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Chapitre 16 - Explications

Point de vue de Jack

- Bravo! Tu es fier de toi? fulmina Audrey.

- Je n'ai pas fait exprès. lui répondis-je complètement abattu. Je pensais que j'en aurais pour dix minutes à tout casser. Je me suis laisser piéger.

- En attendant, on ne sait pas où il est parti et son portable est ici. Je m'inquiète sérieusement!

- On va aller le chercher, intervint Lucas. Je vais aller faire le tour du quartier avec Tonio.

- Laissez-moi venir, les suppliais-je.

- Tu en as assez fait pour ce soir Jack, me répondit Tonio, furieux. Il vaut mieux que tu rentres chez toi. Je n'ose même pas imaginer l'état dans lequel il doit être.

Ils s'en vont, claquant la porte derrière eux. Je m'assieds dans le canapé, la tête dans les mains. J'ai vraiment foiré sur ce coup-là.

- Je suis sûre qu'ils vont le retrouver, me rassura Audrey. Ne nous en veux pas. Nous sommes tous inquiets.

- Je sais et c'est à moi que j'en veux. Tu sais le pire?

- Non...

- Je ne sais même pas pourquoi je m'en veux! Cette foutue mémoire ne laisse rien filtrer. Je n'ai droit qu'à des sensations, grognais-je en me levant.

- Et les photos? Tu as essayé?

- Non, j'ai du mal à franchir le cap.

- Tu sais quoi? Je vais venir avec toi.

- Tu me l'avais déjà proposé mais depuis j'ai réfléchi. Je crois qu'il vaut mieux que je le fasse moi-même, quand je serai prêt.

- Comme tu veux. Si tu as besoin, tu sais où me trouver, ajouta-t-elle.

- Merci... Tu ne me détestes pas?

- Pourquoi le ferais-je? me demanda-t-elle, intriguée.

- Parce que c'est de ma faute si la fête est gâchée et tu étais furieuse il n'y a pas 5 minutes.

- Je me suis emportée parce que je suis très inquiète. S'il n'avait pas été là, je ne serais probablement plus ici aujourd'hui. Ce soir-là, quand il m'a trouvé dans la voiture, ce n'est pas un ami que j'ai gagné. C'est une partie de moi.

- C'est vrai que vous êtes fusionnels. Je m'étais toujours demandé pourquoi.

- Tu te rappelles t'être posé la question? s'étonna-t-elle.

- Maintenant que tu le dis... ça m'est venu comme ça. Peut-être que tout n'est pas perdu après tout, lui dis-je en haussant les épaules.

Nous réfléchissons tous les deux alors que la fête est terminée depuis longtemps. Sylvie dort avec Joy et Sophia. Le mari d'Audrey est en train de ranger la salle et nous devrions sûrement l'aider.

- Je peux te poser une question un peu personnelle? me demanda-t-elle.

- Au point où j'en suis... je t'écoute.

- Que se passe-t-il avec cet Antoine?

La question que je voulais éviter. Je ne sais même pas quoi répondre.

- Je suis resté avec lui pendant quelques années, commençais-je, et du jour au lendemain, il est parti. Je ne l'ai plus revu jusqu'à ce soir. Il m'a contacté il y a une ou deux semaines pour me dire qu'il était de retour.

- Et pourquoi tu l'as vu aujourd'hui? s'enquit-elle.

- Il m'a demandé d'être son coach sportif, racontais-je hésitant. Il a insisté pour qu'on se voit pour en parler ou plutôt pour me persuader. Mais comme c'était la première fois qu'on se revoyait...

- Tu as été perturbé.

- Exactement. Il m'a embarqué dans nos souvenirs et je n'ai pas vu le temps passer.

- Tu comptes te remettre avec lui?

- Non. Enfin, c'est compliqué. Notre rupture a été brutale. Je pensais avoir tourné la page mais je ne sais plus où j'en suis.

- C'est compréhensible. Prends le temps dont tu as besoin mais ne laisse pas tomber Olivier. Il a eu beaucoup de coups durs récemment. Et rends-moi service, explique-lui la situation.

- S'il veut bien me parler, murmurais-je.

- Je suis certaine que tu trouveras un moyen, me motiva-t-elle en me tapant sur l'épaule. Viens, on va aider à ranger.

Le dernier meuble a été remis en place quand la porte s'ouvre. Lucas débarque, seul.

- Tu l'as retrouvé? s'inquiéta Audrey.

