10 : Quidditch risqué & Professeur mal luné
10
— Quidditch risqué &
Professeur mal luné
15 novembre 2008,
— SAWYER ! SAWYER, OÙ EST-CE QUE TU TE CACHES SALE MATOU ? Appela Laurel, les mains en porte voix dans l'espoir que le félin entende l'appel de sa maîtresse.
Son chat avait disparu depuis la veille au soir et la fillette craignait qu'il ne soit resté enfermé par mégarde dans un quelconque endroit. Laurel désespérait de le retrouver car le château était immense, et elle n'en connaissait même pas encore la moitié.
— Je vais voir au quatrième étage, décida Leta en grimpant les escaliers. Je te préviens si je le retrouve.
Laurel acquiesça et continua ses recherches dans les couloirs du troisième étage, en continuant d'appeler son chat.
— Sawyer, Sawyer, sort de ta cachette ! Appela une nouvelle fois la première année à Gryffondor.
C'est au détour d'un couloir que Laurel entendit un miaulement. Revigorée, elle suivit du mieux qu'elle pu le son en croisant les doigts pour qu'il appartienne à son chat. Au moment où la fillette allait ouvrir la porte derrière laquelle résonnait les miaulements, cette dernière s'ouvrît brusquement.
Laurel recula précipitamment, ouvrant de grands yeux devant l'imposante silhouette qui se détachait dans l'encadrement de la porte. C'était un homme de grande taille, aux épaules larges et à la corpulence carrée. Il ne possédait pas de barbe, seulement un bouc de poils gris qui venait couvrir son menton légèrement avancé. Ses yeux étaient noirs, d'une couleur si profonde qu'ils semblaient ne pas avoir de fond. Arystar Lestrange était professeur de botanique à l'école Poudlard depuis maintenant plusieurs années. Et, si Laurel le trouvait chaleureux et avenant en cours, il semblait de très mauvaise humeur à ce moment même.
— Bonjour, professeur, balbutia la brune. C'est mon chat que vous tenez là, je suis désolée si il a fait des bêtises, je..
— Vous feriez mieux de surveiller votre bestiole, maugréa le professeur de botanique. Il est entré dans mon bureau, et vous avez de la chance qu'il n'ai rien cassé ; je possède un bon nombre de plantes rares.
Sur ces mots, il lâcha Sawyer qui fila se réfugier dans les bras de sa maîtresse dans un feulement. Laurel eu beau le caresser, le félin restait sur ses gardes, fixant le sorcier de ses pupilles allongés, et la fourrure hérissée.
— Je déteste les chats, grogna le professeur Lestrange en toisant le félin et la première année d'un œil noir.
Laurel déglutit.
— Vous ne le reverrez plus, assura t-elle d'une voix tremblante.
— Tant mieux.
Arystar Lestrange retourna dans son bureau en prenant soin de claquer violemment la porte de ce dernier derrière lui. Laurel resta quelques minutes dans le couloir, hébétée, avant de reprendre ses esprits et de s'enfuir à toute jambe loin du bureau du professeur de botanique. Elle ne s'arrêta qu'une fois en sécurité devant l'entrée de la salle commune de Gryffondor.
— Ouf, soupira t-elle. Il faisait vraiment peur, alors qu'il est si gentil en cours de botanique. Qu'est-ce que tu en penses Sawyer ?
— Bien que vous ne m'avez pas demandé mon avis, je pense que ce serait préférable de prendre une décision rapidement. J'ai rendez-vous avec le chevalier Catogan voyez-vous, et ça m'embêterai de le faire attendre.
Laurel jeta un coup d'œil agacée au portrait de la Grosse dame, occupée à se recoiffer dans un minuscule miroir de poche.
— Alors, vous voulez entrer oui ou non ?
La rouge et or soupira mais donna néanmoins le mot de passe.
— Harry Potter.
....
Laurel traversa le parc de l'école en courant suivit de près de Leta et Freya. Cette dernière avait eu un mal fou à retrouver sa chaussure droite, et, résultat, le match de Quidditch avait déjà commencé. En effet, aujourd'hui le match Gryffondor contre Serdaigle ouvrait la saison de Quidditch.
Les trois rouge et or rejoignirent Evie qui leur avait gardé des places dans les gradins. Laurel resserra son écharpe aux couleurs de sa maison ; le mois de novembre était déjà bien entamé et la température avait brusquement chuté.
— Ils en sont où ? Demanda Leta, essoufflée, en se laissant tomber à côté de la blonde.
— 60 à 40 pour Serdaigle, répondit Evie avec une moue déçue.
Laurel leva la tête, scrutant le ciel à la recherche d'Evans. Elle le repéra, zigzaguant en direction des poteaux adverses, le souaffle rouge en mains.
— 10 points de plus pour Gryffondor, hurla le commentateur avant d'acclamer la maison des lions. Allez, les gars, on ne lâche rien !
— Greengrass, modulez un peu vos propos, protesta le professeur McGonagall, exaspérée.
Gideon Greengrass risqua un petit coup d'œil vers la directrice de l'école avant de rouler discrètement des yeux et de reprendre son rôle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il était en sixième année à Serpentard. Mais, ayant eu une relation avec une élève de Serdaigle qui s'était mal terminée, Greengrass avait à cœur de voir les aigles se faire écraser à chaque match de Quidditch, et ce, peu importe leurs adversaires.
— D'accord, d'accord professeur, acquiesça t-il néanmoins. Je disais donc 60—50. Brellock en possession du souaffle, elle fonce en direction des poteaux de Serdaigle, et.. oui, ELLE MARQUE !
Des acclamations s'élevèrent de la tribune des rouge et or.
— Il faut que l'attrapeur se dépêche d'attraper le vif d'or, marmonna Freya en se rongeant les ongles.
Laurel scrutait le ciel, suivant Oddy Harwin, un élève de troisième année et qui jouait pour la première fois au poste d'attrapeur. Alors qu'il s'apprêtait à plonger en piquet vers le sol – sans doute après avoir aperçu le vif d'or – un joueur de Serdaigle en septième année lui barra la route l'obligeant à freiner brusquement et à manquer de tomber de son balai.
De nombreuses protestations s'élevèrent des gradins et Greengrass eu du mal à ne pas prendre partit alors qu'il détestait la maison des aigles.
— Hé, c'est de la triche, hurlait-il, dans le mégaphone magique, ALLEZ-Y LES BATTEURS CASSEZ-LUI LA GUEULE !
— Greengrass, hurla à son tour le professeur MacGonnagal en tentant d'arracher l'appareil magique au sixième année.
Les deux batteur, Jordan Foster et Mark Hardy, venaient d'envoyer rageusement les deux cognards droit vers le Serdaigle qui ne les évita que de peu. Une sorte de guerre à coup de cognard s'était engagée entre les deux équipes.
Les poursuiveur faisaient de leur mieux pour les éviter tout en essayant de marquer des points alors que la maison des rouge et or venait d'égaliser. Oddy venait d'effectuer un piquet vers le sol, concentré sur l'éclat doré, il ne vit pas le cognard envoyé par l'un des batteur de Serdaigle et qui arrivait par la droite.
Dans l'espoir de préserver son attrapeur et de gagner le match, Evans se jeta entre le cognard et celui-ci. Le craquement de la collision résonna dans tout le terrain de Quidditch, et toute l'école hurla d'effroi en voyant le quatrième année chuter de son balai.
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