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Chapitre 1

Deux jeunes enfants couraient dans les bois, leurs pas peu discrets faisaient fuir les oiseaux et animaux sur leur passage. Ils s'amusaient avec de grands sourires sur le visage, sans trop se poser de questions. Le premier avait des cheveux d'un blond comparable à l'or tandis que le second arborait des cheveux noirs, aussi sombres que l'ébène.

Essaye de m'attraper ! s'exclamait le blondinet tout en s'accroupissant, silencieusement, il posa ses mains au sol et pris appui dessus afin de détaler à travers la forêt.

Courant sur le chemin terreux, à une vitesse anormalement supérieure à celle de l'homme, le second enfant lâcha un grognement amusé avant de poser ses mains à terre et de partir à la poursuite du plus âgé.

Les deux enfants, d'environ une dizaine d'années tous deux, gambadaient dans la forêt en rigolant et sans jamais laisser leurs sourires se faner. Ils avaient l'esprit vif et avide d'aventures. Le plus jeune des deux regardait avec admiration le blond qui courait à une vitesse hallucinante devant lui. Il avait plus d'expérience et sa petite corpulence lui permettait d'aller bien plus vite, ce qui frustra légèrement le noiraud.

Cette vision du plus jeune en train traîner dans son dos amusait tout particulièrement le blond qui accéléra de plus belle.

Tu es trop lent ! ria l'aîné des deux, tout en disparaissant du champ de vision du petit à la frimousse sombre.

Celui-ci glissa ses mains dans le feuillage afin d'écarter les branches pour passer plus facilement. Il pouvait prendre son temps, car il savait pertinemment que le blond l'attendrait patiemment dans leur petit refuge. Une fois arrivés dans le petit coin d'herbe isolé, entouré d'arbres et de buissons, qui les cachaient du regard des autres. Les deux enfants se regardèrent quelques instants avec complicité. Puis, le plus vieux attrapa la main de l'ébène afin de l'attirer à sa suite, prenant soin de cacher les timides rougeurs qui coloraient doucement ses joues.

On restera toujours ensemble n'est-ce pas ? Amis pour la vie ? demanda avec gêne le blondinet, s'asseyant dans le petit carré d'herbe.

Le plus jeune enroula immédiatement ses bras autour des frêles épaules de son ami, enfouissant sa tête dans son cou. Les deux enfants étaient très tactiles, n'ayant pas encore conscience de la signification de leurs actions ou même du doux sentiment qui les emportait lorsqu'ils étaient tous deux réunis. Le plus jeune adorait serrer dans ses bras son aîné, pour que celui-ci reste à jamais avec lui. Son nez frotta doucement la peau du cou du garçon qu'il tenait fermement entre ses bras avant de relever la tête et d'observer le ciel prendre des nuances violettes, annonçant l'approche du coucher de soleil.

Je te le promets, souffla-t-il à l'oreille du plus vieux qui attendait sa réponse en silence, et même si un jour tu me files entre les doigts, je te retrouverai.

Un sourire se dessina sur les lèvres du blondinet.

Je ne compte pas disparaître, ne t'inquiète pas ! rétorqua le blond du tac au tac.

Il releva la tête et observa le noiraud qui scrutait le ciel. Un tel calme de la part de son ami n'était pas normal, il plissait le nez et coinçait sa lèvre inférieure entre ses dents. L'aîné fronça des sourcils tout en observant cette scène peu commune, il savait d'expérience que quelque chose clochait, quelque chose tracassait le plus jeune. Il se détacha à contre cœur de son étreinte et le regarda avec une once de tristesse.

— J'ai un mauvais pressentiment, chuchota l'ébène en baissant les yeux.

— On doit déjà se séparer...

Je suis désolé, ajouta le noiraud, une lueur triste dans le regard, rentrons !

Le plus vieux acquiesça en silence s'approchant du visage de son camarade afin de venir frotter son nez contre le sien, signe d'adieu qu'ils avaient pour habitude de faire avant de partir chacun de leurs côtés.

