faire et qui n'est pas violent !
-Ben... rien...
-C'est vrai ?
-Oui... »
Alsace réfléchit... rien ne fonctionnait...
« -Retourne voir le psy et demande lui des somnifères.
-Tu sais très bien que je peux pas...
-Oui, ça te rend... mais il n'y a plus que ça comme solution.
-Non. » Catégorique.
« -Alors tu vas mourrir de sommeil.
-En espérant que j'arrête les crises de « somnambulisme » entre temps...
-C'est ridicule ! Comment c'est possible que rien ne te détendent ?
-En fait... » suspense.
« -Oui ?
-Y'a bien un truc... mais, comment dire... je ne sais pas si tu seras d'accord.
-Crache le morceau.
-Le sexe. »
Un long silence.
La région française pensait vraiment avoir mal entendus.
« -Tu... peux répéter ?
-Ouais, oublie.
-Non, non, vue... ce que tu as dis... si j'ai bien compris...
-Non. Oublie. Je vais mourrir de sommeil...
-Thrid, ne fait pas ta victime !
-Tu veux pas coucher avec moi.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Noël.
-Oui mais...
-Y'a deux mois.
-Oui mais...
-Pas de oui mais ! Tu te serre du sexe comme d'une arme ! »
Que dire à cela ?
C'est vrai que, connaissant la « légère » obsession de Thrid pour le sexe... comment ne pas l'utiliser ? Surtout qu'il c'est vraiment adoucis et, donc, aucun risque à le faire ? Mais peut-être qu'elle avait un peu abusé.
« -C'est d'accord... si ça peut t'aider, ça me va... et puis, c'est pas comme si c'était la première fois non ? »
Même l'allemand n'en revenait pas.
« -D'accord...
-Tu veux maintenant ?
-Euh...
-Thrid ?
-Oui, oui.
-Oui quoi ?
-Allons y ! »
emporter par un élan d'énergie... il souleva Alsace pour la porter en princesse et l'emmener dans leurs chambre...
Merci à l'école de la part de Néo... et à Empire de France d'être aller chercher Néo pour passer la nuit chez Loraine.
Pauvre région qui dû supporter son oncle qui ne tenait plus...
Oui, on lui enlevait enfin son plâtre !
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