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Chapitre 28 - Ça m'intrigue

Ma vie a repris un cours normal depuis ma rupture avec Jack en février. Depuis un mois, je retrouve mes anciennes habitudes de célibataire. Je pars bosser, je passe mon temps à embêter Audrey ou Tonio, j'accompagne Geoffrey pour ses séances et surtout j'ai repris le sport... mais pas tout seul. J'ai arrêté mon abonnement à la salle. Je n'y allais plus donc autant économiser un peu. Par contre, je me suis mis à la course à pied et à la natation, comme maintenant. Je fais une pause après avoir fait une vingtaine de longueur d'affilée, assis sur le bord de la piscine, attendant Thomas. Et oui, ce cher Thomas... après notre nuit, nous nous sommes assez vite recontactés. Nous avons décidé de rester amis. Et plus si affinités. Il nous arrive de faire des folies de nos corps mais rien de sérieux. Nous avons tous les deux besoin d'être câlinés de temps en temps et nous ne faisons de mal à personne.

- Tu tiens la forme dis-moi, me taquine-t-il en arrivant à ma hauteur.

- Et oui, c'est ça de faire de l'exercice physique plus souvent.

- J'en fais aussi je te rappelle et pourtant mes performances n'augmentent pas pour autant, me dit-il boudeur.

- Ça dépend lesquelles, rétorquais-je avant d'éclater de rire.

- T'as mangé un clown ce matin? Non mais, il faut me prévenir la prochaine fois hein, me répondit-il, faussement agacé. Je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou vexé.

- Oh la la, mon gros bébé. Viens-là, lui dis-je en lui ouvrant les bras.

- Même pas en rêve, ajouta-t-il en m'éclaboussant. Le dernier à la douche paie un verre.

Il part en nageant comme une flèche mais manque de bol pour lui, je suis un peu reposé et le dépasse les doigts dans le nez. Jusqu'à ce qu'il m'attrape par le maillot et commence à l'enlever. Nous avons beau être dans l'eau, c'est très gênant. Il profite de mon étonnement pour sortir du bassin en se bidonnant. Je me dépêche de me rhabiller et de le rejoindre.

- C'est pas du jeu! râlais-je.

- Qui a dit qu'il fallait être fair-play sur ce coup-là? J'ai envie d'une bière et encore plus que tu me la paies, m'expliqua-t-il, fier de lui.

- Tu ne perds rien pour attendre, tu verras.

- Oh j'ai peur! Regarde comme je tremble, me dit-il en faisant semblant de frissonner.

- T'es sûr que c'est moi qui ai mangé un clown ce matin? Parce que là, tu as l'air d'avoir mangé tout le cirque.

- Avoue que tu ne t'y attendais pas! Ta tête était impayable, se marra-t-il.

Nous passons à la douche en continuant à nous chamailler et allons nous rhabiller mais contrairement à tout à l'heure, je dois l'attendre. Je m'assieds gentiment sur le banc de l'entrée, près de la cafétéria. J'appuie ma tête sur le mur et profite de l'état de bien-être dans lequel je suis à chaque fois que je quitte l'eau.

- T'endors pas. Tu me dois un verre, entendis-je de loin.

Il est con mais je l'adore. Qu'aurais-je fait sans lui et Marc? Audrey est ma meilleure amie mais elle est très prise. Je ne lui en veux pas, au contraire, ça me fait plaisir de la voir rayonner de bonheur. Geoffrey est toujours très fatigué et donc à part au boulot ou quand je l'accompagne, je ne le vois pas beaucoup. Malgré tout, je ne pourrais pas me passer de lui, du coup nous nous téléphonons régulièrement. Et Tonio, et bien, il reste fidèle à lui-même: un vrai coureur. Il est encore jeune et autant qu'il en profite. En plus, ce n'est pas à lui de veiller sur moi. Thomas et Marc sont rentrés dans ma vie au pire moment mais je suis content de les avoir rencontrés. Ils se comportent comme des frangins entre eux mais m'ont intégré à leur groupe. J'adore ma famille de cœur, mais je dois avouer qu'après mon histoire avec Jack, rencontrer d'autres personnes a été comme une bouffée d'oxygène.

- Alors, tu me l'offres cette bière ou tu préfères dormir sur le banc? insista-t-il.