- Oui. On a tourné un bon moment. Il a couru assez loin d'ici visiblement. Après avoir chercher partout, on a décidé de regarder dans les cafés encore ouverts. Il était dans l'un d'entre eux. Il était avec un gars. Un certain Marc, je crois, souffla-t-il. Il a eu peur pour Olivier et lui a proposé de prendre un café.

Une chape de plomb tombe sur mes épaules. Un gars était avec lui. Un autre que moi.

- Où est-il maintenant? marmonnais-je.

- Je les ai reconduits chez eux. Ils ont eu assez d'émotion pour ce soir.

- Tu as raison. Je vais rentrer chez moi.

- Ça va aller? intervint Audrey en mère poule.

- Oui ne t'inquiète pas pour moi. Bonsoir tout le monde.

Je m'arrête avant de passer la porte et me tourne vers Audrey.

- Tu peux me tenir au courant? lui demandais-je. Pour Oli, je veux dire.

- Oui.

- Et prends bien soin de lui, d'accord?

- Promis.

Je roule en direction de mon appartement. Le vent s'est levé. Les bourrasques sont de plus en plus fortes. Un peu comme ce qu'il se passe dans ma tête. Un tourbillon d'images ne cesse de faire rage. Celles d'Antoine défilent à une allure impressionnante mais d'autres viennent se mélanger. Celles d'un homme qui m'est inconnu sans l'être. Olivier... avec quelqu'un d'autre. Mon malaise ne fait qu'augmenter. Mais quel crétin!

Je me gare, content de rentrer chez moi. En mode automatique, c'est complètement embrouillé que je m'installe sur mon lit. Mon regard est attiré par la boîte. Il faut que je sache. Le couvercle me brûle les doigts mais je dois le faire. J'ai déjà trop attendu. Ma respiration s'accélère, mon cœur s'emballe... des tas de photos et de souvenirs s'étalent devant mes yeux. Je prends le premier cadre sur la pile: Olivier et moi, tendrement enlacés. Un sourire naît sur mon visage avant de s'éteindre. Rien ne me revient. Ma tête commence à me faire mal mais je continue. Un pêle-mêle. Je vois les têtes souriantes d'Olivier et Audrey à gauche, Auriane et Audrey m'entourent sur celle de droite. Sur celle d'en haut, les garçons sont réunis et les filles sont sur celle d'en bas. La photo du centre est une photo de tout le groupe. Nous avions l'air heureux, Olivier riait aux éclats.

- Pourquoi je t'ai oublié? pleurais-je en touchant une autre photo de nous deux. Pourquoi toi et pas lui?

Je me laisse tomber au pied du lit, la tête entre les mains. J'essaie de me rappeler mais ça m'énerve. Je sens la colère s'emparer de moi. Je prends le dernier cadre et le jette au mur, faisant un bruit fracassant. Le verre s'est brisé en mille morceaux, un peu comme mon âme.

Une migraine fait son apparition. Mon énervement s'atténue pour laisser place à la douleur. Des points noirs troublent ma vision jusqu'à ce que je ne vois plus rien. Je me laisse emporter par cette obscurité et m'écroule sur le parquet.

Une douce caresse sur mon front me réveille. C'est agréable. Mon esprit est encore dans les vapes mais je me rends compte que ce n'est pas normal. Quelque chose cloche. J'ouvre les paupières m'attendant à me trouver sur le sol mais je suis dans mon lit, en‑dessous de ma couette. Pourtant la dernière chose dont je me souviens, c'est de m'être effondré à côté de mon lit, pas dedans.

- Tu te réveilles enfin.

Je dois encore rêver, c'est juste impossible que ce soit lui.

- C'est moi qui aurait dû être dans cet état, pas toi, me dit-il mi-sérieux, mi-amusé.

- Que fais-tu ici? lui demandais-je, ma voix encore rauque. Je croyais que tu ne voudrais plus me parler.

- Franchement, je n'en sais rien.

Je trouve enfin le courage de regarder dans sa direction. Il est assis dans le coin, sur un fauteuil. Il est en train de réfléchir à quelque chose tout en me regardant, ses yeux à moitié fermés.

- Hier soir, j'étais déterminé à t'oublier et à passer à autre chose, m'expliqua-t-il. J'en ai marre de souffrir de ton oubli. Tu as perdu notre passé mais le tien t'a rattrapé. Comment suis-je censé réagir?

- Oli...

- Non, laisse-moi finir. J'ai rencontré quelqu'un hier. Il s'appelle Marc. Il ne s'est rien passé, me rassura-t-il voyant que je me tendais. On a beaucoup discuté et il m'a permis d'y voir plus clair.