Les deux enfants se voyaient toujours en secret dans ce petit coin isolé du village et de la frontière. Le noiraud regarda tristement, une dernière fois, le plus vieux et écrasa avec maladresse ses lèvres contre sa joue, le faisant rapidement devenir cramoisi. Puis, comme si rien ne s'était passé, les deux enfants se séparèrent, partant dans des directions opposées.

Le cadet essayait de songer à autre chose, mais un étrange sentiment l'avait envahi sans prévenir. Il s'agissait d'une sorte de poids qui s'était installé sur sa poitrine, il avait l'impression d'étouffer. L'air devint soudainement humide et l'atmosphère électrique, un orage ne tarderait pas à éclater, mais ce n'est pas ceci qui l'inquiétait.

Il avait le sentiment que cette soirée n'était que le début d'un long enfer et qu'il n'avait aucun moyen d'y échapper. Il fit soudainement demi-tour et se mit à courir en direction du chemin pris par son aîné quelques minutes plus tôt, voulant juste s'assurer qu'aucunes broutilles ne lui étaient arrivées sur la route.

C'est alors qu'un hurlement d'horreur s'éleva quelques kilomètres plus loin. Un grognement d'inquiétude s'échappa de la gorge du noiraud, tandis qu'il s'enfonçait au pas de course dans la forêt, pareil à un loup, posant ses mains au sol afin d'avoir un meilleur appui.

Lâchez moi ! hurla une nouvelle fois le petit blondinet tout en se débattant.

Un inconnu lui empoignait les bras et un second maintenait fermement ses jambes, le soulevant comme du vulgaire gibier.

Laissez le tranquille ! gronda le petit aux cheveux noirs en déboulant dans la clairière.

Tiens, un louveteau en colère, ricana l'un des hommes, reviens quand tu sauras te métamorphoser gamin, ce n'est pas en nous montrant tes crocs sous cette forme que tu vas nous faire peur !

Arrête de le provoquer et avance, grogna l'homme qui fermait la marche toujours en tenant fermement les jambes de l'ami du noiraud.

Le jeune enfant inspira un bon coup, essayant de garder son calme, mais l'odeur des individus lui parvint rapidement aux narines, le faisant écarquiller des yeux.

Que faites-vous sur notre territoire, cracha le petit, retournez directement de l'autre côté de la frontière ou j'avertis les membres de la meute.

Un soufflement de mécontentement se fit entendre sur sa droite, dans l'ombre des arbres.

— Calme-toi moustique, nous sommes seulement de passage. On reprend ce qui nous appartient et nous partons.

Un troisième homme fit son apparition devant le jeune toujours accroupi au sol, il le dévisagea quelques instants avant de prendre la tête de l'escorte. Les trois commencèrent à se diriger vers la rivière malgré certaines difficultés dues à l'enfant aux cheveux d'or qui se débattait dans tous les sens. Le garçon avait abandonné l'idée de crier, pleurant et implorant en silence au noiraud de l'aider.

Pris de colère, le plus jeune des deux enfants se précipita dans leurs pattes et mordit avec rage le mollet droit de l'homme qui fermait la marche. Celui-ci poussa un cri de douleur, lâchant au passage les jambes du piégé, toujours en larmes, le plus âgé en profita pour asséner plusieurs coups dans l'abdomen de l'homme qui tenait le haut de son corps.

Toujours manipulé par sa rage, le noiraud s'acharnait sur l'adulte qui était maintenant à terre, le tapant et le mordant sans pitié. De son côté le blondinet donna, sans trop le vouloir, un coup dans les parties génitales de son assaillant, faisant hurler de douleur celui-ci qui, à la même occasion, le lâcha pour se rouler par terre.

