Alsace dormait... dans les bras de Thrid... parfois, quand il finissait enfin par s'endormir un peu, il faisait ça. La première fois, ça lui avait fait... plaisir ? C'était un signe d'humanité... autant dire, venant de Thrid, un miracle. Même si c'était à mettre sur le compte de la fatigue et de pleins d'autres choses... c'était quand même agréable. Comme un vrai couple... mais bon, ça restait Thrid, il fallait se méfier. Elle n'était pas à l'abris d'une crise psychotique ou autre... en fait... il était presque normal quand il dormait.

Mais toute bonne chose à une fin. La région se dégagea doucement sans le réveiller et alla dans la cuisine.

Comme tous les matins, elle se préparait un thé et des tartines à la confiture de cerises. Elle semblait un peu inquiète... sa mère pétait un câble et il n'y avait rien à faire ? C'était drôle au début, elle allait se venger de UK... mais si ça tournait mal ?

« -Kannst du mir einen Kaffee machen ?

-Oh, oui, bien sur. » elle allait lancé la machine quand elle réalisa qui avait parlé...

« -Second ? » elle se retourna et se trouva face à Second et Prussia.

« -Qu'est-ce que vous faite ici ?

-Et bien, Second voulait passer et moi j'avais un truc à demander à mon petit fils alors autant qu'on vienne tout les deux.

-Mais... la porte était fermé à clé non ?

-Ah ! Oui, tu sais, Second est un gros nounours qui ne connais pas sa force. Il avait à peine touché la poignet que la porte était dans sa main.

-Désolé Alsace... j'ai essayer de la remettre en place mais...

-Mon maladroit de fils l'a cassé en deux.

-Ah ? Ben... pas grave... j'en ferais installé une plus... résistante on va dire ?

-Désolé... vraiment... » Second baissa la tête... son air désolé respirait l'innocence et la... gentillesse ?

C'était très étrange...

« -Second... tu es bien comme ton père...

-Parce que tu sais qui c'est ?

-Euh... fast ! Mais dans les trois cas possible ils sont morts alors bon... on a changé de sujet non ? »

La région posa une tasse de café devant Second.

« -Oui... qui veux quoi du coup ?

-Höre von dir.

-Ah ? Je vais bien mais Thrid fait des...

-Alsace, que de toi. Pas de son fils.

-Ah.

-Oui, aussi vrai que l'instinct maternelle ne m'étouffe pas, l'instinct paternel n'est pas son fort. Wie die Mutter so der Sohn.

-Mais je te rassure, tel père tel fils n'est pas vrai.

-C'est de pire en pire de génération en génération. Mehr es geht, desto ernster ist es. » conclu Prussia en volant discrètement les tartines.

« -Moi j'ai envie de parler à mon petit fils de ma descendance.

-Ta... descendance ?

-Oui.

-Je... ne comprend pas ?

-Et bien, Second est mon fils. Il a eut deux enfants, Thrid et N****. Thrid a eut Est et Ouest. N****** a eut Néo.

-Oui... je sais tout ça... parce que sur tout ceux que tu as dit... ben quatre, avec toi, m'ont prit en otage, j'en est élever deux... et je suis très inquiète pour un.

-Exact.

-Et... tu veux lui dire ça ?

-Mh ? Non, je veux parler de la suite. »

Alsace lança un regard interrogateur aux deux autres, plus ça allait, moins elle comprenait.

« -Mutter...

-Attendez... rassurez moi, aucun de vous deux n'attend un enfant ?

-Oh, non.

-Mais... alors, c'est quoi la « suite » ? Ca concerne Germany ? Je sais qu'il pense à adopter avec Russie mais c'est pas pour tout de suite...

-Mh ? Oh non, pas du tout même. Es interessiert mich nicht wirklich. Qu'il fasse ce qu'il veut, j'approuve même cette union. Moi... je m'intéresse plus à Thrid et à toi.

-Comment ?

-Et bien... »

Un cris sur aiguë suivit d'un appel aussi désespéré que fort réveilla Thrid.

« -Thrid ! »

Alsace ? Un cris aussi désespéré ? L'appelant en plus à l'aide ?

Etrange... mais dans le doute, il se leva, mit son peignoir et alla dans la cuisine.

« -Bon... Verdammt. Wie schrecklich. J'appel tout de suite la police. » dit-il sur le ton le plus calme et posé qu'il pouvait prendre.

Thrid était très étranger... il ne faisait jamais d'humour... sauf quand il était complètement épuisé.

« -Thrid... elle... elle... » la pauvre région tremblait de ton son corps et était plus blanche qu'une morte.

« -Elsass ? Es ist in Ordnung ?

-Non... elle... elle... »

L'allemand lui donna sa tasse de thé que la jeune femme avala d'une traite.

« -Elle veut qu'on fasse un bébé ! » finit-elle par cracher, complètement désespéré.

« -Ben quoi ? Je sais que l'idée de coucher volontairement avec lui ne doit pas être... denkbar ? Mais vous êtes marié et... c'est un vieux rêve que tu fasse partit de la famille. Quel meilleur moyen pour cela qu'un bébé ! Und dann bin ich mir fast sicher, dass er dir ähnlicher ist als Thrid.

-Mais...

