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09 : Nouvelles sensations & Bague messagère


09




— Nouvelles sensations &
Bague messagère




5 novembre 2008,




          LES BAVARDAGES ALLAIENT BON TRAIN dans la salle commune de la maison Gryffondor. Les élèves s'étaient affalés sur les fauteuils, canapés et chaises qui peuplaient la grande pièce après le repas. Certains terminaient des devoirs pour le lendemain – la majorité copiaient ces derniers sur l'un de leur ami – quand d'autres discutaient, riaient ou jouaient à la bataille explosive et au jeu d'échecs pour sorcier.

     Laurel et ses amies avaient prit possession d'un canapé et de deux fauteuils dans un coin de la pièce. Evie essayait tant bien que mal d'apprendre à Leta comment métamorphoser une allumette en aiguille, pendant que Freya feuilletait distraitement un exemplaire de La Gazette du Sorcier trouvé sur une table.

     La petite brune, elle, était plongée dans ses pensées. Elle triturait machinalement entre ses doigts la bague qu'elle avait trouvé dans la ménagerie magique sur le Chemin de Traverse.

—    Laurel, hé oh !

     Les cris et gesticulations de Freya ramenèrent Laurel à la réalité. Elle se rendit soudain compte qu'une question venait sûrement de lui être posée car ses trois amies la regardaient bizarrement.

—    Quoi ?

—    Tu n'écoutes pas du tout ce que je te raconte depuis tout à l'heure, lâcha Freya d'un air scandalisé.

    Laurel adressa un sourire désolé à son amie.

—    Tout va bien ? S'enquit Evie, soucieuse. Tu as la tête dans les nuages en ce moment.

—    Ça va, ça va, marmonna t-elle.

     Mais, Leta sembla remarquer la bague que tenait Laurel entre ses doigts. Adressant un regard étonné à son amie – elle ne l'avait jamais vu la porter depuis le début de l'année – elle demanda :

—    Elle est à toi, cette bague ?

     Laurel hésita quelques secondes avant de tout déballer aux trois Gryffondor.

—    Je l'ai trouvé sur le chemin de Traverse, un peu avant la rentrée. Comme je ne savais pas à qui elle était, je l'ai mise dans ma poche.

Evie tendit la main, paume tournée vers le plafond, et Laurel y déposa la bague. Les parents d'Evie possédaient une petite bijouterie à Londres, sur Oxford Street, peut être verrait-elle un indice qui lui avait échappé.

—    Elle a l'air de super bonne qualité, s'étonna la fillette blonde. Mais, c'est bizarre il n'y a pas la marque de la bijouterie qui l'a créée. D'habitude, il y a toujours le nom écrit en tout petit à l'intérieur, ou un logo.

     Laurel fronça les sourcils et reprit la bague. Elle n'avait absolument pas pensé à l'observer en détail, l'ayant même oublié dans sa valise jusqu'à récemment. Elle détailla méticuleusement la bague. Ce n'était qu'un banal anneau en argent, dont la seule fantaisie était la petite pierre d'onyx incrusté sur le devant du bijou. En observant l'intérieur, la fillette en demeura bouche bée.

    De fines lettres s'étendaient tout autours de l'intérieur de l'anneau. Elles étaient écrites dans une langue qu'elle n'était pas en mesure de comprendre, bien que les caractères soient identiques aux lettres anglaises.

—    Mais, qu'est ce que tu racontes ? S'exclama Laurel en agitant la bague sous les yeux d'Evie. Il y a bien quelque chose d'écrit à l'intérieur !

     Pendant que Evie fronçait les sourcils, ce fut au tour de Freya d'inspecter la bague.

—    Je t'assure, Laurel, il n'y avait rien quand j'ai regardé.

—    Je ne vois rien non plus, approuva la rouquine en restituant le bijou à son ami.

     Pourtant, les écritures étaient encore bien visible sur l'anneau, et Laurel ne comprenait pas pourquoi elle était la seule à pouvoir les voir.

—    Tu n'as pas vu le visage de la personne qui l'a perdu ? Demanda Leta.