- Ah oui? lui demandais-je hésitant.

- Oui. Je me suis rendu compte que je ne me battais pas suffisamment. Notre échange de courrier est un très bon début et j'aimerais continuer mais ce n'est pas suffisant.

- C'est à moi de régler le problème, pas à toi, lui rétorquais-je.

- En fait, c'est là que tu as, non que nous avions tous les deux tort. On doit se battre ensemble. Je n'en peux plus d'être loin de toi Jack! Même si ça me fait mal de voir que tu ne te souviens pas, je préfère ça à la distance qu'il y a entre nous depuis l'accident.

Chamboulé par ses paroles, je me lève et le rejoins. Je m'agenouille près de lui et le prends dans mes bras. Ses sanglots se font entendre, son corps tremble alors que je le serre un peu plus contre moi. Mes larmes coulent se joignant aux siennes.

- Je ne veux plus te faire souffrir. Ce soir... j'ai pris conscience que même si je ne connais pas ton toi passé, j'éprouve quelque chose de fort pour celui que tu es maintenant. J'ai failli tout gâché. Pourras-tu me pardonner?

- La situation est dure à gérer pour tout le monde. Il n'y a rien à pardonner, murmura‑t‑il. Tu tiens vraiment à moi?

- Oui et j'aimerais qu'on continue à apprendre à se connaître.

Nous restons collés l'un à l'autre pendant de longues minutes, trop heureux de ce rapprochement. Qui aurait cru ça possible? Sûrement pas moi. J'étais persuadé que tout était fini avant même d'avoir pu recommencer.

- Je vais te laisser maintenant, il est tard, marmonna Olivier, peu convaincu.

- Ce serait le mieux... mais reste, s'il te plaît.

- T'es sûr de toi?

- Oui, dors avec moi. On en a tous les deux besoin.

- Je préviens Tonio dans ce cas. Je lui ai causé assez de soucis pour un moment, ajouta‑t‑il.

- C'est ton frère, il s'inquiétera toujours pour toi. Tout comme une certaine sœur de cœur d'ailleurs.

- En parlant d'elle, elle n'a pas été trop dure avec toi? me questionna‑t‑il après avoir envoyer son texto.

- Je dois dire qu'elle peut être terrible quand on touche à toi, riais-je, mais elle a fini par essayer de comprendre la situation. D'ailleurs, je te présente toutes mes excuses, ajoutais-je en redevenant sérieux. Et je tiens à m'expliquer.

- Tu n'es pas obligé...

- Si, j'y tiens.

Nous allons nous asseoir sur le lit, côte à côté, dos au mur.

- Tu connais déjà mon histoire avec Antoine, soupirais-je. Comme je te l'ai expliqué, il est de retour en ville. Hier, il m'a appelé pour me demander d'être son coach sportif.

- Tu n'es pas le seul, pourquoi...

- C'est ce que je lui ai dit. Mais il a rétorqué qu'il voulait uniquement le meilleur et même si je doute que ce soit moi, il a insisté. Il était même prêt à mettre une somme assez conséquente sur la table.

- Tu as accepté? me demanda‑t‑il en déglutissant.

- Non, du moins pas au début. C'est pour ça que j'étais avec lui. Il voulait qu'on en discute face à face. J'avais tout prévu: j'ai pris un café près du boulanger et lui ai donné rendez-vous une demi-heure avant d'aller chercher le gâteau.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé?

- C'est la première fois que je le revoyais et ça m'a perturbé. Il m'a piégé en me parlant d'avant. La suite, tu la connais.

- Tu l'as embrassé? marmonna‑t‑il, embarrassé.

- Non! Bien sûr que non.

Il prend une grande inspiration, comme si une chape de plomb le quittait, et me regarde droit dans les yeux.

- Alors...

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J'aurais voulu le publier plus tôt mais la fatigue ne suffisait pas... un rhume s'est rajouté à l'équation! Du coup, l'écriture était un peu compliquée (surtout quand on s'endort sur son clavier mdr).

Alors? Alors quoi? Et oui, je vais vous laisser un peu mariner. Vous commencez à me connaître ;-).

Que pensez-vous de l'avancée? Qu'imaginez-vous pour la suite?

Autre nouvelle: je participe à deux concours. Le premier avec "Correspondance inattendue" et le second avec "Lettres inavouables". Les résultats ne seront pas connus avant un bout de temps mais j'avais envie de partager avec vous... mes deux premiers concours!! Trop fière :-).

Bisouilles

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