l'été est ensuite passé  t en accéléré.
images fugaces d'une jeunesse pleine de désinvolture et libre de tous tracas.

tous les coups étaient permis.

tout était flou, comme si la vape des cigarettes que nous dévorions avait empli mes souvenirs.
seuls pour me guider à travers la touffeur de cet été enivrant,

tes yeux verts-dorés.

nous grimpions au plus haut des dunes de sables et plongions au fin fond de l'océan. le soleil nous brûlait les épaules de baisers rouges. lorsque la nuit tombait, les étoiles étaient témoins de notre amour (parce que s'en était, pas vrai ?)

pourtant, malgré les plaisirs qu'avait à nous offrir l'été, tes yeux restaient sans-cesse tournés vers l'horizon. le bleu de tes pupilles se mêlait avec celui du ciel et de la mer.