     Laurel s'apprêtait à mentionner la silhouette qu'elle avait aperçu, quand Charly entra dans la salle commune en riant. Il était accompagné des autres membres de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Aussitôt, ses joues prirent, à son plus grand malheur, une jolie couleur rosée qui n'échappa pas à ses trois amies.

—    Oh, glissa Leta, en oubliant complètement leur sujet initial. Tu n'aurais pas quelque chose à nous dire, Laurel ?

—    Pas du tout, répondit la jeune fille sur la défensive en mordant l'intérieur de ses joues. Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

     Les trois rouge et or échangèrent des regards mi-soupçonneux, mi-amusés.

—    Tu as intérêt d'avouer, sinon on te torture, menaça Freya en plissant ses deux beaux yeux vert clair.

—    Quoi ?

—    Les chatouilles, par exemple, proposa innocemment Evie.

      Leta eu un sourire sadique ce qui fit gémir et céder Laurel qui craignait les chatouilles plus que tout.

—    Ok, je vais tout vous raconter.

     La jeune fille commença donc son récit en n'omettant aucun détail. Après que Leta lui ai fait remarquer que la prochaine fois qu'elle oublirait de raconter à ses amies qu'elle avait eu un accident – quel qu'il soit – elle lui ferait avaler du Véritaserum de force, les trois Gryffondor pressaient maintenant Laurel de leur dévoilait l'identité de son sauveur.

     La brune gênée jeta un coup d'oeil vers le groupe de quatrième années que Evans avait rejoint quelques minutes plus tôt. Leta, Evie et Freya suivirent son regard sans aucune discrétion.

—    C'est lequel ? Chuchota Leta à Laurel.

     Celle-ci lui désigna le garçon au cheveux châtains, assis au milieu, et qui venait d'éclater de rire.

—    Qu.. commença Freya à haute voix avant de se prendre un coup de coude de Evie dans les côtes.

     Cette dernière adressa d'ailleurs un regard sévère à la rousse en lui indiquant Shacklebolt assis avec des deuxièmes années, étalés sur les fauteuils à seulement quelques mètres d'elles, et un autre groupe de filles de leur années un peu plus loin.

—     Oups, fit Freya en baissant la voix, tu veux dire que tu craques sur Charly Evans, le poursuiveur de l'équipe de Gryffondor ?

    Laurel se mordit la lèvre.

—    Mais non, il m'a juste sauvé la vie, tenta t-elle de se justifier. Ce n'est pas comme si..

—    Ah, l'amourr, conclut Leta après avoir rouler le r, en jetant un coup d'oeil amusé à son amie qui se ratatina dans son fauteuil.

—    Vous ne me croyez pas c'est ça ? Demanda Laurel en fronçant le nez.

     Les trois filles rirent de bon coeur et Laurel se joignit à elles, plus légère et déterminée à faire dévier le sujet de conversation vers quelque chose de moi gênant.  Evie, qui était face à elle, s'arrêta soudainement de rire et écquarcilla les yeux en fixant quelque chose derrière le fauteuil de la brune.

     Fronçant les sourcils d'incompréhension, la jeune fille se retourna et se retrouva nez à nez avec Evans qui s'était accoudé à son fauteuil.

—    Duncan c'est bien ça ? Demanda le garçon de quatrième année en souriant gentiment 

     La fillette hocha la tête, trop muette pour répondre. Elle devinait sans peine que ses trois amies la fixaient intensément.

—    Je venais voir si tu allais bien, depuis l'accident de hier soir, s'expliqua t-il.

—    Je vais bien, balbutia Laurel en sentant ses joues devenirent anormalement chaudes.

—    Tant mieux, évite quand même de prendre les escaliers tout seuls, surtout les soirs de fêtes. Ils paraient qu'ils sont particulièrement exécrables dans ces moments-là, pire que Peeves !

     Sur ces mots, il fit un clin d'oeil à la Gryffondor cramoisie, et tourna les talons pour rejoindre ses amis qui le regardaient curieusement – se demandant sûrement pourquoi il parlait à une première année.

     Laurel se retourna vers ses amies qui la regardaient, un air amusé scotché sur le visage de chacune. Freya se pencha vers la jeune fille pour lui chuchoter ;

—     Tu as raison Laurel, on ne te croit pas.

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