- Si tu continues comme ça, je vais passer au supermarché et t'acheter une cannette, plaisantais-je.

- Tu n'oserais pas? me demanda-t-il, incertain. Ce serait un sacrilège. Comment peut-on préférer une cannette à une bonne pression? me dit-il dégoûté.

- Dis tout de suite que ça ne t'est jamais arrivé?

- Si je dois prendre une bière qui vient d'un truc en aluminium, je préfère que ce soit d'un fût. Sinon, je m'en passe.

- Compris. Allez, viens monsieur fût. Oh ouais, c'est un chouette surnom ça.

- Si tu oses l'utiliser, il y aura des représailles, précisa-t-il.

- Arrête, j'en frémis déjà, riais-je.

Que ça fait du bien de ne plus se prendre la tête! Enfin du moins pas tout le temps. Jack tourne en boucle dans ma tête quasi H24 mais il y a des moments, comme celui-ci, où il est très loin.

Nous sortons de l'établissement et je sens un frisson parcourir tout mon corps. J'ai l'impression que quelqu'un m'épie. Je tourne dans tous les sens pour observer mon environnement mais ne vois rien de spécial. Bah, ça doit être mon imagination, me dit‑je en haussant les épaules.

- Ça va? s'inquiéta Thomas. Tu as l'air bizarre d'un coup.

- Tout va bien. Rassure-toi. Je pensais avoir vu quelqu'un, c'est tout.

- Ok. Si tu le dis.

Nous discutons de tout et de rien sur le chemin du retour. Arrivés à notre café fétiche, nous nous installons à une table près de la fenêtre. La sensation que j'avais en sortant de la piscine n'a pas disparu, me mettant mal à l'aise.

- T'es sûr que ça va?

- Tu as déjà eu l'impression que quelqu'un te fixe partout où tu vas?

- Non pas vraiment. Pourquoi?

- C'est ce que j'éprouve depuis qu'on est sorti du hall omnisports. Mais je me fais sans doute des idées.

- Quelqu'un aurait un intérêt à te suivre? m'interrogea-t-il sérieusement.

- Non. Pas que je sache en tout cas.

Le serveur nous apporte nos bières quelques minutes après, nous laissant ainsi le temps de réfléchir à tout ça.

- Tu devrais faire gaffe Oli. Ça t'est déjà arrivé?

- Pas vraiment. Ou du moins... attends, si, quand j'étais avec Jack. Il doit y avoir quoi, deux mois. Nous venions de nous remettre ensemble. Mais j'ai mis ça sur le compte de mon imagination.

- Je n'aime pas ça du tout. Tu lui en avais parlé?

- Et lui faire croire que je suis barge? lui répondis-je en haussant les épaules. Nous venions de nous retrouver, je ne voulais pas qu'il me prenne pour un dingue.

- Si ça continue, tu devrais prévenir quelqu'un.

- Ah oui? Et qui? Je vais pas débarquer au commissariat en disant que je suis hypothétiquement suivi par quelqu'un que je ne pourrais pas décrire parce que je ne l'ai jamais vu. Ils vont me rire au nez.

- Je suis sérieux. Tu ne sais jamais ce qu'il peut se passer dans la tête de certaines personnes, argua-t-il.

- Je verrai bien, soupirais-je. Si ça se trouve, je me fais des idées. En attendant, tu fais quoi ce soir?

- Je vais au cinéma avec le mec que j'ai rencontré l'autre jour, me sourit-il.

- Celui qui a discuté avec toi à la caisse du supermarché? me renseignais-je, curieux.

- Lui-même. Il m'a recontacté en début de semaine. Et de fil en aiguilles, on s'est donné rendez-vous.

- Et tu le sens comment?

- Aucune idée, haussa-t-il les épaules. Il avait l'air sympa. Je ne peux pas me faire une opinion en si peu de temps.

- T'as pas tort, acquiesçais-je. Tu as rendez-vous à quelle heure?

- À 18H00. Si je pars maintenant, ça me laisse le temps de me reposer une heure, me dit-il en regardant sa montre. Qu'est-ce que tu vas faire?

- Je pense que je vais rester encore un peu ici et puis je rentrerai chez moi.

- Tu es sûr que ça va aller? Tu veux que je te raccompagne?