Mais au moment où le blond retrouva enfin sa liberté, l'ébène fut repoussé par son adversaire avec tellement de force et de violence que son dos heurta un arbre, lui coupant la respiration au passage. Décroché du monde, le petit garçon n'avait plus la notion du temps, autour de lui, tout se passait au ralenti. Il tentait vainement de reprendre son souffle, malgré sa vue encore troublée par le choc. Mortifié, il put distinguer devant lui les trois hommes, salement amochés, se relever. Il se mit à paniquer en voyant que l'un d'eux s'avançait silencieusement dans le dos de son ami, une pierre à la main. Il aurait tant aimé pouvoir prévenir son aîné du danger qui se trouvait dans son dos, mais sa gorge demeurait muette et ses oreilles bourdonnaient, il n'avait aucun repère.

Une larme roula le long de sa joue tandis qu'il regardait le blond arriver vers lui en courant, un bruit sourd résonnant dans sa tête. Il était tétanisé et n'arrivait plus à bouger. Une seconde larme traça son chemin sur sa joue tandis qu'il voyait le morceau de roche s'abattre avec violence sur le crâne de son ami. Un crissement strident résonna dans ses oreilles, son souffle lui revint en quelques secondes et un hurlement de tristesse lui déchira les cordes vocales. Le temps reprit et il vit le corps du blond s'étaler lourdement à ses pieds, il affichait une expression de surprise mélangée à de la douleur, de nombreuses larmes glissèrent sur son visage et dans un effort surhumain, il prononça :

N'oublie jamais notre promesse Sehun !

Avant de perdre connaissance et de s'effondrer face contre terre sous le regard choqué du noiraud qui tirait sur ses propres mèches de cheveux, hurlant et pleurant de tristesse.

Les hommes ramassèrent le corps inerte du blond et reprirent leur chemin, ignorant le noiraud qui hoquetait dans ses pleurs. C'est au moment où il vit l'escorte passer la frontière que Sehun eut une dernière once d'espoir : il se releva et courut le plus vite possible vers la rivière, hurlant de toutes sortes d'insultes, les larmes inondant ses joues rebondies d'enfant. Il ne fit même pas attention aux quelques pierres qui jonchaient le sol, trébuchant à plusieurs reprises mais redoublant d'espoir à chaque chute.

Une pluie fine commença à tomber et ses chances de rattraper les trois adultes devinrent alors de plus en plus minces lorsqu'il les aperçut à deux pas de la forêt du territoire Angae. Il comprit alors n'avait plus aucune chance de récupérer son ami qui n'était plus qu'un vulgaire sac sur qu'ils portaient sur leur épaule.

Sehun ne pouvait faire un pas de plus, il était à la frontière. L'orage gronda au dessus de sa tête.

C'est alors qu'il fut frappé par la réalité, prenant conscience de la gravité des événements. Le ciel était maintenant si sombre qu'il avait l'impression de se faire aspirer par la marée orageuse, ses jambes flageolèrent puis cédèrent. Dévasté, il tomba, tiraillé par la douleur horrible que lui procurait son cœur déchiré. A genoux au sol, il pleurait à chaudes larmes, secoué entre haine et tristesse.

Sa tête bascula d'elle-même en arrière et il hurla une énième fois le prénom de son seul et unique ami, qu'il venait de perdre. Puis finit par se recroqueviller sur lui-même, avant de tomber dans un lourd sommeil agité et sans rêves.

Le lendemain, l'enfant d'apparence était devenu adulte dans son esprit, et la seule chose qui le motivait, était sa vengeance.

— Ma famille n'était pas suffisante ? hurla-t-il au ciel. Il fallait que vous me le preniez également ?

Il venait de tout perdre.

— Je te retrouverai Luhan.

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Et bien c'est parti ! Premier chapitre de republié après un bon moment, je suis fière de retrouver Countdown dans toute sa splendeur ! On entame l'histoire avec un début très marquant et intense pour les deux personnages principaux, accrochez vos ceintures, ce n'est que le début !

A mardi prochain, gros bisous
Winnie <3

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