-Je t'assure, Genrmany ne tient que de sa mère, pas du tout de lui. C'est à ce demander si c'est bien lui le père.

-Euh... Ich bin hier. Ich höre dich.

-Oui et ? C'est moi la cheffe de famille.

-Je pensais que c'était l'autre rectangle géant ?

-Temps que je suis en vie, c'est moi la cheffe... et ça vaut mieux au vue de vos échecs répétés.

-Mais on ordonne pas aux gens de faire des enfants !

-Pas des... c'est une énorme erreurs d'en faire plusieurs. Un seul est largement suffisant. » Prussia sourit.

« -Un ou une d'ailleurs. L'époque ou un garçon était plus qu'une fille est révolue. »

Alsace se tourna vers Thrid, son regard suppliait... il implorait Thrid de dire quelque chose.

Le connard soupira.

« -Il n'est pas question qu'on et un enfant.

-Et je peux savoir pourquoi ? » la plus âgée de la famille Reich avait perdu son sourire.

« -Parce qu'on en veut pas ? Alsace en a, j'en ai, ça suffit.

-Sauf que vous en avez pas ensemble.

-Et ? On en veut pas d'autres. »

Second lâcha un rire sec, cruel même tranchant avec son air triste et gentil qu'il affichait même pas une seconde avant.

« -Elle veut pas faire d'enfant avec toi, ce qui se comprend totalement Alsace. » il voulut boire mais Thrid lui arracha la tasse des mains.

« -Peut-être, je m'en fiche en fait des raisons. Mais non, c'est non. On veut pas d'autres enfants. Alors vous sortez ou vous parlez d'autres choses.

-Et mon café ? »

Thrid vida la tasse dans l'évier.

« -Quel café ? Tu es juste passer pour discuter, t'as dit ta merde, tu dégage. Et moi, je vais me recoucher. »

C'est Prussia qui se leva en première.

« -Soit. Mais je suis sur que tu vas y réfléchir. » sourit-elle.

« -Je suis sur que ça plaira même à France. Elle aime les grandes famille visiblement.

-Mais bien sur, tu sais où est la sortie ?

-Oui, ne t'en fait pas. »

Elle fit un geste autoritaire pour dire à Second de partir.

« -Je suis adulte, je ne veux... »

Prussia refit son signe, plus sèche et sans sourire.

« -Es tut mir leid, ich folge dir.

-Gut. »

Ils partirent... laissant Alsace, toujours sous le choc, face à face avec Thrid... trop fatigué pour être sous le choc.

« -Mais c'est quoi son problème ? » réussit-elle à dire finalement.

« -Pourquoi elle vient d'un coup avec ça ?

-Oh... calme toi, c'est Prussia...

-Comment ça me calmer ?

-Elle a toujours des idées comme ça.

-A oui ?

-Oui... bien sur...

-Comme ?

-Ben... unifier ses frères sous sa bannière...

-Elle y est arrivé !

-Ouais... mais, avoir une ligné...

-Elle en a une !

-Oui... mais regarde ce que...

-Germany est son descendant et il est au pouvoir !

-Mais pas comme elle le voulait. » ricanna-t-il avec un air... tout ce qu'il y avait de normal étrangement.

« -T'as l'air normal. » s'étonnait-elle.

« -Ah ? Je suis vraiment fatigué alors. Du coup...

-Boit un café ?

-Non.

-Pourquoi ? »

Comment expliqué qu'il avait réaliser que la caféine ainsi que la théine étaient une drogue et qu'il avait plus du tout le droit de s'approcher de substance... même légère et légale.

« -Ben... j'ai déjà du mal à dormir alors il vaut mieux évité.

-Oui... je suppose que... » Alsace ne croyait pas ce qu'elle allait dire.

« -C'est logique... et terrifiant de lucidité...

-Non mais arrête, je suis pas un cas dé... je ne suis plus un cas dé... oublie. T'as raison, c'est grave. » il c'était convaincue tout seul.

« -Je suis un cas désespéré mais c'est moins grave qu'à une époque. Et ne me dis pas qu'on pouvait difficilement faire pire, je suis déjà au courant.

-En fait, ce que j'allais dire c'est que, à une époque, un Thrid fatigué était un Thrid qui faisait de l'humour noir, certe... mais ça avait des conséquences terribles. La, il y a l'humour mais plus le reste.

-Je suis pas assez fatigué... encore trois nuits sans dormir et je fais... il vaut mieux pas que ça arrive. »

Il prit quelque chose qu'il n'aurait jamais crut prendre... un verre de jus d'orange, avait de s'assoir et de rendre les tartines à Alsace.

« -Vas voir un docteur. Aujourd'hui.

-Non... pas besoin.

-Tu bois un jus d'orange.

-Mais ça c'est rien... temps que je me met pas au lait...

-Tu en a bue avant hier.

-Ok, je vais chez le médecin. »

Pauvre docteur pensa Alsace... mais au moins il allait y aller. Si seulement ça pouvait être aussi facile avec France...

Cette dernière, d'ailleurs, était aux anges. Même si elle n'avait rien eut des dossiers de Liberté, elle voyait toute la petite vie d'UK tomber en ruine...

Hélas pour elle, USA avait décider d'intervenir.