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Chapitre 20 - L'attaque

Point de vue de Logan

Deux semaines que nous avons embarqué dans l'avion. Deux semaines que nous nous sommes installés dans ce désert. Et deux putains de semaines que son visage m'obsède. Je me rappelle de ses paroles, de ses gestes ce jour-là. Mais je me rappelle aussi les larmes qu'elle essayait de maintenir. Pas une minute ne se passe sans que j'ai envie de la toucher et de la tenir dans mes bras. Je dois pourtant rester sur mes gardes. Je n'ai pas le droit d'être distrait. La distraction c'est la mort dans ces contrées hostiles.

Les premiers jours ont été durs pour tout le monde. La dernière mission à laquelle nous avons participé a sonné la mort de l'un des nôtres. Personne n'en parle mais tout le monde y pense. Luc était un des piliers de notre régiment. Il trouvait toujours les mots pour nous rassurer ou nous booster. Son souvenir nous rappelle à tous à quel point la moindre seconde peut être vitale. En une seconde, vous pouvez mourir ou vivre. La moindre hésitation peut être fatale. C'est pourquoi je m'efforce de ne pas penser à Gabriella en-dehors des quelques moments de repos que nous pouvons glaner par-ci par-là. Je lui ai fait la promesse de revenir et je compte bien la tenir.

Nos entraînements sont durs, très durs. Nous ne sommes pas habitués à un tel climat. La journée, la température a beau être raisonnable, les rayons de soleil frappent fort nous donnant l'impression de cuire sur place contrairement à la nuit qui peut être glaciale. Debout à quatre heure du matin tous les jours, nous commençons par courir et le sable ne nous aide en rien. S'en suivent des séances de musculation et d'entraînements au tir. Nous devons constamment nous hydrater, c'est la condition sine qua none à notre survie. Le reste de la journée, nous patrouillons dans la ville voisine et autour de notre camp. Nous sommes par équipe de six. Nous procédons par roulement. Je suis dans l'équipe de Gabe et de Thomas. Nous nous connaissons tellement que nous ne devons pas parler pour nous comprendre ce qui est un avantage indéniable en terrain ennemi. Olivier, Jason et Michaël se sont ajoutés à notre petit groupe. Ils viennent d'un autre bataillon et nous apprenons à nous connaître. Ils ont l'air d'être de bons gars. Le courant passe plutôt bien, c'est déjà ça.

Je suis couché sur mon lit de camp tandis que la nuit est tombée. L'installation est sommaire mais elle a le mérite de nous mettre à l'abri des petites bêtes du désert qui ne sont pas spécialement ravies de nous voir sur leur territoire. Je regarde les photos de Gaby. Surtout celle où elle est avec Éléphant. Je me rappelle les difficultés que j'ai eues à l'obtenir et ça me fait sourire.

Elle m'a avoué ses sentiments et j'ai enfin pu lui avouer les miens. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je l'aime. Ces douces paroles sont gravées dans ma mémoire et dans mon coeur. Je les garde bien au chaud et les ressors quand j'ai un coup de déprime. J'ai pensé à emmener les lettres que nous nous sommes échangées. Finalement, ce moyen au combien désuet de communiquer me permet d'avoir un peu d'elle avec moi. J'irais même jusqu'à dire que je ferais tout pour que nous puissions encore échanger quelques mots par ce moyen plus qu'archaïque. Malheureusement, nous ne pouvons pas communiquer avec l'extérieur sans courir le risque que le courrier ne soit intercepté par les rebelles. Nous pouvons communiquer un peu par Skype mais nous n'avons droit qu'à cinq minutes chacun et la liaison n'est pas toujours possible. D'ailleurs, je n'ai pas encore pu la joindre. C'est la première fois que je pars en mission depuis que nous nous connaissons et comme elle connaît l'état dans lequel je suis rentré, elle doit être super inquiète.

Je sens que quelqu'un s'approche. Je lève les yeux et vois Gabe qui s'installe sur sa couchette.

- Elle te manque hein?

- Je ne me rendais pas compte à quel point c'est dur de se retrouver si loin de celle qu'on aime. Comment vous faites? lui demandais-je curieux.

- Comme toi j'imagine. On emmagasine le plus possible de souvenirs tant qu'on est chez nous et on profite de chaque moment. C'est dur mais se dire qu'on fait ça pour les protéger nous aide un peu à supporter ce manque.

- Je commence à comprendre tous ces soldats qui arrêtent après avoir rencontré leur compagne.

- Tu sais, j'y pense de plus en plus. Déjà avant de partir pour notre dernière mission, l'idée m'avait effleurée mais maintenant...

- Je te comprends. J'ai eu le temps de réfléchir à tous ça quand j'étais hospitalisé. Je commence à me faire vieux pour jouer les Rambo. Et maintenant que j'ai rencontré Gabriella, j'ai envie de changer de vie. Notre relation a beau être récente, je ne veux pas qu'elle subisse la même chose que la femme de Luc. De plus, j'ai déjà perdu un ami je ne veux plus en perdre plus, c'est au-dessus de mes forces...

- J'en suis au même point. Je pensais en parler avec Nathalie mais le départ est arrivé plus tôt que prévu. Je crois que ce sera ma dernière mission. Je vais quitter l'armée.

- Tu comptes faire quoi après?

- Je n'en sais rien. Je crois que je vais me poser un peu histoire de prendre le temps de réfléchir aux possibilités qui s'offrent à moi. Et puis, j'aimerais fonder une famille avant qu'il ne soit trop tard.

- C'est un bon programme, lui dis-je quelque peu rêveur.

Nous sommes tous les deux perdus dans nos pensées. Le camp est calme. Un peu trop peut-être. Ça n'annonce rien de bon en général et mon instinct se réveille.

