38 % Écrit
Pdv James
Je me penche et la vois. Elle garde les yeux fermés et ses doigts courent sur le piano. Elle a l'air apaisée. Plus rien ne compte pour elle à pars son instrument. Elle ne fait plus qu'un avec. Je ne l'avais pas reconnu en rentrent. Mais maintenant je me rend compte que j'ai été con. Il n'y à qu'elle pour me surprendre comme ca de jour en jour.
Je l'écoute attentivement. Elle respire. Et pour la deuxième fois dans ma vie je la vois apaisée.
Puis les souvenirs remontent. Je me rappelle d'une fille au lycée. Une surdouée qui m'éprisée tout le monde. La seule personne avec qui elle parlait été Bradley. Il n'a jamais voulu me parler d'elle. Mais elle m'a toujours fascinée.
Cette inconnu aux cheveux noir de jais, taille de guêpe une tempérament de feu et caractère de merde. Elle était au conservatoire. J'ai pu l'entendre jouer une fois. Même concentration, même sûreté, même fusion.
Je l'ai toujours regardé de loin sans vouloir l'approcher. Elle me faisais peur, elle m'impressionne, je me sentais minable à ses côtés.
Et puis la je la redécouvre. Même fille aux cheveux de neige et à la taille de guêpe, toujours avec ce tempérament de feu et ce caractère de merde. Sauf que cette fois j'ai réussi à l'approcher et plus jamais je ne la lâcherai.
Toujours ce même piano, cette même fusion, cette même complicité, cette même assurance.
À l'époque elle me fascinée juste mais jamais je n'aurais voulu l'approcher. Alors qu'aujourd'hui je suis là à ses côtés. Je l'épaule dans sa maladie. Je veux l'entendre à nouveaux jouer sur une scène.
Je m'en fais la promesse.
Comme je me promets de ne jamais la laissé tomber.
Elle termine son morceaux et renifle. Elle regarde l'infirmière et le piano avant de tapper dessus. Elle fond en larmes et l'infirmière la ramène. Je la regarde s'éloigner, couverte de son bonnet et de sa couverture, rentrée dans sa chambre. Je me lève pour la rejoindre et lance un dernier regard à l'instrument. Qui pour moi est devenu une partie de son corps.
<Corps qu'elle va finir par perdre... >
La femme de l'accueil va pour prévenir mais je la coupe.
-Je l'ai retrouvée vous inquiète pas merci madame et excuser moi.
Elle sourit contente que je sois aussi poli. Et je rejoins la chambre. L'infirmière sort avec la boîte que j'ai laisser tomber et pars la jeter à la poubelle.
Je rentre et ce que je vois me brise le coeur. Je la vois entrain de pleurer la tête dans les mains. De nouveaux installer dans son lit d'hôpital. Je m'approche et m'assois à la même place que depuis 1 semaine.
-Ja.. James...
Elle renifle mon prénom et ne relève plus la tête. Je dois être fort et lui montrer que je n'ai pas peur pour elle. Que je crois en sa survie.
-C'est encore moi...
Je souris et attrape sa main. Elle la ressert et s'y accroche comme si c'était sa seule porte de secours.
-Je ne pourrais plus jamais jouer...
Elle renifle à nouveaux et je frotte sa main.
-On fera un duo...
Je contrôle ma voix car ce qu'elle me dit me touche.
-Je vais mourrir.
-Tu va vivre.
Je le dis avec le plus d'assurance possible. Pour qu'elle aussi le comprenne.
-Tu comprend rien James ! Ca ce guéris pas comme ca une maladie comme la mienne. Je vais crevée je te dis.
Elle lâche sa main et essuie ses larmes avec rage. Mais d'autres arrivent tout de suite après.
-L'opération va tout arranger... Crois y je t'en pris Cleo...
<j'ai besoin que tu reste à mes côtés >
-Non James! Je vais crevée.
-Non tu va vivre.
<sinon je meurs aussi>
- Et pourquoi !? Y a quoi sur cette terre qui va me donner la force de rester !?
Elle me regarde et attend une réponse. Je baise les yeux et regarde mes mains gêné.
-Moi...
Je ne la laisse pas répondre et enchaîne direct.
-... Parceque je t'aime Cleo... Et ca depuis le lycée même si je ne m'en rendez pas compte...
Je n'ose plus la regarder dans les yeux et l'entend renifler. Je n'attend pas de réponse. Mais au moins c'est dit. Peut être quelle va rester.
-Va-t-en.
Elle murmure et je la regarde surpris.
-Va-t-en James !
Elle attend que je parte mais je reste. Elle prend le premier truc qui traîne sur sa table de nuit et me le lance dessus.
-Dégage je tai dit !
Je me lève contre mon gré. Mon coeur se brise en mille morceau. Elle a réussi à casser ce que j'avais de plus précieux. Sans modération elle la lancer par terre. J'arrive à la porte et me retourne pour la regarder. James... Si tu pars c'est pour son bien. Elle ne dois pas s'énerve.
-Dégage James ! Je te déteste.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro