PROLOGUE
PROLOGUE
JUILLET 2018,
— LAUREL, VIENS M'AIDER PAR MERLIN !
Une jeune femme d'une vingtaine d'années sortit de la grande maison blanche aux volets bleus. Elle avait des cheveux bruns foncés coupés court, et son minois ressemblait à si méprendre à celui de l'homme qui l'appelait à l'aide.
— Ashley était obligé d'installer un chapiteau pour son mariage ? Râla Laurel en attrapant une énorme pelle. Il ne risque pas de pleuvoir, la météo moldu prévoit du beau temps pour toute la semaine.
— Sauf que la météo moldu ça vaut ce que ça vaut, remarqua Aniel en s'épongeant le front avec le torchon qu'il portait autours du cou. T'as qu'à creuser de ce côté là, je m'occupe d'ici.
Laurel s'exécuta et commença à creuser à l'endroit indiqué par son frère. Leur cousin allait se marier dans quatre jours, et leur mère avait eu la merveilleuse idée de lui proposer le terrain de leur maison comme terrain de fête.
— Rappelle-moi pourquoi il ne veut pas dresser le chapiteau avec de la magie, bougonna Laurel.
— Il trouve que la magie n'est pas assez fiable, et que rien ne vaut une installation moldu pour être tranquille.
Les jumeaux Duncan avaient donc la mission de creuser quatre trous à distances égales les uns des autres pour pouvoir y enterrer les poids qui retiendraient ensuite la toile du chapiteau en cas de vent violent.
— Et, si on essayait avec une pioche ? Proposa Aniel. Le sol est beaucoup trop dur ici.
— Je vais la chercher !
Laurel laissa immédiatement tomber sa pelle, ravie d'avoir une excuse pour cesser de travailler – même quelques minutes. Elle entra de nouveau dans la maison avant de grimper les escaliers pour rejoindre le grenier.
Après avoir escaladé l'échelle, elle ouvrit la trappe qui s'exécuta dans un grincement, libérant un nuage de poussière par la même occasion. Ils n'allaient jamais dans le grenier, et ce dernier ne servait qu'à entreposer des vieilleries ou des objets dont ils se servaient peu – une pioche par exemple.
Alors que Laurel s'emparait du manche de l'objet, elle aperçu une pile de cartons avec son nom écrit dessus, dans un coin de la pièce. Par curiosité, elle s'agenouilla devant et se servit de sa baguette magique pour les ouvrir.
— Oh, ce sont toutes mes vieilles affaires, s'exclama la jeune femme avec ravissement en découvrant les anciens objets lui ayant appartenu.
La première chose qu'elle sortit du carton fut son vieil uniforme de Poudlard. Un objet tomba de la poche de son ancienne cape de sorcière, et lorsqu'elle se pencha pour le ramasser, un sourire naquit sur ses lèvres.
Au creux de sa main reposait un pin's avec l'emblème de la maison Gryffondor.
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