- Tu ne trouves pas qu'il fait trop calme?

- Si. Il vaut mieux rester sur nos gardes.

Sans nous consulter, nous nous levons et prenons nos armes. Je regarde autour de nous pour voir que les autres ont eu le même réflexe. Plus personne ne parle. Tout le monde retient son souffle. Nous nous rassemblons discrètement. Je fais signe à Michaël et Jason d'aller vers la droite, Olivier ira par l'arrière avec Thomas et un autre soldat pendant que Gabe et moi prendrons vers la gauche. Vérifiant que nous somme bien en possession de nos lunettes infrarouges, nous nous dispersons silencieusement, chacun allant du côté qui lui est attribué. Le froid de l'extérieur m'agresse dès que je sors de la tente mais ce n'est rien comparé aux sueurs froides qui courent dans mon corps. Gabe s'arrête d'un coup, s'abaisse et je fais pareil. Avec ses doigts il me montre qu'il a vu deux personnes. Je regarde attentivement et en vois une près du feu et l'autre qui rôde près de la tente que nous venons de quitter. Au vu des armes qu'ils portent, ce sont probablement des rebelles. Nous mettons nos lunettes afin de mieux les repérer. J'entends au loin le signal des autres. Le groupe d'Olivier en a trouvé deux et celui de Jason, deux également. Je les préviens que nous en avons deux supplémentaires. Nous sommes donc face à six rebelles. Nous n'avons pas une minute à perdre. Je fais signe à Gabe que je m'occupe de celui près de la tente et lui prend l'autre. Je m'approche aussi discret qu'une souris, le moindre bruit pouvant trahir ma présence. Je retiens mon souffle. Encore quelques pas et je serai à sa hauteur. Il ne m'a pas vu arrivé, il est dos à moi. D'un coup, je passe mon bras au-dessus de sa tête et le prend au cou. Il essaie de se défaire de ma prise mais je le tiens trop solidement. Mon bras appuie sur sa trachée l'empêchant de parler par la même occasion. Je me dépêche de le désarmer. Il me prend par surprise et me marche violemment sur le pied. Sous la surprise et la douleur je le lâche et il en profite pour s'éloigner. Je le rattrape et lui saute dessus. Je lui envoie mon poing dans la figure mais il riposte. Tant bien que mal, j'attrape mon arme et le frappe violemment avec la crosse de cette dernière. Il est sonné. Je lui remet un coup pour finir le travail. Il s'effondre au sol inconscient. Je le traîne jusqu'à un poteau et l'attache avec ce que j'ai sous la main. Je me redresse à bout de souffle et vois déjà les autres arrivés avec les rebelles restants. Je préviens mon supérieur qui arrive en courant.

- Bon travail les gars. Diego, Christian et Thomas faites le tour du périmètre et assurez-vous qu'ils étaient seuls. Dominguez et Simon, accompagnez nos invités dans leur quartier avec Olivier, Michaël et Jason. Gabe et Logan suivez les avec la belle au bois dormant. J'attends vos rapports.

- À vos ordres, chef.

Nous effectuons les tâches que le Général nous a donné et partons faire notre rapport. Après un temps trop long à mon goût, nous revenons enfin à notre tente. Maintenant que c'est fini, l'adrénaline retombe d'un coup. Nous sommes épuisés et nous écroulons sur nos couchettes.

- C'était moins une, me dit Gabe.

- Ouais, heureusement qu'on les a interceptés. Dieu seul sait ce qu'ils avaient en tête... Je me demande quand même comment ils ont fait pour pénétrer dans le camp.

- Je me pose la même question. Ce n'est pas normal.

- Il faudrait en parler au Général. Ils n'auraient même pas du s'approcher à plus de 500 mètres sans qu'on ne soit alerté.

- Je n'aime pas ça, me dit Gabe.

- Moi non plus. Je n'aime pas ça du tout. Je vais monter la garde, je ne parviendrai de toute façon pas à dormir.

- D'accord, réveille-moi dans deux heures, je prendrai le relai.

- Ok, allez, va te coucher.

- Oui papa, me dit-il en rigolant.

Je me lève, prends l'arme que j'avais déposée sur le lit et vais m'installer dans un coin discret. J'ai vue sur tout le camp. Il sera facile de repérer le moindre mouvement. Je sens que les six semaines qu'il reste vont être mouvementées. Comme j'aimerais être dans les bras de ma Gaby et ne plus en bouger. Le temps va me sembler bien long et c'est la première fois que ça me fait cet effet-là. Avant personne n'attendait mon retour, je n'étais donc pas pressé de rentrer alors que là...

Deux heures plus tard, je réveille Gabe comme prévu. J'attends qu'il soit installé et me couche. Mes yeux se ferment automatiquement. Je suis plus fatigué que ce que je pensais. Le matin arrive vite, un peu trop vite à mon goût d'ailleurs. Après avoir mangé à la cantine, je vais avec Gabe voir le Général. Nous lui expliquons nos doutes. Il est d'accord avec nous, ça n'aurait jamais dû se produire. Il nous indique qu'il va mené une enquête afin de savoir qui est responsable de ce merdier. En attendant, nous ferons comme cette nuit, un soldat par tente fera le guet et sera relayé toutes les deux heures jusqu'à ce qu'on en sache plus. Comme si ce n'était pas déjà assez dangereux à l'extérieur, nous devrons être sur nos gardes ici aussi.

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Chapitre à partir du camps militaire. C'est la première fois que j'écris une scène comme celle-ci, j'espère que vous serez indulgents :-).

Bisouilles

Chapitre corrigé le 1/07/18

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