- Je suis un grand garçon Thomas, riais-je. Ça ira ne t'inquiète pas. File te préparer.

- Tu me préviens quand tu es arrivé? s'enquit-il

- Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop? lui demandais-je en haussant un sourcil.

- On n'est jamais trop prudent et puis j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas ensemble que je ne tiens pas à toi.

- Tu es trop mignon. Je te préviendrai, capitulais-je.

- Merci, me sourit-il.

Il m'embrasse sur la joue et s'en va en me faisant un signe de la main. Une vraie mère poule! Mais je dois dire que ça me fait plaisir qu'il s'inquiète. Après son départ, je commande une deuxième bière et sors un livre de la poche extérieure de mon sac de sport. Je ne suis pas pressé de rentrer chez moi et de retrouver un appartement vide. Ces derniers temps, enfin depuis février, je me surprends de plus en plus à lire. Pendant que je me plonge dans le monde imaginaire du héro, je ne pense à rien d'autre ni à personne.

Je suis vite pris dans les aventures de l'inspecteur Jack Dilessio et de Ashley Montague. «La griffe de l'assassin», histoire de Heather Graham, m'entraîne dans les Everglades, en Floride. Ils travaillent tous les deux sur des enquêtes différentes mais qui pourraient bien ne faire qu'une seule et même affaire. Je n'en suis qu'au troisième chapitre quand une sonnerie me fait sursauter. Je récupère mon téléphone et fronce les sourcils. Je ne connais pas ce numéro. Je décide de décrocher malgré tout.

- Allo?

- Olivier Dupont?

- Lui-même.

- Bonjour. Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi. Je suis venu chez votre mère... hum... après... son enterrement. Vous étiez sur le point de partir.

- Ah oui, je me souviens.

Effectivement, je me rappelle de lui. Il avait l'air tellement seul et perdu après l'annonce de la mort de maman. Je le revois encore: des cheveux poivre et sel, coupés courts mais bouclés, la cinquantaine.

- Vous m'aviez donné votre carte au cas où...

- Effectivement. Par contre, je ne sais plus votre nom.

- Je ne suis même pas sûr de vous l'avoir donné, m'expliqua-t-il, contrit. Mon nom est Paul.

- Que puis-je faire pour vous Paul?

- J'aimerais vous parler de quelque chose mais pas au téléphone. Serait-t-il possible de nous rencontrer?

- Vous m'intriguez. Cela concerne quoi exactement?

- Je préfère vous le dire en face. C'est un sujet un peu délicat.

- Mon frère doit-il être présent? m'enquis-je auprès de mon interlocuteur.

- J'aimerais mieux vous parler d'abord si ça ne vous embête pas.

- Pas de problème. Quand êtes-vous libre?

- Je suis à la retraite donc ce serait plutôt en fonction de votre emploi du temps, rit-il.

- Laissez-moi réfléchir... Vous habitez loin de chez moi?

- Je dirais une heure de route.

Je regarde l'heure et fais un petit calcul vite fait.

- Si vous n'êtes pas occupé ce soir, on peut se voir aujourd'hui. À moins que vous ne préfériez un autre jour.

- Ce sera parfait.

- Vous avez mon adresse sur la carte de visite. Ça ira pour trouver?

- Je passe souvent dans le coin, ne vous en faites pas.

- Très bien, je vous attends dans ce cas.

- Merci.

- Il n'y a pas de quoi. Vous avez piqué ma curiosité.

- Je m'en doute. À tout à l'heure.

Il raccroche me laissant plus dubitatif que jamais. J'ai hâte de savoir de quoi il veut me parler. C'est probablement quelque chose d'important sinon il n'aurait pas insisté pour me voir en personne. Je paie mes consommations et me rue à l'extérieur, pressé de rentrer. Tout à ma réflexion, je ne me rends pas compte que quelqu'un sort du café en même temps que moi pour se faufiler dans sa voiture.

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Voilà les loupiots. Olivier a l'air de se remettre en route. Mais que veut ce fameux Paul? Et y a-t-il vraiment quelqu'un qui l'épie? En tout cas, j'aime bien l'amitié qui lie Thomas et notre cher Oli.  Pas vous?

Comment vont tourner les événements? Qu'en est-il du sujet délicat?

Laissez parler votre imagination les amis.

Bisouilles


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